Lampaul-Plouarzel

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Lampaul-Plouarzel : descriptif

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Lampaul-Plouarzel

Lampaul-Plouarzel [lɑ̃pɔl pluaʁzɛl] (en breton : Lambaol-Blouarzhel) est une commune littorale du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Situation

Lampaul-Plouarzel est situé à environ 25 Brest et se trouve en bordure du Chenal du Four et de la Manche, non loin de sa limite avec l'Océan Atlantique. Elle possède deux ports : Porcave (Porscaff), au nord-est, sur la rive gauche de l'Aber Ildut, en eau profonde et abrité des vents d'ouest, et Porspaul, traditionnellement un simple port d'échouage, protégé par la pointe de Beg ar Vir.

La commune est enclavée dans celle de Plouarzel qui la cerne tant au nord, côté Aber-Ildut qu'à l'est, côté ruisseau et anse de Milin an Aod, et qu'au sud (au sud de l'anse de Porspaul) où un minuscule fleuve côtier, en fait un simple ruisseau, lui sert de limite communale.

Communes limitrophes de Lampaul-Plouarzel
La Manche Lanildut
La Manche Lampaul-Plouarzel Plouarzel
La Manche Plouarzel Plouarzel

Faisant face à l'ouest, la commune est particulièrement exposée aux méfaits des tempêtes : par exemple celle de démolit toutes les routes menant aux grèves de la commune ; celles de endommagèrent fortement l'église.

Relief

Les altitudes s'échelonnent entre 58 mètres pour le point le plus élevé (au sud-est du territoire communal) et le niveau de la mer. La partie nord de la commune forme une presqu'île délimitée à l'est par l'anse de Milin an Aod (en fait un aber), au nord par l'entrée de l'Aber Ildut située à la Pointe de Beg ar Groaz. La partie littorale de la mer est rocheuse, mais surmontée de basses dunes (datant de l'holocène), dans sa partie nord (anses peu marquées abritant des plages et pointes, notamment celle de Pors Doun, y alternent) ; la partie sud du littoral est marquée par un champ dunaire plus large entre la grève de Pors Créguin et l'anse de Porspaul, séparées par la Pointe de Beg ar Vir.

Les paysages du littoral

L'anse de Milin an Aod et le port de Porscave
De la pointe de Beg ar Groaz à la pointe de Pors Doun
De la pointe de Porsdoun à Porspaul

Géologie

D'un point de vue géologique, la région est riche en granites hercyniens où l'on peut retrouver des xénolithes plus anciennes, ce que l'on peut observer plus attentivement vers la côte.

Habitat

Le bourg s'est développé en arrière de la côte : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Plouarzel, Plouguerneau, Ploudalmézeau, Landunvez, Ploumoguer, etc.), les premiers émigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons.

Commune littorale, Lampaul-Plouarzel connaît une urbanisation diffuse de type habitat périurbain avec de nombreuses résidences secondaires sur la majeure partie de son finage, il est vrai assez exigu. Le littoral lui-même est toutefois en partie exempt de cette rurbanisation en raison des dunes qui le bordent. Seules quelques lambeaux de terres agricoles subsistent à l'est et au sud-est de son territoire.

Transports

La commune est desservie principalement par la RD 5 qui vient de Brest et Saint-Renan, via Plouarzel (même si le bourg de Plouarzel est désormais contourné par une rocade routière).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 amplitude thermique annuelle de 9,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ploudalmézeau à 13 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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Toponymie

Le nom de Lampaul-Plouarzel provient du mot breton lann (monastère), et de Paol : Saint Paul Aurélien, auquel on a ajouté le suffixe "Plouarzel", du nom de la commune voisine, pour différencier la commune d'autres "Lampaul", entre autres Lampaul-Ploudalmézeau.

Histoire

Moyen Âge

Un prieuré (mentionné au pouillé de Tours vers 1330 sous le nom de Prioratus de Lanna-Paul) remplaça le monastère fondé par saint Pol et ruiné par les Normands en 878. Il dépendait de l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre. Ce prieuré fut détruit par un incendie en 1911.

Époque moderne

Au  siècle, Lampaul-Plouarzel faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan. Les ports de l'Aber Ildut étaient alors très dynamiques, pratiquant essentiellement du cabotage : en 1686 le port de Bordeaux enregistra 40 arrivées de barques en provenance de l'Aber Ildut ; en 1724 le quartier maritime du Conquet compte 93 bateaux (barques, brigantins, bricks, sloops, etc.) de l'Aber Ildut, d'une capacité de charge comprise entre 20 et 50 tonneaux.

L'ancienne église ayant été envahie par le sable vers le milieu du .

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Lambol-Plouarzel [Lampaul-Plouarzel] de fournir 3 hommes et de payer 19 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».

La pauvreté à Lampaul-Plouarzel en 1774

A. Illiou, recteur de la paroisse de Lampaul-Plouarzel, dans une lettre du adressée à l'évêque de Léon Jean-François de la Marche en réponse à son enquête sur la mendicité, écrit (l'orthographe de l'époque a été respectée) :

« La paroisse de Lampaul a 360 habitants communiants, dont il y a 50 pauvres ou mendiants, ou qui ont besoin de la charité pour subsister. Deux choses occasionnent la mendicité (...) : la perte des matelots qui ont laissé des veuves et des enfants mineurs sans ressources ; la discontinuation, ou du moins une grande diminution du débit des pierres de taille pour le Roi à Brest, qui faisoit le meilleur commerce de la paroisse, il y a quelques années. »

La coupe et le ramassage du goémon en 1774

Le même curé écrit dans la même lettre :

« La deffense qu'on vient de faire aux Armoriquains de couper les goëmons hors les trois premiers mois de l'année et d'en vendre aux autres paroisses, nous est très préjudiciable, car ces mois sont les moins propres pour sécher le goëmon, et les pauvres gens, après l'avoir coupé et séché, seront obligés de le donner presque pour rien aux habitants ne leur étant pas permis de le transporter hors de leur paroisse. »

Lampaul-Plouarzel en 1778

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lampaul-Plouarzel en 1778 :

« Lampaul ; près Plouarzel ; à 13 lieues ½ à l'ouest-sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 49 lieues ½ de Rennes et à 4 lieues un tiers de Brest, sa subdélégation et son ressort. On y compte 500 communiants. La cure est présentée par l'Évêque. Saint Pol, premier évêque de ce diocèse, fonda, dans l'endroit où est actuellement l'église paroissiale, un monastère qui fut ruiné en 878 [par les Vikings ]. C'est sur ses ruines qu'on a bâti l'église de Lampaul, nom que portait le monastère. Ce territoire est borné par la mer et très exactement cultivé. Il produit des graines de toutes espèces et du lin. On y voit la maison noble du Carpont [faux, la maison noble du Carpont se trouvait à Lampaul-Ploudalmézeau ]. »

Le duc de Lauzun était le seigneur de Lampaul-Plouarzel dans les années avoisinant 1770.

Le  siècle

Lampaul-Plouarzel en 1843

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Lampaul-Plouarzel en 1843 :

« Lampaul-Plouarzel (sous l'invocation de saint Pol) (...) ; aujourd'hui succursale. Cette commune manque presque absolument de bois ; les moyens ordinaires de chauffage sont la lande et le genêt ; encore faut-il aller les acheter dans les communes voisines. L'agriculture est en progrès ; la culture de la pomme de terre surtout y prend une extension considérable ; le goémon aide beaucoup à ce progrès ; on en récolte sur la côte de 1 800 à 2 000 charretées par an. Vert, sur place, ce goémon ne se vend pas plus de 75 centimes la charretée ; sec, il vaut jusqu'à 6 francs. Près de la moitié de la récolte de ce précieux engrais est exportée dans les communes voisines ; c'est ce qui explique comment celle-ci; qui pourrait revendre du grain, en fait à peine assez pour sa propre consommation. Il faut dire que l'air vif de la mer rend cette culture ingrate ; le blé noir vient aussi avec beaucoup de difficulté ; le lin vient plus difficilement encore. On parle généralement le breton. »

En 1886, la commune de Lampaul-Plouarzel fut détachée du canton de Ploudalmézeau dont elle faisait partie jusqu'alors pour être rattachée au canton de Saint-Renan. Cette année-là, le recensement indique que la commune comptait alors 100 marins pour 79 cultivateurs.

Les naufrages

Des naufrages se produisaient régulièrement, mais ils n'ont pas laissé de trace dans l'histoire. Parmi les plus anciens connus à Lampaul-Plouarzel est celui de la Suzanne, un bateau d'Ouessant, venu moudre du grain à L'Aber-Ildut et disparu sans laisser de traces, mais dont les corps mutilés de deux des hommes d'équipage furent retrouvés gisants à la côte les 20 et . Le

La traversée de l'Aber Ildut
La noyade de 12 personnes entre Lampaul, Plouarzel et Lanildut le  (journal L'Humanité).

Entre Porscave et Lanildut, la traversée de l'Aber Ildut à marée basse se fit longtemps à gué, ce qui n'était pas sans risques, notamment pour les transports empruntant la voie charretière, des accidents se produisant parfois. Le rattachement en 1792 de Lampaul-Plouarzel au canton de Brélès entraîna une augmentation des passages. En 1821 un service de bac fut inauguré, rendant service notamment aux Lampaulais qui se rendaient à Lanildut. Le service fut assuré à partir de 1922 par un canot partant de Porscave faisant escale à la cale de Begadenn C'haro (en Plouarzel) avant de rejoindre le port de Lanildut. Le dernier passeur fut une femme, Fine Petton, qui mania l'aviron jusqu'en 1980. En 1973, Jo et Yvon Potier consacrent un film à cette infatigable travailleuse de la mer.

Le droit de vaine pâture

Le droit de vaine pâture s'exerçait encore couramment au milieu du XIXe siècle :

« Les terrains communaux (...) sont livrés toute l'année au pâturage au profit des habitants des communes possédant ces communs, composés la plupart de dunes et de marais peu susceptibles d'être cultivés ; c'est ce qu'on voit à Lampaul-Plouarzel, à Ploudalmézeau, à Porspoder, à Landunvez, à Rumengol, à Plabennec, à Plouvien, etc. Chacun y envoie son bétail quand et comme bon lui semble ; c'est là encore qu'on dépose et qu'on met à sécher les plantes marines. Seulement de temps en temps, les communes vendent tout ou partie des communs, qui disparaîtront insensiblement et accroîtront la masse des terrains cultivés. (...) Les landes, marais,et généralement tous terrains déclos et non cultivés sont encre soumis à la servitude de vaine pâture. (...) La cessation de l'indivision ne suffit point pour mettre fin à la vaine pâture, il faut encore qu'il y ait clôture des terres. »

Le  siècle

La Belle Époque

Le , le brick Théodore, échoué depuis plusieurs jours sur un rocher de l'île de Quéménès dans l'archipel de Molène, finit par couler. Avant qu'il coule, « huit pêcheurs des communes de Plouarzel et Lampaul-Plouarzel ont été surpris au moment où ils procédaient au pillage du bateau. Les pilleurs d'épave ont été arrêtés ».

Au début du gabares transportant le granite de l'Aber Ildut et le sable extrait des dunes de Lampaul-Plouarzel et aussi de l'entrée de l'Aber Ildut principalement à destination de Brest (le chargement se faisait alors à la pelle, il faut attendre la décennie 1930 pour que des treuils et des bennes facilitent les chargements) ; des accidents se produisaient parfois : par exemple le le sloop Élisa-Alphonse, parti de Lampaul-Plouarzel avec un chargement de sable à destination de Pont-de-Buis, en détresse à hauteur de la pointe de Kermorvan fut secouru par le bateau de sauvetage Mallat-Desmortiers, du Conquet ; en 1914 l'entreprise Verjat-Combarelle extrayait du sable des dunes, le faisait transporter au port de Lampaul-Plouarzel d'où il était transporté par des gabares, destiné notamment aux besoins de la construction des bassins de Laninon dans l'arsenal de Brest. Autre exemple : en 1922, le sloop Saint-Jean, de Lampaul-Plouarzel, reçut l'autorisation d'extraire 100 m³ de sable de mer pendant 6 mois.

La récolte du goémon provoquait parfois des problèmes : ainsi en août 1909 trois marins-pêcheurs de Lampaul-Plouarzel furent condamnés à une amende pour avoir récolté du goémon de rive en temps prohibé ; en août 1910 deux goémoniers de Lampaul-Plouarzel furent condamnés à une amende pour avoir coupé du goémon de rive sur l'île de Quéménès appartenant à la commune de l'Île-Molène et le , des goémoniers de Lampaul-Plouarzel se virent dresser procès-verbal car ils récoltaient du goémon de rive sur l'île de Béniguet appartenant à la commune du Conquet, sa récolte était réservée aux seuls habitants des communes concernées.

La Première Guerre mondiale
Monument aux morts de 1914-1918.

Le monument aux morts de Lampaul-Plouarzel porte les noms de 37 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, le sous-lieutenant François Coatanéa, né le à Lampaul-Plouarzel, engagé au 2e régiment d'infanterie coloniale, fut cité à l'ordre de son régiment pour son attitude courageuse lors d'un bombardement le . Il fut tué le à Bagatelle, un lieu-dit de la commune de Vienne-le-Château (Marne) après avoir tué 72 Allemands.

Le récit des circonstances de la mort au front le du caporal Jean-Pierre Bescond, du 219e régiment d'infanterie, né le à Lampaul-Plouarzel, qui était vicaire à Plounéour-Ménez, est disponible dans un livre.

En 1917 un vapeur anglais, torpillé et abandonné par son équipage, s'échoua dans la baie de Lampaul-Plouarzel.

L'Entre-deux-guerres

Dans la décennie 1920 déjà, des régates étaient organisées à Lampaul-Plouarzel par le Comité des fêtes, présidé par le maire Jules Harchelon.

Lampaul-Plouarzel est ainsi décrit en 1924 dans un article du journal L'Ouest-Éclair : « Quelques vieilles maisons, quelques villas récentes autour d'une de ces vieilles bonnes églises de la côte, basses, comme ramassées autour de leur petit clocher, pour mieux échapper aux bourrasques du large ». Le même article décrit la vie d'un vieux loup de mer de la commune, Jérôme Kerros, de Kerievel, qui avait plus de 60 années de navigation et avait participé notamment à la guerre de 1870. Le même journal indiquait aussi le

Four à goémon servant à faire des pains de soude.
L'état pitoyable de l'église de Lampaul-Plouarzel en  (Journal des débats politiques et littéraires du ).

La pêche était alors active à Lampaul-Plouarzel : par exemple pendant le premier trimestre de 1925, 78 bateaux de pêche (représentant en tout une jauge de 195 tonneaux) étaient armés dans les ports de Porspaul et de Porscave ; les poissons pêchés étaient principalement des turbots, carrelets, plies, congres, raies, etc. ainsi que des crustacés. Pendant la même période les goémoniers livrèrent 1 000 m³ de varech aux agriculteurs et 5 000 m³ de goémon de soude aux usines de produits chimiques. Déjà pour le seul mois de , 3 000 tonnes de goémon de soude avaient été livrées aux usines chimiques de Lampaul-Plouarzel. Une usine d'iode, fabriqué à partir de la cendre de goémon et gérée par un consortium de pharmaciens, existait encore à Lampaul-Plouarzel en 1934.

En 1937, 65 bateaux et 126 pêcheurs étaient immatriculés par l'inscription maritime à Lampaul-Plouarzel. « Ici on "fait" surtout le sable. Les pêcheurs à la ligne, au casier et au filet sont généralement propriétaires de lopins de terre où ils cultivent les légumes nécessaires à leurs besoins. La moyenne des gains dans ce port oscille entre 350 et 400 francs par mois ». L'extraction du sable dans l'entrée de l'Aber Ildut permit d'approfondir le chenal d'accès au port de Porscave.

Le , le cotre Courageux, victime d'une violente tempête, se brisa sur les rochers de la pointe de Beg ar Vir en tentant de rejoindre le port de lampaul. L'équipage parvint à se sauver. Le , le cotre La Petite-Denise, de Lampaul-Plouarzel, à moitié rempli d'eau, fut secouru par le Jean-Charcot, bateau de sauvetage de l'Île-Molène.

Les goémoniers étalaient sur la dune le goémon arraché aux rochers ou récolté sur la grève. Les algues séchées étaient brûlées à feu lent dans les fours à goémon, des tranchées profondes d'une cinquantaine de centimètres, larges de 70 cm et longues de 6 mètres, recouvertes de cailloux plats. On obtenait des pains de soude, pesant de 80 à 100 kilos, que l'on transportait à l'usine de Porspaul où l'iode, utilisée notamment en pharmacie, était extraite. En moyenne une tonne d'algues sèches permettait d'obtenir 2 à 3 kilos d'iode. Plus de 60 fours à goémon, utilisés jusque dans la décennie 1950, ont été dénombrés sur la zone dunaire de Lampaul-Plouarzel. Chaque four appartenait à une famille de goémoniers, souvent également cultivateurs.

La Seconde Guerre mondiale

Le  siècle

Depuis 2012, la société Agrimer, qui a passé un accord avec la municipalité, fait sécher chaque année entre début mai et fin août des algues sur les dunes de Porspaul, obtenant environ chaque semaine 90 tonnes d'algues séchées.

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Lampaul-Plouarzel dans la littérature

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1282 autres localités pour la Bretagne

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