Saint-Michel-en-Grève

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Saint-Michel-en-Grève : descriptif

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Saint-Michel-en-Grève

Saint-Michel-en-Grève [sɛ̃.miʃɛl‿ɑ̃.gʁɛv] (Lokmikael-an-Traezh en breton) est une commune française du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France

À l'origine une commune vivant essentiellement de son agriculture (au Moyen Âge), elle a connu un essor important avec l'arrivée du tourisme

Le village a compté jusqu'à six hôtels répartis dans la rue principale, il n'en reste plus aucun aujourd'hui.

Géographie

Situation

Saint-Michel-en-Grève est située dans le canton de Plestin, près de Lannion. Ce village trégorrois se trouve en bord de la Manche, avec une courte façade littorale donnant sur la « Lieue de grève », au fond de la Baie de Lannion, où est concentrée la majorité de la population.

La commune est séparée de celle de Tréduder par le ruisseau de Roscoat. Un autre petit ruisseau, le Traou Bigot au nord, la sépare de Trédrez-Locquémeau, tandis que le Kerdu, qui vient de Ploumilliau, la traverse.


Communes limitrophes de Saint-Michel-en-Grève
Trédrez-Locquémeau
Manche (mer) Saint-Michel-en-Grève Ploumilliau
Tréduder Plouzélambre

Géologie

À l'ouest de Saint-Efflam, au niveau de la grève de Saint-Michel, affleure la formation de Plestin-les-Grèves dont l'âge est estimé à 585 millions d'années. Elle est représentée par des schistes noirs recoupés de nombreux filons de quartz affecté de plis ptygmatiques par suite d'un raccourcissement dû à une compression de la roche encaissante. Ces schistes ardoisiers ont été exploités depuis le chiastolite d'âge ordovicien.

Le Grand Rocher est constitué de grès quartzites et phylliteux et de grès quartzites massifs. Ces roches sont affectées par des plissements (plis coffrés ou plus serrés, métriques ou décamétriques) et des fractures.

Soumise à d'importants prélèvements de sable, notamment pour des besoins agricoles, depuis des siècles, et poursuivis pendant longtemps en dépit des arrêtés d'interdiction pris dès la seconde moitié du algues vertes provoquent des odeurs nauséabondes (marées vertes) en raison de leur décomposition et leur ramassage entraîne de gros frais.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 10,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lannion à 10 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Du grec ptygma (pli) : plissotement serré à charnière régulière, qui affecte un filon quartzo-feldspathique (matériau granitique) dans certaines roches métamorphiques.
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Locus Michaelis en 1224, ecclesia Beati Michaelis de Littore en 1330, ecclesia de Loco Mych(aelis) fin du .

Son nom est formé du breton lok « lieu consacré », associé au nom de l'Archange saint Michel.

Lokmikael-an-Traezh en breton.

  1. a et b Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992.
  2. Office Public de la Langue Bretonne, «  ».

Histoire

Antiquité

Des recherches archéologiques ont permis de mettre au jour des restes d'enceintes fortifiées. La commune compte également quelques menhirs. Dans le bourg et sous la plage de Saint-Michel-en-Grève, se trouvent des restes d'une voie romaine, aujourd'hui matérialisée par la rue La voie romaine, et la croix de Mi-lieue.

Moyen Âge

« Le nom du bourg atteste une création qui ne peut-être antérieure au Révolution, le bourg semble lié à la fondation de cet établissement dont les origines sont probablement directement liées à la présence des moines de l'abbaye du Mont-Saint-Michel sur la Lieue-de-Grève. À la suite de la donation que leur fit en 1086 l'évêque de Tréguier du « Mont Hyrglas », « le Grand Rocher », de ses dépendances et de la dîme de Plestin, ces moines fondèrent un prieuré dont on ignore encore l'emplacement exact ».

Époque moderne

Françoise de Quisidic, fille de Jacques de Quisidic, seigneur de Kervilsic, en Garlan dans le diocèse de Tréguier, née en 1577, convertie par un sermon de Michel Le Nobletz, après avoir vécu une partie de sa vie à Saint-Michel-en-Grève où elle vit deux apparitions de la Vierge Marie, en 1657 et en juillet 1659, mourut le près du couvent de Cuburien, probablement dans l'hospice situé à proximité.

La croix de Mi-lieue

La croix de Mi-lieue datait du Morlaix à Lannion, car les dangers étaient nombreux, en particulier la marée montante. En 1944, la croix fut détruite, sans que l'on sache si ce fut par les Allemands ou par les Américains. Une nouvelle croix a été érigée en 1993.

La légende de Sainte-Folle

Édouard Corbière raconte l'histoire légendaire d'une jeune fille sourde-muette qui aurait habité, peu avant la Révolution française, un des cabarets de Saint-Michel-en-Grève, surnommée "La Folle" car considérée comme faible d'esprit, mais que les pêcheurs, superstitieux, emmenaient fréquemment avec eux, convaincus que la présence à bord de la jeune sourde-muette permettait de conjurer les orages. Lorqu'un bateau rentrait avec une bonne pêche, une part lui était réservée. Une nuit d'ouragan, la jeune femme, seule à bord d'un canot, alla porter secours à un brick de pêcheurs en grave difficulté en raison d'un ouragan et, prenant la barre, parvint à ramener le navire au port. « Depuis ce jour mémorable, la Folle, canonisée par la reconnaissance de tout un équipage, devint "Sainte-Folle" pour tous les marins de Basse-Bretagne (...). Longtemps après la mort de cette sainte de fortune, on vit encore, dans la chapelle du Yodet, l'ex-voto que lui avait consacré la piété des matelots du navire conduit et sauvé par elle ». Une complainte l'évoquant, en langue bretonne, fut aussi longtemps chantée dans la région. Son refrain, traduit en français, dit :

Sainte-Folle aux regards si doux,
Veillez sur nous,
Priez pour nous !

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La "Lieue de grève", un endroit longtemps mal famé

La plage de la « Lieue de Grève », longue de 4 

Édouard Corbière décrit en ces termes la "Lieue de grève" en 1843 :

« Cette lieue de grève, presque toujours si déserte et d'un aspect si sauvage, fur autrefois un champ [endroit] fertile en aventures lamentables. Rarement les cavaliers qui s'exposaient à parcourir de nuit cette nouvelle Tauride réussissaient, dit-on, à se rendre d'une de ses extrémités à l'autre, sans être attaqués par des bandits incivilisés qui, sous des paquets de goémon ou des monticules de sable, se cachaient à la vigilance de la maréchaussée, pour mieux surprendre et dépouiller les voyageurs que leur amenait ce qu'ils appelaient, à leur manière, la Providence. (...) Les malheureux piétons osaient à peine s'aventurer sur cette arène sans cesse ouverte aux malfaiteurs dont la Bretagne était alors infestée. On assure même qu'à l'époque assez récente où les messageries traversaient encore la lieue de grève pour se rendre de Saint-Brieuc à Brest, ce n'était que sous bonne escorte que les voitures pouvaient espérer de franchir avec sécurité un défilé aussi dangereux. »

Alexandre de Lavergne (1808-1879) a aussi décrit les voleurs de grand chemin qui sévissaient près du Grand Rocher dans son roman La Circassienne.

La croix de mi-lieue qui avertissait les voyageurs traversant la grève de son danger à marée montante, a disparu à la suite du débarquement des troupes alliées en août 1944, une nouvelle croix étant édifiée à son emplacement en 1993 par le Centre Culturel.

La dangerosité de la traversée à gué de l'estuaire du Yar alors que la marée s'y engouffre, occasionne des noyades individuelles ou collectives. Ces accidents ne cessent que vers 1840, quand le Yar rompt la flèche littorale près de sa racine pour aller directement à la mer. Dès lors, le village d'Efflam se transforme en station balnéaire. Plusieurs villas sont construites sur le mode de l'architecture balnéaire et atypique des années folles : villa de Ker Goz (maison d'architecte néo-gothique construite vers 1930 pour Lord et Lady Mond d'après la tradition orale), maison de l'Aigle (villa de style éclectique construite en 1928 par l'ingénieur Raoul Vendôme)

Le "Grand Rocher", haut de 84 mètres, qui domine la "Lieue de grève", est un ancien oppidum, occupé maintes fois au fil des époques successives. De nombreuses légendes en parlent, la plus connue étant celle de saint Efflam. Un cimetière gaulois y est découvert au site naturel classé depuis 1936 et site départemental depuis 1982, abritant plus de 300 espèces végétales qui témoignent d'un passé agricole (talus empierrés) et de production forestière (boisement de pins : épicéa de Sitka, pin de Monterey, pin sylvestre). Des plantes calcicoles (Marjolaine, Sauge des prés, Troène, Orchidée pyramidale, Iris fétide, Ancolie, Ail des ours) témoignent de l'apport de sable riche en débris coquilliers calcaires exploité par les agriculteurs jusqu'en 1996 comme amendement calcaire. La grotte et le blockhaus de la façade nord abritent une colonie de chauves-souris qui comprend trois espèces différentes (le Grand Rhinolophe, le Petit Rhinolophe et le Murin à moustaches),.

Saint-Michel-en-Grève décrit en 1843
La Lieue de Grève vers 1850 (d'après la carte d'état-major au 1/80 000e).

Édouard Corbière poursuit en décrivant le bourg de Saint-Michel-en-Grève :

« En dépit toutefois de l'aspect peu attrayant que présente aux yeux et au cœur ce site d'une sauvagerie si pittoresque, un village s'est élevé du sein marâtre des dunes, pour végéter, comme une plante marine, à l'abri d'une de ces crêtes pelées qui enceignent la petite baie, au fond de laquelle s'étend la lieue de grève. Le nom d'un saint, et qui plus est encore, le nom d'un archange a été donné à cette réunion informe de cahutes récrépies de boue et habitées, pour la plupart, par de pauvres pêcheurs déguenillés comme le pays qui les a vus naître. Ce village, qui, aujourd'hui possède, m'a-t-on rapporté, un maître d'école, un débit de tabac et deux cabarets fumeux, décorés du titre d'auberges, s'appelle Saint-Michel-en-Grève. »

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La Belle Époque

L'inventaire des biens d'église fut effectué à Saint-Michel-en-Grève le sans incident notable.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Michel-en-Grève porte les noms de 15 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; trois d'entre eux au moins (Jean Cadiou, Pierre Rolland, Louis Subille) sont des marins disparus en mer ; Joseph Le Grand, soldat au  régiment d'infanterie territoriale, est décédé à Langemark (Belgique) le .

L'Entre-deux-guerres

De 1916 à 1947, la commune a été desservie par une voie ferrée.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Michel-en-Grève porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale dont Pierre Rolland, quartier-maître manœuvre à bord du Tahure, disparu en mer lors du naufrage de son bateau le au large du Cap Varella (Indochine) ; Yves Brugière, résistant FFI, tué à l'ennemi le à Sainte-Hélène (Morbihan) lors des combats de la poche de Lorient et Édouard Lachiver, résistant, mort au camp de concentration de Ravensbrück le .

Trois aviateurs anglais, qui avaient dû atterrir en catastrophe (le réservoir de leur avion était percé) une nuit de décembre 1941 sur la "Lieue de grève", furent cachés par Anne Leduc qui habitait Saint-Efflam, et par Marie Anne d'Affray de La Monnaye, puis en plusieurs autres lieux, avant d'être conduits à Nantes par Jean-Baptiste Legeay pour y rejoindre une filière d'évasion.

Le , Louis Arzur, de Saint-Michel-en-Grève, est tué par une sentinelle allemande car il n'a pas répondu aux sommations d'usage.

Le débarquement du

Le , la Task Force A américaine reçut l'ordre de prendre le lendemain et de garder le contrôle de la plage de Saint-Michel-en-Grève qui était retenue pou devenir une plate-forme de débarquement pour les approvisionnements en armes et en munitions des troupes alliées pendant le siège de Brest.

Le général américain Herbert Earnest reçut cet ordre le  : « Prenez Saint-Michel-en-Grève demain matin. Faites attention aux plages, nous voulons pouvoir les utiliser ».

Le , un débarquement anglo-américain de trois péniches LST se produit à Saint-Michel-en-Grève et Saint-Efflam (en Plestin-les-Grèves) (deux Américaines et une Britannique), parties de Portland, s'échouent sur la "Lieue de grève" pour ravitailler en carburant l'armée du général Patton (la "Lieue de grève" avait été déminée les jours précédents par un détachement américain). Ils sont accueillis par les habitants du village et les résistants de Plestin. Ces débarquements (environ 80 au total) de carburant et de marchandises se poursuivront jusqu'au . Les barges ne repartent pas à vide, elles emmènent des blessés et des prisonniers en Angleterre.

Ravensbrück.

L'après-Seconde-guerre-mondiale

Le | ]

Durant les années et , le village de Saint-Michel-en-Grève est une petite station balnéaire, desservie par quelques commerces.

Incidents liés aux algues vertes
Plage de la Lieue-en-Grève en .

Le bassin-versant de la Lieue de Grève, d'une superficie de 12 105 hectares ; en moyenne de 2002 à 2019, entre avril et octobre, la surface occupée sur l'estran par les algues vertes, est de 60 hectares

Selon le médecin urgentiste de l'hôpital de Lannion, Pierre Philippe, il existe des cas particulièrement suspects de mise en danger de vies humaines et de décès liés aux marées d'algues vertes sur la plage de la Lieue-en-Grève de Saint-Michel-en-Grève. Ainsi, en , un joggeur est retrouvé mort au milieu des algues en décomposition, et en , un ramasseur d'algue est pris de convulsions et tombe dans le coma dans la cabine de son tracteur. Malgré les alertes répétées de l'urgentiste auprès des services sanitaires de la DDASS, l'administration ne réagit pas,.

Le , Vincent Petit, un vétérinaire est en randonnée équestre sur un secteur vaseux de l'embouchure du ruisseau Roscoat. Il fait un malaise et est pris de convulsions après s'être enlisé dans une marée d'algues vertes en décomposition. Il est sauvé in extremis par un conducteur de tracteur chargé de ramasser les algues échouées. Le cheval meurt en quelques minutes seulement, son autopsie révélant un taux de sulfure d'hydrogène (H2S) de 1,07 ,,.

L'incident nommé « affaire du cavalier de Saint-Michel-en-Grève » fait grand bruit au niveau médiatique et politique. L'expertise demandée à l'INERIS par la secrétaire d'État à l'écologie de l'époque, Chantal Jouanno, confirme la présence d'émanations de sulfure d'hydrogène dans les amas d'algues vertes. Les taux varient fortement selon les lieux, mais atteignent localement 1 000 ppmv, taux très élevé justifiant des précautions pour le public et plus encore pour le personnel chargé du ramassage. L'INERIS signale que, près d'un mois après l'accident et alors que les plages proches sont nettoyées, sur le lieu de l'accident, le après-midi, à marée basse, les teneurs en H2S émis par la vase noirâtre (après nettoyage des algues) sont de 1 000 ppmv d'H2S et 200 ppmv d'ammoniac, soit plus de 10 fois plus important que celui mesuré en manipulant les algues fraîches rencontrées dans différents secteurs de la baie (5 à 10 ,. Pour les autres composés soufrés recherchés (méthylmercaptan, diméthylsulfure, diméthylsulfoxyde), le rapport précise que par sécurité « l'INERIS s'est limité à des prélèvements sur les zones les moins émissives ». L'INERIS précise n'avoir ailleurs rencontré que rarement des taux de 1 000 .

À la suite de cet évènement, l'État a annoncé un « plan de lutte » contre le développement des algues vertes et une aide financière des communes les plus touchées par ce phénomène afin de financer le nettoyage des plages

Cependant, en , le tribunal administratif de Rennes rejette la conclusion de l'INERIS considérant qu'il n'y a pas de lien de cause à effet avec les algues vertes et concluant à la mauvaise appréciation de Vincent Petit. L'avis du tribunal est lui-même débouté par la Cour d'appel de Nantes en qui reconnaît la dangerosité des algues tout en réaffirmant les accusations de négligence envers le cavalier. En , le Pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris publie une ordonnance de non-lieu, estimant qu'aucune faute pénale ne peut être reprochée aux autorités locales ou aux agriculteurs, tout en soulignant l’inertie des pouvoirs publics face à un problème scientifiquement identifié et l'inadéquation de la loi pénale actuelle face aux catastrophes écologiques,.

Les apports d'algues vertes en Lieue de Grève diminuent, passant de 23 295 m³ en 2015 à 8 760 m³ en 2020 ; l'objectif d'atteindre à la fin de 2021 une concentration maximale de 20 mg/litre dans les cours d'eau du bassin versant sera-t-il atteint ?

Commémoration du débarquement

Le , une stèle commémorant le débarquement du a été dévoilée et des festivités organisées pour son .

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  3. a b et c Édouard Corbière, Sainte-Folle, "Revue bretonne", 1843
  4. Le Guide Vert. Bretagne Green Guides, Michelin, , p. 144.
  5. Alexandre de Lavergne, La Circassienne, paru en feuilleton dans le journal La Presse en 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4304485/f1.image.r=Locquirec.langFR
  6. Louis Le Guillou, Bretagne et romantisme, Université de Bretagne Occidentale, , p. 112.
  7. Elle est édifiée à partir de remplois d'architecture religieuse de style gothique breton (la chapelle de la Sainte-Trinité de Plounérin).
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  14. Édouard Lachiver, né le à Saint-Michel-en-Grève.
  15. Anne Leduc, née le à Saint-Efflam en Plestin-les-Grèves, arrêtée le , déportée dans les camps de concentration de Ravensbrück et Mauthausen, rapatriée en France le .
  16. Marie Anne d'Affray de La Monnaye, veuve de Saint-Laurent, née le à Versailles, arrêtée par les Allemands le , déportée au camp de concentration de Ravensbrück où elle meurt le .
  17. Roger Huguen, "Par les nuits les plus longues", Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Begard/Botlezan%20Alexandrine%20Le%20Guyader/Aide%20aviateurs%20et%20militaires%20Allies.html
  18. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN ).
  19. Éric Rondel, "La libération de la Bretagne", éditions Ouestetcompagnie, 2014, (ISBN ).
  20. Herbert Ludell Earnest, né le à Richmond (Virginie), décédé le à Irvington (Virginie). Il commandait la "Task Force A" du corps d'armée américain, voir https://ww2gravestone.com/people/earnest-herbert-ludell/.
  21. "Saint-Michel-en-Grève : l'autre débarquement", voir http://almrd22.fr/Saint-Michel-en-Greve-l-autre
  22. Igor Geiler, "Les navires de débarquement", voir http://stephane.delogu.pagesperso-orange.fr/boat.html
  23. Supplément Ouest-France "La Libération des Côtes-du-Nord", 1994 et http://almrd22.fr/Le-debarquement-de-Saint-Efflam-11
  24. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 11 août 2019, voir https://www.letelegramme.fr/dossiers/debarquement-lieue-de-greve/saint-michel-en-greve-l-autre-debarquement-10-08-2019-12358227.php.
  25. Flore Limantour, Peut-on mettre un point final aux échouage d'algues vertes ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 10 février 2021.
  26. a et b Sonia Kronlund, Cécile Laffon (production), Inès Léraud (production déléguée) Eric Lancien (réalisation), « Algues vertes : le déni », Les Pieds sur Terre (France-culture), lire en ligne)
  27. a b et c Inès Léraud et Pierre Van Hove, Algues vertes: l'histoire interdite, la Revue Dessinée, (ISBN )
  28. Articles du Télégramme (01-08-2009)
  29. a et b Karine Adam, Résultats de mesures ponctuelles des émissions d'hydrogène sulfuré et autres composés gazeux potentiellement toxiques issues de la fermentation d'algues vertes (ulves)., Verneuil-en-Halatte, Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques. (I.N.E.R.I.S.), , 15 lire en ligne)
  30. Isabelle Zdanevitch, Karine Adam, Anne-Sophie Clincke, « Algues vertes, description des phénomènes et procédés et enjeux de maîtrise des risques (Rapport d’étude N° DRC-10-113094-05297A – 11/) », INERIS,‎ (lire en ligne)
  31. Article du Télégramme
  32. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 30 janvier 2021
  33. « Algues vertes. Non-lieu dans l’affaire du cheval mort sur la plage de Saint-Michel-en-Grève », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  34. Valérie Le Moigne, « Algues vertes : du mieux pour la lieue de Grève en baie de Lannion », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  35. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 11 août 2019.

Héraldique

Blason
D’azur à la cotice d'argent accompagnée en chef d'une étoile d'or et en pointe d'une quintefeuille du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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