Guer

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Guer : descriptif

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Guer

Guer [ɡɛʁ] (Gwern-Porc'hoed en breton) est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie

Situation

La commune de Guer comprend quatre parties : Guer-Coëtquidan, Saint-Raoul, La Telhaie et Bellevue-Coëtquidan où l'on trouve les écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan, situées à cheval sur la commune voisine de Saint-Malo-de-Beignon.

Guer est limitrophe de la forêt de Paimpont, souvent identifiée comme la mythique forêt de Brocéliande, liée à la légende arthurienne. Guer fait partie historiquement du pays de Porhoët.

Communes limitrophes

Carte de Guer et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Guer
Beignon, Saint-Malo-de-Beignon Plélan-le-Grand, Loutehel (Ille-et-Vilaine)
Porcaro Guer Val d'Anast, Les Brulais
Monteneuf Carentoir Comblessac


Le finage de Guer a la forme d'un rectangle dont la longueur est selon un axe nord-sud, ce qui explique la création de sections et de paroisses séparées de celles du bourg : Saint-Raoul au nord et la Telhaie au sud.

Relief et hydrographie

Le territoire de Guer est assez accidenté : la partie la plus haute, qui atteint jusqu'à 155 mètres, est située dans l'angle nord-ouest de la commune, à sa limite avec Saint-Malo-de-Beignon et fait partie du camp de Coëtquidan. Le point le plus bas (18 mètres) est à l'opposé, dans l'angle sud-est de la commune, dans la vallée de l'Aff, à l'endroit oú cette rivière quitte la commune. Mais l'intérieur de la commune est parsemé de buttes (la butte du Dran est à 110 mètres et domine la partie centrale de la commune, dont le bourg qui est vers une cinquantaine de mètres d'altitude ; au sud de la commune la butte de la Telhaie atteint 99 mètres et au nord celle de Saint-Raoul atteint 91 mètres ; celle de la Motte n'atteint que 59 mètres, mais domine la région avoisinante).

Carte du réseau hydrographique de la commune de Guer.

Guer est limité à l'est par l'Aff, qui sépare son territoire de ceux de Plélan-le-Grand, Loutehel, Maure-de-Bretagne (désormais Val d'Anast), Les Brulais et Comblessac ; ce cours d'eau sert aussi de limite départementale entre le Morbihan et l'Ille-et-Vilaine.

Plusieurs affluents de rive droite de l'Aff traversent le finage de Guer, le plus important étant l'Oyon, qui traverse la partie centrale de la commune, passant au sud-ouest du bourg ; le Ruisseau de Saint-Nicolas rejoint l'Aff un peu plus en aval que l'Oyon et traverse la partie méridionale de la commune. Le Ruisseau de Saint-Malo, un autre affluent de l'Aff, sert de limite communale au nord, séparant Guer de Saint-Malo-de-Beignon.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
  • Amplitude thermique annuelle : 12,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 812 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1992 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records GUER (56) - 47° 54′ 06″ N, 2° 07′ 00″ O
Statistiques établies sur la période 1992-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1992 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,9 2,8 3,9 5,4 8,8 11,4 13 13 10,2 8,2 5 2,7 7,3
Température moyenne (°C) 6,1 6,7 8,7 10,8 14,4 17,5 19 19,1 16,3 12,8 8,8 5,9 12,2
Température maximale moyenne (°C) 9,2 10,6 13,4 16,2 20 23,5 25,1 25,3 22,3 17,5 12,6 9,2 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−12
02.01.1997
−9
11.02.12
−9
01.03.05
−4
11.04.03
−1,2
06.05.19
4
01.06.06
6
30.07.15
5,4
13.08.19
2
24.09.03
−5
30.10.1997
−7,5
29.11.10
−8,5
31.12.1996
−12
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
27.01.03
22,7
27.02.19
25
20.03.05
29
30.04.05
32
30.05.03
37
23.06.05
38,7
23.07.19
41
09.08.03
33,5
06.09.06
30,5
02.10.11
22,1
07.11.15
18
19.12.15
41
2003
Précipitations (mm) 94,8 67,8 65,6 61,9 74,4 46,3 51,5 34,5 63 94,4 89,9 99,4 843,5
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Entre 2003 et 2022, Guer a détenu le record de la température la plus chaude jamais enregistrée dans la région Bretagne : 41 .

Transports

La RN 24 (axe routier Rennes-Lorient), aménagée en voie express, ouvre en 1994, remplaçant l'ancien tracé de cette route nationale, qui passait par Beignon et Campénéac. Guer est relié à cette voie express, via la D 773 par l'échangeur de Val Coric, ce qui a permis la création de la zone d'activités de Val Coric Est.

Guer est aussi desservi par les anciennes Route nationale 772 (de Ploërmel à Chäteaubriant) et Route nationale 773, désormais déclassées en routes départementales (RD 773 et RD 773).

La voie verte reprend le tracé de l'ancienne voie ferrée dont les rails ont été enlevés dans la décennie 1990.

Paysages et habitat

Guer présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées.

Selon l'abbé Le Claire dans son ouvrage publié en 1915, les principaux villages de la paroisse étaient : la Bardoulais, le Boucher, la Boulais, la Bruyère, la Chaussée (en partie en Carentoir), Le Clos-Arraud, Les Cormiers, Couenuel, le Hanlée, Larmelais, Léteneuc, Les Moustiers, la Peignardais, le Prado, la Ruézie, Saint-Étienne, Saint-Marc, Saint-Nicolas, Tellian, le Tertre-Bréchépy, Tessiac, la Touche-Buis, Tréveneuc, le Valescan, la Vallée-Perrot, la Ville-Boscher (et en plus ceux de la trève de Monteneuf).

De nos jours les principaux écarts sont :

  • Bellevue-Coëtquidan : ce quartier s'est beaucoup urbanisé depuis l'implantation du camp de Coëtquidan et l'arrivée en 1945 des Écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan.
  • La Houssaye
  • La Telhaie
  • Saint-Raoul
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. «  », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. «  », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
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  8. Jacques Chanteau, « En Bretagne, le record de chaleur va-t-il tomber cette semaine ? », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Abbé Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, (lire en ligne), p. 5.
  10. Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, t.II, 1890, [pas clair] « D’argent à trois pots ou orceaux de sable » (Sceau de 1404).


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Toponymie

Attestée sous les formes Wern en 836, Guern au .

« Guer » est issue du mot breton Gwern issu du mot gaulois verno que l'on retrouve toujours en gallois sous la forme Gwernin signifiant « aulnes », mais en breton, gwern peut également signifier le « marais », l'un n'excluant pas l'autre, l'aulne est un arbre qui aime beaucoup l'humidité, et qu'on trouve fréquemment au bord des marais. Ce nom de lieu a par la suite perdu son -n final.

Gwern Porc'hoet en breton : Porc'hoet permet de différencier Guer de Guern, autre commune du Morbihan.

  1. Ernest Nègre , Toponymie générale de la France, Volume 2, p. 1036.

Histoire

Préhistoire

Le pays de Guer-Coëtquidan connut sa première occupation humaine à l’Âge de pierre : de nombreux mégalithes en témoignent encore, principalement au lieu-dit “les Pierres droites”, sur les hauteurs de Monteneuf.

Antiquité

Le territoire actuel de Guer était traversée par une voie romaine (qui allait de Rennes  (Condate Riedonum) et Juliomagus (Angers) à Carhaix (Vorgium)), dénommée au Haut Moyen-Âge "chaussée d'Ahès", et encore au début du Carentoir et se dirigeait vers Caro, via Guer et Monteneuf. Un autre chemin romain reliait le camp de Saint-Étienne à celui des Portes en traversant la lande dite de Saint-Méen, longeant la route actuelle de Guer à Monteneuf.

Des tegulae nombreuses ont été trouvée dans l'ancien camp romain situé au-dessus du hameau de Saint-Étienne (le prieuré Saint-Étienne fut fondé en 1140 à l'emplacement de l'ancien camp romain). Le camp des Portes se trouve à 1 kilomètre environ de Monteneuf. Le village de Saint-Raoul a été construit à l'emplacement d'un établissement romain.

Trois sépultures datant du Bas-Empire romain ont été trouvées en 1968 à l'Hérupée en Guer.

Moyen Âge

Saint Malo, lors de son arrivée en Bretagne, habita d'abord dans un monastère à Aleth, puis le quitta pour aller construire un petit ermitage qu'il nomma Danguern ; il le quitta en 541 pour devenir le premier évêque de Saint-Malo. Son successeur en 565, Gurval, ne garda son siège que deux ans, et se retira dans le même ermitage, où il mourut. On éleva sur son tombeau une église en son honneur, laquelle fut, par la suite, érigée en paroisse, et qui changea son nom Danguern en celui de Guer. Elle fut donnée, à titre de prieuré, à l'Abbaye de Saint-Méen.

Le cartulaire de Redon fait mention d'une église à Guer vers 833-836. Une église dédiée à saint Gurval y existait au doyenné du Porhoët et de l'évêché de Saint-Malo.

Guer ː vieille maison du .

Le pays de Guer cultivait traditionnellement la vigne comme le prouve plusieurs textes historiques, par exemple vers 869 saint Salomon dota le monastère Saint-Maxent de Plélan, qu'il venait de fonder, de vignes situées notamment à Guer ; au XVIIe siècle le poète Saint-Amant célèbre dans un poème les vignes de Coëtbo (en Saint-Malo-de-Beignon).

La famille de Guer, issue d'un cadet de la famille de Malestroit, habitait à l'origine probablement dans le bourg de Guer et disposait de la plus importante seigneurie de la paroisse jusqu'au Broons (Hamon de Guer est seigneur principal de la paroisse de Broons en 1231) au droit de prééminence, le droit de banc dans le chœur et celui d'enfeu dans l'église, droits de haute, moyenne et basse justice, etc..). Des branches cadettes de la famille de Guer se sont établies par la suite l'une dans la région de Pontivy (par exemple à Cléguer) et une autre à Berné (Pontcallec) et Riec (seigneurie de la Porte-Neuve).

Il existait de nombreuses autres seigneuries au .

Des nobles de Guer participèrent à la Septième croisade en 1248 (par exemple Alain du Houx, Robert de la Landelle, Olivier de la Bourdonnaye, etc..). Dans la Guerre de succession de Bretagne les nobles de Guer (par exemple Olivier du Couëdor) soutinrent Charles de Blois contre Jean de Montfort. En 1491 la pays de Guer fut dévasté par les troupes de Louis XI entrées en Bretagne pour châtier le duc de Bretagne François II. Quelques nobles locaux embrassèrent la religion protestante (Jean d'Acigné réunit 500 huguenots dans son château du Couëdor en décembre 1562). Guer fut peu concerné par les Guerres de la Ligue, mais le fut davantage par la Révolte du Papier timbré (des bonniots rouges (bonnets rouges) établirent leur quartier général du côté de Téhel et de la Mulotière).

Le prieuré Saint-Étienne est cité pour la première fois dans une source écrite en 1498, mais il aurait été fondé peut-être en 1140 (la chapelle Saint-Étienne est mentionnée en 1408) ; il dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Paimpont, mais lui serait antérieur.

Temps modernes

Guer ː vieilles maison du XVIIe siècle (carte postale début XXe siècle).

Guer accueillait autrefois (foires tout au long de l'année : la veille de la mi-carême en mars, à la Saint-Marc, le 25 avril, à la Saint-Atanaze, le 2 mai, à la Saint-Grégoire, le 9 mai, à la mi-août (16 août), la grande Saint-Michel, le 29 septembre et la petite Saint-Michel, le 16 octobre, le mercredi d'après la Toussaint et le lendemain de la Saint-Thomas, le 6 décembre.

En 1650 la paroisse de Guer comptant 5 chapelles frairiennes : Saint-Raoul de Livoudraye, Saint-Jean du Bouëxic, Saint-Sébastien de Porcaro , Saint-Joseph de Porcaro et Notre-Dame de la Telhaie ; la paroisse comptait alors 4 prieurés : Saint-Étienne (qui dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Paimpont), Saint-Michel des Moutiers (qui dépendait de l'Abbaye Saint-Melaine de Rennes), Saint-Nicolas (qui dépendait de l'abbaye de Marmoutiers) et le prieuré Saint-Nicolas (uni à Saint-Nicolas de Ploërmel) ; il existait aussi 7 ou 8 chapelles privatives comme Sainte-Anne (château des Touches), Notre-Dame de Prado (château du Tertre), Saint-Marc (maladrerie de Saint-Marc, alors un village de cordiers, etc.. ; des chapellenies (la Douve, Fonds-Glan, la Mulotière, Saint-Thomas, Vieille-École, etc..).

Carte de Cassini de la paroisse de Guer et de sa trève de Monteneuf (1785).

En 1732 l'abbaye Saint-Melaine de Rennes possédait dans la paroisse de Guer la chapelle Saint-Michel « au village du Moutier, le fief de ce nom, et le tiers de la coutume et étalage de marchandises qui s'exposent en vente en la ville et faubourg de Guer, aux jours de foire Saint-Michel, de Montgargan et du Mont-de-Tombe ».

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Guer en 1778 :

« Guer ; gros bourg , sur une hauteur, et sur la route de Rennes à Malestroit ; à 18 lieues un quart de Saint-Malo, son évêché ; à 9 lieues de Rennes et à 2 lieues trois quarts de Plélan, sa subdélégation. Cette paroisse relève, en partie, du Roi, et ressortit au siège royal de Ploërmel : on y compte, y compris ceux de Monteneuf, sa trève , 4 400 communiants : la cure est à l'alternative. Ce territoire est arrosé par la rivière d'Aph (Aff), et coupé de plusieurs ruisseaux qui vont s'y jeter. Les terres y produisent du froment et autres grains , du lin, et des fruits dont on fait d'excellent cidre. Quoique le pays soit fort peuplé, on y voit beaucoup de landes. »

La paroisse de Guer était divisée en 10 sections (dites aussi traits) : la Ville, le Fresne, Livoudray, Bout-de-Ca, Bout-de-là, Coulmeneuc et Trélo et les trois de la trève de Monteneuf (Monteneuf, Pébusson, Couesplan).

Révolution française

Lors des États généraux de 1789, le cahier de doléances de la ville demande que Guer soit pris pour « chef lieu d'un district considérable, eu égard à sa population et à sa distance de toutes villes voisines ». Le contenu de ce cahier de doléances est lisible dans son intégralité dans le livre de l'abbé Le Claire. L'assemblée du général de la paroisse désigna Joseph-Marie Fabre et Foulon-Duclos comme députés pour les représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Ploërmel.

Le château de Coëtbo, résidence du seigneur de Guer, est pillé le par des paysans venus de Maure, Loutehel, Campel, Comblessac, Plélan, Maxent, armés de fusils, fourches, faucilles, qui exigent de ce seigneur une renonciation à ses rentes et droits féodaux.

Joseph Pihuit, un des vicaires de la paroisse, est le premier maire de la paroisse, choisi le à la suite d'une réunion désignant les officiers municipaux tenue le 4 mars et présidée par le recteur de Guer, Le Breton. La première mairie est installée dans la chapelle Saint-Thomas. Joseph Piquit est contraint de démissionner, de même que le procureur de la commune, le curé J. Henrio, le car ils refusent de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. Éon, un marchand, et Perrot sont élus respectivement maire et procureur pour les remplacer, mais démissionnent à leur tour le .

Le Breton, recteur et J. Henrio, curé de Guer, font partie des signataires d'un texte publié le par le journal L'Ami du roi annonçant l'opposition des signataires à la Constitution civile du clergé.

Jean-Toussaint Hamery, prêtre originaire de Guer, chapelain de la chapellenie du Bois-du-Gué en Saint-Servant, prêtre réfractaire, ne s'étant point exilé, fut guillotiné à Vannes le .

Guer fut un quartier général des chouans, dont le chef, le comte de Puisaye, après s'être d'abord installé à Plélan, s'établit à Coëtbo au début de 1794 et combat les troupes républicaines d'Ille-et-Vilaine (notamment lors du combat de Beignon le ).

L'église de Guer fut occupée des soldats révolutionnaires qui y mirent le feu le et le presbytère le 8 février suivant selon A. Marteville et P. Varin ; mais en fait l'église aurait été incendiée le par les chouans afin d'en chasser les soldats de la Garde nationale de la garnison de Guer qui s'y étaient réfugiés et étaient assiégés par les chouans, une autre version disant toutefois que ce sont les soldats assiégés qui y auraient mis le feu. L'église fut reconstruite entre 1806 et 1809, mais A. Marteville et P. Varin écrivent en 1843 qu'à cette date « la partie basse n'est pas encore achevée sur une longueur d'environ 11 mètres ; la tour du clocher n'a même pas commencé à élever ». Les travaux furent achevés en 1845.

Le | ]

Entre 1833 et 1837 « Guer fut le siège d'un institut agronomique (l'institut agricole de Coëtbo) qui compta parmi ses professeurs Émile de Girardin. On y installa une fabrique d'instruments agricoles. On fit venir de Roville  (où Christophe Mathieu de Dombasle avait mis au point un nouveau modèle de charrue) un ouvrier de Dombasle , Ferdinand Obermuller. On tenta même la création d'une sucrerie. Mais de telles entreprises étaient trop en avance sur l'époque : au bout de peu de temps, l'institut et la sucrerie avaient disparu. Seul dans cette ruine Ferdinand Obermuller continuait à fabriquer ses charrues, et la charrue Dombasle était connue de tout le monde à Guer et dans les environs, qu'il n'en était pas encore question nulle part dans le reste de la Bretagne ».

Guer ː l'église nouvelle Saint-Gurval (dessin, 1845).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guer en 1843 :

« Guer (sous l'invocation de saint Gurval, évêque) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trève Monteneuf, devenue commune ; aujourd'hui cure de 2e classe ; bureau d'enregistrement ; chef-lieu de perception ; bureau de poste ; brigade de gendarmerie à pied. (..) Superficie totale 6 326 hectares 18 ares, dont (..) terres lavourables 2 414 ha, prés et pâturages 609 ha, bois 221 ha, vergers et jardins 85 ha, landes et incultes 2 763 ha, étangs 81 ha (..). Moulins :18 (de Perohan, d'Araud, des Vaux, du Dran, des Rocherais, d'Avaugour, à vent ; du Prada, du Châtellier, de Lohinga, du Bois, de Livraudais, à eau). (..) Géologie : schiste argileux ; au nord poudingue quartzeux. On parle le français [en fait le gallo]. »

Les mêmes auteurs indiquent, qu'outre l'église, il existe les trois chapelles de Sainte-Anne, de Saint-Raoul et de la Teilhais ; « elle sont desservies par une messe basse qu'on y célèbre chaque dimanche ». La paroisse de Saint-Raoul est créée en 1842, celle de la Telhaie en 1844.

Porcaro, devenue paroisse en 1843, devient une commune le

En 1878 l'école mixte de la section de la Telhaie compte 87 élèves, mais la maison d'école étant insuffisante, la municipalité de Guer demande le secours financier du département pour l'aider à en construire une nouvelle. Cette école publique, mais tenue par des religieuses, fut laïcisée le .

C'est en 1873 que le ministre de la guerre fait étudier le projet d'un champ de tir sur la lande de Coëtquidan, les portions de lande à occuper momentanément dépendant des six communes de Guer, Augan, Porcaro, Saint-Malo-de-Beignon, Campénéac et Beignon. « Elles se composent, dans les cinq premières, de terrains communaux que les municipalités s'étaient empressées de mettre à la disposition de l'administration de la guerre, moyennant la concession de certains avantages, notamment des fumiers. Mais, dans la commune de Beignon, la négociation avait été plus difficile parce que les terrains y étaient devenus l'objet d'un partage consommé entre les habitants, et qu'on avait à traiter avec un plus grand nombre d'individus ».

Un champ de tir d'artillerie ouvre en 1878 (décret d'utilité publique en date du et jugement d'expropriation en date du par le tribunal d'instance de Ploërmel) sur les hauteurs des landes de Coëtquidan.

Le | ]

La Belle Époque
La gare de Guer au début du XXe siècle (carte postale).

L'ouverture le du tronçon Ploërmel-Messac, via Guer et Maure, de la ligne ferroviaire allant de Châteaubriant à Ploërmel fut un événement important que raconte le journal L'Ouest-Éclair :

« La ville de Guer célèbre aujourd'hui même, par une fête (..) l'ouverture du chemin de fer qui va donner un nouvel essor à son mouvement commercial. Guer a raison. Déjà dans l'isolement où elle se morfondait, la ville de Guer était un des marchés les plus importants du Morbihan ; à quoi n'est-elle pas en droit d'espérer aujourd'hui ?. »

En 1906 le champ de tir de Coëtquidan s'agrandit, devenant un camp militaire de plus de 5 000 hectares, à cheval sur les communes de Guer et Saint-Malo-de-Beignon, et se transforme en un camp d'instruction pour l'infanterie, accueillant de 10 000 à 12 000 soldats chaque année. La création du compte provoque des expropriations, notamment celle des habitants du village de Guillerien, lequel remontait au .

Le camp de Coëtquidan au début du XXe siècle

Un décret du Président de la République en date du attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de Guer et actuellement placés sous séquestre à la commune de Guer.

Guer au début du XXe siècle

En 1912 « les cultivateurs de Porcaro, Augan, Campénéac, Guer, Saint-Malo-de-Beignon demandèrent l'autorisation de faire paître leurs bestiaux sur les landes expropriées pour l'extension du camp de Coëtquidan, et de continuer à faire usage des mares, pièces d'eau et sources situées sur les terrains militaires récemment acquis pour y abreuver leurs bestiaux et pour leurs besoins domestiques » ; le ministre de la guerre fit répondre qu'« il y aurait de graves inconvénients à rapporter ces interdictions (..) sauf à titre exceptionnel ».

La ligne de tramway à voie métrique et voie unique de la Compagnie des tramways à vapeur d'Ille-et-Vilaine allant de Rennes à Plélan (inaugurée en 1898) et surnommée « le Tacot », est prolongée jusqu'à Guer via Paimpont-les-Forges, Beignon, Saint-Malo-de-Beignon et le camp de Coëtquidan (mise en service le ), puis jusqu'à Redon via Carentoir et La Gacilly, elle ferma le ).

Première Guerre mondiale

Durant la Première Guerre mondiale, le camp de Coëtquidan a servi de camp d'entraînement et de camp de prisonniers : selon le journal Le Miroir ce fut même le plus important camp de prisonniers de France avec environ 15 000 prisonniers allemands.

Le camp de Coëtquidan pendant la Première Guerre mondiale
Guer ː l'école libre des filles transformée en hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale (carte postale).

Le monument aux morts de Guer porte les noms de 193 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 8 au moins sont morts en Belgique (dont Joseph Colléaux à Fosse dès le , et le lendemain Joseph Brégère à Rossignol, Théophile Crusson et Arsène Mazarguil à Maissin), mais d'autres vers la fin de la guerre (Eugène Méhaud le des suites de ses blessures à Machelen et René Barre tué à l'ennemi le à Nazareth); Félix Fontaine est mort des suites de ses blessures le alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Albert Dessin, matelot, est mort lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral-Charner le  ; trois sont morts dans les Balkans (Joseph Costard mort de maladie à Salonique (Grèce) le , Gabriel Delannée, lui aussi de maladie, le dans l'actuelle Macédoine du Nord et Jean Bréchat, marsouin, le en Bulgarie (donc après l'armistice) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux le capitaine Henri de la Foye, mort des suites de ses blessures dans l'ambulance, le à Vendresse-et-Troyon ((Aisne), chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre ; Félix Hamon, tué à l'ennemi le à Agny (Pas-de-Calais), lui aussi chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre ; Joseph Colléaux, Alexis Houssais, Jean Jouan, Julien Macé, Félix Rousseau, tous les cinq décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Albert Jolive décoré de la Médaille militaire, etc.

L'Entre-deux-guerres
Guer pendant l'Entre-deux-guerres

Une réunion organisée le , réunissant des autorités militaires, l'ingénieur des Ponts et Chaussées de Pontivy et les maires de Beignon, Saint-Malo-de-Beignon, Campénéac, Augan et Guer précisa les modalités d'interruption du trafic routier lors des séances de tir dans le camp de Coëtquidan, concernant notamment la route nationale 24 (dont le tracé d'alors passait par Campénéac et Plélan-le-Grand via Beignon et Trécesson) et les routes d'intérêt local « de viabilité médiocre [où] la circulation rurale est beaucoup plus importante que la circulation automobile » comme les axes Augan-Beignon et Porcaro-Beignon. En 1929 les élus locaux demandent une restriction des interdictions.

Le camp de Coëtquidan pendant l'Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, une division polonaise en formation a séjourné au camp d' à .

Un braconnier tua le un capitaine allemand parti à la chasse au sanglier dans le camp de Coëtquidan ; en représailles 85 habitants des villages avoisinants furent furent pris en otage dont 18 de Beignon ; parmi eux le maire de Beignon, Louis Déron, et André Meunier, de Guer : ce dernier fut fusillé le alors qu'il était innocent.

Le monument aux morts de Guer porte les noms de 33 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Alphonse Houguet, Rogatien Cornet, Ernest Praud, Alphonse Reminiac, Félix Rousseau et Jean Resnais (ce dernier tué en Belgique) sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; plusieurs résistants, la plupart membres du groupe Buckmaster, réseau Oscar Parson (Charles Barre, mort le dans l'actuelle Pologne après avoir été déporté au camp de concentration de Buchenwald ; Félix Landais, mort au camp de concentration de Dora le  ; Roger Chotard, mort le au camp de concentration de Mauthausen ; Maurice Le Fouille, mort au camp de concentration de Dora en avril 1945 ; Henri Paistel, déporté à Buchenwald, puis à Dora, mort en déportation le  ; Joseph Commandoux, mort le au camp de concentration de Neuengamme ; Henri Nogret, déporté au camp de concentration de Neuengamme, puis à Sandbostel, mort le alors qu'il était en instance de rapatriement ) ; Marcel Guillotel, soldat au Pologne) ; Joseph Laroche et Jean Courtin, mort alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne ; Eugène Corbel est une victime civile, tuée par les Allemands le à Ploërmel.

Georges Audigé (nommé aussi par anagramme Georges Guédia), originaire de Corrèze, fut chargé par des chefs du francisme d'infiltrer un groupe de résistants de la région de Guer-Comblessac (le groupe Buckmaster, réseau Oscar Parson) en se faisant passer pour un réfractaire  évadé d'Allemagne. Il parvint à gagner la confiance d'Alain de Bouëxic, connu pour ses activités dans la résistance et fut reçut au château. En octobre 1943 il livra aux Allemands les noms de nombreux résistants dont Charles Touzet, cheminot retraité, chef du groupe ; le château de Saint-Gurval fut cerné et de nombreux résistants arrêtés, dont travaux forcés à perpétuité et à la dégradation nationale.

Après le débarquement de juin 1944, les résistants cachés dans le manoir de Saint-Gurval, se sont affrontés aux supplétifs de la Gestapo du Bezen Perrot.

Des prisonniers de guerre allemands ont été internés dans le camp de Coëtquidan en 1946 et 1947.

L'après Seconde Guerre mondiale

À partir de juillet 1945 les Écoles Militaires de formation des Officiers de l’Armée de Terre s'implantent à Coëtquidan. C’est une communauté d’environ 5 000 personnes (militaires, employés civils et leurs familles), qui viennent y vivre en permanence, principalement au village de Bellevue.

Trois soldats originaires de Guer (Rémy Baguelin, André Felin et Émile Gauchard) sont morts pour la France lors de la Guerre d'Indochine.

Le tronçon de Guer à Ploërmel de la ligne ferroviaire de Châteaubriant à Ploërmel (PK 426,500 à 448,900) ferme le et celui de Messac à Guer (PK 398,730 à 426,500) ferme le .

Le | ]

Le canton de Guer est agrandi lors de la Réforme administrative de 2014, passant de 7 à 26 communes.

La mairie de Guer vers 1925 (carte postale).
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Héraldique

Les armoiries de Guer se blasonnent ainsi : « D’azur à sept macles d’or posées trois, trois et un, au franc-canton brochant d’argent fretté de huit pièces de gueules. »

(Armes de la famille de Guer : ramage de Le Sénéchal de Carcado, brisées d’un franc-canton).

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Guer dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bre/34070.html

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