Pougues-les-Eaux
Localisation
Pougues-les-Eaux : descriptif
- Pougues-les-Eaux
Pougues-les-Eaux est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté
La commune de Pougues-les-Eaux est labellisée Village étape depuis 2008.
Géographie
Au fond d'une petite plaine, accolée au flanc du Mont-Givre, la commune est arrosée par trois ruisseaux : le Ru d'Eau, le ruisseau de Mardeloup et la Pisserotte. C'est une ville résidentielle au milieu de plusieurs parcs.
Située à 11 kilomètres au nord de Nevers, sur la route nationale 7, elle est contournée récemment par l'est par l'autoroute A77. Certains trains de la ligne Paris - Clermont-Ferrand s'arrêtent à la gare de Pougues-les-Eaux.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Chaulgnes, Garchizy, Germigny-sur-Loire, Parigny-les-Vaux et Varennes-Vauzelles.
Chaulgnes | ||||
Germigny-sur-Loire | N | Parigny-les-Vaux | ||
O Pougues-les-Eaux E | ||||
S | ||||
Garchizy | Varennes-Vauzelles |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 16,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guerigny », sur la commune de Guérigny à 7 vol d'oiseau, est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 910,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
L'origine du nom est hypothétique : Pogua (1287), Pouget (1355) ou Pogues (1370). Le site de Pougues est occupé depuis très longtemps. Une nécropole de l'âge du bronze a été découverte vers 1870.
Jusqu'au siècle, la ville possède peu d'importance. La paroisse est créée en 1061 par Hugues II, évêque de Nevers. À mi-chemin de Nevers et la Charité-sur-Loire, la ville a souffert du contre-coup des événements ayant lieu dans ces deux villes. Pendant la guerre de Cent Ans ( et siècles), Pougues a plus souffert de la rivalité entre les maisons de France et de Bourgogne que des Anglais eux-mêmes.
Son casino faisait déjà parler de lui au temps de Louis XIV. Exploité par le groupe Tranchant, il a quitté le parc thermal le pour un bâtiment beaucoup plus moderne abritant notamment un planétarium de 15 mètres de diamètre, qui n'est plus en service.
L'histoire de la ville demeure principalement bercée par la présence du thermalisme. Agrippa d'Aubigné s'en fait l'écho dans La Confession catholique du sieur de Sancy (I, 6) : « si les Heretiques eussent eu l’esprit de convertir en miracles les guerisons qui se font aux eaux chaudes, ils auroient beau jeu, et nos gens ont donné habilement des noms de Saincts aux fontaines de Pougues et par tout ailleurs establi de bons miracles naturels [...]. ».
Longtemps ville de retraités, elle a perdu sa fonction thermale depuis 1971. L'embouteillage de l'eau a toutefois perduré jusqu'en 1975. L'usine d'embouteillage, d'où l'on expédia 2 733 000 bouteilles en 1930, abrite aujourd'hui l'espace d'exposition du Centre d'art contemporain du parc Saint-Léger et la gentilhommière en accueille l'administration.
Le créateur de la franchise Père Castor, Paul Faucher, a vécu une grande partie de sa vie à Pougues-les-Eaux, donnant son nom et celui de son épouse à la bibliothèque locale.
Depuis, il existe une nouvelle source ayant obtenu en 1999 une autorisation d'exploitation. Son propriétaire, le conseil général de la Nièvre, n'arrive cependant pas à trouver un repreneur.
La ville a par ailleurs accueilli un temps un centre de diabétologie sur les hauteurs du Mont-Givre, puis les bâtiments ont ensuite servi d'annexe au centre de gériatrie de l'hôpital de Nevers. Ils sont aujourd'hui abandonnés et condamnés.
Aujourd'hui elle reste une ville résidentielle vouée au tourisme de week-end et de proximité. Elle a obtenu le label « Village étape », garantissant aux touristes de passage la présence d'un office de tourisme et de toutes les commodités et services de proximité.
Cette bourgade est parsemée d’édifices rappelant son histoire liée aux Rois qui se réjouissaient des thermes, telle que l’ancienne résidence de Jean Pidoux, grand-père paternel du fameux fabuliste Jean de la Fontaine, mais aussi médecin de Henri IV qui trouva alors certains bienfaits venant de ces sources. Le Roi Soleil possédait également une demeure dans ces lieux, ce qui donna un nouveau souffle à la commune qui basait alors son commerce sur l’accueil et le bien-être des touristes venant jouir des thermes.
- Michel Pauty, Du 19e siècle à aujourd'hui, les destins contrastés de nos stations thermales, revue « Pays de Bourgogne » n° 232, avril 2012, pp. 21-31.
Héraldique
Blason | De sinople à la fontaine d'azur* jaillissante d'argent, rayonnante d'or, au chef cousu aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (fontaine azur sur sinople). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Pougues-les-Eaux dans la littérature
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