Louvigné-de-Bais

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Louvigné-de-Bais : descriptif

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Louvigné-de-Bais

Louvigné-de-Bais [luviɲe də bɛ] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 887 habitants.

Géographie

Localisation de la commune

Louvigné-de-Bais se situe à l'est du bassin de Rennes, à 35 Pays de Vitré. Elle dépendait jusqu'en 2015 du canton de Châteaubourg ; elle dépend désormais du canton de Châteaugiron.

Le relief de la commune est peu accidenté, les altitudes allant de 106 mètres pour le point le plus élevé, au sud du bourg, à 55 mètres pour le point le plus bas situé dans la vallée du ruisseau de Fouesnel près de l'Entillère à la limite ouest du finage communal. Le bourg est à 87 mètres d'altitude. Les dénivelés les plus importants sont ceux créés par l'exploitation depuis 1948 d'une importante carrière (la carrière des Vallons, exploitée par la société Pigeon SA qui produit des pierres, graviers, granulats et sables) de microgranite au sud du bourg, dont l'exploitation s'est étendue sur le territoire de la commune voisine de Bais.

Le réseau hydrographique est très modeste, formé essentiellement du ruisseau de Fouesnel, dont la source se trouve sur le territoire de la commune voisine de Cornillé, dénommé en aval de la commune ruisseau de l'Entillère dans sa traversée de la commune de Domagné, puis ruisseau de Taillepied dans sa traversée de la commune de Piré-sur-Seiche, et d'un ruisseau dont la source est au sud-est du bourg en amont de l'étang de Daniel; tous les deux sont des affluents de la Quincampoix, elle-même affluent de rive droite de la Seiche, tandis que le ruisseau des Vaux qui prend sa source à Bais, traverse la commune à l'Est, c'est un affluent du ruisseau de la Bicheptière, lui-même affluent de rive gauche de la Vilaine. Plusieurs étangs parsèment le territoire communal, le plus important étant l'étang de Daniel, mais d'autres se trouvent près de la Touche et de la Pichardière, dans la partie occidentale de la commune. Le toponyme l'Étang indique aussi l'existence d'un ancien étang au nord de Fouesnel. Il existait aussi deux étangs en amont des moulins de Pont-Dauphin et des Rochettes, à l'emplacement de la carrière.

Le paysage rural traditionnel de la commune est celui du bocage avec un habitat dispersé en nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées.

Communes limitrophes

Rose des vents Domagné Saint-Didier Cornillé Rose des vents
N Torcé
O    Louvigné-de-Bais    E
S
Piré-Chancé Bais

Infrastructures

Le territoire communal de Louvigné-de-Bais est traversé par différentes infrastructures :

  • la route départementale 777, ancienne route nationale 777, qui permet de relier Vitré à Bain-de-Bretagne ; la route départementale 95 qui relie Louvigné-de-Bais vers le sud-est à Bais et La Guerche-de-Bretagne et vers le nord-ouest à Domagné et Châteaubourg ;
  • la ligne LGV Bretagne-Pays de la Loire qui est le prolongement à l'ouest de la LGV Atlantique, permettant de rapprocher Rennes de Paris ;
  • la ligne à très haute tension 400 000 volts entre Domloup et Laigné-en-Belin.

La commune est desservie par la ligne de bus n°1 de Vitré Communauté.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 13,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbrissel à 14 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Louvigné : Attesté sous les formes ecclesia de Loveniaco en 1158, Lovigneium en 1170, Lupiniacum prope Baiscum en 1516, Loupvigné au . Louvigné est issu du gallo-romain Lupinius et du suffixe acum (« domaine de »), altéré ultérieurement en gné.

Bais : Attesté sous la forme Bediscum en 889. Bais vient semble-t-il d’un dérivé du mot abbaye[réf. à confirmer], du gaulois bedo- (fosse) ou betu- (bouleau), et suffixe ligure –iscum.

  1. a b et c «  », infobretagne (consulté le ) et A Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwimxqvWjYzSAhUCuBoKHX1zCF4Q6AEILTAD#v=onepage&q=Louvign%C3%A9&f=false

Histoire

Héraldique

Blasonnement :
Coupé : au premier d'argent au lion issant de gueules, armé d'or, au second losangé ; de gueules et d'or, à la croix pattée de sable brochant sur le tout ; le tout enfermé dans une bordure d'azur chargée de neuf macles d'or.

Moyen Âge

Selon Jean-Baptiste Ogée, en 1160, Étienne, évêque de Rennes, donne aux moines de l'abbaye de Marmoutier la présentation de l'église de Louvigné, et la moitié des revenus de cette église, excepté ce qui revenait des confessions et des baptêmes. Mais il s'agit là d'une erreur, Ogée ayant confondu Louvigné-de-Bais avec Louvigné-du-Désert. En fait Alain, évêque de Rennes entre 1151 et 1157, donna l'église de Louvigné-de-Bais à l'Abbaye Saint-Melaine de Rennes. Cette donation fut confirmée en 1158 par Josse, archevêque de Tours, en 1171 et 1181 par Étienne et Philippe, évêques de Rennes, et en 1185 par le pape Luce III.

« Le , la duchesse Anne de Bretagne donna commission à Gilles de Coëtlogon,seigneur de Mejusseaume, et son chambellan, de faire couler les eaux des étangs qui environnaient le château de Saudecourt, dont les Français voulaient s'emparer, parce qu'ils avaient dessein de faire un camp dans les environs ; mais, par le moyen de cet écoulement, il ne fut pas possible à l'ennemi d'en approcher ».

Saudecourt était un château qui était la principale seigneurie de la paroisse : en 1477 le duc de Bretagne permit au seigneur de Saudecourt de rétablir « sa justice patibulaire, carrée et gibet à quatre pots ». Cette seigneurie disposait donc des droits de haute, moyenne et basse justice, dont dépendait alors un certain nombre de métairies et de moulins en Louvigné, Bais, Piré, Chaumeré et Domagné. Des lettres patentes en date du précisent que le seigneur de Saudecourt est « seigneur fondateur de l'église de Louvigné», ce que le seigneur de Fouesnel, qui le contestait, est contraint de reconnaître le . La seigneurie de Saudecourt était possédée par la famille d'Espinay.

La maison forte de Lentillère, entourée de douves, fut ruinée par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Un portail et un bâtiment servent de cellier étaient encore visibles à la fin du Ligueur.

Époque moderne

À partir de 1495 (cette année-là, André de Poix, seigneur de Saint-Romand et de Lié, épousa Jeanne Le Vayer, dame de Fouesnel), la famille de Poix posséda la seigneurie de Fouesnel ; successivement Michel de Poix (marié avec Renée du Hallay, puis Catherine du Han), Christophe de Poix (qui épousa vers 1560 Michelle Le Sénéchal, dame de La Valette), René de Poix, Renaud de Poix (mort à Fouesnel en 1669), Gilles de Poix (aussi seigneur de la Massais, en Guichen) en furent les seigneurs, avant que la seigneurie ne passe en 1704 aux mains de René-François de Visdelou, seigneur de Bienassis et conseiller au Parlement de Bretagne, en raison de son mariage en 1704 avec Marguerite-Isis de Poix, fille de Gilles de Poix. Le seigneur de Fouesnel avait sa propre chapelle dans l'église de Louvigné, dans laquelle se trouvait l'autel du Rosaire et un enfeu dans lequel furent inhumés Renaud de Poix en 1669 et son épouse Marie d'Espinose en 1693.

Les seigneurs de la Touche disposaient aussi d'un enfeu dans l'église de Louvigné, dans lequel on déposa les corps de René Busnel, seigneur de la Touche, en 1726, et de son épouse Anne de L'Espinay en 1749.

Henri Busson a décrit dans un long article la paroisse et l'église de Louvigné-de-Bais entre 1536 et 1563.

En 1589, des habitants de 53 paroisses de la baronnie de Vitré participèrent, au côté des troupes du duc de Mercœur, au siège de Vitré, alors une place-forte calviniste. Parmi eux, Guillaume Layer, marchand de toiles à Louvigné-de-Bais.

En mars 1604, Henri IV accordait à Charles d'Épinay (le marquisat d'Épinay se trouvait en Champeaux) des lettres patentes portant union de la terres de Saudecourt en Louvigné-de-Bais, à son marquisat. Vers 1680, le duc de La Trémoille, ou plus probablement son fils Louis Maurice de La Trémoille, vend le fief de Chaumeré, qui dépendait de la terre de Saudecourt, à Christophe de Rosnyvinen, seigneur de Piré.

Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33.

Aux prêtres séculiers et non plus par des bénédictins. Le recteur percevait le tiers des dîmes, la fabrique un tiers, le dernier tiers étant versé aux bénédictins de Vitré, qui dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. Deux confréries existaient au confrérie du Saint-Rosaire et celle de Notre-Dame-de-Pitié, érigée en 1665. La paroisse possédait alors cinq chapelles : la chapelle Saint-Job (construite vers 1620 dans le cimetière) ; la chapelle Notre-Dame et Saint-Jacques de Fouesnel (la chapellenie avait été fondée par les seigneurs de Fouesnel ; la chapelle était de style ogival) ; la chapelle Notre-Dame et Saint-Eutrope de la Touche (elle existait déjà en 1630 ; cette chapelle bénéficia d'une fondation par Georges Busnel et Françoise Lambaré, seigneur et dame de la Touche le , renouvelée par Jacques Busnel, seigneur de la Touche le ) ; la chapelle de Saudecourt, mentionnée en 1711 et 1723 ; la chapelle de la Proulais (en 1691, le fief de la Proulais, qui disposait du droit de basse justice, appartenait au recteur de la paroisse).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Louvigné-de-Bais en 1778 :

« Louvigné-de-Bais, à 6 lieues un quart à l'est de Rennes, son évêché et son ressort et à deux lieues ½ de Vitré, sa subdélégation. On y compte 1 000 communiants. La cure est à l'alternative. Le territoire est un pays plat et couvert de bois et buissons, où l'on trouve des terres bien cultivées et abondantes en grains. (...) Fouesnel, haute, moyenne et basse justice à M. de Piré; la Touche, moyenne et basse justice, à M. Busnel de la Touche »

Le manoir de la Touche, probablement un ancien prieuré bénédictin, qui avait été pillé par les Ligueurs en 1589, resta propriété de la famille Busnel jusqu'à la Révolution française pendant laquelle son dernier représentant fut assassiné.

Révolution française

Hyacinthe Porteu de la Morandière, procureur fiscal de la baronnie de Vitré, fut l’un des signataires du cahier de doléances rédigé dans la sacristie de Louvigné-de-Bais en 1789.

Charles-Anne Gobil de Villeray, recteur de Louvigné-de-Bais depuis 1757, prêta serment de fidélité à la Constitution civile du clergé en 1791, devenant donc prêtre assermenté, mais se rétracta en 1796. Il mourut en 1799, âgé de 86 ans. Pierre Bouthemy, chapelain de Fouesnel (en Louvigné-de-Bais), recteur de La Valette en 1783, de Piré en 1787, fut prêtre insermenté en 1791, incarcéré à la prison Saint-Melaine de Rennes en 1792, s'exila à Jersey, puis fut nommé en 1803 recteur de Vergéal.

La population de la commune était, paraît-il[évasif], favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795. À la suite de la prise de pouvoir de , ce serment a disparu en 1802 et sur les ordres du Consulat, fut remplacé par un serment de fidélité à la Constitution.

Le | ]

Jean-Baptiste Dubourdieu, nommé recteur de Louvigné-de-Bais en 1804, avait auparavant émigré en Espagne en 1792. Il fut nommé chapelain des Ursulines de Vitré en 1819 et mourut en 1849.

Un soldat originaire de Louvigné-de-Bais, Guy Raymond Baron, est décédé des suites de ses blessures sur le champ de bataille de Blida le dans le cadre de la conquête de l'Algérie par la France.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Louvigné-de-Bais en 1843 :

« Louvigné-de-Bais (sous l'invocation de saint Patern, évêque d'Avranches), commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : la Frotais, la Chenais, la Guérivière, la Rougerie, la Richardais, le Pin, la Gaudinais, la Couardière, le Ménil. Maisons principales : le Bois-Dy, Fouesnel, Saut-Court [Saudecourt], l'Entillère, la Touche. Superficie totale : 1557 hectares dont (...) terres labourables 1039 ha, prés et pâturages 241 ha, bois 57 ha, vergers et jardins 41 ha, landes et incultes 79 ha, étangs 24 ha (...). Moulins : 5 (de Fouesnel, de Daniel, des Rochettes, à eau ; 2 à vent près le Champ-Poirier. (...) Le château de Saut-Court [Saudecourt], entièrement ruiné, était en 1790 réuni depuis plus de deux cents ans avec tous ses fiefs à la baronnie de Vitré. On voit encore à cet endroit une enceinte de larges fossés qui communiquent avec un vaste étang nommé "Daniel", situé immédiatement au-dessous de celui des Rochettes. Fouesnel, assez bien conservé, possédait grand nombre de fiefs et métairies, ainsi que des étangs actuellement à sec, et sur lesquels on voit encore des indices de moulins. C'est, dit-on, en ce château qu'est né le lieutenant-général comte Rosnyvinen de Piré. Le château de l'Entillère n'est plus reconnaissable que par les ruines assez belles d'un ancien portail. La culture du chanvre est très développée dans cette commune. Les cultivateurs font presque tous des toiles dites coudelettes, qui sont vendues aux marchés de Rennes et de Châteaugiron. Le quart de la population est occupé par cette industrie. Le chêne et le châtaignier viennent bien dans ce territoire ; on les exploite pour la marine. La route départementale n° 19 d'Ille-et-Vilaine, dite de Redon à Vitré, traverse cette commune du sud-ouest au nord-est. Il y a marché le mercredi. Géologie : schiste argileux ; porphyre dans le sud-est. On parle le français [en fait le gallo] »

Alexandre Pettier fut médecin dans la commune pendant le troisième quart du , fut lui aussi médecin, mais décéda jeune à Saïgon, victime du paludisme. En 1902, la commune recherche un médecin.

Isidore Bourgine engagé volontaire en 1855, lieutenant en 1870, prisonnier de guerre en Allemagne, capitaine en 1879, fut décoré de la Légion d'honneur en 1881.

La chapelle du couvent des Filles de la Sagesse fut bénite le par le recteur M. Mons.

En 1882, un rapport du conseil général d'Ille-et-Vilaine indique que la commune de Louvigné-de-Bais a présenté 30 cas de diphtérie et que 14 décès ont été enregistrés.

J. Gilliéron décrivit le patois (le gallo) parlé à Louvigné-de-Bais en 1887.

Le | ]

La Belle Époque

En 1902, Louvigné-de-Bais recherchait un médecin-pharmacien grâce à une petite annonce parue dans le journal L'Ouest-Éclair, avançant notamment comme arguments l'absence de médecin dans les communes limitrophes, la ligne de tramway allant de Rennes à La Guerche, alors en construction (il fut mis en service en ) et le fait que la commune était un "pays riche". Le détour de trajet de la ligne de tramway afin de la faire passer par Louvigné-de-Bais, au prix d'un allongement de parcours par rapport au trajet direct Rennes-La Guerche, suscita une polémique, mais fut obtenu. La ligne ferma en 1947.

Ernest Perrel, fils d'un ancien maire de Louvigné-de-Bais, cultivateur à la Croix-Méance, fut tué par un voyageur inconnu à qui il refusait l'hospitalité le .

Le dimanche furent inaugurés l'école publique et la mairie de Louvigné-de-Bais.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Louvigné-de-Bais porte les noms de 52 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; si la plupart sont décédés sur le sol français (par exemple Gabriel Venisse et son frère Joseph Venisse, Ernest Douin et son frère Théophile Douin, Marie Joseph Batais et son frère Pierre Batais, Jean-Marie Neveu, etc.), quelques-uns (par exemple Augustin Baganier, François Davenel, Edmond Mazéas) sont décédés en Belgique dès l'année 1914 ; Henri Halleux est décédé en Macédoine dans le cadre de l'expédition de Salonique en 1917. Isidore Taupin a été décoré de la croix de guerre.

L'Entre-deux-guerres
Le programme de la fête locale organisée en septembre 1936 à Louvigné-de-Bais.

En 1923, l'école publique de filles était fréquentée par trois élèves alors que l'école privée catholique de filles en avait 62 d'inscrites. Le patronage catholique "Jeanne d'Arc" fut très actif pendant l'Entre-deux-guerres, faisant pratiquer notamment à ses membres théâtre et gymnastique et disposant d'une fanfare. Une amicale laïque existait également.

Le dimanche , vers 7 heures du soir, alors que la fête locale se déroulait, une fusée partie d'un établissement forain installé sur la place de l'église dans le but d'atteindre une lanterne vénitienne perchée en haut d'un mât à une dizaine de mètres de hauteur atteignit le pailler de la ferme voisine du Bourg-Joly qui s'enflamma aussitôt, le feu gagnant quelques dépendances ; la maison d'habitation fut préservée grâce à l'action des pompiers locaux et de ceux de Domagné ; cet incendie mit fin brutalement à la fête. Une fête locale était alors organisée chaque année au mois de septembre (des photos de celle organisée en 1931 ont été publiées dans le journal L'Ouest-Éclair), celle de 1937 étant particulièrement réussie si l'on en croit le même journal.

En 1929, une vive polémique éclate entre un journaliste du journal L'Ouest-Éclair, Paul Loury, qui a critiqué vivement dans un article de son journal le maire de Louvigné-de-Bais, François Poirier, et ce dernier qui obtint un droit de réponse dans ledit journal.

La nouvelle auto-pompe des pompiers de Louvigné-de-Bais fut inaugurée le dimanche  ; surnommée "Maryvonne", elle devint vite célèbre dans la région.

Des accidents survenaient périodiquement dans la carrière de Louvigné-de-Bais, qui était déjà en exploitation, par exemple en 1932.

En 1933, le chemin de grande communication route nationale 777 entre Louvigné-de-Bais et Piré-sur-Seiche.

Les religieuses de l'ordre des Filles de la Sagesse, qui tenaient un hospice à Louvigné-de-Bais depuis environ 200 ans, quittèrent la commune en 1933.

Une nouvelle école privée catholique de garçons, l'école Saint-Paterne, fut inaugurée le en présence de Mignen, archevêque de Rennes.

Francis Porteu de la Morandière (fils d'Armand Porteu de la Morandière, qui fut député et préfet, et frère d'André Porteu de la Morandière, qui fut lui aussi député), capitaine et décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre, décéda à Louvigné-de-Bais le . Le domaine de la Morandière, contenant « château, dépendances importantes, trois fermes y attenant, diverses pièces de terre, carrière en exploitation, moulin, étang », fut mis en vente en 1934. Il est acheté par la famille Amyot d'Inville en 1936.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Louvigné-de-Bais porte les noms de 5 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux les trois frères Gérald, Hubert et Jacques Amyot d'Inville ainsi que A. Lebreton, décédé en 1941 en Allemagne et V. Roussigné, décédé en 1940.

Le lycée de garçons de Rennes fut évacué à Louvigné-de-Bais pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le couvent des Filles de la Sagesse.

Le , l'aspirant Jean Bosq, de la 2e division blindée du généralLeclerc, a été tué au lieu-dit la Doubrie. Une stèle, à l'origine située sur la commune de Louvigné-de-Bais, mais actuellement située sur la commune de Cornillé a été érigée en souvenir. Il a été enterré dans le carré militaire du cimetière de Vitré.

  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
  2. C'est-à-dire le droit de choisir le curé
  3. a b et c Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, volume 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og
  4. «  », sur infobretagne.com (consulté le ).
  5. Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f111.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais
  6. Gilles de Coëtlogon, seigneur de la Gaudinaye, conseiller du duc de Bretagne, décédé vers 1505
  7. Henri Busson écrit en 1923 qu'il n'a retrouvé du château de Saudecourt, totalement détruit, qu'un mur avec un enfoncement supposé être l'entrée d'un souterrain, une margelle de puits et une pierre portant les armes de Guy III d'Espinay et de Louise de Goulaine
  8. a et b M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f144.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=21459;2
  9. Henri Busson, "Charles d'Espinay, évêque de Dol: son œuvre poétique (1531?-1591)", 1923, consultable https://books.google.fr/books?id=5rr1PCsvUwYC&pg=PA9&lpg=PA9&dq=Ch%C3%A2teau+de+Saudecourt&source=bl&ots=w5EG3oaWe-&sig=acW71-Yq_1FGIXZipBVn3g1QYXk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjVnYCw5onSAhVJVhoKHR-8DmcQ6AEIIzAA#v=onepage&q=Ch%C3%A2teau%20de%20Saudecourt&f=false
  10. Édouard Frain, Tableaux généalogiques, notices et documents inédits au soutien du Mémoire où il est fait mention de plusieurs familles établies à Vitré et paroisses environnantes aux https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k74143x/f51.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=858373;2
  11. René-François de Visdelou, né le au château de Bienassis en Erquy, décédé le à la Tourneray en Goven
  12. Xavier de Bellevue, Généalogie de la maison Fournier, actuellement représentée par les Fournier de Bellevüe, 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57280229/f452.image.r=domagn%C3%A9
  13. a b c et d Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f116.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais
  14. Henri Busson, né en 1886 , décédé en février 1971 à Bordeaux, linguiste et historien de la littérature, professeur au petit séminaire de Châteaugiron, puis à l'université d'Alger
  15. Henri Busson, L'église et la paroisse de Louvigné-de-Bais (1536 - 1563), revue Annales de Bretagne, 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115330r/f313.image.r=domagn%C3%A9
  16. F. Jouon des Longrais, Information du Sénéchal de Rennes contre les Ligueurs, 1589, revue "Mémoires de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine", 1911, cité par "Revue d'histoire moderne et contemporaine", juillet 1976, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446239g/f84.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=901292;0
  17. Séance du 26 août 1868, "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562095z/f364.image.r=Chaumer%C3%A9
  18. Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9
  19. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées EHDB
  20. Personnes en âge de communier
  21. Pierre-Marie de Rosnyvinen, marquis de Piré
  22. http://fr.topic-topos.com/manoir-de-la-famille-busnel-louvigne-de-bais
  23. Hyacinthe Porteu de la Morandière, né le à Saint-Jean-sur-Vilaine, décédé le à Louvigné-de-Bais
  24. René Kerliver, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les Bretons, 6, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5835417z/f244.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=493564;4
  25. René Kerliver, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les Bretons, 6, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f95.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=107296;4
  26. Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
  27. René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les Bretons, 12-13, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816149n/f85.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=128756;0
  28. Devenue par la suite la route nationale 777
  29. Alexandre Pettier, né le à Domagné, décédé le à Louvigné-de-Bais
  30. Alexandre Pettier, né le à Louvigné-de-Bais, sergent au Saïgon
  31. Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639837k/f4.image.r=Domagn%C3%A9?rk=8412058;4
  32. Isidore François Joseph Bourgine, né le à Louvigné-de-Bais
  33. René Lerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les Bretons, 6, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f29.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=107296;4
  34. Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine, 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5578892m/f531.image.r=Balaz%C3%A9?rk=987129;2
  35. J. Gilliéron, Patois de Louvigné-de-Bais (près Vitré), Revue des patois gallo-romans, tome 1, 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k929839/f179.image.r=louvign%C3%A9-de-bais
  36. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640371w/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4828350;0
  37. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398319/f4.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=1351938;0
  38. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639347c/f2.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=5515048;4
  39. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410552/f2.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=6373422;0
  40. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643027b/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=10751126;0
  41. Gabriel Venisse, né le au bourg de Louvigné-de-Bais, prêtre, sergent au  régiment d'infanterie, décédé le à Vassogne (Aisne)
  42. Joseph Venisse, né le au bourg de Louvigné-de-Bais, ouvrier menuisier, soldat au Sains-Richaumont (Aisne)
  43. Ernest Douin, né le à Vauzé en Louvigné-de-Bais, cultivateur, soldat au 47e régiment d'infanterie, décédé le à Habarcq (Pas-de-Calais)
  44. Théophile Douin, né le à Gaudinais en Louvigné-de-Bais, cultivateur à Vauzé, soldat au 3e régiment de zouaves, décédé le à Fleury-devant-Douaumont (Meuse)
  45. Marie Joseph Batais, né le
  46. Pierre Batais, né le à l'Étang en Louvigné-de-Bais, cultivateur, soldat au  régiment de zouaves, décédé le des suites de ses blessures de guerre à l'hôpital militaire de Rennes
  47. Jean-Marie Neveu, soldat au camp de Mailly, voir journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647135b/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=321890;0
  48. Isidore Taupin, né le à Louvigné-de-Bais, soldat au  régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Mareuil-le-Port (Marne)
  49. a et b http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=34473
  50. "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", décembre 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784974j/f7.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=21459;2
  51. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660773c/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4098732;4 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661218x/f10.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=5214618;0
  52. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657579q/f5.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=42918;4
  53. Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6568419/f6.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=1137344;4 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660642n/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=171674;4
  54. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658678x/f7.image.r=louvign%C3%A8-de-bais?rk=15450720;0
  55. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661013d/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=236052;4
  56. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6578788/f8.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4699594;0 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657892p/f7.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=278971;2
  57. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658354s/f7.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=12832682;2
  58. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659428v/f10.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=9206054;0
  59. Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658968h/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4055814;0
  60. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6593453/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=1523612;4
  61. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659215r/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=13283328;2
  62. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659776r/f7.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=8218924;4
  63. Francis Porteu de la Morandière, né en 1871 à Talensac
  64. Journal L'Ouest-Éclair consultable en ligne et consultable en ligne.
  65. Journal L'Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659775c/f16.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=3519330;4
  66. Gérald Amyot d'Inville, né le à Beauvais (Oise), prêtre, résistant lieutenant FFI, déporté au camp de concentration de Buchenwald, mort à Dora le .
  67. Hubert Amyot d'Inville, né le
  68. Jacques Amyot d'Inville, né le à Beauvais (Oise), capitaine au  régiment étranger d'infanterie, tué à l'ennemi le à Hemchir Dombda (Tunisie), décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre, voir http://www.semlh35.fr/Illustres/Illustre_N31a.htm
  69. Catherine Laurent, Jean-Yves Veillard, Xavier Ferrieu, Rennes, 1940-1944 : la guerre, l'occupation, la libération, éditions Ouest-France, 1994

Héraldique

Blasonnement :
Coupé : au premier d'argent au lion issant de gueules, armé d'or, au second losangé ; de gueules et d'or, à la croix pattée de sable brochant sur le tout ; le tout enfermé dans une bordure d'azur chargée de neuf macles d'or.
  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur GASO, la banque du blason (consulté le ).

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Louvigné-de-Bais dans la littérature

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1282 autres localités pour la Bretagne

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
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