Lampaul-Ploudalmézeau
Localisation
Lampaul-Ploudalmézeau : descriptif
- Lampaul-Ploudalmézeau
Lampaul-Ploudalmézeau [lɑ̃pɔl pludalmezo] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Situation
Le bourg de Lampaul-Ploudalmézeau est situé à 27 Brest et à 3 Ploudalmézeau.
La commune, littorale de la Manche, est limitée par deux petits fleuves côtiers, le Frout ou Gouer ar Frout à l'ouest (qui sépare la commune de celle de Ploudalmézeau) et le ruisseau du Ribl à l'est (qui sépare la commune de celle de Saint-Pabu). Son littoral, peu étendu, forme la plage des Trois Moutons, et est bordé de larges dunes atteignant 14 mètres d'altitude au maximum ; c'est « une côte basse, grise, blanche et noire, où le sable et les plateaux de roches s'emmêlent » a écrit André Guilcher.
L'île du Bec, l'île de Rosservo et l'île de Coulouarn sont situées au large de Lampaul-Ploudalmézeau.
Le finage communal forme un rectangle orienté nord-sud et dont les parties intérieures sont constituées par un fragment du plateau du Léon en pente douce vers la mer atteignant au maximum 62 mètres d'altitude dans sa partie méridionale. Le bourg, situé au centre-nord du territoire communal, est vers 28 mètres d'altitude.
La commune est restée essentiellement rurale, présentant dans sa partie sud un paysage de bocage avec habitat dispersé constitué de fermes isolées et hameaux. Son littoral a été, en raison des dunes le bordant, préservé de l'urbanisation ; une rurbanisation balnéaire est toutefois sensible en arrière des dunes aux alentours de Ty Cam et Ty Nevez, ainsi qu'une périurbanisation dans le quartier de Kersquivit, limitrophe du bourg de Ploudalmézeau.
La vague « Annaëlle »
Situé au nord de l'île de Rosservo, le site de la vague « Annaëlle », découverte au début des années 2000 par Laurent Jedoudez, est difficilement accessible ; c'est une vague déferlant sur une dalle rocheuse, qui est souvent redoutable, voire effroyable. Elle attire le gratin du bodyboard mondial. Le « Pierre-Louis Costes, pour qui « Annaëlle » est « l'une des meilleures en France, si ce n'est la meilleure ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 . Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ploudalmézeau à 2 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- André Guilcher, Observations sur la morphologie littorale de la presqu"île de Mullet, "Bulletin de la Section de géographie", 1962, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410926s/f188.image.r=Ploudalm%C3%A9zeau?rk=7532226;0
- Thierry Dilasser, « », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Histoire
Toponymie et origines
Le nom de Lampaul-Ploudalmézeau (Lambaol-Gwitalmeze en breton) provient du mot breton lann (monastère), et de Paol (Pol ou Paul), donc le monastère de Paul, auquel on a ajouté le suffixe « Ploudalmézeau », du nom de la commune voisine, pour différencier la commune d'autres ayant pour nom Lampaul », entre autres Lampaul-Plouarzel ou Lampaul-Guimiliau.
Lampaul-Ploudalmézeau doit en effet son origine à la création d’un ermitage par saint Pol Aurélien au . Selon la légende, Saint Pol Aurélien aurait été appelé à Lampaul par un de ses compagnons, dont l'ermitage avait été plusieurs fois détruit par un buffle, incarnation du Malin. « Le Saint ayant délivré le pays de cet hôte terrible, y fixa sa demeure pour un peu de temps, tandis que ses disciples continuaient à vivre dispersés çà et là. Il bénit ce lieu, il bénit en particulier la fontaine, et se construisit, comme dans ses établissements antérieurs, un oratoire et une petite cellule. »
Saint Pol Aurélien est un des sept saints fondateurs de la Bretagne (avec saint Brieuc, saint Tugdual, saint Patern, saint Corentin, saint Samson et saint Malo). Originaire de Glamorgan au Pays de Galles, saint Pol Aurélien est le fondateur de l'évêché du Léon. Né en l'an 492 (ou en 480), Pol Aurélien aurait appartenu à la famille britto-romaine des « Aurelianus » (saint Ildut. Le roi franc Childebert Ier (511-588) le fit ordonner évêque et le plaça à la tête de l’évêché de Léon à Kastell-Paol (Saint-Pol-de-Léon). À la suite de son retrait, vers l'an 553, sur l’île de Batz, trois évêques lui succédèrent de son vivant : Jaoua, Ternvael (ou Tiernomallus) et Keveren (ou Cetomerinus). Il meurt semble-t-il vers 580 (ou 594).
Antiquité
Une pièce d'or frappée probablement à Cyrène, ville grecque de Libye, entre 322 et 313 avant J.-C., fut trouvée en 1959 sur la plage de Porz-Gwenn, mêlée à des algues. C'est sans doute une preuve du voyage que Pythéas, navigateur grec, entreprit vers les rivages armoricains à cette époque.
Moyen Âge
Lampaul était une ancienne trève de Ploudalmézeau. Elle a été érigée en paroisse entre 1330 et 1427. La paroisse de Lampaul-Ploudalmézeau dépendait autrefois de l'archidiaconé d'Ac'h faisant partie de l'évêché de Léon.
On rencontre les appellations suivantes : Monasterium sive vulgato nomine Lanna Pauli in Plebe Telmedovia (en 884), Landapauli Ploedalmezeu (en 1467), Lambaol Guitalmezeau (en 1787).
Époque moderne
Au siècle, Lampaul-Ploudalmézeau faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Lambol-Guital-Mezeau [Lampaul-Ploudalmézeau] de fournir 9 hommes et de payer 59 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lampaul-Ploudalmézeau en 1778 :
« Lampaul ; près Ploudalmézeau, sur la côte, à 11 lieues un quart à l'ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 49 lieues de Rennes et à 5 lieues de Brest, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 000 communiants. La cure est présentée par l'Évêque. Il y a dans cette paroisse trois hautes-justices, une moyenne et six basses, qui ressortissent au siège royal de Brest. Son territoire, borné à l'ouest et au nord par la mer, est fertile en toutes sortes de grains. Les terres sont bonnes et cultivées avec le plus grand soin. (...). Lesguen et le Carpont [le manoir du Carpont fut édifié au . »
Le | ]
En 1813, selon le recteur, deux chapelles en bon état de réparation existent alors dans la paroisse : celle de Sainte-Brigitte, dont un sieur Coum aurait été fondateur, et celle de Kerber, construite par le sieur Lesguern [en fait Lesguen, seigneur de Lestrémeur en Ploudalmézeau, probablement].
Lampaul-Ploudalmézeau vers le milieu du | ]
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Lampaul-Ploudalmézeau en 1843 :
« Lampaul-Ploudalmézeau (sous l'invocation de saint Pol) : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) La récolte du goémon favorise beaucoup l'agriculture de cette commune : les terres sont bien cultivées, et le blé qu'elles produisent suffit, et au-delà, à la consommation locale. Le bois de charpente manque, mais l'orme et le frêne réussissent assez bien. Géologie : constitution granitique. On parle le breton. »
Une épidémie de choléra fit 9 morts à Lampaul-Ploudalmézeau entre le 4 et le .
Les écoles de Lampaul-Ploudalmézeau
Une école avait ouvert en 1834 à Lampaul-Ploudalmézeau sous la pression du préfet, mais son premier instituteur sombra dans l'ivrognerie et le second, qui ne put obtenir son brevet de capacité, fut révoqué en 1842. Une école congréganiste ouvrit à Lampaul-Ploudalmézeau en 1867. Une école laïque de garçons fut construite en 1893, à la suite d'une mise en demeure du préfet, malgré les protestations du Conseil municipal qui jugeait qu'elle « est non seulement inutile, mais préjudiciable aux intérêts de la commune ». Une école laïque de filles ouvrit le
Lampaul-Ploudalmézeau décrit en 1889
Benjamin Girard décrit ainsi Lamaul-Ploudalmézeau en 1889 :
« Cette commune, dont la partie nord borde le littoral, forme une bande de terre assez étroite entre les communes de Ploudalmézeau et Saint-Pabu. Le bourg, qui ne compte que 90 habitants, a une école mixte. (...) On prétend que les sables amoncelés au bord de la mer, dans ces parages, recouvrent une ancienne forêt, dont on apercevrait les vestiges dans les grandes marées d'équinoxe. »
L'attitude de la population lors d'un incendie en 1892
Fin , un incendie se déclara dans une grange située près des maisons du bourg. « Toutes les maisons sont couvertes en chaume, et le vent porte les étincelles sur les toitures ; il n'y a pas de pompe ; l'eau manque, tout va brûler. Au son du tocsin, le recteur et tous les habitants du bourg sont accourus. En présence de l'immense danger, le recteur, cédant à une inspiration subite, propose à la foule de faire un vœu à Notre-Dame de Kersaint (...). Tout le monde se jette à genoux en face du brasier. Le recteur, à haute voix, au nom de ses paroissiens, s'engage, si le feu s'arrête dans sa marche, à aller en procession à Notre-Dame de Kersaint et à dire une messe d'actions de grâces. (...) Les fidèles bretons se sont à peine relevés que la toiture de l'étable s'effondre, coupant toute communication entre le foyer de l'incendie et les maisons. Le bourg de Lampaul-Ploudalmézeau était sauvé. (...) ».
Le | ]
La Belle Époque
François Arzel, second maître canonnier, né à Lampaul-Ploudalmézeau et âgé de 30 ans, fut l'une des trois victimes lors de l'explosion prématurée d'une gargousse à bord du cuirassé Danton le près de Toulon.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Lampaul-Ploudalmézeau porte les noms de 36 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Deux d'entre eux au moins (Jean Gouzien, Jean Le Roux) sont des marins disparus en mer ; la plupart des autres sont des soldats décédés sur le sol français, à l'exception de Jean Migadel, mort le alors qu'il était prisonnier en Allemagne et de Joseph Pellen, soldat au 166e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Gottem (Belgique).
L'Entre-deux-guerres
Des jeunes paysans finistériens, notamment de Lampaul-Ploudalmézeau, émigrent pendant la décennie 1920 en direction du Périgord et du sud-ouest de la France ; certains s'installèrent dans le Périgord.
La Seconde Guerre mondiale
Jean Le Roux, Jean Milon, Robert Alaterre et Daniel Lomenech débarquèrent le à Lampaul-Ploudalmézeau avec deux postes émetteurs pour créer le réseau Johnny, chargé principalement de surveiller les mouvements de la Kriegsmarine autour du port de Brest.
François Héliès, maître chauffeur, a été décoré de la Croix de guerre en 1942 et fait chevalier de la Légion d'honneur en 1951, pour son courage à bord de son bâtiment alors que celui-ci s'apprêtait à couler.
L'après Seconde Guerre mondiale
Pendant les cinq mandats de maire d'Yves Morel entre 1965 et 1995 sont décidés « la fin de l'extraction de sable dans les dunes communales, l'acheminement de l'eau potable et la création du syndicat d'eau intercommunal avec Saint-Pabu, le remembrement, la restauration de l'église, l'acquisition de l'ancienne école privée, le camping municipal ou encore l'éclairage public » ; en 1977 ouvre la première école Diwan.
La première école Diwan
La première Skol Diwan (école associative bretonnante) de France ouvrit le lundi à Lampaul-Ploudalmézeau, à l'initiative de René L'Hostis, syndicaliste et militant breton,, avec la bienveillance du maire Yves Morel, et de son adjoint Louis Fourn, sensibles à la langue bretonne,,. Elle comptait sept élèves de maternelle, l'instituteur était Denez Abernot. Elle était logée dans une salle municipale jouxtant la Mairie, en l’occurrence une ancienne école fermée depuis 5 ans,
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Mairie et emplacement de la première école diwan
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Plaque apposée sur la mairie
- Le manuscrit "Vita Pauli Aureliani" - La vie de Saint Paul-Aurélien, signale la création d'un "Lanna Pauli in plebe Telmedovia" - le Monastère de Paul dans la paroisse de Ploudalmézeau.
- Abbé Alexandre Thomas, Saint Pol Aurélien et ses premiers successeurs, (lire en ligne), p. 58.
- Erwann Chartier-Le Floch, Histoire de Bretagne en 100 dates, Coop Breizh, 2015, (ISBN ).
- Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.
- "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
- Personnes en âge de communier
- Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og
- http://www.infobretagne.com/lampaul-ploudalmezeau.htm
- A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjlpOXwhafaAhUSPVAKHbwqAY8Q6AEIMjAC#v=onepage&q=Lampaul&f=false
- Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f25.image.r=Ploudalm%C3%A9zeau?rk=4763972;0
- Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, (ISBN ).
- Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f245.image.r=Ploudalm%C3%A9zeau
- Journal L'Univers, n° du https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7078398/f3.image.r=Ploudalm%C3%A9zeau?rk=300430;4
- Journal La Lanterne, n° du 20 février 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7518063w/f2.image.r=Ploudalm%C3%A9zeau?rk=300430;4
- Jean Gouzien, né le à Ploudalmézeau, quartier-maître chauffeur à bord du , coulé victime d'une mine dans les Dardanelles le .
- Jean Le Roux, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, quartier-maître électricien, mort le lors du naufrage du sous-marin Prairial, victime d'un abordage avec un vapeur anglais près du port du Havre
- Memorialgenweb.org - Lampaul-Ploudalmézeau : monument aux morts
- Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, (ISBN ).
- Jean Le Roux, né à Lanmeur le , s'engagea dans la France libre dès décembre 1940 (il partit clandestinement de Camaret le , embarquant sur l'Émigrant ; il est décédé en octobre 2009, voir http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=81105
- Jean Milon, né le à Rennes ; il réussit en mars 1941 à s'introduire clandestinement dans la base de sous-marins de Saint-Nazaire alors en construction ; arrêté par les Allemands, il parvint à s'enfuir et embarque clandestinement dans la nuit du 13 au sur le sloop La Madelon pour gagner l'Angleterre, mais le bateau disparut en mer, voir « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Robert Alaterre, surnommé Johnny, né le à Nantes, embarque le à Douarnenez pour l'Angleterre à bord de la Petite Anna, débarque dans la nuit du à Lampaul-Ploudalmézeau et fut le chef du réseau Johnny jusqu'au n date à laquelle il dût s'enfuir depuis Concarneau pour l'Angleterre, voir http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=50766&page=1
- Daniel Lomenech, né le à Pont-Aven, participa à de nombreuses actions de renseignements en Bretagne jusqu'en août 1943, date à laquelle il reste en Grande-Bretagne car les Allemands , l'ayant identifié, le recherchent il servit pendant le reste de la guerre à bord de sous-marins anglais, voir http://www.pontaven.com/Daniel-Lomenech
- http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_4=LIEU-NSS&VALUE_4=LAMPAUL-PLOUDALMEZEAU%20ET%2029&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28LAMPAUL-PLOUDALMEZEAU%20ET%2029%29%20%3aLIEU-NSS%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/lampaul-ploudalmezeau-29830/yves-morel-maire-honoraire-s-en-est-alle-5750416
- Claude Geslin, Patrick Gourlay, Jean-Jacques Monnier, Ronan Le Coadic et Michel Denis, "Histoire d'un siècle : Bretagne 1901-2000", Skol Vreiz, 2010, (ISBN ).
- Reun L'Hostis, Ar boled mean : Diwan, du germe à la moisson ?, Landerneau, Edipaj, 135 ISBN ).
- Pierre-Marie Mallégol, ...et les Bretons créèrent... DIWAN, Fouesnant, Yoran embanner, , 163 ISBN ), pages 33 et 34.
- Reun L'Hostis, Ar boled mean : Diwan, du germe à la moisson ?, Landerneau, Edipaj, 135 ISBN ), page 83.
- Pierre-Marie Mallégol, ...et les Bretons créèrent... DIWAN, Fouesnant, Yoran embanner, , 163 ISBN ).
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Héraldique
Blason | Tiercé en fasce: au 1) d'azur à deux fleurs de panicaut maritime [chardon bleu, Eryngium maritinum] au naturel, au 2) d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable, au 3) de sinople à un dragon d'or. |
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Détails | Créé par JF Binon. Sur site Commune 2018. |
- Armorial de France, p. 18615
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Lampaul-Ploudalmézeau dans la littérature
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