Erquy
Localisation
Erquy : descriptif
- Erquy
Erquy [ɛʁki] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France. Le bourg d'Erquy occupe le fond d'une anse de la côte de Penthièvre comprise entre le cap d'Erquy, site naturel acquis par le Conseil départemental des Côtes-d'Armor, et la pointe de la Houssaye, constituée des vestiges d'une éruption volcanique ; c'est dans cette rade d'Erquy que, le 16 mars 1796, un combat naval oppose des navires anglais et français. Le port d'Erquy qui abrite une flottille d'environ 80 chalutiers est connu comme la « capitale » de la coquille Saint-Jacques, pêchée dans la baie de Saint-Brieuc. Erquy est également connue pour abriter des maisons en grès rose.
Géographie
Station balnéaire très active, située à l'ouest de la Côte d'Émeraude, Erquy est aussi un centre de la coquille Saint-Jacques grâce à son port de pêche qui reste l'un des meilleurs des Côtes-d'Armor ainsi que grâce à sa flottille de 80 navires de pêche côtière et 12 navires de haute mer (la Petite Julie ayant coulé en janvier 2008 au large de l'Île Vierge (Finistère-nord)).
Avec près de 30 000 habitants en période estivale, Erquy reste une ville très attractive grâce à ses nombreuses activités et ses sept plages de sable fin. En quelques années, Erquy est devenue la ville la plus active de la Communauté de communes de la Côte de Penthièvre, autant sur le plan économique, commercial, culturel que sportif.
La commune d'Erquy est formée des villages : Tuero, le Val, les Hôpitaux, Ville-Josselin, La Ville-Ory, Quelard, Saint-Sépulcre, l'Abbaye, Saint-Aubin, le Verger, la Couture, Ville-Denais, la Ville Renault, le Bois-Regnault, l'Hôtel-Morin, la Marchatte, la Ville-Bourse, la Moinerie, le Pussoir, Caroual. Erquy et ses hameaux abritent de nombreux éléments de patrimoine (chapelles, dolmens, manoirs, phares, châteaux…). Le petit village de Tu-Es-Roc est remarquable grâce à ses maisons en grès rose, tiré des carrières (de grès rose) d'Erquy désormais abandonnées. Mention parmi les villages de Saint-Quereuc, ancienne grange de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. En 1234, la villa Saint-Maclou, en Erquy, fut donnée à la même abbaye et est dite : Villa Maclovii de Sancto Carroco. Saint-Aubin possédait une autre grange à Erquy : Saint-Cano ou Saint-Queneuc, ainsi que les deux métairies de la Moinerie.
Le fleuron de son riche passé est le château de Bienassis. Sa visite inspirée par les souvenirs d'un amiral, grand explorateur du XIXe siècle, permet de se transporter à l'époque des grandes expéditions maritimes.
Site paléolithique occupé ensuite par les Romains. Présence au Moyen Âge des chevaliers du Saint-Sépulcre aux hameaux des Hôpitaux, de la Corderie (ancienne léproserie) et du Saint-Sépulcre. La commune a été reconstruite sur les hauteurs après l'engloutissement de la précédente.
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Bateaux de pêche à Erquy, Bretagne, en 1978.
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Bateaux de pêche (2006).
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Port d'Erquy.
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Le port et son phare.
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Erquy - Le lac bleu.
- Louis Chauris, « Saint-Malo : la pierre et la mer », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 89, , p. 14.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes [Parrochia de] Erque en 1167, Erque en 1219, 1223, 1226, 1233, et en 1235, Erqueio en 1235 et en 1260, Arque en 1237, Arqueio en 1245 et en 1256, Herqueio ou Herqueium en 1278 et vers 1330, Erquey en 1282, Herqueyo en 1298, Erqui en 1358, 1420, 1427, 1430, 1480 et en 1514, Erquy en 1458, 1516 et en 1583,Site de KerOfis (lire en ligne).
Reginea ou Reginca (d'où le nom des habitants, les Réginéens et les Réginéennes), ancienne cité gallo-romaine est identifiée à tort à Erquy par des historiens du .
L'étymologie est obscure, sans doute brittonique, étant donné l'absence d'homonyme ailleurs et sa localisation sur la côte dans la zone de la toponymie bretonne. Peut-être du breton ar c'herregi « les rochers », à moins d'y voir le gaulois *hercu > *ercu « chêne » que l'on rencontre dans le dérivé ercunia, ercunion « forêt de chêne », d'où le nom de forêt hercynienne, celui de l'Argonne et peut-être Ercolana « plaine des chênes ».
- Archives des Côtes d'Armor, 1E 1529
- Georges Minois, Les Côtes-du-Nord: de la préhistoire à nos jours, Editions Bordessoules, , p. 61.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 268b
- Patrice Lajoye, L’Arbre du Monde, Editions du CNRS, 2016
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, Collection des Hespérides, 2003 (ISBN ), p. 164 - 165.
Histoire
Le | ]
Les guerres du | ]
Le monument aux morts porte les noms de 201 soldats morts pour la Patrie :
- 140 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 56 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 3 sont morts durant la guerre d'Algérie ;
- 2 sont morts durant la guerre d'Indochine.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 . Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 10,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quintenic à 13 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Eric Blanchais, « », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Héraldique
Blasonnement :
De sinople à une sirène d'or, les cheveux flottant, les bras et la queue tournés vers senestre évoquant la lettre E capitale ; au chef d'hermine.
Commentaires : Devise : Regina fus, « Reine demeure ».
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Erquy dans la littérature
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