Saint-Julien-du-Sault
Localisation
Saint-Julien-du-Sault : descriptif
- Saint-Julien-du-Sault
Saint-Julien-du-Sault est une commune française située dans le département de l'Yonne (basse vallée de l'Yonne), en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Saltusiens.
Géographie
Localisation
La commune se situe à 136 Paris, 88 de Troyes, 39 d'Auxerre, 26 de Sens, 11 de Joigny et 8 de Villeneuve-sur-Yonne.
Située autrefois en Champagne, la commune a été rattachée du fait de sa proximité avec la rivière Yonne, au département de l'Yonne (avec Sens et Joigny) par le législateur en 1790.
Communes limitrophes
Bussy-le-Repos | Villeneuve-sur-Yonne | Armeau | ||
N | Villevallier Cézy | |||
O Saint-Julien-du-Sault E | ||||
S | ||||
Verlin | Précy-sur-Vrin | La Celle-Saint-Cyr |
Géologie et relief
La vallée montre une occupation des sols claire et étagée : la forêt occupe les hauteurs, la vigne les coteaux pentus, les cultures leur partie basse et à pente plus douce, le fond de vallée se partageant entre prairies, cultures et plantations arborées (vraisemblablement des peupleraies).
Dans les années 1850, cette organisation agricole et forestière a été bouleversée par le passage du phylloxera. En place des vignes cultivées depuis l'époque romaine et qui ont disparu, a pris place une mosaïque étroite où s’imbriquent cultures, prairies de pentes sèches et vergers. Les surfaces boisées ont peu évolué, même si la présence de friches dans les secteurs de pentes proches de leurs lisières suggère le début d’une déprise agricole.
Dans les années 2000, deux dynamiques d’évolution principales interviennent : la mise en place d’une agriculture intensive dans les parties basses de la vallée, sur un découpage parcellaire sensiblement agrandi pour être adapté à la mécanisation (surtout dans le fond de vallée) et l’abandon par l’agriculture des pentes plus raides, gagnées par les friches et la forêt.
À l'ère secondaire, il y a 235 millions d’années, à l'époque du Trias, la mer vient recouvrir l'ensemble de l'actuel département de l'Yonne. C'est la période d'apparition des mollusques et échinodermes.
Le promeneur pourra découvrir dans la campagne de Saint-Julien des oursins fossilisés aplatis en forme de cœur appelés micrasters du Sénonien.
Hydrographie
Saint-Julien-du-Sault est traversée par un petit affluent de l'Yonne d'environ 14 Saint-Loup-d'Ordon et devient le ruisseau d'Ocques après Verlin, conflue en aval de Saint-Julien-du-Sault en face de Villevallier.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 16,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cudot_sapc », sur la commune de Cudot à 10 vol d'oiseau, est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 765,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune se situe à proximité des autoroutes A5 (à environ 32 A6 (au sud) et A19 (à l'ouest, le croisement de ces deux dernières autoroutes étant à environ 19 km par la route). Le village s'est développé à l'ouest de la N6 reliant Sens à Auxerre, à la fourche des départementales 149 (au nord) et 107 (au sud-ouest).
Transports ferroviaires
La commune est desservie par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. La gare de Saint-Julien-du-Sault, située au point kilométrique 134,637, a été mise en service en 1849 par l'État français. Elle permet de rejoindre les gares de Paris-Lyon et de Laroche - Migennes.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « », sur meteofrance.com, (consulté le )
- Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, Tome 2, planche 78.
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Toponymie
La version la plus courante de l'origine du nom de Saint-Julien-du-Sault est attribuée à saint Julien de Brioude, dont l'évêque Germain d'Auxerre est à l'origine de son culte, vers 380-448, un soldat romain converti au christianisme et martyr en 304 qui, pour échapper à ses poursuivants, saute (saltus, signifiant originellement « sault, bond, bondissement ») avec son cheval du haut de la colline qui surplombe Saint-Julien ; il touche terre et une source jaillit.
Une hypothèse attribue l'origine à Taranis cavalier dit anguipède, barbu et triomphant. Ce dieu gaulois aurait été assimilé lors de la conquête romaine à un lieu de culte dédié à Jupiter (dieu de la Triade capitoline) qui a souvent été christianisé sous le nom de saint Julien. En outre, afin de mieux coloniser la Gaule, un légionnaire romain pouvait se voir offrir un saltus. Une autre hypothèse attribue au premier fort le nom de l'empereur Julien (tout comme pour l'empereur Florentin et le fort Saint-Florentin). Le nom du saint-martyr de Brioude se confondant avec celui des lieux.
Il est à noter qu'un document de l'Abbaye de Vauluisant de 1130 fait état de "Santus Julianus", un autre document en 1156 "Sanctus Julianus de Salice" et en 1258, la charte de coutumes de Saint-Julien-du-Sault établie par Louis le Jeune (1259) fait état de Sanctus-Julianus-de-Salice : Salice étant le saule. Il s'agirait donc de « Saint-Julien-du-Saule ».
Histoire
De l'Âge du fer à la Gaule romaine
À l'Aurignacien alors que le grand froid sévit, des hommes venus du nord utilisent les abris sous roche comme la « Grosse Roche » en grès du Val Dampierre exposée au midi. Elle fut par la suite objet de superstitions.
Plusieurs découvertes archéologiques ainsi que la présence d'un menhir à proximité de Saint-Julien-du-Sault attestent d'une occupation durant la période de l'âge du fer et notamment au Mésolithique il y a 10 500 ans avec l'arrivée de populations danubiennes cultivant la terre et élevant des animaux ainsi que l'attestent les fouilles en 1997 au lieu-dit « les Boulins », d'une ferme composée de deux greniers et de fosses aménagées et d'un autre ensemble d’habitats plus important. Dans une fosse qui servait d'abord de silo puis de dépotoir on a trouvé 400 tessons de céramique dont une trentaine ont pu être rattachées à des pots de forme haute ou à des jattes.
Ont également été découverts dans le « célèbre » atelier des Sèves un polissoir, bloc rocheux d'environ 500 kilos, portant une profonde cuvette ovalaire qui a peut-être servi à polir la quarantaine de scies préhistoriques, formées d'un éclat de silex mises au jour à proximité. Les deux extrémités de cet instrument sont pourvues d'encoches destinées à les fixer solidement à un manche à l'aide duquel il devient plus facile de scier un os ou un morceau de bois. Une autre pièce de cet atelier semble être le plus ancien des hochets : un silex brut poli de forme triangulaire poli sur toutes ses faces, vide à l'intérieur et dont les trois trous communiquent.
L’analyse des restes de faune a mis en évidence une pratique de l’élevage de porcs et de moutons. Le site est abandonné à la fin du oppidums comme celui dont la présence est signalée à « Château », hameau rattaché aujourd'hui à la commune de Villeneuve-sur-Yonne ou l'éperon de Vauguillain qui, par sa position, était un site défensif à l’époque celtique. L'oppidum, s'il est un camp défensif, est aussi une nouvelle forme d’exploitation agricole. Il est également à signaler la découverte de l'atelier gallo-romain de poterie et vingt-cinq fours en 1930 à Bussy-le-Repos.
La voie romaine Agrippa entre Arles et Boulogne-sur-Mer longeait la rive gauche de l’Yonne, de Sens (Agedincum) à Autun (Augustodunum et antérieurement Bibracte, se superposant à l'ancienne voie gauloise d'Agendicum à Bribacte sur plusieurs tronçons ; puis elle passait par : Cézy, Thèmes, au pied de la colline de Vauguillain (face à la gare), dans la cour de la maladrerie pour, après le passage de la rivière aller en direction de Sens
Saint-Julien-du-Sault au Moyen Âge
Pendant son règne (937-996) le comte de Sens reçoit comme fief de Hugues le Grand la terre de Saint-Julien-du-Sault. En 1055, le roi capétien , qui avait perdu le contrôle direct sur la Bourgogne (allée à son frère Robert), entre en possession du comté de Sens mais rattache la terre de Saint-Julien-du-Sault à la mense archiépiscopale de Sens. Les évêques de Sens deviennent les seigneurs de la terre de Saint-Julien-du-Sault mais en contrepartie, le roi et la famille royale gardent un droit de gîte et de procuration à Saint-Julien aux frais de l'archevêché. Dès son couronnement en 1108, Louis VI, roi des Francs, usa de cette coutume. Du palais de l'archevêque où logeait la cour royale, il se rendait fréquemment au couvent des Echarlis près de Villefranche (Saint-Phal) afin de prendre les eaux d'une petite fontaine qui était encore dans les jardins de l'abbaye en 1842.
En l'an 1170, son fils, Louis VII, dit Louis le Jeune, accorda une faveur à la demande de l'archevêque de Sens Guillaume aux Blanches Mains (son beau-frère) : il remplaça le droit de gîte par le versement d’une somme de cent sols soit payée, pour lui et ses successeurs, au prévôt royal de Sens. La charte fut confirmée en 1183 par son fils Philippe-Auguste (qui fut le premier roi à porter le titre de "roi de France"). Cet acte coïncide avec la création de la ville royale de villa franca (Villeneuve-le-Roi).
Le premier témoignage documentaire sur l'existence de Saint-Julien-du-Sault ne date que de 1130, l'archevêque actant une charte depuis sa chambre ("camara"). Sa demeure subit, jusqu'au règne de Philippe Auguste, la lourde servitude du droit de gîte royal. Le Roi y renonce en 1193 moyennant une forte rente.
Beaucoup plus tard, Saint-Julien sera dit une des trois "baronnies de la Crosse", avec Nailly et Brienon-l'Archevêque. Effectivement, des fiefs sont dans la dépendance de Saint-Julien, notamment ceux des Ordons (1330) et celui de Cudot (famille de Saint-Phalle, 1294). À Bussy-le-Repos, les prétentions du sire de Courtenay sont contenues par un pariage (1174). Par ailleurs, le prélat avait fondé un chapitre à Villefolle, à l'entrée du pont de Villeneuve-le-Roi (aujourd'hui faubourg Saint-Laurent à Villeneuve-sur-Yonne), et un autre dans Saint-Julien même (1193), ce qui achève de dessiner le périmètre initial de cette "baronnie". Aucun document n'établit l'origine de cette propriété archiépiscopale. Toutefois, comme dans le cas de Nailly, il pourrait avoir été dans la main de l'archevêque dès avant la séparation de la mense épiscopale et de la mense canoniale de Saint-Étienne de Sens, à la suite du concile d'Aix (816), et de ce fait remonter aux temps mérovingiens, sinon au Bas Empire quand l'empereur a transféré les revenus des temples païens à l'Église (380).
Sur le plan économique, la ville dispose de halles et d'étals en 1257. L'urbanisation au Moyen Âge est du type village-rue, justifiant la présence de deux cimetières , l'église Saint-Pierre prenant place entre eux. À l'est, le faubourg de la Croix de Villiers, très peuplé, commande l'accès aux chemins de Villeneuve-le-Roi (-sur-Yonne) et du pont de Paleau ; celui de l'Ouest, dit de Notre-Dame, moins peuplé, mène aux villages de Verlin et de Bussy-le-Repos. S'embranchant sur la Grande Rue, trois rues descendent vers la rivière d'Ocques : la rue aux Pourceaux (mène à la halle), la rue au Curé (mène au presbytère), et la rue du Puis de la Caille (mène au four banal de Laistre).
L'existence d'écoles dans les faubourgs de Sens dont Saint-Julien est attestée dès 1170 par un décret de Guillaume aux Blanches Mains. Un document du chapitre de Sens de 1392 nous apprend que les maîtres de Saint-Julien dépendent du premier chantre du chapitre de Saint-Julien.
En 1184, les fonctions sacerdotales sont exercées par le chapitre de chanoines composé de neuf chanoines qui rapportaient à l'archevêque 200 livres chacun. Le chapitre a pu compter jusqu'à dix chanoines dont un chantre un trésorier et un sous-chantre. Parmi toutes les terres des Archevêques de Sens, la baronnie de Saint-Julien-du-Sault a toujours été un des revenus les plus importants : 2 369 livres en 1538, 4 500 livres en 1606, 4 400 livres en 1731, 8 135 livres en 1780.
Les intérêts de la ville sont confiés à deux échevins dont l'un remplit les fonctions de maire. La justice est rendue au nom de l'archevêque par un bailli avec un procureur et des sergents de ville.
En 1216, Pierre de Corbeil, archevêque de Sens, se fait représenter à Saint-Julien par un official forain. Ce fut la période la plus florissante de Saint-Julien, celle ou 60 paroisses relevaient du Tribunal ecclésiastique situé dans le palais de l'officialité, où les affaires contentieuses étaient jugées à la cour de l'official et où les documents portaient le sceau de la cour de Saint-Julien : les insignes épiscopaux (la crosse et la mitre). Saint-Julien abritait plusieurs maisons de plaisance de l’archevêque.
L'importance de Saint-Julien diminua d'abord lorsque le bailliage de Villeneuve-le-Roi créa sa propre cour ecclésiastique. Elle fut encore plus réduite lorsque rendit l'Ordonnance de Villers-Cotterêts qui réforme la juridiction ecclésiastique.
En 1271, lors de l'administration de Saint-Julien-du-Sault par l'archevêque de Sens Pierre de Charny, les Saltusiens furent affranchis moyennant une somme d'argent (1 500 livres). C'est cet argent qui permit à l'archevêque de Sens d'acquérir notamment les terres de Sergines au chevalier Guillaume des Barres, vicomte de Sens.
En 1272, Saint Louis confirma les privilèges accordés aux habitants en déclarant qu'il voulait les « gagner par amour et par respect plustost que de les assusjettir par la crainte »,. Pourtant en 1543, le Roi le rétablit dans toutes les villes où il possédait un droit de gîte et où il n'avait pas l'intention d'aller en faisant payer une somme représentant les frais que son séjour aurait occasionné et proportionnelle à l'importance de la ville. C'est pourquoi les registres de la vicomté de Sens portent la mention « Payé au receveur du Roy, à Sens, pour le droit de gite dû au Roy à Saint-Julien-du-Sault, 6 livres, 5 sous ». Pendant la guerre de Cent Ans, en 1395, les habitants de Saint-Julien pour échapper aux ennemis se réfugient dans le château et en 1407, une maison et la halle près de l'église ont été brûlées par les Anglais.
En 1457, les habitants qui souffrent de sous-alimentation doivent affronter la peste meurtrière. Lorsqu'on le jugeait encore possible, les malades étaient transportés à Villeneuve-le-Roi pour y être « par mesure d’hygiène » réunis à la maladrerie de Saint-Mars. Les victimes étaient conduites dans cet hospice, fondé en 1211 et délaissé en 1700, lequel est situé en aval côté gauche de l’Yonne : la maladrerie. Les bâtiments avec chapelle sont devenus une ferme exploitée au profit de l’hôpital de Saint-Julien-du-Sault.
Un pont en bois, emporté par les eaux en 1658, avait été construit en aval, face à la maladrerie, prenant appui sur une ancienne petite île disparue vers 1970. En 1238, le port a été vendu par Lambert de Soucy, chanoine de la Basilique Saint-Savinien de Sens à Henri Lorte de Saint-Julien-du-Sault. Les piles du pont ont été arrachées par Monsieur Bonneville de Champvallon car en période d'eaux basses, elles étaient un danger pour les bateaux chargés (cf. ).
En 1492, la fortification de Saint-Julien par l'archevêque de Sens « Salagor » (Tristan de Salazar) avait pour but de protéger la ville et de surveiller la vallée de l'Yonne.
La ville comptait plusieurs tours et trois portes fortifiées : la porte de la Croix ; la porte du Midi ou de la Fontaine (où se trouvaient la mairie dite « Chambre de la ville », la justice et la première prison) ; et la porte Notre-Dame qui comportait également deux tours dont une servait de prison. La porte du Nord a été percée en 1790. Une partie des fossés a été comblée en 1792, puis vendue pour construire des maisons et l'autre partie a servi à faire les promenades.
En 1493, Tristan de Salazar, afin d'exploiter le minerai de fer que l'on trouvait dans les bois, ainsi que dans la seigneurie de Précy, fit construire des forges près du rue d'Oc, une au lieu-dit Machefer se composait en 1515 de maisons, prés, dépendances et quatorze chevaux. Le ferrier est encore visible en 1858 et l'autre au lieu-dit le hameau de Galfer.
Le , l’archevêque qui possédait plusieurs maisons de plaisance à Saint-Julien « soupe avec plusieurs personnes de la maison du Roi » à Saint-Julien avant de partir avec 70 chevaux remplir une mission d'ambassade en Allemagne « pour le Roy et le bien du Royaume ».
En 1497, Tristan de Salazar fait refaire le gibet à fourches patibulaires (au lieu-dit Les Monteaux) près du port d'Armeau où un pont de bois franchissait l’Yonne (au lieu-dit Le Ponton) pour aller à Saint-Julien-du-Sault. En 1501, sous Louis XII, se tenait une foire le jour des Saints-Savinien et Potentien, les deux premiers archevêques de Sens. Le marché se tenait les mardis et vendredis. En 1521, par lettre patente autorisa une foire le et une le .
Le censier de 1521-1522, même incomplet et arrêté au milieu des prénommés "Jean", livre l'identité de 160 déclarants (le nombre total devait être d'environ 300), dont 11 veuves et 7 enfants. Parmi les professionnels mentionnés, on dénombre alors : 23 vignerons, 28 laboureurs, 1 manœuvre, 2 tonneliers, 3 maréchaux, 1 serrurier, 1 menuisier, 2 charpentiers, 1 couvreur, 3 maçons, 1 marchand tanneur, 1 cordonnier, cardeur, 4 tissiers en drap, 4 tisserands, 2 foulons en draps, 3 marchands, 2 marchands hôteliers, 3 bouchers, 3 barbiers. La justice, très modeste comprend 3 praticiens et fait vivre 1 parcheminier. L'Église fournit 14 prêtres, 1 clerc et au moins deux chanoines. L'optimum démographique ayant été dépassé, comme dans tout le Sénonais, les jeunes quittent la ville et tentent leur chance à Joigny (9 occurrences), Villeneuve-le-Roi (9), Sens (5), Courtenay (2) et Château-Renard (1).
En 1521-1522, Saint-Julien dispose de trois ports (Petit-Port [Où ?], Port aux Grès, port d'Armeau) mais n'accueille aucun professionnel de la batellerie. La ville se tient à l'écart de la voie romaine de Sens à Auxerre qui de toute manière a perdu son intérêt depuis la montée en puissance du grand chemin de la rive droite de l'Yonne dès le début du XIIIe siècle.
Hospitaliers
Vers le milieu du Hôtel-Dieu fondé par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem a remplacé les écoles du Moyen Âge. Le premier recteur connu est Mathieu Censier.
De la Renaissance à la chute de l’Ancien Régime
Les guerres de religion entre catholiques et protestants se manifestèrent pendant une trentaine d’années, avec plusieurs sièges de 1569 à 1594, à Saint-Julien, Villeneuve et Dixmont, ce qui provoqua la débâcle dans la région, pillage, ruine, peste…
Les protestants français, avec le noyonnais Jean Calvin comme guide spirituel, se distinguaient de leurs compatriotes par leur vie sobre inspirée de l'Evangile. Comme ils s'assemblaient souvent la nuit pour être à l'abri des persécutions, "on les accusa de toutes sortes de vices. Il semble prouvé que c'est dans la région de Tours qu'on leur donna alors un surnom, qui passa ensuite dans toute la France. On parlait là d'un "roi Hugon" comme d'un esprit mauvais, errant la nuit, et les réformés furent appelés "les huguenots" (les petits loups-garous)." Mais il paraît aujourd'hui aux historiens que l'étymologie du mot "huguenot" (voir à cet article) est plutôt liée à l'exil forcé des protestants français en Suisse.
Le , des cavaliers de Saint-Julien fidèles au roi Henri IV tendent une embuscade à la garnison de Villeneuve-le-Roi et tuent quinze hommes. Dans la même année ces cavaliers tentent de prendre par surprise la ville d'Auxerre, qui s'était ralliée à la Ligue catholique (France), et de s'en emparer. Mais Ils ne parviennent pas à en passer les portes, certains furent capturés, mis en prison et firent l'objet d'une rançon.
En 1592, le capitaine de Vaufourrant qui gardait Saint-Julien avec vingt-quatre arquebusiers à cheval, avait réussi à repousser les ligueurs de Sens, Auxerre, Villeneuve-le-Roi, etc. Puis, René de Viau, seigneur de Champlivaut, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit (1595) (cf. St-Simon : Mémoires ; éd. Arthur de Boislisle, Hachette, 1911 ; t. XXIII, p. 9), qui avait reçu d'Henri IV le commandement d'une partie de la Champagne et du Gâtinais, et le gouvernement de l'Auxerrois, fit de Saint-Julien-du-Sault le siège de son gouvernement. Les sentences judiciaires se terminaient par la formule "Rendue sous la protection du canon de la forteresse de Saint-Julien-du-Sault". Le , les troupes du sieur de Champlivaut, avec l'aide du baron de Tannerre et la garnison protestante de Dixmont, assaillirent Villeneuve-le-Roi dont les habitants se rendirent. La ville fut surnommée « Villeneuve-l'Endormie ».
Depuis la prise de Saint-Julien-du-Sault par les troupes d'Henri IV en 1589, les protestants saltusiens se livraient une certaine entente avec les catholiques. Le cimetière huguenot près des murs du château et le cimetière calviniste qui était près du moulin de la ville (aujourd'hui disparus) en étaient les témoins. À Saint Julien, à côté de la maison du chapitre s'est élevé jusqu'au début du XVIIIe siècle le temple protestant, jusqu'à sa transformation en salle de bal. L'archiviste du département de l’Yonne, Maximilien Quantin, établit dans une étude statistique de l'annuaire de l’Yonne de 1836, qu'au (début ?) du .
Juste avant la Révolution, la vie paraît paisible à Saint-Julien où on semble jouir de liberté, puisque La communauté administre librement ses revenus. Les habitants (1 400 en 1737) sont convoqués au son de la cloche dans l'église par le conseil de la fabrique pour traiter de toutes les affaires de la communauté : comptes de la communauté, de la Maison-Dieu, propriété des bancs d'église, propriété des murs de ville, écoles, élection des collecteurs et discussion de leurs rôles. Saint-Julien ressemble alors à « une petite République dont l'église est le forum ».
Dans les familles, on se rassemble, on paie ses « trente sous au bureau des « aydes » », on égorge le porc à la Saint-Martin. À Noël, on boit le vin nouveau, le , on mange la tourte ou la traditionnelle tarte au fromage, on fête la Saint-Nicolas, patron des tonneliers, la Sainte-Barbe, patronne des tisserands, la Saint-Eloi, Saint-Antoine mais surtout on chôme à la Saint-Vincent, le saint des saints. On tente d'oublier dans ces joies les amertumes de la vie.
En , pendant la Fronde, une troupe d'Irlandais au service du roi était venue passer ses quartiers d'hiver à Saint-Julien lors d'une amnistie. Mais l’archevêque de Sens de Gondrin n'en voulait pas, alors il leva une milice composée de huit cents hommes dont beaucoup, qu'on appelait les « beurriers », habitaient les forêts. L’archevêque à leur tête, ils chassent les soldats de Saint-Julien et les jettent à la rivière, il n'y eut aucun survivant. Des protecteurs de l'archevêque firent croire au jeune roi Louis XIV que l'action était justifiée et le carnage demeura impuni.
À Saint-Julien, en 1746, il y avait une garnison détachée du régiment de dragons stationné à Joigny qui logeait dans les bâtiments qu'on a appelés les casernes et qui ont servi par la suite d'école primaire. Jusqu'en 1760, aux dragons ont succédé les cuirassiers, puis le Royal Piémont et les carabiniers royaux.
En 1753, les rues n'étant pas pavées, les jours de pluie les boues infectieuses provoquaient des épidémies de fièvre typhoïde qui ont fait des ravages parmi les habitants.
L'hiver rigoureux de 1766 est suivi par dix années de disette.
En 1774, le chapitre fondé en 1184 est supprimé par lettre patente du roi et remplacé par un curé, deux vicaires et un chapelain qui desservait la chapelle du château.
Juste avant la Révolution, Saint-Julien avait un gouverneur, Monsieur de Fonfrède, qui possédait un fief près de Saint-Julien, et une maison près du chapitre où les clefs de la ville étaient déposées chaque soir et où il donnait les réceptions officielles de rigueur. C'est encore l'époque où l'on évoque des histoires de chevaliers du château ou de damoiselle enlevées par un chevalier.
Saint-Julien-du-Sault à la Révolution
Des États généraux à la fin de la monarchie
En 1789, la ville comptait 494 feux dont 18 commerçants, 98 laboureurs, 101 artisans, 307 journaliers. Le recensement de la population du fait état de 1 280 habitants dans le Bourg et 730 dans les hameaux (142 Faubourg de la Croix, 95 à Vauguillain, 71 à la Fontaine, 60 à la Forge, 54 au Moulin à Tan, 38 aux Tuileries. Parmi les « citoyens » qui payent le droit de patente on compte 13 tisserands, 9 sabotiers, 7 cardeurs, 6 cabaretiers, 6 boulangers, 5 maquignons, 5 cordonniers, etc.
À la suite de la Grande Peur, le on consacre une messe à la levée d'une milice bourgeoise pour la garde de la ville, qui deviendra une garde nationale. Les officiers municipaux demandent un corps de garde pour la ville. Un appentis est construit, à l'extérieur du clocher à côté de la porte principale, aux frais de la fabrique autorisée à le louer lorsqu'il ne sera pas occupé par la garde nationale.
Le curé prête serment à la constitution civile du clergé. En 1792, les habitants de Saint-Julien forment la Louis Jean-Baptiste Cornebize devint par la suite baron d'Empire, maréchal de camp et commandeur de la Légion d’honneur. C'est surtout à partir de 1793 que la municipalité et le clergé plièrent sous la Terreur.
Convention et Directoire : guerres et fêtes révolutionnaires
Il ne semble pas avoir été « relevé de tache de sang » à Saint-Julien ; il apparaît toutefois que la ville, selon les procès-verbaux des archives municipales, vivait au rythme des événements de la capitale. C'est ainsi que le , on lève une milice bourgeoise pour la Garde nationale de la ville, et que les officiers municipaux obtiennent la construction d'un corps de garde et de sûreté de la ville entre deux contreforts du clocher.
Pendant la Révolution, une grande partie des citoyens a été occupée à la récolte du salpêtre nécessaire à la confection de poudre à canon. On installe dans une partie de l'église des cuves et des chaudières pour préparer les eaux de salpêtre qui étaient ensuite transportées à l'église Saint-Nicolas (en face de Villeneuve), transformée en atelier.
L'inscription « Société populaire » (encore visible en 2016 sur le portail latéral sud) a été inscrite à la Révolution au tympan des portes latérales de l’église. La société dite aussi des « Amis de la liberté et de l'égalité » se réunissait également dans le « Temple de la Raison ». En l'An II les membres de cette société passent l'épreuve de l'épurement et s'il est constaté qu'ils ont fait preuve d'un parfait patriotisme à la cause de la liberté et de l'égalité, ils reçoivent un certificat.
Le culte catholique cessa en , l'église est alors dévastée, on y enlève les bancs, on en décarrèle une partie, on mutile les vitraux. Elle sert de lieu de réunion et on y pratique les cérémonies civiles. On inscrivit au-dessus du cintre de la grande porte « temple de la raison » pour pouvoir y installer le culte des philanthropes.
La convocation au son de la cloche civique signifiait que l'on était prié de participer à un cérémonial identique : défilé, discours, chants révolutionnaires. C'est ainsi qu'on s'est réuni place de la Liberté pour : la fête de la fondation de la République (), la bénédiction de la pierre de la Bastille (1790), la plantation de l'arbre de la liberté (), la fête des Époux (à plusieurs reprises du au ).
Malgré ces événements, le curé (jureur) peut reprendre l'exercice du culte catholique après la chute de Robespierre le 9 Thermidor an II (), mais l'église quant à elle sur pétition des habitants de Saint-Julien n'est rendue au culte que le , jour de l'Ascension. La commune se réserve une partie de la nef pour y célébrer les décades et fêtes civiques.
En 1801, sous le Consulat, ces fêtes ont donné lieu à des débordements similaires au charivari traditionnel, puisque le maire dut prendre un arrêté de police concernant les citoyens qui se réunissent devant les domiciles des veuves et veufs qui souhaitent se remarier pour faire des bruits de chaudron, les injurier, etc. Un autre arrêté n'autorise le port du masque que sous certaines conditions : pas de bâton, d'arme ou d'épée, interdiction d'insulter ou d'attaquer d'autres personnes, de s'introduire dans les maisons, etc.
Époque contemporaine
Le (11 frimaire An XIII), jour du Sacre de Napoléon Ier, à la sortie de la messe on crie « Vive l'Empereur » et le soir on assiste au feu d'artifice et on danse. Le
Sous l'occupation autrichienne de 1814, un magasin militaire est créé dans la ville. En 1815, un hôpital militaire bavarois, annexe de celui de Joigny, reçoit quelques malades.
Longtemps la rivière a été franchie par un gué seulement praticable en saison sèche, puis un bateau remplacé par un bac dans les années 1820. Afin notamment de favoriser les activités agricole entre les villes de la rive gauche et celles de la rive droite et le passage des journaliers et pour éviter d'aller passer le pont de Villeneuve-sur-Yonne et le pont de Joigny, on construisit un pont à péage en 1833. Ce pont suspendu construit par décret de Louis-Philippe du d'une longueur de 90 Marc Seguin) qui a financé la construction du pont dont elle était propriétaire pour une concession de 99 ans et dont elle assurait le péage. Toutefois le péage s'est arrêté puisque la loi du obligeait les communes de racheter les concessions, pour rendre libre et gratuit l'accès au pont.
Dans la première moitié du Verlin est détournée, selon un droit acquis, pour alimenter les jardins ; et l'autre partie alimente cinq usines notamment pour le lavage des peaux de la tannerie et de la fabrique de boutons; puis elle arrose les prés et fait tourner le moulin à Tan, la forge et le moulin à farine ; puis deux moulins à blés dans la rue de l'abreuvoir, plus loin un autre moulin à blé et le moulin de la ville. À la sortie de Saint-Julien elle fait tourner un moulin à tan, le moulin d'en bas et le moulin de farine avant de confluer avec la rive gauche de l'Yonne. Il y avait également une manufacture d'objets de bijouterie en acier poli et des fabriques de drap.
En mai et , le bourg était toujours entouré de murs et dans les fossés l'eau stagnait, et celles qui contournaient la ville étaient remplies des débris des tanneries ce qui favorisa le choléra à Saint-Julien et dans ses environs. Il était prévu qu'un service médical soit tenu à la mairie avec deux médecins et la pharmacie ouverte jour et nuit et une douzaine d'infirmiers; mais devant l'intensité de la maladie rien ne put être mis en place. Toutes les maisons étaient fermées et les riches quittaient la ville. En six semaines, Saint-Julien perdit le sixième de ses habitants.
Un décret du , crée un commissariat de police de cinquième classe pour Saint-Julien et son canton.
Pendant la Guerre de 1870, et après le siège de Metz, les Prussiens envahirent la région. Le , six cents hommes et six canons sous les ordres du major Lehmann venant de Joigny par Villevallier, voulurent passer le pont, mais, comme des planches avaient été arrachées, l'artillerie ne put passer. L'infanterie prussienne vint se mettre sur une proéminence et se mit à tirer sur la ville et, comme il n'y eut pas de riposte, ils l'envahirent et demandèrent une rançon de 30 000 francs. Le maire M. Coste fut également imposé d'une rançon personnelle de 3 000 francs pour laquelle il signa un engagement, mais, une fois relâché, il partit se cacher et ils ne purent le retrouver, avant leur départ pour Villeneuve.
Le , un poste télégraphique est installé à Saint-Julien (télégraphe Chappe).
En 1881, Gustave Coste, médecin et maire de Saint-Julien, doit faire face à une épidémie de variole qui fit sept morts. De au printemps 1887, c'est une épidémie de fièvre typhoïde qui frappa quatorze personnes de la partie basse de la ville, autour de l'hôtel de ville. Les soupçon se sont portés sur l'eau du puits que buvaient les habitants du quartier de l'hôtel de ville, qui était près d'un autre puits rue Notre-Dame, proche lui-même d'une fosse d'aisance. Le maire de Saint-Julien fait appel à la commission d'hygiène de Joigny afin notamment d'analyser l'eau du puits et du ruisseau et les conditions d'hygiène, d'autant plus que le ruisseau transportait toujours des matières organiques provenant des usines.
À la mi- président de la République du autorise à vendre la maison de six chambres pour construire un nouveau bâtiment qui servira d'hospice, mais devra aussi comporter une salle d'école pour les filles et une salle d'asile pour les enfants des deux sexes. Les locaux furent rapidement construits et occupés dès le . Ils ont été agrandis en 1970 et servent aujourd'hui de maison de retraite.
Lors de la Première Guerre mondiale résidait à Saint-Julien-du-Sault un groupe d'instruction du régiment d'artillerie à cheval. Les habitants des environs auraient pu se croire à proximité immédiate du front du fait des détonations des tirs d’instruction de l'école d’artilleurs. Après la signature de l'armistice du et l'inondation du ruisseau d'Ocques et de l'Yonne en , le centre de Saint-Julien-du-Sault est fermé par ordre du ministre de la santé.
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Héraldique
Blason | D'azur à la chapelle du lieu avec son enceinte, le tout d'or, ouvert et ajouré du champ, accompagnées en chef de deux fleurs de lys d'or et en pointe de deux clés d'argent passées en sautoir. |
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---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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