Pont-Croix
Localisation
Pont-Croix : descriptif
- Pont-Croix
Pont-Croix [pɔ̃kʁwa] (en breton Pontekroaz ou plus généralement Ar Pont) est une commune française, située dans le département du Finistère en région Bretagne.
Géographie
Pont-Croix, qui fut chef-lieu du district de Pont-Croix, puis du canton de Pont-Croix, fait partie depuis la réforme survenue en 2015 du canton de Douarnenez. Historiquement, la ville fait partie du Cap Sizun.
Le site de Pont-Croix est comparable à celui de Quimper, car les deux villes se sont installées sur un plateau incliné dominant au nord un estuaire est-ouest qui fait ensuite un angle droit pour déboucher sur la côte plus à l'ouest et au midi. Si les parties nord et est du finage communal sont situées sur un plateau vers une soixantaine de mètres d'altitude, atteignant même l'altitude maximale de 72 mètres à la limite nord de la commune, la ville est située sur le versant exposé plein sud et en pente forte (le centre-ville est toutefois sur un replat entre 35 mètres et 25 mètres d'altitude) de rive droite du fleuve côtier, le Goyen, à la limite entre sa partie fluviale et sa partie maritime (aber), là où se trouvait traditionnellement le dernier gué permettant de le traverser, remplacé ensuite par un pont sur lequel un moulin à marée a été édifié au Audierne et Plouhinec) et où s'interrompaient les possibilités de navigation, Pont-Croix étant par le passé un port maritime. Des rues en pente forte, notamment la Petite Rue Chère et la Grande Rue Chère (celle-ci en partie formée d'escaliers) relient le centre-ville au port.
À l'embouchure se trouvent les ports d'Audierne et de Poulgoazec distants de 6 chenal navigable, dont la largeur moyenne est de 50 mètres, serpente entre des plages de sable qui découvrent à marée basse, le banc de Suguensou étant le plus important ; les sinuosités du chenal et l'absence d'un chemin de halage étaient de sérieux obstacles à la navigation, même si les bateaux ont depuis toujours remonté l'estuaire du Goyen pour faire de Pont-Croix un port de mer (l'anse de Porz-an-Listri fut longtemps un simple port d'échouage), ne pouvant accueillir que des bateaux de 20 à 30 tonneaux, exportant les denrées agricoles de la région et important du sel et du vin). « Il se tient à Pont-Croix un marché de cendres de goémon, qui sont transportées à Audierne où on les charge à bord des bateaux » écrit l'ingénieur des Ponts et Chaussées de la circonscription de Quimper en 1907.
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La vallée du Goyen suit depuis sa source située à 20 Plonéis un fossé tectonique qui se prolonge au-delà du coude de la ria du Goyen jusqu'à la baie d'Audierne. Sa rive droite avait été utilisée pour établir le tracé de la ligne de chemin de fer à voie métrique reliant Pont-Croix à Audierne.
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Pont-Croix : la ville et au premier plan la ria du Goyen.
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Pont-Croix : vue d'ensemble de l'agglomération située sur le versant de rive droite du Goyen.
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Le pont du fond de la ria du Goyen et le moulin à marée.
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Pont-Croix : le pont sur le Goyen et ses environs vu depuis la rue de Stangalon.
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Le fond de la ria du Goyen.
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Pont-Croix : l'anse de Porz-an-Listri vers 1920, un simple port d'échouage.
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Pont-Croix : quai du port (rive droite de la ria du Goyen).
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La ria du Goyen à marée basse : le banc de sable de Suguensou.
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La rive du Goyen et Pont-Croix vers 1900 (photographie de Victor Camus).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 9,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pluguffan à 24 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
Préhistoire et Antiquité
La civilisation gallo-romaine a laissé une trace importante dans les vestiges de la villa de Kervenennec, à la fois exploitation agricole et villa luxueuse, datant du thermes chauffés par un hypocauste, sans compter les bâtiments annexes. Des mosaïques y ont été mises au jour dont une de forme octogonale reconstituée au Musée départemental breton de Quimper. Cette villa est située à l'ouest de la ville actuelle. Une statuette votive d'une déesse probablement, en terre cuite de 18 cm de hauteur, surnommée « Vénus impudique » y a été découverte en 1904.
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Statuette gallo-romaine surnommée « Vénus impudique » (villa de Kervenennec).
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Fragments d'enduits peints avec incrustation de coquillages (villa de Kervenennec, probablement IIIe siècle après J.-C.).
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Fragment d'enduit peint avec incrustation de coquillages (villa de Kervenennec, probablement IIIe siècle après J.-C.).
Une voie dite romaine a donné un tracé rectiligne à une route prenant en écharpe le plateau qui domine la ville sur un itinéraire qui joignait Quimper à la Pointe du Van. S'il n'y a pas trace de fortifications, la tradition a gardé le souvenir du quadrilatère de rues dénommé le « Tour du Chastel » indiquant l'emplacement au milieu de la ville moderne de l'ancien château du Moyen Âge.
Moyen Âge
Pont-Croix est une paroisse née du démembrement de l'ancienne paroisse de Plogoff. Les premières mentions de Pont-Croix remontent au .
Le château fortifié de Pont-Croix, probablement construit par Sinquin, fut rapidement abandonné (sa fille, Plesou, se maria avec Alain de Tyvarlan [Tivarlen] et les époux habitèrent la forteresse de Tyvarlan). Il ne reste rien du château, mais il est toutefois à l'origine du bourg, les premières maisons s'étant construites autour de lui. La seigneurie passa en 1391 aux mains de la famille de Rosmadec en raison du mariage d'Alix de Tyvarlan avec Jean Ier de Rosmadec.
Notre-Dame-de-Roscudon était à l'origine une simple chapelle des seigneurs de Pont-Croix, agrandie en église au milieu du école de Pont-Croix, expression inventée par l'architecte Charles Chaussepied, est un style des Cap Sizun et du Cap Caval (Pen Marc'h en breton, Pays Bigouden aujourd'hui).
L'emplacement de Pont-Croix qui en fait un lieu stratégique à la jonction du Cap Sizun, dont elle est la capitale seigneuriale, et du Pays Bigouden, lui confère un rôle commercial et administratif majeur, car elle est à la fois le lieu de foires réputées et le siège d'une sénéchaussée. Elle héberge de nombreux membres des professions judiciaires, procureur, notaires, sergents de justice, dont une partie est au service des propriétaires de terres nobles. Elle a le statut apparent d'une ville, mais pas les attributs attachés, puisqu'il n'y aura pas de communauté de ville sous l'Ancien Régime et que malgré la superficie remarquable de sa chapelle et l'importance du clergé attaché, la paroisse restera une trève de Beuzec-Cap-Sizun jusqu'en 1791.
La famille de Rosmadec et la création du marquisat
La famille de Rosmadec, originaire de Telgruc-sur-Mer finit par y acquérir la prééminence avant d'être portée aux plus hautes charges ducales et épiscopales au début du Saint-James-de-Beuvron alors qu'il combattait les Anglais aux côtés du duc Jean V de Bretagne ; Jean II de Rosmadec, fils du précédent, né vers 1415 (il eut notamment comme tuteur son oncle Bertrand de Rosmadec, évêque de Cornouaille), décédé vers 1470, fonda deux chapellenies en l'église Notre-Dame de Pont-Croix et fut inhumé dans le chœur de ladite église. Jean III de Rosmadec, époux en premières noces de Françoise du Quellenec, épousa en secondes noces le Jeanne de la Chapelle de Molac. En 1608, la terre de Pont-Croix est érigée en marquisat au profit de Sébastien Rennes, il fut enterré à Pont-Croix. Son fils Sébastien II de Rosmadec fut aussi comte de Crozon et seigneur de Quéménet (le fief de Kéménet [Quéménet] comprenait alors les paroisses de Saint-Nic, Plomodiern, Ploéven, Plounevez et une partie de Locronan, ainsi que Penhars) ; Sébastien II de Rosmadec fonda en 1652, l'année même de sa mort, le couvent des Ursulines de Pont-Croix. Le décès sans héritier en 1700 de Sébastien III de Rosmadec, fils du précédent, fit passer le marquisat aux mains de son cousin René-Alexis Le Sénéchal, comte de Carcado (1661-1743) et fils de Marie Anne de Rosmadec (1634-1704) et René Le Sénéchal, qui le vend en 1754 au marquis Nicolas Louis de Plœuc.
La maison du marquisat fut construite au motte féodale et de la collégiale, au point culminant de la colline de Roscudon (en breton « la colline aux ramiers »).
Époque moderne
Les Guerres de la Ligue et les massacres commis par La Fontenelle
En 1596, pendant les troubles de la Guerre de la Ligue, Christophe d'Arradon, surnommé « Le baron de Camors », à la fois ligueur (il avait par exemple participé à la reprise de Blavet, alors tenue par les huguenots, le ) et brigand, dévaste les ports d'Audierne et de Pont-Croix, puis s'installe au château du Cosquer en Combrit et, de là, opère des raids dans la région de l'embouchure de l'Odet, rançonnant les marchands de Pont-l'Abbé et l'Île-Tudy.
La Fontenelle s'empara de Pont-Croix, peut-être vers la mi-septembre 1595 (selon le chanoine Moreau) ou en 1597 selon d'autres chroniqueurs, à la tête d'une troupe de cavaliers :
« Le canton de Cap-Sizun, aujourd'hui Pontcroix, avait été, jusqu'alors, épargné par La Fontenelle. Cependant les habitants de cette localité vivaient dans des transes perpétuelles, sous la menace de l'invasion de ce véritable chef de barbares. La ville n'étant pas pourvue de murailles, ils transformèrent en fort l'église collégiale de N. D. de Roscudon, et y déposèrent tout ce qu'ils possédaient de plus précieux, prêts à s'y réfugier eux-mêmes en cas d'alerte. La Fontenelle, informé de ces faits et du lieu où se trouvait le butin, se mit un jour en marche, avec une troupe bien armée, pour tenter de s'en emparer. (...) La nouvelle en arrive aux habitants de Pontcroix. La population s'assemble en armes, promptement rejointe par les habitants des environs, accourus à l'appel des cloches. À la hâte, on barricade et retranche, comme on peut, les routes et chemins aboutissant à la ville, mais il est trop tard pour entreprendre des travaux de défense, et bientôt les troupes de La Fontenelle, sautant les tranchées, escaladant les obstacles, envahissent la place, au grand émoi de la population, jusqu'alors si tranquille ! Le capitaine de Pontcroix était le sieur de La Villerouault, époux de Jeanne de Kerbullic, qui, dit-on, ce jour-même recevait à sa table son excellent ami, messire Jean Le Cosquer, prêtre pieux et instruit, natif de Pontcroix et recteur de la paroisse de Pouldreuzic. »
Comme les bourgeois qui n'avaient pu fuir s'étaient retranchés dans la tour de l'église, le chef brigand fit traîner dans celle-ci par des chevaux des fagots de genet vert pour allumer un feu et déloger les assiégés en les enfumant et prendre les biens qu'ils avaient cru mettre à l'abri. Ce stratagème ayant échoué en raison des nombreuses ouvertures de la tour du clocher, La Fontenelle promit par un serment solennel de laisser la vie sauve aux assiégés s'ils se rendaient, « la tour ne pouvait être forcée qu'à l'aide du canon ou par la famine ». La Fontenelle « se tailla la part du lion dans les trésors amassés dans l'église et abandonna le reste au pillage de ses soldats » ; il fit pendre le capitaine de La Villerouault, le recteur Cosquer et quelques autres, fit déshonorer en public Jeanne de Kerbullic par ses soldats (nous pourrions aussi dire « se déshonora et déshonora ses soldats en ordonnant le viol collectif de Jeanne de Kerbullic par ses soldats », car qui perdit son honneur ?) et commença à massacrer « tous ceux des habitants de Pontcroix qui avaient pris part à la défense de la tour » ; selon la tradition, les massacres perpétrés par les reîtres auraient fait dévaler des flots de sang sur les pavés pentus de la Grand rue Chère et n'arrêtèrent que lorsque « soudain, à la grande surprise de tous, les cloches de Notre-Dame de Roscudon commencèrent à sonner toutes seules ».
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Au subdélégation de l'Intendance royale, mais voit Audierne qui est à l'embouchure du Goyen, commencer à la concurrencer dans le commerce maritime.
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L'hospice civil Saint-Yves fut fondé en 1698 ; il fut la propriété de la comtesse de Forcalquier, Marie-Françoise-Renée Carbonnel de Canisy, marquise de Pont-Croix depuis 1756 (Louis-François Tréhot de Clermont assure la gestion du marquisat jusqu'à la Révolution française). L'hôpital Saint-Yves est alors le seul du Cap-Sizun, accueillant de 20 à 30 malades ; il possède une école, ainsi qu'une "fontaine minérale" réputée pour sa capacité de guérison.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Pontcroix [Pont-Croix] de fournir 11 hommes et de payer 72 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ». Cette même année, pendant la Guerre de Sept Ans, le chevalier de Mirabeau embarqua deux compagnies de miliciens de la capitainerie de Pont-Croix à bord du Superbe, lequel coula lors de la bataille des Cardinaux, ses sabords n'ayant pas été fermés. « Ce pays a souffert une des plus grandes calamités qui puissent arriver à un canton. (...) C'était tous des laboureurs ; ils ont été engloutis au nombre de cent (...). Des veuves nous redemandent leurs maris, des orphelins leurs pères » écrit le chevalier de Mirabeau le .
En 1771 Pont-Croix possède un sénéchal, huit procureurs, dix-sept notaires, cinq sergents. Le seigneur a droit de haute justice et possède sur la place du Marché un pilori, avec collier de fer, et fourches patibulaires à la sortie de la ville (les potences se trouvaient dans le "Parc an justiciou", dans le quartier de la Croix).
De nombreuses familles nobles des environs possédaient un hôtel particulier en ville ou un manoir à proximité comme les Jouan de La Ville Jouan, Saint-Alouarn, Rousseau, Rospiec de Trévien, Du Marhallac'h, Le Baillif de Porsaluden, Gonidec de Keramel, etc.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pont-Croix en 1778 :
« Pontcroix ; gros bourg, dans un fond, sur la route de Quimper à Audierne ; à 6 lieues un quart à l'ouest-nord-ouest de Quimper, son évêché ; à 46 lieues de Rennes. On y compte 760 communiants. (...). Le marquisat de Pontcroix fut acquis en 1756 par Madame la comtesse de Forcalquier, qui possède cette seigneurie avec haute, moyenne et basse justice. »
Au siège du Présidial, dit ensuite la « Maison commune », furent rédigés, en 1789, les cahiers de doléances, « pardevant Louis Tréhot de Clermont, sénéchal et premier Juge Civil et Criminel de la Juridiction ». Celui-ci siégera comme député suppléant du Tiers-État aux États-Généraux, puis à l'Assemblée constituante.
Jacques Cambry en fait cette description peu avenante :
« Les pavés de cette commune sont détestables, la descente du haut de la ville au port est dangereuse. La ville est sans promenade publique, sans poste aux chevaux, sans jardin botanique ; la seule fontaine qu'on emploie est bonne, mais sans ornement, la halle louée huit cents francs à un particulier est en assez mauvais état. Les boucheries [probablement l'auteur évoque les abattoirs], le cimetière sont dans l'intérieur de la ville, la municipalité mal logée, les prisons exécrables, mais presque toujours vides. Dans un incendie, on n'y trouveroit ni sceaux, ni pompes, ni crochets pour abattre un pan de muraille et couper la communication du feu. Dans une maladie, pas un apothicaire. (...) Je n'ai parlé que de la partie supérieure de Pont-Croix, elle est assise sur un plateau, sur un monticule élevé, des maisons mal bâties descendent jusqu'à la mer et couvrent la colline. Rien au monde d'aussi mal pavé, d'aussi malpropre, cette partie ressemble à des ruines : elle est entrecoupée de murs et de jardins qui, de loin, ne sont pas désagréables à l'œil. La rivière ou le bras de mer [le Goyen ] qui coule au pied de la montagne, sépare cette commune de Keridreuf, petit village dans le canton de Plouinec [ Plouhinec ]. On le dit plus ancien que Pont-Croix, auquel il se joint par un pont de cent quinze pas. »
Révolution française
La ville de Pont-Croix élit quatre délégués (De Clermont, Durest Le Bris, Billette, Gabriel Guézennec), pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789.
La ville devient chef-lieu de district de 1790 à 1795. La loi du « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Pont-Croix comme succursale Beuzec. La vie municipale à Pont-Croix en 1790-1791 a été décrite par J.M. Pilven dans un article du « Bulletin de la Société archéologique du Finistère ».
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Pont-Libre.
Olivier Jean Morvan et Guillaume Herpeu, deux avocats de Pont-Croix, membres du directoire du département, girondins suspectés de fédéralisme, furent condamnés à mort par le Tribunal révolutionnaire et guillotinés à Brest le .
Pierre Olivier d'Argent de Kerbiquet, responsable de l'Office des Tabacs de Pont-Croix, royaliste, officier dans l'Armée catholique et royale commandée par François Athanase Charette de La Contrie, fut pris à l'Île d'Yeu où il s'était rendu afin de se rendre en Angleterre, et fusillé à Hennebont le . Jean Pierre Le Baillif de Porsaluden, émigré, débarqua à Quiberon et fut fusillé à Auray en 1795.
Alain Guézennec, ancien sergent à Pont-Croix, en vertu de la loi du 5 nivôse an II () qui rendait l'école primaire obligatoire et gratuite, prit la suite de l'abbé Quillivic pour tenir école dans la chapelle de la communauté des Ursulines mise à sa disposition par le district, mais trop âgé (67 ans), il fut vite incapable de tenir sa fonction. Jean-Marie Marteville lui succéda le 5 fructidor an IV () ; en ventôse an VI, il a 24 élèves, dont 8 viennent des communes environnantes : 3 de Plogoff et de Plouhinec, 1 de Cléden et de Primelin. Le couvent des Ursulines, transformé un temps en caserne en 1793, est vendu comme bien national en 1796 à Louis Tréhot de Clermont ; sa chapelle fut transformée en Temple de la Raison.
Jacques Cambry décrit ainsi Pont-Croix vers 1795 :
« Les pavés de cette ville sont détestables, la descente du haut de la villa au port est dangereuse. La ville est sans promenade publique, sans poste aux chevaux, sans jardin botanique ; la seule fontaine qu'on y emploie est bonne, mais sans ornement ; la halle, louée huit cents francs à un particulier, est en assez mauvais état. Les boucheries, le cimetière sont dans l'intérieur de la ville, la municipalité mal logée, les prisons exécrables, mais presque toujours vides. Dans un incendie on n'y trouveroit [trouverait] ni sceaux, ni pompes (...). Dans une maladie, pas un apothicaire. Le médecin et les deux chirurgiens du district ne peuvent suffire à leurs travaux, on demande des sages-femmes, faute de soins une multitude de malheureuses meurent en couches. »
Sous le Consulat, un chouan, Le Goff, garçon-meunier à Pont-Croix, dit « La Grandeur », qui faisait partie de la bande qui assassina Yves Marie Audrein, évêque de Quimper, fut abattu dans un hameau de Laz (Finistère) après des combats entre cette bande de chouans et des militaires « bleus » (troupes républicaines) le 27 pluviôse an IX (.
Le | ]
Le petit séminaire
En 1822, l'abbé Jean Le Coz, un prêtre originaire de Landudal, qui fut professeur au séminaire de Quimper, puis recteur de Châteaulin, puis de Carhaix, ancien prêtre constitutionnel, acheta à Armand Tréhot de Clermont le couvent des Ursulines de Pont-Croix et y installa en 1823 un petit séminaire destiné à remplacer ceux de Quimper et de Meilars (ce dernier étant alors très délabré) ; son emprise constitue un espace clos à l'ombre de la flèche élancée de l'église qui inspire l'architecte diocésain Joseph Bigot pour les flèches de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper (1856). Le petit séminaire sert aussi de collège-lycée privé placé sous le vocable de Saint-Vincent et contribue à former une partie des élites locales, marquant la vie de la cité pendant un siècle et demi.
Jean-Marie Abgrall, ordonné prêtre en 1870, fut pendant 16 ans enseignant de dessin et d'archéologie au petit séminaire de Pont-Croix avant de poursuivre sa carrière à Quimper. Il fut aussi architecte, construisant notamment la chapelle Saint-Vincent au sein du petit séminaire de Pont-Croix entre 1902 et 1905 ; il la considérait comme son chef-d'œuvre.
Pont-Croix vers le milieu du | ]
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pont-Croix en 1845 :
« Pontcroix ; ville ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; chef-lieu de district ; aujourd'hui cure de 2e classe ; bureau de poste ; bureau d'enregistrement ; brigade de gendarmerie à cheval ; chef-lieu de perception. (...). Principaux villages : Kervennec, Kergroas, Kervilien, Kergadel, Lanriscar, Lannéen. Superficie totale : 774 hectares dont (...) terres labourables 432 ha, prés et pâtures 49 ha, bois 17 ha, vergers et jardins 17 ha, landes et incultes 216 ha (...). Moulins : 6 (de Saguensceau, de Lannéen, de Tréfrest, à vent ; de Lespoul, Vert, de Saguensceau, à eau). Pont-Croix est une petite ville située sur la route de Nantes à Audierne, et en même temps sur un bras de mer ou rivière qui aboutit à la baie d'Audierne. Bâtie sur un plateau assez élevé, cette ville se compose d'un assemblage irrégulier de maisons qui descendent de l'éminence sur laquelle elle est assise au petit port, où remontent des bateaux de 30 à 40 tonneaux. Depuis quelques années, Pontcroix s'est beaucoup embellie : les pavés, jadis horribles, ont été améliorés et une promenade assez jolie a été aménagée à l'entrée de la route venant de Nantes, ou pour mieux dire de Quimper. L'église de Pontcroix est remarquable par un clocher assez élancé et découpé à jour ; le portail est aussi d'un travail remarquable et accuse un ciseau aussi spirituel que délicat. Le bras de mer ou rivière Goyazen, qui borde la commune de Pontcroix, la sépare d'un village qui passe pour être beaucoup plus ancien que cette ville, et pour avoir été par le passé chef-lieu de cette localité (voyez Plouhinec). (...). Il y a foire à Pontcroix les troisièmes mercredis de chaque mois, et marché le jeudi. Géologie : constitution presque entièrement granitique ; cependant le micaschiste entoure la ville. Cette roche a cela de particulier qu'elle offre de nombreux gisements de sulfure et de carbure de fer. On parle le breton. »
Le port de Pont-Croix
Au parti radical-socialiste. Le commerce de gros s'y installe, ainsi que se renforce la présence des artisans, des notaires et des commerçants. Des hôtels de tourisme sont construits à la fin du siècle et on inaugure le chemin de fer départemental à voie étroite qui fait se rejoindre les lignes de Douarnenez à Audierne (le train youtar) et de Pont-l'Abbé à Pont-Croix (le train carottes).
Les foires de Pont-Croix
Depuis des temps immémoriaux des foires se sont déroulées à Pont-Croix, lieu de passage obligé entre les régions du Cap Caval et du Cap Sizun ; elles sont mentionnées dès le Île-de-Sein) en novembre ; celle « en tout » en décembre : c'est là que se négociaient les contrats de travail.
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La Belle époque
Le le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran demanda « la concession de mines de houille, schistes bitumineux, anthracite, lignite ou pétrole » qui pourraient se trouver sur les communes de Cléden-Cap-Sizun, Plogoff, Primelin, Esquibien, Audierne, Plouhinec, Pont-Croix et Goulien.
L'expulsion des Sœurs des Filles du Saint-Esprit qui tenaient l'école privée en vertu de la Loi sur les congrégations provoqua des incidents : le , 1 500 manifestants s'opposent pendant trois heures à l'intervention de la troupe, qui doit démolir une barricade de voitures dans la rue menant à l'école. Selon La Dépêche de Brest « plusieurs prêtres ont leur soutane arrachée, mise en lambeaux ; des manifestants ont la figure en sang. Le sol est jonché de chapeaux, de bâtons et de sabots ».
En 1903, le curé-doyen de Pont-Croix, A. Théphany, écrit : « Il est donc, même à Pont-Croix, impossible, pour le moment du moins, et d'ici longtemps, de songer à donner l'instruction religieuse au plus grand nombre autrement que dans la langue bretonne ».
En 1905 est construite la chapelle du séminaire, de style néoroman.
Le (le gouvernement avait décidé en 1906 la suppression des petits séminaires, à la suite de la loi de séparation des Églises et de l'État), 534 soldats et gendarmes, sous la direction du préfet en personne, enfoncent les porte du petit séminaire et expulsent enseignants, élèves et parents qui, prévenus, ont passé la nuit en prières et en pleurs. L'établissement confisqué par l'État en 1910. Replié au Likès de Quimper, le petit séminaire de Pont-Croix rouvrit en 1919.
Entre 1921 et 1960, 90 % des élèves du petit séminaire de Pont-Croix viennent de la campagne ou de toutes petites villes.
La Première guerre mondiale
Le monument aux morts de Pont-Croix porte les noms de 87 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Plusieurs d'entre eux sont morts dès le premier mois de guerre en Belgique comme Noël Bonizec et François Moullec, tous deux tués le à Rossignol et Mathieu Quittot disparu le même jour à Maissin. Certains sont décédés alors qu'ils participaient au Corps expéditionnaire français d'Orient comme François Chapalain, tué le à Seddul-Bahr (Turquie) et le maréchal des logis Albert Neis, tué le à Makovo (Serbie). Cinq ont disparu en mer : Jean Marie Biliec, disparu le lors du naufrage du torpillé par un sous-marin allemand de type U-21 en Méditerranée orientale, Jean Guillou, disparu en mer lors du naufrage du torpillé le par un sous-marin allemand de type U-52 au large de Lisbonne, Jean Coublanc et Guillaume Tiec, disparus le lors du naufrage du coulé par un sous-marin allemand de type U-64 en mer Tyrrhénienne au large de la Sardaigne, Jean Guillaume Jadé, mort lors du naufrage du Jeanne-Conseil torpillé par le sous-marin allemand UB-59 le ; tous les autres sont décédés sur le sol français lors des combats ou des suites de leurs blessures ou maladies contractées en service.
La Bretonne représentée par René Quillivic sur le monument aux morts de Pont-Croix est Marianne Olivier, dite Marianne-an-Tocar, modiste, qui avait perdu son mari et deux de ses enfants pendant la guerre. Au pied du monument est écrit en breton, la langue maternelle de tous les poilus pontécruciens : Hor gwad d'ar vro. Hon ene da Zou (« Notre sang au pays. Notre âme à Dieu »).
Par ailleurs, le séminaire de Pont-Croix a abrité pendant la Première guerre mondiale l'hôpital complémentaire .
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Pont-Croix : hôpital temporaire no 37, sortie des blessés pour la promenade.
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Les escaliers du milieu de la Grande Rue Chère vers 1920.
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Personnes âgées à l'entrée de la Rue Chère vers 1920 (carte postale Villard).
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Le bas de la Rue Chère vers 1920 (carte postale Villard).
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Procession à Pont-Croix vers 1920 (carte postale Villard).
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Pont-Croix : l'anse de Porz-an-Listri vers 1920, un simple port d'échouage.
L'Entre-deux-guerres
Le petit séminaire rouvre en 1919. De nombreuses tensions existaient alors entre les partisans de la religion et les défenseurs de la laïcité. Selon le témoignage d'Yvonne Savina, épouse Mourrain, dans la décennie 1920, les prêtres par exemple n'autorisaient que quatre bals par an lors de mariages et ceux-ci devaient en représailles, être célébrés à l'église à 7 heures du matin.
Jeanne Nabert dans son roman « Le cavalier de la mer » paru en 1931 écrit notamment à propos des halles que le maire Arsène Kersaudy et son épouse avaient accaparé pour les besoins de leur négoce :
« (...) Les gens de Bourg Le Cap [en fait Pont-Croix] en étaient tombés à ce point qu'ils ne sentaient plus l'humiliation d'avoir cédé à leur tyran un bâtiment public et tenaient stoïquement leurs marchés sous le soleil brûlant qui faisait crever porcs et moutons, ou sous les grandes pluies qui pourrissaient les laines et les grains, tandis que les ballots de la mairesse s'entassaient gratuitement à l'abri des halles. »
La première séparation entre le hameau Kéridreuff et la commune de Plouhinec fut de nature religieuse, en 1924. « Le 5 novembre 1923, une quarantaine de familles du hameau de Kerydreuff adressent à l'évêque de Quimper, Mgr Duparc, une pétition par laquelle elles demandent à être rattachées 'pour tout le spirituel' à la paroisse de Pont-Croix, en raison de la grande distance qui les sépare de leur église. [...] Le chapitre de la cathédrale de Quimper, réuni en séance extraordinaire le 2 octobre 1924, donne, à l'unanimité, un avis favorable au "démembrement" de la paroisse de Plouhinec et au rattachement de Kerydreuff à celle de Pont-Croix. Le même jour, l'évêque décrète l'annexion à Pont-Croix du quartier concerné ».
La ligne ferroviaire à voie métrique surnommée « train carottes », exploitée initialement par les Chemins de fer armoricains, fut inaugurée le
Jean Jadé, silloniste, conseiller général du canton de Pont-Croix, fut député entre 1919 et 1932.
La Seconde guerre mondiale
Le monument aux morts de Pont-Croix porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles Hector Audren, résistant membre du réseau de résistance Amarante, mourut en déportation à Bergen-Belsen le , trois jours avant la libération de ce camp de concentration et Alain Le Dem, mort le lors du naufrage du coulé par méprise par un hydravion américain Catalina qui l'aurait confondu avec un sous-marin allemand au large de Panama.
Le gendarme Pierre Brasquer, en poste à Pont-Croix, est mort le à l'hôpital de Douarnenez des suites de ses blessures reçues alors qu'il ripostait à l'attaque par une colonne allemande des habitants de Plozévet qui s'étaient rassemblés pour fêter l'arrivée prochaine des troupes alliées. La 63e promotion de l'École de Gendarmerie de Châteaulin lui a rendu un hommage solennel en le prenant pour parrain en .
La « compagnie Surcouf », un corps-franc de résistants membre du réseau Libération-Nord, participe aux combats de Pors Lesven en Beuzec-Cap-Sizun le où 18 résistants trouvèrent la mort. Parmi les membres de ce groupe de résistants, le chef du corps franc Alain Cotonéa, sous-lieutenant de la compagnie décoré de la Médaille de la Résistance, né en 1912, Roger Gargadennec, né le , et Jacques Colin, né en 1923, tous trois à Pont-Croix ; ce dernier fut blessé le lors d'un combat au cours d'un parachutage d'armes à Mahalon.
Pendant l'Occupation, les Allemands réquisitionnèrent une bonne partie du Petit séminaire.
Un groupe de résistance, dirigé par le notaire Morvan, membre du réseau "Libé-Nord" fut actif à Pont-Croix en 1944.
L'après-Seconde-guerre-mondiale
Le 1950, mais se stabilise autour de 1 700 habitants à la fin du siècle.
Le développement relatif du tourisme ne compense pas la perte du rôle commercial, aggravée par le lancement d'un pont entre Audierne et Plouhinec en 1933.
En 1946, le vieux quartier outre-Goyen de Keridreuff est annexé par Pont-Croix aux dépens de Plouhinec, commune encore très rurale bien que beaucoup plus peuplée. La même année, la municipalité décide de faire démolir les anciennes halles, couvertes en charpente, emblématiques du dynamisme économique passé, pour cause de vétusté. La gare est fermée en 1947.
Le petit séminaire, qui eut jusqu'à 450 élèves, ferme en deux temps : il perd le second cycle en 1960 et ferme totalement en 1973, laissant un grand espace inoccupé au cœur de la ville.
Le développement du tourisme de masse renforce la position de petit centre commercial jusqu'aux années 1960, mais un déclin progressif des fonctions de centralité atteint la ville jusqu'à la fin du XXe siècle.
Marcel Pellay, héros de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale (il participa à de nombreuses actions de sabotage, notamment au barrage de Gigny sur la Saône; arrêté, il fut torturé et déporté à Buchenwald) mourut le à l'Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce des suites de blessures reçues pendant la Guerre d'Algérie.
La construction en 1972 du nouveau pont sur le Goyen à Audierne rend désormais impossible la remontée du Goyen en direction de Pont-Croix pour la plupart des bateaux.
En 1981, Anna Moullec, dernière propriétaire privée de la maison du marquisat, en fit don à la commune de Pont-Croix.
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Racheté en l'an 2000 par Lucien Peuziat, qui a entrepris de le restaurer et d'en faire en partie un lieu culturel, le Petit Séminaire et ancien collège Saint-Vincent a été victime d'un violent incendie ravageant plus de la moitié des bâtiments dans la nuit du .
L'abattoir de Pont-Croix a fermé en 2017 et le projet de le reconstruire a été abandonné au profit de celui du Faou, plus central dans le département. Un projet d'abattoir mobile (pour des abattages à la ferme) doublé d'un laboratoire de découpe, existe toutefois.
En 2019 Pont-Croix est classé deuxième à l'émission télévisée « Le village préféré des Français », derrière Saint-Vaast-la-Hougue.
La première cuvée des "Coteaux de Laneon", un vin rosé produit à parti du vignoble planté sur un adret, sur la rive droite du Goyen, a été produite en 2022.
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Héraldique
Blason | D'azur au lion morné d'argent.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Pont-Croix dans la littérature
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