Saint-Gengoux-le-National
Localisation
Saint-Gengoux-le-National : descriptif
- Saint-Gengoux-le-National
Saint-Gengoux-le-National est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Le village est situé sur un coteau dominant la basse Grosne.
Il se compose de trois éléments à l'intérieur même des murs : un noyau en plaine, l'accès à ce centre et une extension étagée en bandes sur le versant du coteau.
Communes limitrophes
Saint-Maurice-des-Champs | Culles-les-Roches | Saint-Boil | ||
N | Santilly Sercy | |||
O Saint-Gengoux-le-National E | ||||
S | ||||
Burnand | Savigny-sur-Grosne | Malay |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 17,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent à 14 vol d'oiseau, est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Michel Bouillot, « Contribution à l'étude des plans des villes clunisiennes », article paru dans Mélanges d'histoire et d'archéologie offerts au professeur Kenneth John Conant par l'association Splendide Bourgogne, Éditions Bourgogne-Rhône-Alpes, Mâcon, 1977, pp 173-204.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Toponymie
La commune doit son nom à saint Guengoult, qui a parcouru le Morvan au siècle.
Histoire
Époque médiévale
Après la fondation de l'abbaye de Cluny en 910, son domaine s'est progressivement étendu jusqu'à atteindre le territoire de la villa Sancti Gandulfi, en 928. Le bourg était situé au croisement des routes menant à Mâcon par Cluny, à Chalon et à Autun. L'église est mentionnée en 950.
L'église, son presbytère et tous les biens qui y étaient attachés entrent dans le domaine de Cluny par une donation en 1020. Ces biens vont devenir le noyau d'un doyenné. Les donations au doyenné ont continué pendant tous les 1150, le doyenné de Saint-Gengoux est le plus important de la région.
Pour installer son influence en Bourgogne méridionale, le roi Louis VII prend prétexte des incursions du comte de Chalon sur les terres de l'abbaye de Cluny pour intervenir contre le comte. L'abbé Étienne se décide alors à conclure un acte de pariage avec le roi en 1166 l'associant dans la possession du doyenné et en particulier dans le burgum novum qui désigne la nouvelle agglomération qui s'est développée autour de l'église.
Le roi Louis VII obtient alors d'installer un prévôt et de fortifier la ville de Saint-Gengoux afin d'assurer sa sécurité. À partir de cette date, les rois de France se servent de la ville comme appui pour étendre leur pouvoir dans la basse vallée de la Saône. Louis IX y aurait installé un bailliage avant l'acquisition du comté de Mâcon par le roi 73 ans après l'acte de pariage.
La double tutelle de l'abbaye de Cluny et du roi de France conduit à un enrichissement de la ville et un accroissement de la population. En 1190 on note une première mention d'un bourgeois dans la ville, ce qui peut dire qu'elle possédait un acte de franchise dont le texte n'a pas été conservé. L'enrichissement se traduit par exemple par la prise en censive par les bourgeois d'une ancienne réserve d'un chevalier en 1235, puis par l'achat par un bourgeois, en 1250, d'une seigneurie noble. Au début du XIIe siècle, une part importante des héritages des chevaliers devient la propriété des bourgeois. C'est pendant cette période que se construisent les maisons conservées les plus anciennes.
Durant la guerre de Cent Ans, le comté de Mâcon passe des mains du roi de France en celles des ducs de Bourgogne en 1435.
Le siège du bailliage royal est transféré de Mâcon à Saint-Gengoux entre 1359 et 1372, puis de 1424 à 1435. Par la suite, la châtellenie royale de Saint-Gengoux continue d'exercer la justice sur un ressort regroupant les villages des environs. Elle est sise au château qu'on voit encore aujourd'hui, au bas du bourg, qui servait de résidence à un juge châtelain.
L'abbaye de Cluny relâche son contrôle sur ses biens dans le doyenné dès le début du mépart, société de prêtres, qui est chargée de la cura animorum. En 1315, ce mépart compte 11 prêtres appelés concurés.
La ville souffre peu de la guerre de Cent Ans même si on note que les Écorcheurs ruinent le chœur de l'église. Mais les temps de troubles sont coupés de périodes de calme assez longues pour permettre la construction de plusieurs maisons.
Les officiers royaux et ducaux et les prêtres forment une partie de l'élite de la ville, et se font construire plusieurs maisons à la fin du XVe et au début du XVIe siècle.
Époque contemporaine
À la Révolution, Saint-Gengoux-le-Royal prend le nom de Jouvence (décision entérinée par une décret de la Convention du 4 mars 1793). Par un décret du 17 avril 1882, Saint-Gengoux-le-Royal prend le nom actuel de Saint-Gengoux-le-National.
La ville est également le théâtre d'une insurrection armée lors de la proclamation du Second Empire : le 5 décembre 1851 133 émeutiers prennent les armes avant d'attaquer les notables, ainsi que ceux de Cormatin et de Saint-Sorlin (actuellement, La-Roche-Vineuse), avant de prendre le contrôle de Cluny. Un groupe d'insurgés comprenant également des républicains de Cluny marche ensuite sur Mâcon, où ils sont dispersés par l'armée. 138 villageois, dont 40 de Saint-Gengoux, sont arrêtés et jugés le 9 février 1852. 34 Jouvenceaux sont condamnés à des peines de prison, d'exil ou de déportation (principalement en Algérie, mais aussi à Cayenne).
De 1889 au 7 avril 1969 (date de sa fermeture par la SNCF), Saint-Gengoux-le-National est relié à Montchanin par une ligne de chemin de fer.
1929 : fondation de la coopérative vinicole de Saint-Gengoux-le-National, avec Jean Dutartre pour président (cave qui sera absorbée en 1977 par la cave coopérative de Buxy).
L'année 1994 a vu la fondation à Saint-Gengoux d'une société savante : la Société d'études historiques et naturelles du Pays de Grosne et Guye.
- Histoire de Saint-Gengoux-le-National, Marguerite Rebouillat, 1970
- Lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, année 1882, 1882, p. 582.
- Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves : Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, Paris, Éditions La Découverte, , 995 ISBN ), chap. 8 (« Les espoirs déçus du moment 1848 »), p. 326.
- « Le chemin de fer de Saint-Gengoux à Montchanin : un souvenir inscrit dans le paysage », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 75 (automne 1988), pages 17 à 20.
- Source : Fernand Nicolas, « Les sociétés naturalistes en Saône-et-Loire », article paru dans la revue trimestrielle Terre vive éditée par la Société d'étude du milieu naturel en Mâconnais (Sémina), n° 124, 2001, pp. 17-24.
Héraldique
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Les armes de Saint-Gengoux-le-National se blasonnent ainsi : « De gueules à la bande d'or chargée de trois alérions de sable, et accompagnée de deux cors de chasse d'or. » |
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Saint-Gengoux-le-National dans la littérature
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