Guerlesquin

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Guerlesquin : descriptif

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Guerlesquin

Guerlesquin [gɛʁlɛskɛ̃] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France

Historiquement, elle fait partie du Trégor

Guerlesquin est classée Petite cité de caractère, en raison de son passé et de ses façades en granite, et est incluse dans le Parc naturel régional d'Armorique.

Géographie

Situation

Communes limitrophes de Guerlesquin
Plouégat-Moysan Plouégat-Moysan / Plounérin (Côtes-d'Armor) Plounérin (Côtes-d'Armor)
Botsorhel Guerlesquin Plougras (Côtes-d'Armor)
Botsorhel Plougras (Côtes-d'Armor) Plougras (Côtes-d'Armor)

Description du bourg

« Guerlesquin est un gros bourg qui a l'air d'une ville ».

André Mussat décrit en ces termes le bourg de Guerlesquin :

« Le bourg est un très long rectangle à forte pente ouest-est ouvert aux extrémités sur les routes qui conduisent vers l'extérieur et comporte, au centre du rectangle, trois bâtiments, l'église, la halle, l'auditoire de justice (qui devint la mairie). Trois places, chacune spécialisée autrefois : les chevaux, les veaux, les moutons, Creac'h Keir, Placenn an Ilis, Traous Keir (la "place de la montagne", celle de la vallée et, entre les deux, celle de l'église). Parfois, Traous Keir est appelée "Champ de bataille", en souvenir des places de rassemblement militaire multipliées au reconstruction néo-bretonne de 1859 ; que les halles soient un bâtiment du style des ingénieurs de la première moitié du type médiéval flamboyant, d'autres datées (1666, 1847,..), la plupart à deux niveaux, plus le comble à lucarnes ; toutes présentent sur la place leur mur gouttereau. Enfin, s'intégrant à ce long ruban de pierres, la chapelle Saint-Jean et, aujourd'hui détruit, le relais de Bel-Assis, à l'allure d'ancien manoir. »

Hydrographie

La commune est entourée par trois cours d'eau :

  • le Guic, à l'est, est une rivière qui prend sa source sur la commune de Botsorhel. Sur plus de 7 Plougras, alimentant deux étangs, et termine sa course à Belle-Isle-en-Terre où il se fond dans le Léguer, fleuve qui se jette dans la Manche après avoir traversé Lannion ;
  • le Yar, au nord, est un fleuve côtier qui prend sa source sur la commune et remonte vers la Lieue de Grève (dans la baie de Lannion) en passant par l'étang du Moulin Neuf à Plounérin ;
  • le Squiriou, à l'ouest, est le principal affluent du Douron. Il sépare Guerlesquin de Botsorhel.

Géologie

Géologiquement, Guerlesquin est un appendice de granite grossier ou granulite situé au sud-ouest du massif granitique de Plouaret. Cette pierre de taille, à grains uniformes moyens et à deux micas, peu dure à travailler, d'où l'importance des carrières qui occupèrent par le passé un grand nombre d'ouvriers (une centaine de tailleurs de pierre dans la commune en 1914).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 11,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleyber-Christ à 21 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Journal L'Ouest-Éclair no 8355 du 31 août 1924
  2. André Mussat, Arts et cultures de Bretagne : un millénaire, Rennes, Editions Ouest-France, , 380 ISBN , OCLC 34611255).
  3. Louis Chauris et Jacques Garreau, "Un pluton polyphasé dans la ceinture batholitique hercynienne médio-armoricaine : le massif de Plouaret", Comptes-rendus de l'Académie des Sciences de Paris, tome 296, 6 juin 1983, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5653805k/f665.image.r=Guerlesquin.langFR
  4. Charles Barrois, "Légende de la carte géologique de Morlaix au 1/80 000e", revue "Annales de la Société géologique du Nord", 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5723818m/f20.image.r=Guerlesquin.langFR
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la commune est attesté sous les formes Guirlisquin vers 1330, Guirlisten en 1371, Guerlisquin en 1425, 1444 et 1453, Guerlisquen en 1430, 1512 et 1682, Guernlisquin ou Guernliquin en 1481.

Guerlesquin vient du breton gwern et de Glisquin, nom attesté au .

Le nom breton de la commune est Gwerleskin.

  1. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère (illustrations de Ronan Olier), Douarnenez, Éditions Chasse-Marée - ArMen, 04/1991
  2. a et b Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN , OCLC 2877474828, lire en ligne), p. 26 et 71.
  3. Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère.

Histoire

Les origines

Guerlesquin naît au milieu du motte féodale, édifiée entre 1040 et 1056 par Even Gwen sur les bords du Guic et remplacée par la suite par un château édifié par la famille Charruel (ou Charuel).

Selon René Largillière, « Guerlesquin n'apparaît pas comme une paroisse ancienne, son nom, la configuration de son territoire, suffisent à le prouver ». Guerlesquin, avec son nom laïc et son territoire tout petit, est une ancienne trève, sans doute de Plounérin. « Guerlesquin est devenue paroisse à une époque où on ne créait plus de noms en "plou", son origine est certainement seigneuriale, c'était le siège d'une seigneurie importante ». En remontant plus loin dans le temps, Guerlesquin serait issu du démembrement de la paroisse de Plouégat-Moysan.

Le Moyen Âge

Jean Charruel (Charuel)

La motte féodale est détruite en 1080 et remplacée par un château construit par les Charruel. Cette famille est présente à la première croisade et Jean Charruel, « grant capitaine de gens d'armes », « très bons escuyers bretons », défait Simon de Burley, s'empare de La Roche-de-Ponsoy. Pendant l'hiver 1345-1346, lors du siège d'Aiguillon dirigé par le duc de Normandie (le siège dura six mois, ce combat étant un épisode de la Chevauchée d'Édouard III en 1346 dans le cadre de la guerre de Cent Ans), il défait le comte de Pembroke Lawrence Hastings. Jean Charruel s'empare ensuite de Saint-Savin, puis assiège La Roche-sur-Yon. Il s'illustre lors de la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365); Even Charruel (mais c'est très probablement en fait Jean Charruel en raison d'une confusion de prénom) est blessé lors du Combat des Trente en 1351. En 1352, Froissart écrit qu'il avait sous ses ordres « deux chevaliers, vingt-un écuyers et trente archers » et « depuis je vis seoir à le table dou roy Charles de France un chevalier breton qui esté y avoit, qui s’appelloit messires Yewains Charuelz ; mais il avoit le viaire [visage] si detailliet et decopet qu’il monstroit bien que la besongne fu bien combattue ». La même année, il est envoyé comme otage, ainsi que Bertrand Du Guesclin, en Angleterre pour obtenir la liberté de Charles de Blois et est libéré en leur compagnie le après neuf années de captivité et paiement d'une rançon de 700 000 florins d'or. En 1358, il participe à une jacquerie dans la ville de Senlis. Il entre au service du roi de France Charles V en . Au  siècle, la famille Charruel (ou Charuel) se fondit dans la famille de Penhoët.

Les seigneurs de Penhoët

Les seigneurs de Penhoët succèdent aux Charruel à la fin du  siècle. Le plus connu fut Jean (Jehan) de Penhoët, seigneur de Guerlesquin, qui épousa Marguerite Charruel, fut capitaine des ville et château de Morlaix et amiral de Bretagne entre 1401 et 1432 ; il obtient du duc Jean V le titre de ville ainsi que des privilèges commerciaux le  (droit des poids, balance et foires), concrétisant la vocation commerciale de la ville. La devise de Jehan de Penhoët Red Eo (« Il faut ») est encore celle de Guerlesquin. Sa nièce, en épousant Pierre de Rohan, fait de cette famille les propriétaires du château.

Les Rohan, à qui l’on doit la première cohue (1526) surmontée d’un auditoire de justice, renforcent le rayonnement de Guerlesquin sur le Trégor, la Cornouaille et le Léon.

Jean de Coëtqueveran (ou Coëtquevran) représente Guerlesquin lors de la montre de Tréguier en 1481.

Cinq hautes justices seigneurales, celles de Guerlesquin (bourg), le Ménès, Kerradenec, Trogorre et Besson [Beffou], fonctionnaient en même temps à Guerlesquin dans le courant des  siècle et  siècle, chacune ayant son territoire de compétence.

La famille du Parc Locmaria

La famille du Parc-Locmaria, qui exerçait ses droits de haute et basse justice au bourg de Plouégat, étendait ses seigneuries de Locmaria et Guérand sur les paroisses de Plouégat-Guérand, Guerlesquin, Le Ponthou, Lanmeur, Plouigneau, Plourin (la seigneurie de Bodister), Ploujean (seigneurie de Keranroux), Plougras (seigneuries de Kerradennec, Beffou, Trogorre, Menez), Scrignac (seigneurie de Guernaon), Brélidy, Ploubezre (seigneurie de Coëtfrec), Plougasnou. Cette famille avait la qualité de « fondateurs et premiers prééminenciers de l'église paroissiale de Guerlesquin ».

Frairies et confréries

Église Saint-Ténénan : tableau de la Confrérie de l'Agonie de la Bonne Mort (1866).
Église Saint-Ténénan : le tableau du Rosaire (Assomption de la Vierge).

Depuis le Moyen Âge, la paroisse de Guerlesquin était divisée en quatre frairies : la ville ; Kerivoal, proche de Saint-Ener ; Le Favet, près de la chapelle de Saint-Thégonnec ; Penarc'hoat, près de Saint-Maudez. Guerlesquin possédait aussi plusieurs confréries : la confrérie du Saint-Sacrement, antérieure à 1625, la confrérie du Rosaire (créée le ), la confrérie de la Sainte Famille (créée probablement le ). D'autres confréries furent créées plus tardivement, celle de l'Agonie du Christ, dite aussi de la Belle Mort, créée le et celle du Sacré-Cœur le .

Du  siècle au  siècle

En 1653, la ville sous le marquisat de Vincent du Parc, maréchal de camp de Louis XIII est importante par ses marchés. Guerlesquin est le siège de l’administration seigneuriale (juge, avoué, procureur fiscal, notaire, sénéchal et sergent) et on y rend la justice tous les lundis. À la fin de l’Ancien Régime, les Le Peletier de Rosanbo sont seigneurs de Guerlesquin.

L'insécurité sur les routes était grande : par exemple dans la seconde moitié du  siècle, Pierre Ezou, pourtant notaire et sergent des juridictions de Cludon et Kermeno, demeurant en la paroisse de Plougouver-la-Chapelle « accusé de plusieurs vols commis sur les grands chemins de Callac à Guerlesquin, de Callac à Rostrenen, de Guerlesquin à Guingamp, et de Guerlesquin à Plougras ».

Laurent Callarec a publié un livre un mémoire sur "Les structures sociales de Guerlesquin au .

La Révolution française

Dès le , l'assemblée communale décide l'effacement des armoiries et écussons « dans tous les lieux apparents », y compris « dans l'intérieur des églises et chapelles ». Par la loi du est créée la commune de Guerlesquin, avec comme succursale Botsorhel.

Le , Jacques Le Lamer, commissaire membre du directoire du district de Morlaix vient à Guerlesquin exhorter « les citoyens qui avaient la qualité requise de porter les armes, de s'engager dans les troupes de ligne pour la défense de la patrie », mais un seul volontaire se présenta… qui fut réformé!

Le recteur [curé] de Guerlesquin, Guillaume Pérennès et un autre prêtre, Le Foll, refusèrent de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtres réfractaires ; ils furent remplacés par des prêtres constitutionnels, mais de nombreux fidèles soutinrent les prêtres réfractaires qui « disent la messe, confessent et donnent la Pâque dans une église un peu écartée, quoique dans la ville. Ils ont si bien tramé, qu'ils ont entraîné la majeure partie de notre commune à un bourg voisin, Plougras, pour y entendre la Passion, qui a dû y être prêchée par un prêtre très réfractaire ».

Une ancienne noble, Modeste Émilie Forsan, est arrêtée à Guerlesquin pour avoir caché à Morlaix un prêtre réfractaire, Yves Mével, et déférée le 19 messidor () ainsi que sa sœur, devant le tribunal révolutionnaire de Brest. Elle fut aussi accusée d'avoir été complice de propos tenus à Guerlesquin « tendant à détruire le gouvernement républicain et à rétablir la tyrannie en France » et condamnée à mort ; elle est exécutée, ainsi que plusieurs autres personnes dont le prêtre réfractaire Yves Mével, le 12 thermidor an II () à Brest « sur la place du cy-devant château ».

François Marie Buhot de Kersers, dit Buhot-Kersers, né à Plougras en 1764, fut nommé curé constitutionnel de Guerlesquin en . Jacobin zélé, il dénonce le

René Kerhervé, originaire de Guerlesquin, vicaire à Plougonven en 1790, prêta le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé en 1791 pour éviter la déportation, fit partie de la chouannerie locale sous les ordres de Le Paige de Bar et fut finalement déporté par un arrêté du 28 frimaire an VI ().

Quelques anciens chouans manifestèrent sous le Directoire et même les débuts du Consulat une activité du côté de Guerlesquin, par exemple une bande d'anciens chouans et de déserteurs, commandée par Jean François Edme Le Paige de Bar, en tout une quarantaine d'hommes, venus de la forêt de Beffou et passant entre Guerlesquin et Loguivy-Plougras, s'embusque le à proximité de la route Paris-Brest, entre Plounévez-Moëdec et Plounérin, à la hauteur de Kerabamen, pour y attaquer la diligence et détrousse les voyageurs.

Agriculture et vie rurale traditionnelle

L'agriculture vers le milieu du  siècle

Selon des statistiques agricoles publiées en 1849 et concernant selon les productions des années comprises entre 1836 et 1846, la répartition de l'occupation des terres est alors la suivante : 913 terres arables, 791 avoine, 91 orge, 51 seigle, 110 sarrasin, 740 ajoncs d'Europe, 46 lin, 7 chanvre, 18 jachère, et élevaient 275 chevaux (78 mâles, 169 juments, 28 poulains), 605 bovins (dont 250 vaches), 510 porcs, 420 poules et 74 coqs, 84 canards, 26 oies, et possédaient 240 ruches à miel. En 1836, la population agricole est de 1726 personnes, soit la totalité de la population communale.

Les foires et marchés
Les halles, dont les premières furent construites vers 1525.

En 1732, Guerlesquin accueille, outre le marché du lundi, 19 foires annuelles pour les toiles, le lard, le pain blanc, le vin et les chevaux.

Vers 1840, treize foires légales ou considérés comme telles par l'usage, se tenaient chaque année à Guerlesquin, le premier lundi de janvier et de février, le lundi avant la mi-carême, le lundi des Rameaux, le lundi de la Quasimodo, le lundi après les Rogations, le lundi avant la Saint-Jean, le bidets, des bêtes à cornes de toutes les espèces, des porcs, du beurre, de la graisse, des volailles, des fils, etc. Selon le rapport du sous-préfet de Morlaix, « les treize foires de Guerlesquin sont toutes toutes importantes ». Il ajoute « qu'il se tient à Guerlesquin douze autres foires qui ne sont point légales » mais « qui sont aussi importantes que les premières. Cette commune possède donc vingt-cinq foires, c'est-à-dire une tous les quinze jours ».

En 1900, on comptait encore 17 foires aux bestiaux qui cessent pratiquement de 1947 à 1967. Entre les deux guerres mondiales, des foires aux chevaux se sont développées. À titre d'exemple, lors de la foire du , environ 300 chevaux sont présentés à la vente, sans compter les autres animaux (160 bêtes à cornes, etc.) et les animaux étaient « trop peu nombreux (…) pour satisfaire les besoins des marchands venus de toute la région bretonne et du centre de la France » ; lors de la foire du , 550 chevaux sont présentés à la vente. En 1931, le journal L'Ouest-Éclair écrit : « Guerlesquin, siège d'un marché hebdomadaire important, occupe le centre d'une vaste région où l'élevage du cheval est très en honneur. Guerlesquin possède une station de haras dont la clientèle s'accroît d'année en année et s'étend loin dans le Trégor et la Cornouaille. Elle a beaucoup contribué à l'amélioration de la race chevaline dans la région. (…) La commission de remonte de Guingamp procèdera, vers 10 heures, à un achat de chevaux pour l'armée ».

Un concours agricole était même, pendant l'entre-deux-guerres, organisé chaque année en lisière de la forêt de Beffou, non loin de Guerlesquin.

Les « retours de foire » étaient parfois difficiles en raison des libations trop copieuses et des accidents survenaient : à titre d'exemple, le journal L'Ouest-Éclair fait état du décès d'un paysan de retour de foire dans un fossé sur la route de Plounérin le .

Le  siècle

Description de la commune en 1843

Marteville et Varin font la description suivante de Guerlesquin en 1843 :

« Guerlesquin est un bourg assez régulier, et presque uniquement formé par une vaste place carrée, au centre de laquelle s'élève un édifice gothique, à quatre faces et à tourelles, qui servait autrefois d'auditoire et de prison. Ce bourg est comme le centre des meilleures cultures de la commune, cultures qui s'étendent surtout dans la partie sud. Vers le nord, il y a beaucoup de marais où l'on exploite la tourbe. Outre l'église paroissiale, il y a six chapelles en Guerlesquin ; deux d'entre elles sont dans le bourg même, les autres sont Saint-Thégonec, Saint-Trémieur, Lan-Modez et Saint-Ener. Il y a en tout cinq pardons qui durent chacun un jour. Les tourbes et le bois sont les moyens de chauffage employés en Guerlesquin ; le bois de charpente y est fort rare, et il faut aller le chercher à plusieurs lieues de là.(...) Il y a foires le premier lundi des mois de janvier, mars, mai, juillet, septembre et novembre. Géologie : constitution granitique ; ce granite est généralement à gros grains, très feldspathique et peu cohérent. (...) On parle le breton. »

Événements divers

En novembre 1849, une épidémie de choléra fait 4 morts à Guerlesquin.

En 1861, 1865, 1873, Plouigneau, sous prétexte que cette commune est chef-lieu du canton, demande le transfert du bureau d'enregistrement de Guerlesquin à Plouigneau ; cette demande est une fois de plus refusée par le Conseil général du Finistère. En 1865, la création d'un bureau de distribution du courrier est demandée.

L'attractivité des foires et marchés de Guerlesquin incite à un aménagement des axes routiers desservant cette commune car l'état des chemins était lamentable comme l'illustre cette description des accès au Brohet-Beffou, domaine situé dans la commune de Lohuec proche de Guerlesquin : « Les chemins sont impraticables pour arriver au Brochet-Beffou. (…) Sur une grande partie de la propriété, lorsqu'il s'y aventure, le plus léger bétail disparaît jusqu'au cou et reste enfoncé sur place, jusqu'à ce qu'on vienne le tirer de ces fondrières, à force de cordes et de peines ». Le chemin allant de Guerlesquin à Plouigneau est classé chemin d'intérêt commun est ajourné en 1867 mais décidé en 1869 (chemin d'intérêt commun  ; ce chemin fut par la suite aménagé en 1877-1878. Le chemin allant de Toul-an-Herry à Berrien en passant par le bourg de Guerlesquin l'avait été à partir de 1861 et celui allant de Guerlesquin à la limite départementale avec les Côtes-du-Nord à partir de 1864 afin de faciliter les communications avec la gare de Plounérin. Les relations avec Plestin-les-Grèves et Locquirec restent difficiles jusqu'à la construction d'un pont sur le Douron, près de Trémel entre Toul-an-Herry et Locquirec, décidée enfin en 1874 après plusieurs refus antérieurs. En 1874, le chemin menant à Callac est classé chemin d'intérêt commun . En 1882, le conseil général des Côtes-du-Nord accepte le classement en chemin d'intérêt commun et l'aménagement du chemin menant à Belle-Isle-en-Terre via Plougras et Loguivy-Plougras sur l'itinéraire duquel se trouvent « des côtes dangereuses ».

En décembre 1877, le Conseil général vote une subvention de 10 000 francs pur permettre à la commune de Guerlesquin de construire « une maison d'école des garçons » ; en outre, l'État accorde 5 000 francs en .

Des mystères analogues à ceux joués au Moyen Âge, comme Le mystère de sainte Tryphine ou Le mystère de Jacob ou de Joseph vendu par ses frères, étaient encore joués à Guerlesquin et dans sa région à la fin du  siècle et au tout début du  siècle.

Le  siècle

La Belle Époque

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Guerlesquin écrit : « Dans le moment, il n'y a pas d'enfant dont les parents se servent usuellement de la langue française chez eux ».

Un procès fut intenté en août 1908 devant le tribunal de Morlaix aux Sœurs du Saint-Esprit habitant Guerlesquin, Plouénan et Cléder pour reconstitution de congrégations dissoutes en vertu de la loi sur les congrégations; ces religieuses tenaient jusque-là à Guerlesquin une école, laïcisée le

En 1908, la création d'une ligne ferroviaire reliant Guerlesquin à Morlaix en desservant Plougonven, Lannéanou et Botsorhel fut envisagée, mais le projet n'aboutit pas.

Outre ses fonctions commerciales, la ville vivait aussi de l’exploitation de carrières de granit (une centaine de tailleurs de pierres travaillaient à Guerlesquin en 1914).

La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guerlesquin.

Le monument aux morts de Guerlesquin porte les noms de 117 soldats morts pour la France, dont 101 pendant la Première Guerre mondiale.

L'Entre-deux-guerres

Dans la première moitié du  siècle, des courses de chevaux étaient régulièrement organisées à Guerlesquin sur l'hippodrome de Kerret. L'équipe de football « les Gâs de Guerlesquin » existait déjà en 1933.

La tuberculose faisait alors des ravages : selon une statistique établie par le docteur Prouff, alors maire de Guerlesquin, 5 des 16 décès de 1920 et 6 des 20 décès de 1921 survenus dans la commune sont dus à cette maladie.

Le Conseil municipal de Guerlesquin fut, en 1934, le premier à adopter un vœu demandant l'enseignement du breton.

En , Claude Daniel et son fils, de Botsorhel, sont tués par la foudre dans une garenne de Guerlesquin où ils étaient partis couper de la bruyère.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Guerlesquin porte les noms de 117 soldats morts pour la France dont 15 pendant la Seconde Guerre mondiale et un pendant la guerre d'Indochine.

Parmi les décédés de la Seconde guerre mondiale, Joseph Hélary, né le à Guerlesquin, second maître fourier, fit partie des 119 victimes (13 rescapés) de l'aviso Vauquois coulé par l'explosion d'une mine devant Le Conquet le .

Le renouveau du marché aux bestiaux de Guerlesquin

Tombé en désuétude depuis la seconde guerre mondiale, le marché de Guerlesquin est relance par la municipalité à partir de 1967. Marie-Louise Aubry a publié une description détaillée du marché de Guerlesquin en 1972. C'est un marché au cadran, créé par Jacques Tilly, depuis 1974, du même type que ceux de Châteauneuf-du-Faou et Landivisiau. Le marché aux bovins fonctionne les premiers et troisièmes lundis de chaque mois, le marché aux porcs un jeudi sur deux en alternance avec celui de Châteauneuf-du-Faou. Son influence concerne une zone d'environ 30 km de rayon autour de la ville.

Le marché aux bestiaux est géré par la SICAMOB jusqu'en 2003 et par le MOL (Marché Organisé de Lamballe) depuis.

L'essor pendant les Trente Glorieuses

L'essor de l'entreprise Tilly entre 1956 et 1981 provoque le renouveau démographique de Guerlesquin, qui passe de 1 222 habitants en 1962 à 1 839 habitants en 1982 ; un bon tiers des salariés de l'entreprise habitent la commune, les autres habitant les communes avoisinantes.

Les difficultés de l'entreprise par la suite arrêtent cet essor démographique.

  1. René Largillière, "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", J. Plihon et L. Hommais, Rennes, 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f119.image.r=Guerlesquin.langFR
  2. "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", J. Plihon et L. Hommais, Rennes, 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f187.image.r=Guerlesquin.langFR
  3. a b et c http://www.infobretagne.com/guerlesquin.htm
  4. Jean-Christophe Cassard, La Guerre de Succession de Bretagne, Ed. Coop Breizh - Kerangwenn, Spézet, 2006
  5. Jean Froissart, "Œuvres de Froissart. Chroniques. Tome 20", publié par le baron Kervyn de Lettenhove, 1867-1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k38941k/f552.image.r=Guerlesquin.langFR
  6. Il était le fils de Guillaume de Penhoët, dit "le Boiteux" et de Jeannede de Fronsac
  7. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", fascicule 26, J. Plihon et L. Hommais, Rennes, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f317.image.r=Guerlesquin.langFR
  8. Gustave Saulnier de la Pinelais, " Les gens du roi au Parlement de Bretagne, 1553-1790", J. Plihon et L. Hommais, Rennes, 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k947283/f58.image.r=Guerlesquin.langFR
  9. http://marikavel.com/bretagne/guerlesquin/accueil.htm
  10. Revue "Annales de Bretagne", 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115320d/f492.image.r=Guerlesquin.langFR et "Revue historique de l'Ouest", 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k671752/f251.image.r=Guerlesquin.langFR
  11. Guillaume Quernec fait en 1625 un legs pour entretenir la lampe de la confrérie du Saint-Sacrement
  12. Créée par Dominique Le Meur, moine dominicain à Morlaix
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  28. La station de haras de Guerlesquin a été créée en 1907
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  56. Marie-Louise Aubry, "Le marché aux bestiaux de Guerlesquin", revue Norois, 1973, Volume 80, pages 689-697, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182x_1973_num_80_1_3331
  57. P. Le Guirriec, "Guerlesquin.",Beltan, Brasparts, 1989.

Héraldique

Blason de Guerlesquin :
D'or à la fasce de gueules.
Présent sur le site internet de la mairie.
Le blason est celui de la famille Penhoët.
[La devise de la famille Penhoët, « Red eo » (« Il faut »), est également devenu celui de Guerlesquin.]

  1. Site de la mairie de Guerlesquin

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Guerlesquin dans la littérature

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1282 autres localités pour la Bretagne

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bre/34071.html

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