La Noë-Blanche
Localisation

La Noë-Blanche : descriptif
- La Noë-Blanche
La Noë-Blanche [la nɔe blɑ̃ʃ] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne.
Géographie
Situation
La Noë-Blanche se situe au carrefour de quatre autres communes ou villes :
- au nord, Bain-de-Bretagne située à environ un quart d'heure de route (entre sept et onze kilomètres selon la route empruntée) ;
- à l'ouest, Guipry-Messac à environ six kilomètres ;
- à l'est, la Dominelais à sept kilomètres ;
- au sud, le Grand-Fougeray à dix kilomètres.
La commune est aussi située à six kilomètres de la 2×2 voies en direction de Nantes et à douze kilomètres de celle menant à Rennes. Elle se situe proche de la gare SNCF de Messac.
Communes limitrophes
Relief et hydrographie
Les altitudes au sein du finage communal vont de 95 mètres pour la plus élevée (au sud du hameau des Monts, au toponyme significatif) à 20 mètres pour la plus basse située à la pointe nord-ouest de la commune dans la vallée du Ruisseau du Pont aux Roux. De manière générale, les altitudes les plus élevées sont à la limite sud de la commune (autour de 80 mètres d'altitude) et s'abaissent en allant vers le nord du territoire communal où elles oxcillent entre 40 et 20 mètres d'altitude selon les endroits. Le bourg, en position centrale dans la commune, est vers 50 mètres d'altitude.
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Carte du réseau hydrographique de la commune de La Noë-Blanche.
Le réseau hydrographique de la commune n'est constitué que de cours d'eau secondaires, le principal étant le Ruisseau du Pont aux Roux, un sous-affluent de rive gauche de la Vilaine qui sert de limite nord à La Noë-Blanche, qu'il sépare de Bain-de-Bretagne et de Guipry-Messac : certains de ses propres aflluents (Ruisseau des Noës, les Riais, ..) traversent des parties de la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3 | 3 | 4,5 | 5,6 | 9,2 | 11,4 | 13,2 | 13,4 | 11,2 | 9,1 | 5,4 | 3 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,7 | 6,4 | 8,5 | 10,3 | 14,2 | 17,1 | 19 | 19,2 | 16,4 | 12,9 | 8,5 | 5,7 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,7 | 12,6 | 15 | 19,3 | 22,8 | 24,8 | 25,1 | 21,6 | 16,7 | 11,7 | 8,4 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,6 02.01.1997 |
−10,8 10.02.1991 |
−7,7 01.03.05 |
−2,2 10.04.03 |
1,1 06.05.19 |
3,9 04.06.1991 |
7,3 30.07.1988 |
5,3 28.08.1998 |
2,7 29.09.07 |
−2,3 29.10.03 |
−5,9 22.11.1998 |
−8,6 29.12.1996 |
−11,6 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,4 27.01.03 |
20,9 27.02.19 |
23,1 30.03.21 |
27,6 20.04.18 |
30,9 26.05.17 |
36,4 27.06.19 |
39,3 23.07.19 |
39 10.08.03 |
33,2 14.09.20 |
29,7 02.10.11 |
20,6 01.11.15 |
16,9 19.12.15 |
39,3 2019 |
Précipitations (mm) | 83,4 | 62 | 55,2 | 60,4 | 64,4 | 40 | 46,6 | 37,4 | 58,9 | 76,5 | 82,6 | 85,2 | 752,6 |
Transports
La Noë-Blanche n'est desservie que par des routes secondaires, les deux principales, qui se croisent près du bourg à la Croix-Blanche, étant la D 52 (qui vient côté sud-est de La Dominelais et se dirige en direction du nord-ouest vers Guipry-Messac) et la D 53 (qui vient côté nord-est de Bain-de-Bretagne et va vers le sud-ouest, traversant la Vilaine au pont Saint-Marc, situé dans la partie sud de Guipry-Messac).
Paysages et habitat
Le paysage agraire traditionnel est le bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées, le principal hameau étant celui de Sévrignac. La commune a conservé pour l'essentiel son caractère rural, ne connaissant qu'une faible rurbanisation autour du bourg et des principaux hameaux.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- ↑ Glossaire – Précipitation, Météo-France
- ↑ « », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
- ↑ « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme La Noë-Blanche en 1852.
Toponyme issu du gallo noe, noue, no, « prairie marécageuse, marais » , d'origine gauloise. Le gaulois *nauda aurait signifié « terrain encaissé, un lieu humide », éventuellement « prairie inondable », noë se retrouve dans de multiples toponymes habités ou nom et quelquefois sous la forme noue.
La Noë-Blanche tire son nom d'une fleur blanche qui surgissait au printemps dans les marécages.
En gallo, le nom de la commune est La Nôe-Bllanche prononcé [nobjɑ̃ʃ] ou [nobjɛ̃ʊ̆ʃ] selon les localités.
La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne Ar Wazh-Wenn (« le ruisseau blanc ou pur »).
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- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Droz, , p. 238.
- ↑ Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne, Bonneton, , p. 120.
- ↑ « », sur cnrtl.fr, (consulté le ).
- ↑ Institut du Galo, « »
- ↑ Chubri, « »
- ↑ « », sur niverel.brezhoneg.bzh (consulté le ).
Histoire
Le | ]
La Noë-Blanche était sous l'Ancien Régime une trève de Messac, qui fut érigée en paroisse le , et dès 1852 celle-ci devient une commune indépendante par démembrement de la commune de Messac, avec l'argumentaire suivant : « la commune de Messac (..) a une superficie de 6 404 hectares, qui se divise en deux sections bien distinctes : Messac, dont le bourg, placé à l'une des extrémités est le chef-lieu, et la Noë-Blanche qui forme l'autre extrémité de la commune. Il en résulte que cette dernière, composée de plusieurs villages, est dans des conditions très défavorables pour ses relations avec son chef-lieu dont elle est éloignée de 7 à 11 kilomètres. La section de la Noé-Blanche a déjà une succursale et une maison d'école qui réunit quatre-vingts enfants ; elle aura 2 222 hectares et 800 âmes de population ; elle demande aujourd'hui que l'on complète ces avantages en l'érigeant en commune distincte (..) ».
Le | ]
La Belle Époque
Selon le journal La Croix en 1913 le vicaire-instituteur faisait la classe à 70 enfants, tandis que les deux instituteurs publics instruisaient 3 élèves.
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L'église paroissiale et la place du village au début du XXe siècle (carte postale).
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Le calvaire au début du XXe siècle (carte postale).
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La route de La Dominelais au début du XXe siècle (carte postale).
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L'école libre des filles au début du XXe siècle (carte postale).
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L'école des garçons au début du XXe siècle (carte postale).
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Village et moulin de Chaignet au début du XXe siècle (carte postale).
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de La Noë-Blanche porte les noms de 65 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 2 sont morts en Belgique (Pierre Guiheux dès le à Rossignol et Jean Douard le à Boezinge ; Louis Dubé est mort en captivité en Allemagne dans un lazaret en 1915 ; Jean Chapin est mort lors du naufrage du cargo mixte Eloby torpillé au sud de Malte le ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, dont un autre Jean Chapin, mort de maladie dans un hôpital de Metz le , donc plusieurs mois après l'armistice ; Jean Dubé, Julien Lebeau, Pierre Provost et Pierre Voland ont été tous les quatre décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et André Charlieu, Joseph Guillois et les deux frères Pierre et Victor Nidelet tous les quatre de la Croix de guerre.
L'Entre-deux-guerres
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La route de Messac vers 1930 (carte postale).
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La route du Grand-Fougeray vers 1930 (carte postale).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de La Noë-Blanche porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Jean Lemaux, mort en captivité à Vienne en Autriche en 1944 ; Eugène Athimon, mort en captivité à Leipzig en Allemagne en 1945.
Aurélie et Françis Fredel furent pris en otages le 27 juillet 1944 en représailles en raison du meurtre de deux soldats allemands la veille au Grand-Fougeray dans une embuscade ; ils firent partie du convoi du train de Langeais du , mais eurent la chance d'être parmi les 241 otages libérés par un responsable alsacien du train, Charles Shlaggdenhaufen, dit Charly et restèrent plusieurs mois dans la région de Belfort ; ils revinrent en décembre 1944, mais en ayant tout perdu car leur ferme avait été détruite par les Allemands à la recherche d'armes.
L'Après Seconde Guerre mondiale
Le | ]
Les parcs éoliens
Le parc éolien de la Nourais, constitué de 5 éoliennes d'une puissance installée chacune de 2 000 KW, les turbines ayant un diamètre de 80 mètres) a été installé en 2007 à cheval sur les communes du Grand-Fougeray (3 éoliennes) et de La Noë-Blanche (2 éoliennes). Un projet de remplacement par 5 éoliennes plus puissantes, permettant de tripler la production d'électricité, a été approuvé en 2024.
L'opposition des élus au projet de trois éoliennes, porté par une filiale de "P and T Technologies", près du hameau de Branfeul, a été approuvé en 2023 en dépit de l'opposition des élus, la Cour administrative d'appel de Nantes, dans une décision rendue le , invoquant le faible impact du projet (moins de 1 ha) sur la consommation de terres agricoles et son faible impact visuel (hameaux proches peu habités, pas de saturation visuelle).
Un autre projet de parc éolien à la Saussinais, à cheval entre Guipry-Messac et La Noë-Blanche, a été autorisé le , mais est contesté par l'association "Vent d’inquiétude, défense de l’environnement du pays des Vallons de Vilaine", qui conteste l’autorisation environnementale délivrée pour trois mâts de 150 m en bout de pales et une puissance totale de 11,7 Mégawatts ; l'association, arguant de l'augmentation des nuisances sonores et des risques accrus de collision pour les chauves-souris a obtenu une prolongation des études d'impact en raison d'un redimensionnement du projet (mâts plus hauts de 30 m pour une puissance installée de 12,6 MW.
- ↑ IA00007510, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Baron de Vincent, « Exposé des motifs d'un projet de loi qui sépare la commune de Messac (..) de celle de la Noë-Blanche », Gazette nationale, , lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Gazette. La dépense laïque », La Croix, , lire en ligne, consulté le ).
- « », sur memorialgenweb.org, (consulté le ).
- ↑ « Un hommage aux Frédel, prisonniers déportés en 1944 », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « », sur thewindpower.net (consulté le ).
- ↑ « », sur lanoeblanche.fr, (consulté le ).
- ↑ « Près de Redon, le parc éolien de La Noë-Blanche validé », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Bertrand Merloz, « Guipry-Messac. Parc éolien: une deuxième version en question », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
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La Noë-Blanche dans la littérature
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