Saint-Amand-en-Puisaye

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Saint-Amand-en-Puisaye : descriptif

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Saint-Amand-en-Puisaye

Saint-Amand-en-Puisaye est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté

Elle est labellisée Cité de Caractère de Bourgogne Franche-Comté depuis 2019. Ses habitants sont appelés les Saint-Amandois, ou les Amandinois.

Géographie

La ville est située sur la rive gauche de la Vrille. La moitié de la superficie de la commune est constituée de forêt de chênes, notamment par la forêt de Saint-Fargeau.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Amand-en-Puisaye
Lavau
(Yonne)
Saint-Fargeau (Yonne) Moutiers-en-Puisaye
(Yonne)
Arquian Saint-Amand-en-Puisaye Treigny
(Yonne)
Saint-Vérain Bitry Dampierre-sous-Bouhy

Transports

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la ville était desservie par un train en voie métrique appelé « le Tacot » (locomotives de type Corpet-Louvet) qui servait notamment à acheminer les poteries vers la gare de Cosne-sur-Loire (elles y étaient alors transbordées vers d'autres wagons pour voies normales) et serpentait à travers la campagne via Saint-Vérain (la gare se trouve toujours là, au bout de la rue de la gare). La faible rentabilité du transport voyageur et les 55 passages à niveau non protégés ont conduit au démontage intégral de cette ligne dont l'ouvrage le plus impressionnant était le viaduc en fer de Cosne-sur-Loire.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moutiers_sapc », sur la commune de Moutiers-en-Puisaye à 12 vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 870,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire

La ville fut tout d’abord nommée Paciolus depuis l’Antiquité, pour devenir Poiseia en 1147, puis Puiseio en 1161, Pulegia en 1218.

De 1314 à 1509, elle a successivement pris les noms de Posoye, Puiseya, Puisoye, pour finir en 1509 par l’appellation que nous lui connaissons aujourd’hui, Puisaye.

Puisaye, alias Saint-Amand, relevait des maîtres de la Puisaye, les sires de Toucy,, ; l'héritière Jeanne de Toucy († 1317), fille de Jean de Toucy et Emma de Laval, transmit ses biens à son mari Thiébaut II de Bar († 1291), épousé en 1266. Saint-Amand échut ensuite à leur fils cadet, Erard de Bar († 1335), sire de Pierrepont et d'Ancerville, marié à Isabelle de Lorraine, puis à la benjamine de ces derniers, Henriette de Bar-Pierrepont, qui épousa vers 1359 Henri de Lützelstein (La Petite-Pierre).

Les Lützelstein ne parvinrent pas à se maintenir à Puisaye (même si en avril 1373 Charles V ordonne qu'Henriette de Bar et de son mari Henri soient remis en possession de cette terre), qui passa à la descendance d'une nièce d'Henriette, Yolande de Bar-Pierrepont, femme d'Eudes VII de Grancey :

  • Ainsi, Blanche d'Aumont († 1530),, fille de Jacques Estrabonne & Nolay, et petite-fille paternelle de Jean IV Hutin d'Aumont et Yolande de Châteauvillain (Yolande était fille de Jean IV de Châteauvillain et Jeanne de Grancey, elle-même fille de Yolande de Bar-Pierrepont et d'Eudes de Grancey ci-dessus), est dame de St-Amand ; elle épouse vers 1477/1478 François de Rochechouart de Chandeniers (1450-1530), sire de Javarzay,, gouverneur de Gênes pour Louis XII, sénéchal de Toulouse ; leur fils cadet Antoine de Rochechouart-Faudoas (1486-† à Cérisoles), marié à Catherine de Faudoas, chambellan-échanson du roi, sénéchal de Toulouse, construit le château Renaissance.
    • Le fils d'Antoine et Catherine, Charles de Rochechouart, baron de Faudoas et de St-Amand, laisse deux filles de sa femme Françoise de Maricourt de Mouchy, dame de Sérifontaine, qui exercent la co-seigneurie de St-Amand :
      • Marie-Claude (x 1571 Léonor Chabot de Jarnac) ; et Charlotte de Rochechouart (x Gilles du Breuil de Théon).

À la génération suivante, on trouve comme co-barons de St-Amand :

  • Claude Chabot de Jarnac, mariée à son grand-cousin Aloph III Rouault, seigneur de Thiembronne et de Sérifontaine, arrière-arrière-petit-fils du maréchal Joachim, et fils de Nicolas Rouault de Gamaches et Claude de Maricourt, la propre sœur cadette de ladite Françoise de Maricourt ;
  • et Marguerite du Breuil de Théon, épouse en 1602 de Claude de Bourdeilles de Matha (tué en 1622 au siège de Royan ; par ailleurs cousin issu de germain de Louis de Vivonne de La Châtaigneraie, le 1er mari d'Eléonore Chabot, sœur aînée de Claude Chabot et donc autre fille de Marie-Claude de Rochechouart et Léonor Chabot).

Encore une génération, et la baronnie est réunifiée, car Claude Rouault, fille d'Aloph et Claude Chabot, marie son cousin issu de germains Henri Cigneroc de Bourdeilles de Matha. (Pour parfaire l'enchevêtrement familial, veuf de Claude Chabot dès ou avant 1620, Aloph Rouault s'était remarié en 1627 avec Marguerite du Breuil de Théon, veuve en 1622 de Claude de Matha : d'où Louise-Henriette Rouault, femme de François de Bullion).

Mais en 1659, le cardinal Mazarin (1602-1661) achète le duché de Nevers (ou du Nivernais) et la seigneurie de St-Amand, hérités ensuite par son neveu Philippe Mancini (1641-1707) puis son petit-neveu Philippe-Jules-François Mancini (1676-1768).

Léonard Guyot de Montchougny (1662-1731), secrétaire du Roi, Receveur Général des Aides et Domaines, achète la terre de St-Amand en 1710 et ses descendants, faits marquis de Saint-Amand en 1760, conservent le château et le domaine jusqu’en 1896.

  1. «  », sur Revue historique, nobiliaire et biographique, 3e série, t. Ier, dir. Louis Sandret, chez Jean-Baptiste Dumoulin, à Paris, 1876.
  2. «  », sur Terres et Seigneurs en Donziais.
  3. «  », sur Site de la Ville de St-Amand-en-Puisaye : Historique du château.
  4. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2005, 2007 et 2017.
  5. «  », sur Revue d'Alsace, t. II, à Colmar, 1873.
  6. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2019 et 2021.
  7. Yolande de Bar-Pierrepont et Eudes VII de Grancey eurent pour fille Jeanne de Grancey, dame de Louvois (1350-1423), qui épousa en 1405 Jean IV de Châteauvillain : d'où Yolande de Châteauvillain, la femme de Jean IV Hutin d'Aumont, sire d'Aumont, Méru et Chappes, † en 1415 à Azincourt, et la grand-mère paternelle de Blanche d'Aumont, qui suit.
  8. «  », sur Le Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, t. V, chez Jean-Baptiste Coignard, à Paris, 1732.
  9. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2006 et 2020.
  10. «  », sur Geneanet Pierfit.
  11. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2015 et 2021.
  12. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2010 et 2020.
  13. «  », sur Geneanet Pierfit.
  14. Selon le site indexé "Terres et Seigneurs en Donziais", Léonard Guyot de Montchougny est père de Nicolas-Léonard < Antoine-Léonard, gouverneur d'Auxerre < Félicité-Antoinette-Madeleine, épouse Dufraisse, et son frère Vincent Guyot, émigré à Stuttgart sous la Révolution < Antoine-Félix-François (1794-1877) < Antoine-Vincent-Clément-Félix Guyot (1824-1905), qui vend en 1896. Mais pour d'autres sites, l'émigré au Wurtemberg s'appelle Antoine-Léonard Guyot, et desgénérations manquent. Quant à la sœur de l'émigré, Félicité, elle n'émigra pas et par là maintint le domaine dans la famille en évitant qu'il soit déclaré bien national.

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Saint-Amand-en-Puisaye dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/33793.html

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