Campénéac

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Campénéac : descriptif

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Campénéac

Campénéac [kɑ̃peneak] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie

Situation

Carte de la commune de Campénéac et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Campénéac
Loyat Tréhorenteuc Paimpont
Ille-et-Vilaine
Gourhel Campénéac Beignon
Ploërmel Augan Porcaro

Au cœur du Massif armoricain, Campénéac se situe à 9 Ploërmel, approximativement entre Vannes et Rennes, dans le nord-est du Morbihan, non loin de la forêt de Paimpont, parfois identifiée comme la mythique forêt de Brocéliande.

Cadre géologique

Carte géologique du Massif armoricain.
Dalles de Néant.

La région de Campénéac est localisée dans le domaine centre armoricain, dans la partie médiane du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum 400 orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma) et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma). La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage de ces deux derniers orogènes.

Campénéac est situé dans un vaste bassin sédimentaire constitué de sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion de la chaîne cadomienne et accumulés sur plus de 15 000 discordance des formations paléozoïques sédimentaires. On peut observer à Campénéac, au départ de la route d’Augan, au pied d’un mur, un affleurement de roches briovériennes à faciès « Dalles de Néant » qui se présente sous forme d'alternances de bancs millimétriques d'argilites grises homogènes présentant un débit caractéristique en « baïonnette » ou « prismatique » dû au plan de schistosité, avec des bancs de siltites fines rubanées et des bancs de grès moyens à grossiers, souvent chenalisants et plurimétriques. Les lamines visibles « évoquent des dépôts sédimentaires « rythmiques » analogues aux dépôts de turbidite, tels qu’on les voit aujourd’hui, en milieu marin, généralement au-delà du plateau continental, en aval de débouchés de fleuves à fort débit, remaniant des alluvions ».

Relief et hydrographie

Carte du réseau hydrographique de la commune de Campénéac.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 12,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ploërmel à 8 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Carte des différentes unités litho-structurales de l'ouest du Bassin de Paris et du Massif armoricain, tiré de Michel Ballèvre, « Structure et évolution du Massif armoricain », Géochronique, 105, mars 2008, p. 29-31
  2. Visionner : Plate Tectonics 600Ma to Today by CR Scotese », sur YouTube.
  3. Visionner : Plate Tectonics, 540Ma - Modern World - Scotese Animation », sur YouTube.
  4. L'orogenèse cadomienne est marquée au nord du massif par des directions N70 (groupes de direction N 60° à N 85° et quelques autres issus de failles associées). L'orogenèse varisque est la principale responsable de l'architecture de la majeure partie du massif, notamment au travers du Cisaillement Nord-Armoricain et des deux branches du Cisaillement Sud Armoricain de direction N110 (séparant les quatre grands domaines armoricains (Nord-armoricain, Centre-armoricain, Sud-armoricain et le Léon), des groupes de failles N 20° à N 40 °, et des directions N140 à N160, héritées du pré-rifting atlantique avorté du Permo-Trias. Ces groupes de failles façonnent les directions du tracé de nombreux plateaux et côtes. Cf Paul Bessin, « Évolution géomorphologique du Massif armoricain depuis 200 MA : approche Terre-Mer », thèse Sciences de la Terre. Université Rennes 1, 2014, p. 98 ; Jacques Garreau, « Remarques sur la tectonique post-hercynienne en Bretagne occidentale », Norois, lire en ligne).
  5. Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11,‎ , p. 5-96.
  6. Yann Bouëssel Du Bourg, La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 23.
  7. Notice explicative de la feuille Ploërmel à 1/50 000, BRGM, 2004, p. 25
  8. Sédimentation briovérienne, tiré de Éric Thomas, Jean-Marie Outin, Jean-Marie Rivière et al., « Notice explicative de la feuille 316 - Montfort-sur-Meu », BRGM, 1999
  9. «  », sur broceliande.brecilien.org (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Kenpeniac en l'an 840, Kempeniac en 844, Campaniacum au  siècle, Quampeneac en 1398, Quempeneac en 1420, Campeneac en 1467, Guinpeneac en 1630.

Campénéac est issu d'une *Campaniacum, type toponymique formé avec le suffixe d'origine gauloise -acum.

Campenya en gallo.

  1. Ernest Nègre, [réf. incomplète].
  2. a et b Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN  et , OCLC 63764620), p. 37

Histoire

Moyen-Âge

Campénéac est un fundus gallo-romain et peut à ce titre être considérée comme une paroisse primitive. Elle est citée comme paroisse dès le . À signaler aussi que le lieu-dit Bernéan ou Brenéen est connu sous les noms de Lis-Broniwin dès l'an 844, date à laquelle il fait l'objet d'une donation du machtiern Riwalt.

Selon A. Marteville et P. Varin, à Campénéac en 1432 vivaient 23 nobles, 154 contribuants, 18 métayers, 3 mendiants et 1 sergent.

La paroisse de Campénéac dépendait autrefois du diocèse de Saint-Malo. Campénéac est connue à la cour de Louis XIV, grâce à la chanson des Gars de Campénéac composée en 1585 souhaitée].

Temps modernes

Campénéac est le lieu de naissance d'Armelle Nicolas (1606-1671), dite la bonne Armelle, servante dont la piété, la charité et les extases mystiques suscitèrent un culte qui perdura en Bretagne jusqu'au début du  siècle au moins.

Carte de Cassini de la paroisse de Campénéac et de ses environs (1785).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Campénéac en 1778 :

« Campénéac ; sur la route de Rennes à Ploërmel ; à 16 lieues trois quarts de Saint-Malo, son évêché; à 10 lieues de Rennes et à 1 lieue trois quarts de Ploërmel, sa subdélégation et son ressort. La cure est à l'alternative : on y compte 2 400 communiants. Le Roi y possède plusieurs fiefs [faux, selon A. Marteville et P. Varin]. Son territoire renferme beaucoup de landes, des bois dont le plus considérable est celui de Brenchan, d'une lieue de circonférence [moins, selon A. Marteville et P. Varin], et des terres en labeur [labour], de bonne qualité, qui produisent du froment et autres grains : les prairies y font en petit nombre. »

Révolution française

Campénéac est érigée en commune en 1790 et en chef-lieu de canton. En 1802, après le Concordat, Campénéac passe dans l'évêché de Vannes.

Jacques Defermon, député à la Convention nationale, proscrit comme girondin, se cacha pendant quelque temps dans la commune au château de Trécesson.

Le XIXe siècle

Joseph-Golven Tuault de La Bouverie, qui habitait alors le château de Quejeau en Campénéac (il s'était marié le à Campénéac, au château de Quéjeau, avec Françoise-Perrine Abillan (1752 - 1784), dame de Quéjeau), conseiller d'arrondissement, est nommé en 1803 membre du Corps législatif pour le Morbihan.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Campénéac en 1843 :

« Campénéac : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (..) Principaux villages : le Fil, Gouvier, Mousenan, Tréfrain, Lélan, le Lidrio, Trécesson, le Cluyo, la Ville-André, les Villes-Ouais, Prétanet, Saint-Laurent, la Ville-Pérot, Pont-Garnier, la Ville-Morhan, le Breil-de-Bas, la Touche-Allaire, Quelneuc, Linoc, la Motte, Ferdonnant, la Baye d'enhaut, les Forges, la Châtaigneraie, Guillerien. Superficie totale : 6 059 hectares 35 ares, dont (..) terres labourables 1 948 ha, prés et pâturages 648 ha, bois 561 ha, vergers et jardins 131 ha, landes et incultes 2 615 ha, étangs 11 ha (..). Moulins à vent de Rohonan, de Pont-Garnier, de Ville-Aubert, de Grevily, de Kerjean, de la Rivière, de Raulo ; de la Rivière, à eau. La commune de Campénéac porte un nom fameux en Bretagne par la chanson du sire de Campénéac [chanson des "Gars de Campénéac"]. Le roi n'y possédait aucun fief. Le bois de Brénéhant est loin d'avoir la superficie que lui attribue Ogée. (..) La route royale n° 24, dite de Rennes à Lorient, traverse la commune de l'est à l'ouest. Il y a foire le 1er juin ; le lendemain si ce jour est férié. Géologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo]. »

En 1854 la commune de Campénéac, ainsi que de nombreuses communes des alentours, est ravagée par une épidémie de dysenterie.

Création du champ de tir de Coëtquidan en 1878 (Conseil général du Morbihan).

On y parlait le gallo (on le parle encore un peu), une langue romane (à la différence du breton qui est une langue celtique), parlée en Haute-Bretagne.

En 1874 une pétition déposée à l'Assemble nationale signée par des habitants de Campénéac et Ménéac demande « le rétablissement, dans le plus bref délai, de a royauté, en la personne d'Henri V, héritier légitime de la couronne de France ».

En 1898 un incendie ravagea la maison et les classes des Sœurs du Saint-Esprit. Les chrétiens de Campénéac se mobilisèrent pour construire rapidement un nouveau bâtiment. « Les petites filles recevront, comme par le passé, une instruction chrétienne, et les religieuses continueront à faire le bien au milieu de ce peuple qui les a en si haute estime » écrit le Bulletin des congrégations. En 1900 le refus du préfet du Morbihan de continuer à faire payer par l'État les traitements des deux religieuses institutrices, car elles n'étaient plus reconnues comme institutrices publiques (ce qui était le cas avant l'incendie depuis plus de 40 ans) en raison de la laïcisation de l'école, souleva des protestations dans la commune.

Le XXe siècle

La Belle Époque

En 1907 le journal L'Ouest-Éclair déplore l'arriération des pratiques agricoles dans la région : « Que de landes encore, du côté de Campénéac par exemple, et comme les paysans sont routiniers par là. À Malestroit c'est pis encore ; de Saint-Marcel au Roc-Saint-André, par Sérent, de Réminiac à Monterrein, par Caro, comptez les terrains incultes, à peine plantés de maigres sapins. (..) Pourquoi alors ces progrès si lents qui paraissent nuls ? Pourquoi le sol de Sérent ou de Ménéac ne produiraient-ils pas aussi bien que celui de Bréhan ? Ces terrains sont trop maigres, dira-t-on. (..) La faute n'est pas à la terre, elle n'est pas plus au manque de bras, elle est au manque d'initiative, au manque d'influences compétentes ».

En 1910 trois religieuses de la Congrégation du Saint-Esprit vivant à Campénéac furent poursuivies pour « exercice illégal de la médecine » ; depuis des décennies ces religieuses avaient l'habitude de soigner les malades.

Les expropriations provoquées par l'extension du camp de Coëtquidan aux alentours de 1910-1912 provoquèrent un véritable traumatisme dans la région : 400 habitants et 2 000 hectares (en réalité 1 640 hectares) de terres furent expropriés à Beignon ; à Campénéac, Augan et Porcaro près de 5 000 hectares ont été frappés d'expropriation. « Le château du Bois-du-Loup, valant 1 million [de francs] a été abattu à coups de canon (..) Les villages de Montervily, Le Faou, Launay-Salmon, Lépinay, La Ville-Quignon, La Ville-Lhèle sont tous dévastés. Les anciens propriétaires de ces maisons ont tiré le meilleur parti possible des boiseries, portes et fenêtres ; le génie qui a pris possession de toute cette contrée a emporté le reste : poutres, etc.. (..) Plus loin, nous entrons dans la chapelle Saint-Mathurin, de style roman. Les portes sont brisées ; plus d'autel, plus un seul vitrail ; les dalles ont été enlevées (..) Il en est de même, paraît-il, des chapelles de Saint-Méen et de Sainte-Reine, où tous les ans, jadis, les foules venaient en pèlerinage ». En octobre 1914 de faux bruits accusèrent à tort des prisonniers de guerre allemands, hébergés à Saint-Malo-de-Beignon, d'être les auteurs de ces destructions.

En 1912 « les cultivateurs de Porcaro, Augan, Campénéac, Guer, Saint-Malo-de-Beignon demandèrent l'autorisation de faire paître leurs bestiaux sur les landes expropriées pour l'extension du camp de Coëtquidan, et de continuer à faire usage des mares, pièces d'eau et sources situées sur les terrains militaires récemment acquis pour y abreuver leurs bestiaux et pour leurs besoins domestiques » ; le ministre de la guerre fit répondre qu'« il y aurait de graves inconvénients à rapporter ces interdictions (..) sauf à titre exceptionnel ». Dès février 1914 une déviation de la route de Ploërmel à Rennes, qui traverse le camp et dont l'autorité militaire veut interdire l'accès, est envisagée, mais la guerre survint.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Campénéac porte les noms de 91 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 sont morts en Belgique (Pierre Rouaud, tu à l'ennemi dès le à Maissin ; Émile Doublet, tué à l'ennemi le à Ypres ; Eugène Gandon, tué à l'ennemi le en Flandre occidentale) ; Jean Marie Doré est mort en mer le lors du naufrage du Gallia ; Jean Pierre Doré et François Sentier sont morts des suites de leurs blessures alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; Octave Deniaux est mort de maladie alors qu'il était lui aussi prisonnier en Allemagne et Julien Picard est mort pendant son retour de captivité le , donc plus de 7 mois après l'armistice alors qu'il était encore en Allemagne; les autres sont morts sur le sol français (dont Victor Carric, Eugène Guillemot, Joseph Leray, Paul Morice, Baptiste Perret et François Rosé, tous les six décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre).

L'Entre-deux-guerrres

Une réunion organisée le , réunissant des autorités militaires, l'ingénieur des Ponts et Chaussées de Pontivy et les maires de Beignon, Saint-Malo-de-Beignon, Campénéac, Augan et Guer précisa les modalités d'interruption du trafic routier lors des séances de tir dans le camp de Coëtquidan, concernant notamment la route nationale 24 (dont le tracé d'alors passait par Campénéac et Plélan-le-Grand via Beignon et Trécesson) et les routes d'intérêt local « de viabilité médiocre [où] la circulation rurale est beaucoup plus importante que la circulation automobile » comme les axes Augan-Beignon et Porcaro-Beignon. En 1929 les élus locaux demandent une restriction des interdictions.

En 1933 la Chambre de commerce de Ploërmel se plaint des « inconvénients que, pendant une bonne partie de l'année, les voyageurs et touristes éprouvent sur le parcours Rennes-Ploërmel, par suite du barrage de la route entre Beignon et Campénéac, barrage qui existe plus de cent jours par an ».

Des incendies étaient parfois provoqués par des tirs d'instruction ou des manœuvres militaires dans le camp de Coëtquidan : par exemple en août 1926 300 hectares de landes et de pâturages sont dévastés ; le feu avait commencé au lieu-dit "La Grande Bosse" et, dépassant les limites du camp, atteignit les abords des villages de Breuil d'en Haut et Moussenant.

La Seconde Guerre mondiale

Après la défaite française de 1940, l'armée allemande prit possession du camp de Coētquidan, y remplaçant l'armée polonaise qui l'occupait entre septembre 1939 et juin 1940. Pendant la deuxième moitié de 1943, l'armée allemande décide un agrandissement du camp de Coëtquidan qui concerne 2 300 hectares de forêt et 1 850 ha de terres labourables répartis dans les quatre communes de Paimpont, Augan, Campénéac et Beignon et provoque l'expulsion des habitants, les usages agricoles et forestiers pouvant être maintenus en dehors des périodes de tir ; à Campénéac 300 hectares et sept hameaux regroupant étaient concernés (Saint-Jean, Leslan, Trefrain, Mouzenant, La Motte, Ferdonnant et l'Abbaye d'en Haut) regroupant 143 foyers et 533 personnes. Mais en raison de l'arrivée des troupes alliées, les personnes expulsées purent revenir dès août 1944 .

Le monument aux morts de Campénéac porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Clément Bretel, mort probablement lors du naufrage du Bourrasque le près de Dunkerque ; Eugène Boisbras, Henri de Rengervé, François Doré et Adrien Jouvance sont morts lors de la Bataille de France au printemps 1940 ; Pierre Gandin est mort alors qu'il était prisonnier de guerre au stalag II B alors en Allemagne (mais dans la Pologne actuelle) ; Émile Launay, résistant, est mort le au camp de concentration de Neuengamme ; Eugène Brunel, résistant du S.O.E., groupe Buckmaster, est mort en déportation le à Ebensee am Traunsee (Autriche) ; Marie Chevillard, elle aussi résistante, est morte au camp de concentration de Ravensbrück le .

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat (Eugène Doré) originaire de Campénéac est mort pour la France lors de la Guerre d'Algérie.

Le XXIe siècle

En août 2022, un incendie se déclare à Campénéac, dans la forêt de Brocéliande. Cet incendie d'origine criminelle détruit 400ha de végétation, notamment au niveau du site mégalithique du tombeau du géant,.

  1. Cartulaire de l'abbaye de Redon, Charte CVII
  2. Chédeville André et Guillotel Hubert, La Bretagne des saints et des rois : ISBN  et , OCLC 417649656), p. 232
  3. a b et c A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), p. 135-136.
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  5. « République française. 15 vendémiaire », Journal des débats et des décrets,‎ , lire en ligne, consulté le ).
  6. Dr. Alfred Fouquet, Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan..., Vannes, Imp. De J.-M. Galles, (lire en ligne), p. 14.
  7. France. Assemblée nationale (1871-1875), « Pétition 6207 », Feuilleton / Assemblée nationale,‎ , lire en ligne, consulté le ).
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  12. « Cour d'appel de Rennes. Exercice illégal de la médecine et de la pharmacie. », L'Ouest-Éclair,‎ , lire en ligne, consulté le ).
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  15. « La route nationale de Ploërmel à Rennes », L'Ouest-Éclair,‎ , lire en ligne, consulté le ).
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  18. « À propos des routes de la région », L'Ouest-Éclair,‎ , lire en ligne, consulté le ).
  19. « Le feu au camp de Coëtquidan. 300 hectares de landes dévastés. », L'Ouest-Éclair,‎ , lire en ligne, consulté le ).
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