Val-d'Izé (parfois dénommée Le Val-d'Izé) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 591 habitants (les Izéens).
Géographie
Situation
Val-d'Izé se situe à environ 35 Rennes (par la route nationale 157), à 25 Fougères, à 12 Saint-Aubin-du-Cormier (autoroute A84) et à proximité (environ 7 Vitré. Elle fait partie du pays des Portes de Bretagne (département d'Ille-et-Vilaine) et du canton de Vitré-Ouest. La ville est traversée par trois routes départementales, avec comme axe principal la RD 794 (ancienne route nationale 794) reliant Vitré à Dinan et deux axes secondaires, la RD 528 reliant Dourdain vers Saint-Christophe-des-Bois et la RD 105 reliant Marpiré vers Mecé. On peut signaler aussi le passage de la RD 179 (ancienne route nationale 178) sur la partie est de la commune, reliant Vitré à Fougères.
Val-d'Izé possède un territoire très vaste, puisqu'il s'étend sur 4 379 hectares et fait donc partie des communes agricoles les plus étendues du département d'Ille-et-Vilaine. Sa population actuelle est d'environ 2 500 habitants. Trois ruisseaux parcourent son territoire, la Veuvre, le Cornillé et le Palet et environ 400 hectares sont couverts par les bois de Beaufeu, des Pruniers et de Cornillé.
Transports
Depuis le
Ligne 2 : Marpiré <> Champeaux <> Landavran <> Val-d'Izé depuis Vitré (Gare).
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat d'Ille-et-Vilaine.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 13,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fougères à 21 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Communes limitrophes
Dourdain (Liffré, par D528)
Livré-sur-Changeon (Saint-Aubin-du-Cormier, A84, Combourg, Dinan, Saint-Malo par D794)
Mecé (par D105, puis D26) Saint-Christophe-des-Bois (Fougères, par D528 puis D179)
La Bouëxière (par D105, puis D106)
N
Taillis (par D528, puis D179)
O Val-d’Izé E
S
Marpiré (Châteaubourg, Rennes, par D105 puis N157)
Champeaux (par D105, puis C5)
Landavran (par D105, puis D305) (Vitré, par D794)
Les communes limitrophes de Val-d'Izé sont, en commençant par le nord et en suivant le sens des aiguilles d'une montre : Livré-sur-Changeon, Mecé, Saint-Christophe-des-Bois, Taillis, Landavran, Champeaux, Marpiré, La Bouëxière et Dourdain.
Principaux lieux-dits et hameaux
Route de Vitré : le Bas du Bois, le Brossais, la Lande Close.
Route de Saint-Christophe-des-Bois : Villebenêtre, forteries, Petite Lande, le Plessis des Fossés, le Rocher Palet, Liboré, le Bas Chemin, la Grosserie.
Route de Mecé : Villanfray, Saint-Étienne, les Noës, les Ménétières.
Route de Livré-sur-Changeon : le Bourgneuf, Bon Secours, la Froctais, la Cendrie.
Route de Dourdain : les Villechères, le Roti, le Baril, les Changeons.
Route des Boularderies : le Peu, le Bois Roux, la Hatonnais, les Boularderies, Villedemeaux.
Route de Marpiré : la Mesrie, les Fauchardières, la Cette, le Rocher Poîlane, Launay.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
↑ « », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
↑ « », sur fr.distance.to (consulté le ).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes parochia de Isei en 1086, Yseium en 1122, Yseyum en 1516.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, indiquent qu'un document datant de 1088 dit (en latin) :« In parocchia de Izei, juxta Liwri (Livré-sur-Changeon), non longe a flavio qui dicitur Vozoura (la Veuvre) ».
Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou gallo-roman en -(i)acum, suffixe gaulois locatif à l'origine et pouvant aussi marquer la propriété. Son évolution phonétique à l'ouest a abouti à la terminaison -é en général. Le premier élément Is- représente le nom de personne gaulois Itios ou son équivalent gallo-romain Itius, d'où le sens global de propriété d'Itius ou Itios.
Son nom est Izë en gallo, langue locale, prononcé [izə]. La forme proposée par l'Office public de la langue bretonne est Nant-Izeg en breton, bien que Val-d'Izé se situe hors de la zone d'expansion maximale de pratique traditionnelle du breton. Sur le plan linguistique, la langue utilisée traditionnellement a toujours été le gallo et on n'y a jamais parlé le breton. La toponymie de la région ainsi que les nombreux villages et hameaux, témoignent de la diffusion ancienne de la langue romane. Les communes ayant une terminaison en -é (du gaulois -acon), ainsi que les villages dont le nom se terminent par -ais, -rie ou encore -ière, en portent également témoignage.
Le Val-d'Izé, appelé encore Izé jusqu'en 1908 (la commune modifia son nom pour éviter la confusion avec la commune d'Izé, située en Mayenne), recevait parfois le nom de Saint-Étienne-des-Eaux, à cause du marais qui l'avoisine.
↑ Jean Ogée, « ».
↑ Régis AUFFRAY, Le Petit Matao, Rennes, Rue des Scribes, , 1000 ISBN ), p. 961
↑ Chubri, « ».
↑ Toponymie de la Bretagne orientale
Histoire
Moyen Âge
Le Val-d'Izé était paroisse dès le abbaye Saint-Florent de Saumur, qui y fonda un prieuré. La paroisse de Val d'Izé dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes. L'ancien prieuré Saint-Étienne d'Izé existait dès le Calixte II en 1122, Innocent II en 1142 et Urbain III en 1186, confirmèrent successivement l'abbaye de Saint-Florent dans la possession de l'église d'Izé (Val-d'Izé) et de ses deux chapelles de Saint-Martin et de Notre-Dame-de-la-Moisson. Val-d'Izé renfermait également avant la Révolution la trève de Landavran (érigée en paroisse en 1826).
En 1229, le manoir du Bois-d'Izé appartenait à Geoffroy de Cornillé et son nom fut transformé en Bois-Cornillet.
Époque moderne
En 1589, des habitants de 53 paroisses de la baronnie de Vitré participèrent, au côté des troupes du duc de Mercœur, au siège de Vitré, alors une place-forte calviniste. Des troupes dirigées par Jean de Beaumanoir de Lavardin, un huguenot d'origine mancelle, au service du roi Henri III, venant du château de Gazon [en Pocé-les-Bois] « gaigna la lande d'Izay [Izé] avec beaucoup de peine, y ayant des barrières et des embuscades des paysans du pays à toutes les avenues et sorties, lesdits paysans armés d'harquebuzes, javelots, hallebardes, etc. ». Il parvint quand même, avec ses troupes, à gagner la lande de Chevré et de parvenir à gagner Rennes.
En 1591, pendant les Guerres de la Ligue, « Champeaux, Châtillon, Izé [Val d-Izé], Étrelles, La Guerche, Domagné, Châteaugiron furent dévastés par les marches et collision [combats] des deux partis ».
Le château du Bois-Cornillé
Le château du Bois-Cornillé appartint en 1475 à Pierre Landais (une tour du château est encore dénommée "Tour Landais"), puis à sa fille Françoise Landais, qui épousa Arthur de l'Espervier, seigneur de Briard et de la Gascherie ; leur fils François de l'Espervier, époux d'Anne de Gouyon-Matigny, en était le propriétaire en 1513 lors de la Réformation de la noblesse de Bretagne ; leur fille apporta en mariage le Bois-Cornillé à René Bouillé, seigneur du Rocher-Mézangers, et le château passa ensuite aux mains de Louis de Chauvigné en raison de son mariage avec Claude de Bouillé. Le
Leur fils, Louis-François de Goyon, né en 1750 à Nantes, avocat général à la Chambre des Comptes à Rennes, seigneur du Bois-Cornillé, était aussi seigneur des Hurlières (en Châtillon-en-Vendelais) et de la Chapelle-Vauclerc en Landavran. Il émigra à Jersey pendant la Révolution française et décéda le 27 mars 1812 au château du Bois-Cornillé.
Le 18 avril 1832, le château fut vendu à Jacques le Cardinal, marquis de Kernier.
Article détaillé : Château du Bois-Cornillé.
Izé à la fin du | ]
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Izé en 1778 :
« Izé, à six lieues ½ à l'Est-Nord-Est de Rennes, son évêché et à deux lieues trois-quarts de Saint-Aubin-du-Cormier, sa subdélégation et son ressort. On y compte 2 000 communiants. La cure est présenté par l'abbé de Saint-Florent de Saumur, qui possède encore les chapelles de Saint-Martin et de Sainte-Marie. Deux moines de cette maison [abbaye] y faisaient encore les fonctions de curé en 1630, mais elle a été sécularisée depuis ce temps, et l'abbé n'a conservé que la présentation de la cure. La chapelle de Sainte-Marie de Landevran était aussi desservie, en 1600, par un moine de Saint-Florent ; elle est actuellement réunie au prieuré de Saint-Étienne d'Izé. (...). Ce territoire est fort étendu. Des terres maigres et sablonneuses, des ruisseaux, des vallons, quelques prairies, ds landes de sept à huit lieues de circonférence et quelques bois taillis, dont le plus grand, nommé Bois d'Oran, contient environ une lieue de périmètre : voilà à peu près ce qui se présente à la vue. Le Bois-Cornillé, haute justice, à M. Goyon des Hurlières ; le Bertry, haute justice, et la Teilley, moyenne justice, à M. de la Teilley ; Belinaye, Villepice, moyenne justice, à Melle de la Chambre. »
La Chouannerie dans le pays de Val-d'Izé
Une compagnie chouanne exista à Izé ; elle était membre de la "colonne d'Izé", dirigée par Henri du Boishamon, qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères. La "colonne d'Izé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie d'Izé (dont le capitaine était Legendre et les lieutenants Pierre Masson, Pierre Gendrot et Étienne Bouvy), la compagnie de Balazé, la compagnie de Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois, la compagnie de Champeaux et Taillis, la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine, la compagnie de Princé et Montautour.
Une première escarmouche se déroula lors de l'été 1795, un petit groupe de dix-huit chouans dirigés par Joseph du Boishamon, frère de Henri, qui occupaient le bourg d'Izé furent attaqués par cinquante soldats républicains venus de Vitré. Inférieurs en nombre, les Chouans durent s'enfuir mais sans subir de perte. En revanche, les Républicains eurent deux tués et un blessé.
À Izé, la lutte fut particulièrement vive contre les habitants républicains de Dourdain. Ceux-ci, ayant fortifié leur bourg, effectuèrent plusieurs descentes sur Izé. Au cours de l'une d'elles, en novembre 1795 deux Chouans d'Izé furent pris et fusillés, en représailles, les lieutenants-colonels Boishamon, Pontbriand et Pierre Rossignol rassemblèrent près de 1 000 hommes et lancèrent une offensive sur Dourdain. Les patriotes, très inférieurs en nombre, abandonnèrent rapidement l'église et le cimetière où ils s'étaient retranchés, ils opposèrent une courte résistance au château du Plessis-Pillet puis prirent la fuite.
Article détaillé : Combat de Dourdain.
En janvier 1796, une troupe de 800 soldats républicains commandés par le général Jean Humbert essuya des tirs près de la lande d'Izé. Les Chouans, n'étant que 150, décrochèrent rapidement. Un Chouan et quatre Républicains, dont le commandant Joré, furent tués lors de ce combat.
Article détaillé : Combat de la lande d'Izé.
Le | ]
L'insurrection légitimiste de 1832
En mai 1832, environ 800 chouans prirent les armes dans la région de Vitré, particulièrement aux environs de Parcé, Châtillon et Izé. Plusieurs détachements de la garde nationale de Vitré, du de ligne et du léger les affrontèrent. Le combat de Toucheneau, en date du 30 mai 1832, aurait fait 80 victimes parmi les Chouans et trois parmi la troupe selon la version officielle.
Le Val-d'Izé vers le milieu du | ]
A. Marteville et P;Varin, continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, décrivent ainsi Izé (Val-d'Izé]) en 1845 :
« Izé (sous l'invocation de saint Étienne, le 3 août), commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : la Cendrie, la Pechetière, Vilpie, la Menaitière, la Larderie, la Ville-Benètre, la Plessix des Fosses, la Grosserie, les Nanchardais, la Marguerais, la Berangeraie, Lande-Close, la Fauchardière, le Rocher-Poilane, le Haut-Launay, Villdemeaux, les Hatonnais, le Baril, les Changeons, le Fouteau, Villechères, le Bourg-Neuf, Sainte-Anne (petite chapelle). Superficie totale : 4379 hectares dont (...) terres labourables 2303 ha, prés et pâtures 592 ha, bois 288 ha, vergers et jardins 47 ha, landes et incultes 970 ha, étangs 4 ha (...). Le principal bois de cette commune est celui de Beaufeu, situé dans le nord-est, à l'extrémité de la lande dite d'Izé. Géologie : schiste argileux, quartzite au nord et à l'est ; minerai de fer qui alimente le haut fourneau de la Vallée ; calcaire de transition à Saint-Gervais. On parle le français [en fait le gallo]. »
Un livre publié en 1847 confirme qu'on exploite du minerai de fer dans la commune.
La construction de l'église Saint-Étienne vers 1885
Article détaillé : Église Saint-Étienne de Val-d'Izé.
Le | ]
La Belle Époque
Le journal Ouest-Éclair du 9 mars 1906 écrit à propos de l'inventaire des biens d'église : « À Izé (Val-d'Izé), Torcé, Champeaux ont eu lieu des tentatives d'inventaire ; là, comme dans les autres paroisses, les agents du fisc et les gendarmes se sont retirés devant les protestations et le refus d'ouvrir les portes. De Vitré, on entend le tocsin sonner dans les villages voisins, et de toutes parts on organise la résistance, et on veille, en attendant le crochetage ».
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), comme beaucoup de villes et villages français, Val-d'Izé a payé un lourd tribut, puisque 421 Izéens seront mobilisés, 68 y laisseront leurs vies dont 26 seront déclarés disparus, à jamais ensevelis dans les tranchées et les trous d'obus. Le 6 août 1922, en souvenir de ces héros morts au combat, Val-d'Izé inaugure un magnifique monument aux morts (monument en forme d'arc de triomphe avec en son centre un poilu courant vers la victoire), œuvre de l'architecte Charles Couasnon. Dans l'église Saint-Étienne s'ajoute également la chapelle Saint-Michel, dédiée aux Izéens morts pendant les deux guerres de 1914-1918 et 1939-1945.
L'Entre-deux-guerres
En 1926, l'école publique du Val-d'Izé n'avait qu'un seul élève.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), de nombreux Izéens furent mobilisés en 1939, Cinq d'entre eux y laisseront leurs vies, leurs noms sont inscrits sur le monument aux morts, pour les autres, beaucoup furent faits prisonniers en Allemagne, travaillant dans les usines et dans les fermes allemandes. Ils seront libérés en 1945, après six années de captivité.
Parmi les victimes de cette guerre, Jean Hervagault, caporal au 610e régiment de Pionniers, il est fait prisonnier par les Allemands lors de la bataille de la Somme en juin 1940, pendant qu'il est conduit à Montdidier, il tente de porter secours à un camarade blessé sur le bord de la route, malgré les ordres de la sentinelle SS qui lui ordonne de rentrer dans les rangs, il refuse de laisser son camarade mourant, c'est alors le drame, il est aussitôt fusillé par les Allemands. Enterré sommairement sur place, il est porté disparu, sa famille restera sans nouvelles, ne savant même pas où il est inhumé. Il faut attendre le 18 mai 1994, 54 ans plus tard, pour que son corps soit retrouvé par un retraité retournant la terre d'un délaissé de son jardin, il est formellement identifié grâce à quelques objets personnels dont une montre gousset portant son nom. Après une cérémonie militaire à Montdidier en présence des autorités officielles et des anciens combattants, son corps est ramené au Val-d'Izé où sont célébrées le 11 juin 1994 ses obsèques religieuses en présence de ses trois enfants, de sa famille et d'une nombreuse assistance, suivies ensuite de l'inhumation au cimetière de Val-d'Izé.
Prise d'otages du 13 juillet 1944 à la Haie d'Izé. À la suite de l'attaque d'une voiture légère de l'armée allemande par les maquisards, deux des trois occupants furent tués et le chauffeur grièvement blessés. Ce véhicule qui précédait un long convoi de soldats de la Wehrmacht, se dirigeait vers le front de Normandie. Aussitôt, une trentaine d'hommes du Val-d'Izé furent pris en otages et menacés d'être fusillés par les Allemands dans la cour du château de la Haie d'Izé, ce fut grâce à l'intervention du maire de l'époque, Joseph Aubert, que leurs vies purent être sauvées.
Pendant cette guerre, des enfants juifs furent cachés dans la région et notamment dans quelques fermes de la commune de Val-d'Izé. De mars 1944 à 1945, dix-neuf enfants juifs sont cachés. Après des années d'oubli, le réalisateur Nicolas Ribowski a tourné en 2013 le documentaire Jamais je ne t'oublierai.
Dans la nuit du 8 au 9 août 1944, un avion anglais, un Armstrong Whitworth Albemarle, s’écrase dans une prairie au lieu-dit la Hurie, à Val-d’Izé. Les membres d’équipage y laissent tous leurs vies. Le 11 juin 2013, l’Association bretonne du souvenir aérien 39-45 (Absa 39-45), avec l’aide des démineurs de Nantes, mène des recherches sur le lieu du drame et déterre de nombreuses pièces de l’avion et de son chargement. Le 10 août 2014, à l'occasion du 70e anniversaire, une cérémonie officielle est organisée et un mémorial est inauguré près du lieu de la tragèdie, au lieu-dit la Hurie.
↑ Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 4, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f761.image.r=Cornill%C3%A9?rk=4506460;0
↑ F. Jouon des Longrais, Information du Sénéchal de Rennes contre les Ligueurs, 1589, revue "Mémoires de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine", 1911, cité par "Revue d'histoire moderne et contemporaine", juillet 1976, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446239g/f84.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=901292;0
↑ Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f100.image.r=Domagn%C3%A9
↑ Albert Maumené, Le château du Bois-Cornillé à M. le marquis de Kernier (Izé, Ille-et-Vilaine), revue "La Vie à la campagne : travaux, produits, plaisirs", n° du https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5722792h/f11.image.r=Cornill%C3%A9
↑ Théodore Courtaux, "Histoire généalogique de la maison de Lantivy", 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649006/f199.image.r=Cornill%C3%A9
↑ Jacques Le Cardinal, marquis de Kernier, né le 9 février 1788 à Ploujean, chevalier de la Légion d'honneur à 20 ans sur le champ de bataille de Wagram, brigadier des gardes du corps du Roi en 1814, marié avec Mathilde Le Gonidec de Traissan, conseiller général d'Ille-et-Vilaine en 1850, décédé le 27 février 1870 au Bois-Cornillé
↑ Personnes en âge de communier
↑ Charles Goyon des Hurlières, également propriétaire du château des Hurlières en Châtillon-en-Vendelais
↑ a et bJean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1843, 816 lire en ligne).
↑ Job de Roincé, "Figures de Chouans", éditions Fernand Lanore, 1980, consultable https://books.google.fr/books?id=2PCxWiCcId8C&pg=PA67&lpg=PA67&dq=L%C3%A9gion+de+Vitr%C3%A9&source=bl&ots=omYr1I5lWo&sig=l4sbs54Pg8CQM4xVY9eju1gnYtE&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjKt9fbvejPAhXDRhQKHeH3BaYQ6AEISzAG#v=onepage&q=L%C3%A9gion%20de%20Vitr%C3%A9&f=false
↑ Roger Dupuis, De la Révolution à la Chouannerie, Flammarion, ISBN ).
↑ G. Corbe, "Guide historique et statistique du département d'Ille-et-Vilaine", Imprimerie Landais et Oberthur, Rennes, 1847.
↑ Union des associations catholiques des chefs de famille, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2
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