Saint-Guen
Localisation
Saint-Guen : descriptif
- Saint-Guen
Saint-Guen [sɛ̃gɥɛ̃] est une ancienne commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France. Cette commune fusionne le 1er janvier 2017 avec la commune de Mûr-de-Bretagne pour devenir la commune de Guerlédan.
Géographie
Description
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Carte de l'ancienne commune de Saint-Guen et des communes avoisinantes.
Transports
La commune a été desservie par le passé par la ligne ferroviaire de Carhaix à Loudéac à voie métrique du Réseau breton, ouverte en partie en 1898 (mais la section entre Rostrenen et Loudéac ne fut mise en exploitation que le ) et fermée en 1967 (désormais reconvertie en voie verte).
- « Ouverture de lignes », Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation, , lire en ligne, consulté le ).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Saint Guen en 1444, treffve de Sainct Guen en 1535 et en 1536.
Saint Djuin en gallo, Sant Wenn en breton.
Saint-Guen éponyme de Pleuven.
- Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992.
- Hervé ABALAIN : Noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.
Histoire
Moyen Âge et Temps modernes
Saint-Guen est un démembrement de l'ancienne paroisse de Neulliac.
Selon un aveu de 1471, Saint-Guen était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan.
Saint-Guen était une trève de Mûr ; sa chapelle fut construite vers 1650 à l'initiative d'un curé de Mûr. Le fief de la Roche-Guéhenneuc était la principale terre seigneuriale sous l'Ancien Régime.
Catherine Daniélou, née en 1619 à Quimper, voyante, est morte en odeur de sainteté à Saint-Guen le .
Saint-Guen dépendait de l'évêché de Quimper, de la subdélégation de Pontivy et ressortissant au siècle royal de Ploërmel.
Révolution française
Saint-Guen devient une commune en 1790 et une paroisse indépendante en 1803.
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Saint-Guen cède en 1840 à Saint-Connec les villages de Luzurien, Pendelin, le Bot-Pierre et en 1841 Tréhouet à Saint-Caradec, annexant en échange les villages de Guergadic, Parc-Meur, Le Petit-Rodoué et Lézouen, Le Communo et Lotavy.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Guen en 1845 :
« Saint-Guen (sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine) : commune formée de l'ancienne trève de Mûr ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Castel-Ru, Kerguisto, Kerman, Coëtnezo, Coëtsalio, Lotavy, Kermain. (...) Il y a, en outre de l'église, les deux chapelle Saint-Tugdual et Saint-Elouarn, qui, toutes deux, sont desservies. Le bourg lui-même est jeté à l'extrémité nord de la commune, et sur la route de Mûr à Uzel. (...) Géologie : schiste talqueux. On parle le breton. »
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Belle Époque
En 1902 une épidémie de fièvre typhoïde survnit dans les communes de Mûr-de-Bretagne, Caurel, Saint-Caradec, Saint-Gilles-Vieux-Marché et Saint-Guen.
Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Guen porte les noms de 40 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois sont morts en Belgique (Joseph Stéfaux dès le à Rossignol ; Joseph Madoré et Hyacinthe Le Pottier le à Boezinge) ; Joseph Le Ponner est mort en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, dont Yves Rault, tué à l'ennemi le à Dreslincourt (Oise), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.
Entre-deux-guerres
Un soldat (Joachim Le Bihan) originaire de Saint-Guen est mort pour la France au Maroc en 1926.
Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Guen porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Yves Poinçot, arrêté pour avoir secouru des aviateurs américains qui avaient sauté en parachute car leur avion B-17 allait s'écraser dans la Lande de Carmoise, déporté au Camp de concentration de Natzweiler-Struthof où, classé Nuit et brouillard, il est décédé le ; Arthur Jaglin, Hyacinthe Garin et Victor Pédrot, né tous trois à Saint-Guen, ainsi que Pierre Beurrel, qui vivait à Saint-Guen et Ange Rault, furent cinq résistants FTPF de la compagnie de Saint-Caradec tués par les Allemands le au Pont-Quémer en Mûr-de-Bretagne ; Marcel Le Pottier, blessé, fut assassiné le même jour par les Allemands dans le cimetière de Saint-Guen.
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La commune nouvelle de Guerlédan est créée par la fusion, le
- « », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
- Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence, , lire en ligne, consulté le ).
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), page 761.
- Paul Peyron, Catherine Daniélou : une voyante à Quimper au XVIIè siècle, Imp. de Kerangal, (lire en ligne).
- « Côtes-du-Nord. Loudéac », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- « », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
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Saint-Guen dans la littérature
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