Garlan

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Garlan : descriptif

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Garlan

Garlan [gaʁlɑ̃] (en breton : Garlann) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France

Le nom « Garlann » viendrait du breton « garv » (rude) et de « lann » (lande) ou bien de « Gwaremm lann » (garenne de lande)

La paroisse s'est constituée au Moyen Âge au détriment de Plouigneau (partie située au sud du Dourduff ) et de Plouézoc'h (partie située au nord du Dourduff).

Géographie

Garlan fait partie historiquement du Trégor finistérien.

Communes limitrophes

Carte de la commune de Garlan.
Communes limitrophes de Garlan
Plouezoc'h Saint-Jean-du-Doigt Lanmeur
Morlaix Garlan Lanmeur
Morlaix Plouigneau Plouigneau


Description

Située juste à l'Est-Nord-Est de Morlaix, le finage de Garlan est constitué par un plateau dont la partie sud est en pente vers le Nord (il atteint 118 mètres d'altitude près du manoir de Pradigou, à la limite Sud de la commune et s'abaisse jusq'à une cinquantaine de mètres dans sa partie proche du Dourduff, le bourg étant vers 90 mètres d'altitude). Au nord de la vallée du Dourduff, le plateau remonte progressivement jusqu'à atteindre 116 mètres à Toul ar Bahajou dans l'angle Nord-Est du territoire communal.

La vallée du Dourduff, encaissée d'une trentaine de mètres par rapport au plateau avoisinant, traverse la commune d'Est en Ouest. Ce fleuve côtier, qui a sa source dans la commune voisine de Plouigneau, coule à environ 40 mètres à son entrée dans la commune, et à une vingtaine de mètres à sa sortie de la commune ; il se jette dans la Rivière de Morlaix. Un modeste affluent de rive droite de ce cours d'eau forme la limite communale avec Lanmeur et Plouezoc'h, sa vallée étant parcourue par la D 786 (ancienne RN 786), axe routier reliant Morlaix à Lannion).

Le bourg de Garlan est à l'écart des grands axes routiers, mais la commune est toutefois traversée à sa limite nord par la D 786 précitée, et surtout dans son angle sud-ouest par la voie express RN 12 ; l'échangeur de Langolvas est en partie situé dans la commune, et dessert, outre Morlaix, le Parc des expositions de Langolvas.

Garlan présente un paysage rural traditionnel de bocage avec un habitat dispersé formé d'écarts constitués de hameaux ("villages") et fermes isolées. Malgré sa proximité avec l'agglomération morlaisienne, la commune est peu concernée par la rurbanisation sauf à son extrême Ouest, à proximité de l'échangeur de Langolvas. Le bourg de Garlan a conservé l'aspect d'un bourg rural, même si une périurbanisation est sensible, principalement au sud-ouest du bourg traditionnel, aux alentours de Kertanguy et Porsmocaër, avec la création de lotissements formés d'un habitat pavillonnaire peu dense ; le reste de la commune y a échappé, si l'on excepte les alentours de Coat Raden.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 10,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleyber-Christ à 14 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Quarlan en 1427, Garlan à la fin du XIVe siècle et en 1543.

Garlan vient du breton garv (rude) et de lann (lande).

  1. Daniel Delattre : Le Finistère. Les 283 communes. Éditions Delattre. 2004.
  2. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Jean-Paul Gisserot (ISBN , lire en ligne), p. 68.
  3. Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Chasse-Marée - Ar Men. 1990.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Des menhirs brisés se trouvent à Kertanguy et les vestiges d'un dolmen au Bois de la Roche. Six tombelles et un dépôt de haches à douille ont été trouvés à Ty-Nevez et un souterrain datant de l'Âge du fer à Keff-Du.

La voie romaine allant de Morlaix à Lannion passait par Garlan. Le nom des trois hameaux voisins de la Boissière : al Veuzit, Porsmoguet et Rozarbeuz, indique une origine gallo-romaine : une villa devait exister à proximité même si aucune trace archéologique n'en a été trouvée pour l'instant.

Le Moyen Âge

Les seigneurs de Boiséon (le château de Boiséon se trouve en Lanmeur ; la famille de Boiséon fut aussi propriétaire du château de Kérouzéré à partir de 1565 et au haute justice, possédaient les titres et les prérogatives de fondateurs de l'église paroissiale de Garlan.

La seigneurie de Kerohan fut la plus importante de Garlan. Elle disposait des droits de haute, moyenne et basse justice ; elle jouissait des premières prééminences en l'église de Garlan. Le manoir, qui date du .

La présence de lieux-dits comme « Convenant Béout » ou « Convenant Laviec » indique l'existence par le passé de convenants, dits encore « domaines congéables » dans la paroisse.

Époque moderne

Pendant la guerre entre Ligueurs ultra catholiques et partisans du roi protestant Henri IV, Garlan adhère à la Sainte Union morlaisienne constituée de Ligueurs, malgré l'opposition acharnée du capitaine de Garlan, Jacques de Quisidic, seigneur de Kervilzic, fortement attaché à la cause royale. Cette position lui valut d'être assassiné. Le seigneur de Keroustrand, Guyon de Quilidien, le remplaça, avec comme lieutenant le seigneur du Bois-de-la-Roche, Yves Le Blonsard.

Françoise de Quisidic, fille de Jacques de Quisidic, seigneur de Kervilsic, en Garlan dans le diocèse de Tréguier, née en 1577, convertie par un sermon de Michel Le Nobletz, après avoir vécu une partie de sa vie à Saint-Michel-en-Grève où elle aurait vu deux apparitions de la Vierge Marie, en 1657 et en , mourut le près du couvent de Cuburien, probablement dans l'hospice situé à proximité.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Garlan de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».

La paroisse de Garlan était divisée en huit frairies : le Rascoët, Kertanguy, Kergustou, Kervézec, Rosgustou, le Bois de la Roche, la Boissière et le Mesguen. Des fabriques particulières existaient pour le maître-autel, le Sacre, saint Éloi, le Rosaire, la confrérie de saint Yves, la Rédemption des captifs et la Terre sainte.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Garlan en 1778 :

« Garlan ; dans une plaine, à peu de distance de la route de Morlaix à Lannion ; à 9 lieues à l'Ouest-Sud-Ouest de Tréguier, son évêché bà 34 lieues et demie de Rennes ; et à une lieue un huitième de Morlaix, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du roi et compte 750 communiants. La cure est à l'alternative. Son territoire est irrégulier, assez bien cultivé, et abondant en grains, lins, pâturages et cidre. On y voit des landes. Les maisons nobles sont le Rascoët, la Baëssiêre-Kerouchant, le Bois de la Roche, Kermerchou, le Inquelvez et Rogustou. »

Révolution française

Au moment de la Révolution française, les armoiries des seigneurs de Boiséon, de la Roche-Jagu et de la Boissière-Kerohant, présentes sur les vitraux de l'église paroissiale, sont brisées ou martelées, en vertu du décret de l'Assemblée nationale du , qui paraît n'avoir été appliqué à Garlan que bien plus tard. Dans un rapport du , le maire constate que, à la suite de ces dégradations, l'église est dans un état lamentable. La même année, le recteur, Christophe Derrien, recteur depuis 1778, et son vicaire, François Lazou, tous deux prêtres réfractaires, sont chassés et remplacés par des prêtres constitutionnels. D'après la tradition, Christophe Derrien aurait été caché dans la tour de l'auberge-relais de poste de Garlan où il finit par être arrêté. Les deux prêtres réfractaires sont détenus au château de Brest avant d'être déportés en Espagne. Après avoir essayé de revenir en Bretagne, François Lazou est à nouveau arrêté en 1798 et déporté sur l'Île de Ré, où il meurt le . François-Marie Martin, devint recteur constitutionnel de Garlan en 1792, et le resta jusqu'en 1806. Après la signature du Concordat entre le Premier Consul Bonaparte et le pape Pie VII, Christophe Derrien revint exercer son ministère à Plougasnou.

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Garlan en 1843 :

« Garlan ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Porsmoguer, Kercadiou, Kervilaic, Mezguen, Mezou-Manac'h, Kertanguy, Kervézec, Kermerchou, Kerohan. Objets remarquables : manoirs du Bois de la Roche et de Kervolongar. Superficie totale : 1 334 hectares dont (...) terres labourables 632 ha, prés et pâturages 79 ha, bois 115 ha, vergers et jardins 79 ha, landes et incultes 419 ha (...). Moulins : 7 (de Kermerhou, du Roscoat, de Leinquelvez, du Bois de la Roche, de Pouller). Il y a, outre l'église paroissiale qui a pardon d'un jour à la fête patronale, la chapelle de Saint-Hubert. Le vieux manoir de Kervézec a encore une tourelle qui mérite d'être signalée. L'agriculture est assez florissante dans cette commune, où elle est favorisée par les sables coquilliers, dits marle. Cet engrais, où plutôt cet amendement s'emploie à raison de vingt charretées par hectare (...). Il y a beaucoup de domaines congéables. La route départementale n°2 du Finistère, dite de Lannion à Saint-Pol, traverse la commune du sud-ouest au nord-est. Géologie :en général sous-sol schisto-argileux ; granite amphibolique dans le nord ; roches feldspathiques à Mezou-Manac'h ; minerai de fer à Poulran. On parle le breton »

Les mêmes auteurs précisent que le château de Kervolongar appartient alors à M. de Forsanz et celui du Bois de la Roche à M. de Cillart, mais que ce dernier appartenait autrefois à la famille Blonzart du Bois de la Roche; ils ajoutent que les châteaux actuels sont deux constructions modernes, c'est-à-dire de la fin du XVIIe siècle, tout comme le manoir de Kertanguy ; par contre que celui de Kerangoué est ancien et appartient à M. de Rosmorduc, mais est habité par des fermiers.

En 1854, une épidémie de choléra qui affecte la région de Morlaix pendant plusieurs mois fait au 12 morts à Garlan en août et septembre.

En , un rapport du conseil général du Finistère annonce l'ouverture d'une école de filles à Garlan (elle est construite en 1873, soit un an après celle des garçons).

L'église actuelle de Garlan, dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, a été construite entre 1877 et 1879 selon les plans d'Ernest Le Guerranic et consacrée le . Elle a remplacé un édifice du .

En 1899, Garlan fait partie des dix-huit seules communes du département du Finistère à déjà posséder une société d'assurance mutuelle, forte de 60 adhérents, contre la mortalité des animaux de ferme, qui assure les chevaux et les bêtes à cornes.

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La Belle Époque

Par arrêté du préfet du Finistère, l'école publique de Garlan, tenue jusque-là par les religieuses des Filles du Saint-Esprit, est laïcisée le .

Louis Le Guennec décrit ainsi Garlan en 1909 : « Le joli bourg de Garlan, distant d'environ six kilomètres de Morlaix, fiat partie du canton de Lanmeur. Il groupe ses quelques maisons blanches et coquettes autour d'une petite place régulière, sur une colline peu élevée que borde au Sud la fraiche vallée où coule le Dourdu (...). Le cimetière qui entoure [l'église] forme esplanade au-dessus de la vallée du Dourdu, et l'on y domine un calme et souriant paysage animé par la rivière sinueuse, les moulins virant à l'ombre ds peupliers et des ormes, les fermes anciennes cachant leurs pignons aïgus derrière les haies des vergers. De l'autre côté le château du Bois de la Roche, vieux murs et vieux toits, apparaît à l'orée de ses bois de sapins couronnant un coteau abrupt aux escarpements schisteux, feuris d'ajoncs et de bruyères ».

La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Garlan.

Le monument aux morts de Garlan porte les noms de 38 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; la plupart sont décédés sur le sol français (parmi eux François Billant, vicaire à Garlan depuis 1913, sergent au 219e régiment d'infanterie, disparu à Sailly-Saillisel (Somme) le , décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Étienne Campion, maréchal des logis, engagé volontaire, tué àl'ennemi le à Dommartin (Somme), décoré de la Croix de guerre), à l'exception d'Henri Salaun de Kertanguy, soldat au 118e régiment d'infanterie, disparu dès le lors des combats de Maissin (Belgique) et de Jean-Pierre Le Deun, zouave, disparu en mer le à bord du Sant'Anna, torpillé au large de Salonique ; Pierre Le Duc est mort de maladie à Sfax (Tunisie) le , donc après l'armistice.

L'Entre-deux-guerres

Le stade de Garlan porte le nom d'Alexandre Pichodou, un aviateur d'avant-guerre, qui fut le second de Jean Mermoz, une figure légendaire de l'aéropostale. Alexandre Pichodou avait été scolarisé à Garlan pendant la guerre 1914-1918. Le , l'hydravion de Mermoz et Pichodou, la « Croix du Sud », qui faisait route vers Rio de Janeiro, s'abîme dans l'océan Atlantique, au large de Dakar.

La Seconde Guerre mondiale

La commune compte 8 morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Des Garlanais ont été résistants, par exemple Marc Bourhis à partir de février 1944 ; il combattit notamment lors des combats de la Poche de Lorient.

Le , à la suite d'un coup de feu tiré dans un champ, toute la population du bourg de Garlan et quelques agriculteurs des fermes avoisinantes fut rassemblée dans le bourg et leurs maisons fouillées.

L'après Seconde Guerre mondiale

Une nouvelle mairie-poste est construite en 1962.

  1. a b c d et e Louis Le Guennec, « Excursion archéologique dans la commune de Garlan », Bulletin de la Société archéologique du Finistère,‎ , lire en ligne, consulté le ).
  2. Jean de Trigon, Du Trégor au Léon, Imprimerie commerciale de « La Dépêche de Brest », (lire en ligne).
  3. Guy Alexis Lobineau, "Les vies des saints de Bretagne et des personnes d'une éminente piété qui ont vécu dans la même province , avec une addition à l'Histoire de Bretagne", 1725, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k114592x/f498.image.r=Cuburien et, sous la direction de René Laurentin et Patrick Balchiero, "Dictionnaire des apparitions", 2007, consultable https://books.google.fr/books?id=2EPCADgWbNUC&pg=PT494&lpg=PT494&dq=Fran%C3%A7oise+de+Quisidic&source=bl&ots=jbVTY-hA_a&sig=O_e9kuPnYkSSBo0vEvXIFHcYmxM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjLo_2a887XAhWCyxoKHR4TC8EQ6AEIOTAE#v=onepage&q=Fran%C3%A7oise%20de%20Quisidic&f=false
  4. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
  5. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes, Vatar Fils Aîné (lire en ligne), page 134.
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  9. Compte-rendu et procès-verbaux, " Association bretonne, Classe d'agriculture", Saint-Brieuc, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5566957m/f68.image.r=Ploudaniel.langFR et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5566957m/f91.image.r=Ploudaniel.langFR
  10. Journal L'Aurore, n° du 7 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k728482v/f2.image.r=Plomodiern?rk=42918;4
  11. «  », sur MemorialGenWeb (consulté le ).
  12. « Garlan. Disparition. Marc Bourhis, doyen de la commune. », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN ).


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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bre/262084.html

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