Brest

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Brest : descriptif

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Brest

Brest (/bʁɛst/ ) est une commune française, chef-lieu d’arrondissement du département du Finistère dans la région Bretagne

C'est un port important, deuxième port militaire en France après Toulon, situé à l'extrémité ouest de la Bretagne. Avec ses 139 619 habitants (2021), Brest est la 25e commune la plus peuplée de France

Forte d'une métropole de 210 047 habitants (2018), elle représente la première agglomération de l'Ouest breton et la seconde de la région Bretagne après Rennes

Bien que Brest, aussi appelée la cité du Ponant, soit la ville la plus peuplée du Finistère, la préfecture du département est Quimper. Au Moyen Âge, l'histoire de Brest se confond avec l'histoire de son château

Par la suite, Richelieu en fait un port militaire

Jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, Brest se développe autour de son arsenal

Fortement marquée par des bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville a vu son centre historique presque entièrement renouvelé pendant la Reconstruction

À la fin du XXe et au début du XXIe siècle, la désindustrialisation de la ville s'accompagne du développement du secteur tertiaire

Brest est labellisée Ville d'art et d'histoire. Brest est aujourd'hui une ville universitaire rassemblant plus de 29 000 étudiants

Son université est pluridisciplinaire et comporte notamment une faculté de médecine

Par ailleurs, Brest et son pays comptent plusieurs grandes écoles : des écoles d'ingénieurs (IMT Atlantique, ENSTA Bretagne, ENIB, ISEN, CESI et ESIAB), l'école de commerce Brest Business School, l'école d'actuariat EURIA… Brest est aussi un pôle de recherche important, axé sur la mer

Elle accueille à ce titre le siège social et le plus grand des centres Ifremer, le CEDRE, le SHOM, l'Institut universitaire européen de la mer ou encore l'Institut polaire français

Le Technopôle Brest-Iroise facilite la mise en œuvre de ces compétences scientifiques et techniques dans le domaine économique et industriel. Brest a toujours été très marquée par son passé maritime : l'Académie de marine y fut fondée en 1752, le porte-avions Charles de Gaulle y fut construit, et tous les quatre ans, en juillet, Brest accueille la grande fête internationale de la mer, des bateaux et des marins

Brest accueille également l’École de maistrance (formation initiale des officiers mariniers), l’École des mousses (au Centre d’instruction naval), l'École navale et le lycée naval, ainsi que de nombreuses entreprises nautiques au sein de la Sailing Valley bretonne.

Géographie

Localisation

Brest est située à l’ouest de la Bretagne, dans le nord du Finistère, département dont elle est une des sous-préfectures ; mais Brest est également une préfecture maritime de l'Atlantique.

Brest se trouve à la pointe nord-ouest de la péninsule armoricaine, en bordure de la rade de Brest et fait partie historiquement du pays de Léon. La ville de Brest est excentrée dans l'espace français et européen. Brest est par exemple un terminus ferroviaire, une seule voie ferrée y aboutissant (Ligne Paris-Montparnasse – Brest), un terminus routier (deux voies express, les route nationale 12 et route nationale 165, venant de Paris et Nantes-Quimper s'y achèvent) et même aérien (absence de liaisons internationales long-courrier). Brest est éloigné en espace-temps de Paris et du centre de gravité économique de l'Union européenne, bénéficiant certes désormais d'une desserte par rames TGV mais sans ligne à grande vitesse au-delà de Rennes.

Installée sur une péninsule, le Léon, Brest est quasiment dépourvue d’arrière-pays : au sud, elle donne directement sur une vaste rade, au-delà de laquelle la presqu’île de Crozon regarde vers Douarnenez et plus loin vers Quimper, tandis qu’à l'ouest et au nord la mer n’est qu’à une vingtaine de kilomètres, et à l’est Landerneau et Morlaix ont longtemps limité son influence. Au sud, l'estuaire de l'Élorn a joué longtemps le même rôle (d'ailleurs historiquement cet estuaire séparait le Léon de la Cornouaille) car, avant la construction du pont Albert-Louppe, mis en service en 1930, seul un bac permettait de le franchir, ou il fallait faire le détour par Landerneau. Désormais ce pont a été doublé par le pont de l'Iroise qui a limité les embouteillages en direction du sud.

Le désenclavement par la voie maritime n'a pas eu le succès escompté : si Brest est le port de France métropolitaine le plus proche du continent américain, la tentative d'y créer un port transatlantique pour passagers ne fut que fugitive sous le Second Empire ; Brest n'a même aucune liaison maritime directe par ferries avec les îles Britanniques (c'est Roscoff qui l'a obtenue avec la Brittany Ferries), ni avec la péninsule Ibérique.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bohars, Bourg-Blanc, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plouzané et Milizac-Guipronvel.

Communes limitrophes de Brest
Guilers Bohars
Milizac-Guipronvel
Bourg-Blanc
Gouesnou
Plouzané Brest Guipavas
Rade de Brest Rade de Brest Rade de Brest
Plougastel-Daoulas

Relief, géologie

Carte géologique du Massif armoricain.

La ville de Brest, constituée majoritairement sur les orthogneiss de Brest, datés du Cambrien (529 à 504 Ma), s'est développée sur un plateau situé à une centaine de mètres d'altitude, une situation paradoxale pour un port, « tournant le dos à la mer » alors que l'axe urbain principal (place de Strasbourg – rue Jean-Jaurès – place de la Liberté – rue de Siam – rue de la Porte – rue Anatole-France – rue Victor-Eusen) parallèle à la côte. Les espaces proches de la mer ont été urbanisés tardivement, à l'exception de la Penfeld et de ses abords (château de Brest, Recouvrance). La présence de falaises élevées qui matérialisent une des failles majeures du Massif armoricain, qui limitent au sud le plateau du Léon et dominent la rade de Brest, explique ce paradoxe, que les entraves à l'urbanisation littorale liées aux servitudes militaires du port de guerre ont accentué.

La topographie brestoise se caractérise aussi par un relief en creux lié à la reprise de l'érosion après la pénéplanation survenue à l'ère secondaire, formant un synclinorium à relief appalachien selon la direction NE-SO. Le resoulèvement du Massif armoricain à l'ère tertiaire a provoqué la destruction de la pénéplaine armoricaine réduite à l'état de lambeaux de plateaux séparés les uns des autres par des ravins encaissés (de l'ouest vers l'est, vallons de Maison-Blanche, des Quatre-Pompes, de la Grande-Rivière, de la Penfeld et de ses affluents comme le ravin du Moulin-à-Poudre, de la rue Pierre-Semard, du Dour-Bras, du Vieux Bourg de Saint-Marc, du Stang-Alar) difficiles à franchir sauf à construire des ponts (pont Robert-Schumann sur le ravin du Moulin-à-Poudre, ponts de l'Harteloire et de la Villeneuve sur la Penfeld, pont du Forestou enjambant la rue Pierre-Semard). L'étroitesse et la profondeur de ces vallons encaissés provoque parfois des inondations comme celles qui surviennent périodiquement dans le quartier de Kérinou.

C'est l'aber encaissé de la Penfeld, vestige du lit de l’Aulne avant qu’elle ne creuse le passage du Goulet qui a constitué un havre, seul lieu propice à l'établissement d'un port avant les extensions portuaires datant du Second Empire. À son embouchure un éperon rocheux fournissait un site défensif qui porte le château de Brest et qui est le site originel de la « cité du Ponant ».

Par le jeu de la tectonique des plaques et de la déformation isostatique, Brest se soulève (subsidence) de 0,7 , cela permet de corriger les mesures directes faites par le marégraphe de Brest qui, de 1889 à 1962, a enregistré une « élévation relative du niveau marin » de 1,8 surrection de la croûte terrestre (de 0,7 .

Brest se situe dans le domaine structural de la zone de Léon qui constitue un vaste antiforme métamorphique de 70 métamorphisme croissant depuis les zones externes (fossé de l'Élorn, bassin de Morlaix) où l'on observe essentiellement des schistes et quartzites, jusque vers le centre (région de Lesvenen) où l'on trouve des gneiss d'origine variable partiellement anatectiques. Cette région est considérée comme un « empilement de nappes déplacées du Sud vers le Nord dans des conditions ductiles lors de l'orogenèse hercynienne » (phase tardive du Viséen). L'antiforme « est parsemé d'éclogites et percé d'intrusions pré-orogéniques Paléozoïque inférieur et tardi ou post-orogéniques (Carbonifère) ». Postérieurement au métamorphisme hercynien, se développe un important plutonisme : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909), formant de Flamanville à Ouessant un alignement de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE, datés de 300 Ma, correspond à un magmatisme permien. L'orogenèse hercynienne se termine par la formation de deux accidents crustaux majeurs qui décalent les granites carbonifères : le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-Guissény (CPG). Le plutonisme dans cette région s’étend d’un pôle gabbroïque à un pôle leucogranitique, la majorité des venues étant à associer au fonctionnement des grands cisaillements : le décrochement nord-armoricain et celui de Porspoder-Guissény.

L'intérêt géologique de la région réside dans la qualité des affleurements et leur facilité d’accès, ainsi que la simplicité de la structure permettant une compréhension aisée. Les orthogneiss de Brest affleurent depuis la pointe Saint-Mathieu à l'ouest jusqu'à Guiclan à l'est (environ 70 . La nature et l'origine de cette formation composite (orthogneiss dominants avec probablement de nombreuses passées de paragneiss associées à des arkoses et des micaschistes), sont au cœur de controverses pas encore terminées, ce qui lui vaut l'appellation de « complexe des Gneiss de Brest »,. Composé de lits clairs quartzo-feldspathiques et de lits sombres à biotite, l'orthogneiss présente une foliation d'orientation N70° à pendage de 30° à 40°. La présence d'enclaves sombres de diorite dans le plan de foliation de ce gneiss montre que la roche dérive d'une ancienne granodiorite (datée de 504 Ma) transformée par le métamorphisme général en un orthogneiss à biotite.

Une promenade géologique à Brest permet de découvrir l'utilisation de pierres proximales (privilégiées pour des raisons de coût) et distales, témoignant de la diversité de la palette lithologique des constructions. Depuis le . L'orthogneiss dont la nuance gris-bleu de la roche saine passe au brunâtre par altération, est dépourvu de qualité architecturale, aussi est-il utilisé en moellons (muraille de l'arsenal, murs des cours, tours du château de Brest) ; le granite de Trégana (donjon du château de Brest, chapelle Sainte-Anne-du-Portzic, quelques maisons rues Vauban, de Keranquéré, de Saint-Malo…) ; le granite porphyroïde rose d'Aber-Ildut (tablettes des quais de l'Arsenal, quais du port de commerce, halles et église Saint-Martin, chaînage de l'église Saint-Sauveur, remparts en association avec le gneiss, bordure de trottoir ou dalles de chaussée, marches, bornes) ; le microgranite de l'Île Longue limité à la confection du pavage des rues, cours et quais ; la kersantite de couleur sombre (église Saint-Louis, tablettes des quais et formes de radoub à l’arsenal et au port de commerce, hôtels particuliers édifiés par Joseph Philippe dans le boulevard Gambetta, rue Traverse) ; la pierre de Logonna (microgranite ocre-blond dans l'église Saint-Louis, maison Crosnier) ; les galets de quartzite de la place Wilson ; granite rougeâtre de Ploumanac'h et granite bleu de Lanhélin (art funéraire). La reconstruction de Brest privilégie le granite du Huelgoat, nettement porphyroïde, caractérisé par l'abondance d'un minéral gris sombre à vert, à section rectangulaire, d'un à deux centimètres, appelé cordiérite. Il est notamment utilisé pour la Banque de France, le palais de Justice ou plusieurs bâtiments autour de la place de la Liberté. Son approvisionnement étant insuffisant, il est fait grandement appel au granite gris-bleuté du massif de Dinan (monument aux morts, résidence du préfet maritime, gendarmerie) et au granite porphyroïde de Quintin, gris ou gris bleuté (poste avec la pierre de taille bouchardée).

Dans la nuit du au , un séisme de magnitude 3,7 sur l'échelle de Richter a été ressenti à une vingtaine de kilomètres de la ville brestoise. Cet énième séisme (la Bretagne a été touchée plus de 700 fois par des séismes de magnitude supérieure à 2 depuis le début des années 2000) s'explique par le passé géologique de la Bretagne.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 10 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guipavas à 8 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−01−1945 au 03−12−2023
Station BREST-GUIPAVAS (29) Alt: 94m 48° 27′ 00″ N, 4° 22′ 59″ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,6 4,3 5,4 6,3 8,9 11,4 13,1 13,2 11,5 9,6 7 5 8,4
Température moyenne (°C) 7,1 7,1 8,6 10,1 12,8 15,3 17 17,1 15,4 12,8 9,8 7,7 11,7
Température maximale moyenne (°C) 9,7 10 11,9 13,9 16,8 19,1 20,8 20,9 19,3 16 12,5 10,3 15,1
Record de froid (°C)
date du record
−14
28.1947
−13,4
21.1948
−4,9
07.1971
−2,4
03.2022
−0,8
01.2021
3,7
01.2022
6
07.2020
5,8
31.2020
2,9
18.2022
−1,5
28.2003
−6,6
07.1980
−10,1
28.1970
−14
1947
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
24.2016
20,7
27.2019
23,9
19.2005
28,2
15.2015
29,5
26.2017
34,3
27.2019
39,3
18.2022
36
13.2022
32,6
01.1961
28,1
08.2023
20,7
01.2015
18,3
02.1985
39,3
2022
Ensoleillement (h) 61,2 81,7 122,2 165,4 187,5 183,9 180,1 171,8 158,4 109 72,3 61,2 1 554,6
Précipitations (mm) 142,6 118,7 82,2 91,8 74,6 64,6 70,7 75,3 78,6 129,4 146,7 154,6 1 229,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 18 14,9 13,2 12,5 10,3 9,1 10,6 9,8 10,1 15,4 17,9 17,8 159,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 9,5 8,5 6 6 4,8 4,4 4,3 4,4 5,2 7,8 9,9 10 80,9
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 4,7 4,2 2,3 3 2,3 1,9 2,2 2,4 2,3 4,2 5 5,2 39,8
Nombre de jours avec neige 1,3 1,9 0,8 0,3 0 0 0 0 0 0 0,4 1,3 5,9
Source : [MétéoFrance] «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

Téléphérique de Brest.

L'automobile reste le moyen de transport individuel privilégié par les Brestois, le vélo n’étant que peu utilisé, pour partie en raison du relief de la ville et pour partie du fait de l'insuffisance d'aménagements adaptés. L'apparition de nombreux vélos à assistance électrique semble néanmoins indiquer un changement de tendance. Les travaux accompagnant la mise en place du tramway ont permis la création d'aménagements cyclables.

Deux voies express de type autoroutier et gratuites relient Brest à Rennes (RN 12) et à Nantes (RN 165). Une troisième route nationale, la RN 265, permet de les relier à l'est. Un tronçon de cette voie fait partie de la rocade qui contourne partiellement la ville.

La gare ferroviaire et routière est desservie quotidiennement par plusieurs TGV la reliant notamment à la gare de Paris-Montparnasse. Les trains les plus rapides relient Paris à Brest en 3 ligne à grande vitesse Paris-Rennes en . Le projet Bretagne à Grande Vitesse a comme ambition de réduire ce temps de trajet à h 10 min d'ici à 2020.

Le tramway de Brest.

Brest et son agglomération disposent d'un réseau de transports en commun complet, nommé Bibus et doté de près de 30 lignes de bus, d'une ligne de tramway (entrée en service le ) ainsi que d'une ligne de téléphérique urbain, inauguré le et qui constitue une première en France. Le tram traverse la ville d’est en ouest en reliant la porte de Plouzané aux portes de Gouesnou et Guipavas, desservant les quartiers emblématiques de Recouvrance, Siam et Jean-Jaurès. Une seconde ligne tram entre la gare et l'hôpital de la Cavale Blanche et une ligne de bus à haut niveau de service entre la gare le quartier de Lambézellec sont en cours de construction pour une mise en service prévue en 2026.

L'aéroport de Brest-Bretagne, situé sur la commune de Guipavas, est le premier aéroport breton pour le trafic passagers (45 % de ce trafic dans la région). L'aérogare, en forme de raie manta, est en service depuis le et porte la capacité de l’aéroport à 1,8 million de passagers par an.

Le port de Brest, premier centre français de réparation navale civile, surtout affecté au transport de vracs agroalimentaires, de marchandises diverses, d'hydrocarbures et de conteneurs, est aussi utilisé pour le transport de passagers, à destination de la presqu'île de Crozon et des îles de la mer d'Iroise.

  1. Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) », Géologie de la France, lire en ligne).
  2. Jacques Garreau, « Structure et relief de la région de Brest [note critique] », Norois, lire en ligne).
  3. , Norois, 1980 p. 546.
  4. a et b BRGM, Revue du BRGM pour une Terre Durable BRGM's journal for a sustainable Earth, no 9 ; avril 2009 - Voir chapitre : Les flux sédimentaires, témoins de l’évolution des reliefs des marges continentales (page 18 et suivantes)
  5. Bruno Cabanis, Découverte géologique de la Bretagne, Cid éditions, , p. 84.
  6. Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) », Géologie de la France, lire en ligne).
  7. C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (1re édit.), 1909.
  8. Louis Chauris, « Le granite porphyroïde de Porzpaul dans l'île d'Ouessant: un nouvel élément dans la ceinture des « granites rouges » du Massif armoricain (France) », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Paris, iI, vol. 313,‎ , p. 245-250.
  9. Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) », Géologie de la France, no 1,‎ , p. 19-20.
  10. Marcoux, op. cit., p. 27.
  11. a et b Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) », Géologie de la France, no 1,‎ , p. 20.
  12. «  ».
  13. Chauris et al., Notice explicative de la feuille Brest, éditions du BRGM, 1980, p. 6.
  14. Michel Ballèvre, «  », sur sgmb.univ-rennes1.fr, .
  15. Yves Cyrille, «  », sur avg85.fr, .
  16. Max Jonin et Louis Chauris, Promenade géologique à Brest, Biotope, , p. 10.
  17. Ce gneiss est masqué par les enduits sur les façades principales.
  18. Il est exceptionnellement utilisé dans les murs.
  19. Max Jonin et Louis Chauris, Promenade géologique à Brest, Biotope, , p. 14.
  20. Max Jonin et Louis Chauris, Promenade géologique à Brest, Biotope, , p. 12-13.
  21. Louis Chauris, « Errances pétrographiques dans les cimetières de Brest », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, lire en ligne).
  22. Riche en cristaux feldspathiques allongés sur plusieurs centimètres à biotite
  23. Louis Chauris, « Brest : vieilles pierres et pierres neuves dans une cité reconstruite », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, lire en ligne).
  24. «  », sur BFMTV (consulté le ).
  25. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  26. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  27. «  », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  28. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  29. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  30. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  31. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  32. «  », sur letram-brest.fr (consulté le ).
  33. «  », sur Brest Metropole amenagement, (consulté le ).
  34. « Source : site officiel de l'aéroport de Brest Bretagne », sur airport.cci-brest.fr (version du sur Internet Archive).


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Toponymie

Attestations anciennes.


  • Bresta en 856 ;
  • Bresta super Capellam en 1019 ;
  • Brest en 1200 ;
  • Breest en 1378 ;
  • Brast en 1383 ;
  • Breste en 1398 ;
  • XIVe siècle : duc Bresta super Capellam ;
  • Bresta en 1516 ;
  • Brest, nom fixé depuis 1630.

Au Penfeld. Plusieurs hypothèses prévalent quant à l'origine de son nom. Pour certains[Qui ?], son nom en français proviendrait du nom breton qui serait une forme abrégée de Beg ar Rest (la pointe du château). Pour Hervé Abalain, dans son nom, qui n'est pas directement traduisible en français, on retrouverait l'élément /bre/, fréquent en toponymie bretonne sous les formes /bran/, /bre/, /brec’h/, /bren/, /bri/, qui signifie « mamelon, colline, mont ». Il trouve également ses racines en gaulois dans le mot brista signifiant combat en français et qu'on retrouve dans le breton brezel signifiant guerre.

Une étymologie populaire ferait dériver Brest du nom d'un roi Bristok ou Bristocus du .

En français, Brest se prononce [] et en breton [].

  1. «  », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
  2. Claude Sterckx, Gwenaël Leduc, Les fragments inédits de la vie de Saint Goëznou in Annales de Bretagne, 1971, T. 78, [1]
  3. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 59.
  4. En gallois on trouve l'équivalent /bryn/.
  5. Émile Grimaud, Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, lire en ligne), p. 318.


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Histoire

De la préhistoire à 1900, voir l'article détaillé Histoire de Brest.

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Le port de guerre vers 1912 (photographie autochrome de Jules Gervais-Courtellemont).
Un foyer de francophonie

La présence de la Royale explique que très tôt, Brest a été un îlot de francophonie dans un monde bretonnant, comme en témoigne par exemple une enquête de 1902 : Brest est alors l'une des trois seules communes du Finistère, avec sa voisine Saint-Pierre-Quilbignon et Le Relecq-Kerhuon situé à quelques kilomètres où l'enseignement du catéchisme est donné exclusivement en français, alors que dans 169 communes du département il est donné en breton et en français, que dans 123 autres communes le catéchisme est donné en breton alors que les élèves savent le français et que dans une seule commune (Guengat) les instituteurs déclarent que les élèves sont incapables de comprendre le français.

Première Guerre mondiale

Brest était alors une ville de garnison (le régiment d'infanterie, le régiment d'infanterie coloniale, le régiment d'infanterie coloniale et le régiment d'infanterie coloniale y étaient basés).

En 1914, des troupes composées de soldats bretons ont combattu sur le sol belge et notamment dans la commune de Maissin en province de Luxembourg et depuis lors deux voiries communales commémorent ce lien. Elles s'appellent rue de Brest et rue du Le Tréhou.

Navires américains à Brest lors de l'arrivée à Brest du président Wilson en 1919.

« Brest vit débarquer sur ses quais tour à tour les troupes russes, portugaises, américaines. De mai à octobre 1918, des centaines de milliers de soldats américains débarquèrent à Brest. Le plus grand steamer du monde, le Léviathan, desservait uniquement Brest, et il amenait à chaque voyage 10 000 hommes. Des camps étaient établis un peu partout autour de Brest pour loger tous ces soldats en attendant leur transfert vers le front. Le camp de Pontanézen contenait à lui seul 110 000 hommes : c'était une véritable ville à côté de la ville. […]. Depuis l'entrée en guerre des États-Unis jusqu'à l'Armistice, la rade de Brest reçut 105 transports de troupes et 784 110 hommes. […] Le chiffre des ouvriers de l'arsenal restait toujours voisin de 6 000. »

Entre-deux-guerres

L'activité du port fut grande aussi en 1919-1920, au moment du réembarquement des troupes américaines. La vente des stocks américains fin 1919 et courant 1920 attira à Brest une foule de spéculateurs guettant l'aubaine d'achats à bas prix. Brest devient à cette époque une forteresse ouvrière et syndicale : les manifestations et grèves y sont nombreuses. La ville connaît même un véritable épisode d'émeutes en août 1935, déclenché par la décision du gouvernement de Pierre Laval de réduire les salaires des ouvriers d’État (de 3 % à 10 % du total mensuel). La répression fait deux morts parmi les ouvriers, une centaine de blessés et des dizaines d'arrestations,.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Brest le . À l'annonce de l'arrivée des Allemands, les marines de guerre et de commerce françaises évacuent rapidement le port, détruisent les installations et mettent hors de service les ponts et plusieurs bâtiments dont quatre sous-marins en réparation. Les Allemands construisent alors, à Laninon, une base sous-marine. C'est à Brest qu'eut lieu, de la part d'un groupe de jeunes militants trotskistes, une des rares tentatives de recruter et d'organiser des soldats allemands antinazis. Les premiers bombardements des Alliés sur la ville commencent en 1941 et dureront jusqu’à l'occupation de la ville le par les troupes américaines, après un siège de quarante-trois jours, la bataille de Brest. Les dégâts collatéraux sont alors immenses.

Port de Brest, .

Barbara, un poème de Jacques Prévert, rappelle la dramatique destruction de Brest dans ces quelques vers :

« 

(…)
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

 »

Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves. Une soixantaine de Brestois furent fusillés par les Allemands et 146 furent déportés. L'abri Sadi-Carnot, creusé en plein centre-ville de Brest en 1941-1942 servait de refuge aux 2 000 Brestois restés dans la cité, ainsi qu'aux troupes allemandes d'occupation. L'explosion accidentelle survenue dans la nuit du 8 au provoqua la mort de 371 Français (dont celle de Victor Eusen, président de la délégation spéciale chargée d'administrer Brest entre 1942 et 1944) et de 500 à 600 soldats allemands.

De nombreux Brestois participèrent à des actions de résistance. Parmi eux, le groupe Élie dont 11 membres brestois furent condamnés à mort le et fusillés au mont Valérien le . Maurice Gillet dirige le sous-secteur de Brest pour le réseau Alliance ; la plupart des membres sont arrêtés à Brest et dans la région en septembre 1943, déportés, et tués le

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Brest est assiégée par les , et divisions d’infanterie US, membres du Troy Middleton de la .

À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la ville de Brest se voit décerner la Légion d'honneur, la croix de guerre 1939-1945 et la médaille de la Résistance française.

La formation du Grand Brest et la reconstruction

Brest s'était agrandie une première fois en 1681 (annexion de Recouvrance au détriment de la paroisse de Saint-Pierre-Quilbignon) et à nouveau en 1861 au détriment de la commune de Lambézellec (annexion du quartier dénommé ensuite l'Annexion allant de l'actuelle place de la Liberté à l'Octroi, incluant entre autres le quartier de Saint-Martin). L'expression locale Brest même, utilisée par les anciens Brestois, désigne Brest dans ses limites traditionnelles d'avant ces annexions, par opposition aux quartiers certes désormais brestois depuis ces annexions, mais qui faisaient partie antérieurement des communes précitées.

Mais c'est en 1944 (arrêté du pris par Victor Le Gorgeu, alors commissaire régional de la République), que la commune de Brest s'agrandit de façon importante, quand commença sa reconstruction, en absorbant trois communes voisines : Lambézellec, Saint-Marc et Saint-Pierre-Quilbignon.

Les habitants, réfugiés pour beaucoup dans d’autres régions (la Sarthe notamment), rentrent alors reconstruire, sur les décombres du vieux Brest, une ville nouvelle (1946-1961) selon les plans de Jean-Baptiste Mathon.

Brest est alors devenu une ville de conception urbaine moderne, s'opposant au Brest d'avant-guerre, où des quartiers insalubres existaient.

Explosion de l'Ocean Liberty

Le , l'explosion de l'Ocean Liberty, un Liberty ship chargé de 3 000 tonnes d'ammonitrates (un engrais très explosif), échoué sur le banc de Saint-Marc, provoque 26 morts, une centaine de blessés graves et des dégâts considérables dans toute la ville, l'effet de souffle ayant été très important. « La baraque-hôtel située en bordure de l'avenue Amiral-Réveillère a été entièrement brûlée […]. L'hôpital Ponchelet a été entièrement dévasté […]. Le plafond du cinéma Éden s'est effondré. […]. Les rues sont jonchées de débris de verre », écrit le journal Ouest-France.

La seconde moitié du | ]

En , débutent les grèves ouvrières des dockers et des ouvriers de la Reconstruction, pour une augmentation de salaire. À la suite d'une manifestation agitée le , réunissant 1 000 à 2 000 ouvriers, des responsables du parti communiste et de la CGT sont arrêtés. Le lendemain, 2 500 grévistes dénoncent ces arrestations et affrontent violemment les forces de l’ordre. La répression fait quarante-neuf blessés et un mort, Édouard Mazé, ouvrier de vingt-six ans tué par les CRS d’une balle dans la tête. Les syndicats lancent alors une grève générale en signe de deuil. Son enterrement réunit près de 20 000 personnes, tandis que l’Assemblée nationale décide de ne blâmer officiellement que la violence des grévistes.

Orientée de longue date vers l’industrie d’armement, Brest y puise sa prospérité d’après-guerre. Mais le déclin de cette industrie impose, à la fin du XXe siècle, la reconversion des activités économiques vers les services, la recherche et les nouvelles technologies.

| ]

Les 54 ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères sont accueillis pour un sommet européen aux ateliers des Capucins du 12 au .

En , se tient aux ateliers des Capucins le sommet mondial One Ocean summit.

Héraldique et vexillologie

Blason
Parti d'azur à trois fleurs de lis d'or et d'hermine plain. ou Parti de France et de Bretagne.
Détails
Ceci signifie que l'écu est divisé en deux dans le sens de la hauteur, et que figurent sur la moitié gauche les armes de France (trois fleurs de lis dorées sur fond bleu) et sur la moitié droite les armes de Bretagne (hermine plain : un semis de mouchetures noires sur fond blanc). C'est dans un registre de délibérations du conseil municipal que figure, à la date du 15 juillet 1683, la première mention de ces armoiries brestoises.
Elles sont identiques à celles de la ville de Bourg-la-Reine..

Premier port du duché, la ville de Brest a arboré, durant les temps qu'elle n'était plus anglaise, plusieurs brisures de l'enseigne navale de celui-ci, la Croazuff[réf. nécessaire], avant d'adopter, dans les suites de l'Union de la Bretagne et de la France, le drapeau actuel :

  1. Émile Combes, Campagne laïque (1902-1903), Gallica
  2. S. Castel, Brest, étude de géographie urbaine, Annales de Bretagne, 1932, Gallica
  3. Journal L'Ouest-Éclair Gallica
  4. Benoît Kermoal, «  », sur Le Monde diplomatique (consulté le ).
  5. Journal L'Ouest-Éclair Gallica
  6. André Calvès, J’ai essayé de comprendre, Mémoires : 1re partie : 1920-1950, mai 1993
  7. Louis Élie, né le à Melleran (Deux-Sèvres) fut le fondateur de ce réseau de résistance et fut l'un des fusillés. Les autres fusillés furent Roger Grozeleau, Joseph Thoraval, Joseph Prigent, Roger Ogor, René Gourvennec, Albert Muller, François Quéméner, Louis Stéphan, Georges Bernard, Robert Busillet.
  8. «  », sur aieux-bretons-et-normands.eklablog.com.
  9. Jean-Louis Ponnavoy, «  », sur fusilles-40-44.maitron.fr, Le Maitron (consulté le ).
  10. parmi eux, Albert Abalain, Lucien Argouach, André Berger, Louis Departout, Yves Giloux, Henri Moreau, Albert Rannou, Albert Rolland, Joseph Ropars, Jean Teurroc
  11. «  », sur wiki-brest.net.
  12. Membre des réseaux Ronsard-Marathon de la France combattante, arrêté le , déporté, mort pour la France le au Camp de concentration de Flossenbürg
  13. «  », sur Le Telegramme, .
  14. «  », sur wiki-brest.net.
  15. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (ISBN  et , OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 25.
  16. «  ».
  17. Les armoiries de Brest.
  18. vient de tuer
  19. dervenn, «  », sur brest.maville.com.
  20. Cette histoire fait l’objet de la bande dessinée Un homme est mort d’Étienne Davodeau et Kris, qui a été inspirée par un film destiné à être diffusé sur les piquets de grève, dont la seule copie a été perdue.
  21. « À Brest, les 54 ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères accueillis aux Capucins », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  22. Julia TOUSSAINT, « Sommet mondial de l’océan : voici le détail de l’événement qui aura lieu à Brest », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  23. Malte-Brun dans La France illustrée de 1882 donne un autre blason en parallèle à celui ci-dessus : D'azur à un navire d'or, au chef d'hermine

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
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