Mandeure

Localisation

Carte du monde

Mandeure : descriptif

Informations de Wikipedia
Mandeure

Mandeure est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté

Ses habitants se nomment les Mandubiens et Mandubiennes.

Géographie

Arrosée par la rivière le Doubs, Mandeure est rattachée à Pays de Montbéliard Agglomération. Elle est intégrée dans l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle.

Communes limitrophes de Mandeure
Valentigney
Mathay Mandeure Bondeval
Bourguignon Écurcey

Voies de communication et transports

Mandeure est traversée par la RD 437, issue du déclassement de l'ancienne route nationale 437, un axe reliant Belfort à Saint-Claude.

En 1889, Mandeure est reliée au réseau du tramway de la Vallée d'Hérimoncourt dont elle devient un terminus. L'exploitation de ce réseau à voie métrique cesse en 1932. Cependant, en 1946 les emprises de ce réseau (sur l'accotement des routes) sont réutilisées par l'entreprise Peugeot pour créer des lignes privées à voie normale de desserte de ses usines. L'usine de Beaulieu est ainsi reliée au chemin de fer jusqu'en 1986. La voie n'existe plus actuellement.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 amplitude thermique annuelle de 17,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Dizier-L'eveque_sapc », sur la commune de Saint-Dizier-l'Évêque à 12 vol d'oiseau, est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Epomanduodurum (Itinéraire d'Antonin, seconde moitié du ,(p11) ; Epomanduo au table de Peutinger, copie du cacographie (Cosmographie du Ravennate)(p15) ; Mandodrum et Mandourum au ,(p15).

Epomanduodurum est d'origine gauloise (celtique) et signifie « marché du poney, du petit cheval ». Il s'agit d’un composé de epos « cheval » (semblable au vieux breton eb → breton ebeul « poulain »), de mandu « poney » (d'où probablement latin mannus « poney, petit cheval de trait »), et duron « portes → marché enclos, place, forum → ville close, bourg ». Albert Dauzat donne le sens, erroné semble-t-il, de « forteresse » au mot durum (latinisation de duron), ce sens est celui de dunum (latinisation de dunon).

Remarque : le premier élément Epo- a disparu des attestations à partir du .

  1. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 430a.
  2. a b et c Mandeure au fil du temps, Cercle cartophile du pays de Montbéliard, 1995. (ISBN ).
  3. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, (ISBN ), p. 156-163-214
  4. Xavier Delamarre, op. cit., p. 154-155.

Histoire

Mandeure (Epomanduo) sur la table de Peutinger.
Théâtre gallo-romain de Mandeure.
Quartier « Beaulieu » à l'est. On aperçoit les usines de Peugeot Motocycles et l'église Sainte-Thérèse.

Antiquité

Le peuplement remonte à la période gauloise.

À l'époque romaine, Epomanduodurum était une importante cité installée dans un méandre du Doubs. De nombreux vestiges en subsistent aujourd'hui : théâtre adossé à flanc de colline (le plus grand de Gaule selon des fouilles de 2018), bains dans l'actuel quartier de Courcelles, habitations. La cité était organisée selon un plan orthogonal, divisé en grands îlots rectangulaires. En périphérie, l'ensemble urbain et artisanal de l'Essarté était situé sur le territoire de l'actuelle Mathay.

Moyen Âge

Après la période romaine, l'histoire de Mandeure est mal connue jusqu'au . Après une période franque, Mandeure est intégrée dans l'Empire germanique. À partir du archevêché de Besançon et le comté de Montbéliard (plus tard, les princes de Wurtemberg et de Montbéliard). La population est divisée en deux communautés : certains habitants dépendent de l'archevêché de Besançon, d'autres des princes de Montbéliard.

Époque moderne

La Réforme est introduite à Mandeure en 1583. Toutefois, la Réforme a été introduite à Montbéliard dès 1524, près de soixante ans plus tôt. À partir du , il existe deux communautés à Mandeure :

  • les catholiques (environ 300 personnes), qui dépendent de l'archevêché de Besançon ;
  • les luthériens (environ 30 personnes), qui dépendent des princes de Montbéliard.

Jusqu'en 1679, les deux communautés partagent la même église. Successivement, les deux communautés se voient accorder une certaine autonomie politique et économique :

  • le , Antoine de Vergy, l'archevêque de Besançon, donne des franchises aux habitants, ce qui les place en situation d'autogestion ;
  • le , Léopold Frédéric, prince de Montbéliard, donne les mêmes droits aux luthériens.

En 1786, la seigneurie de Mandeure est cédée au roi de France, mais elle demeure une principauté ecclésiastique liée à Besançon.

Époque contemporaine

En 1792, Raymond de Durfort, l'archevêque de Besançon, à ce titre prince de Mandeure, meurt alors qu'il s'est exilé en Suisse, à la suite de la Révolution française.

Mandeure se constitue alors en république indépendante, fondée le . La ville prend la devise aquila non capit muscas (l'aigle — la France — ne prend pas les mouches — Mandeure), devise qu'elle conserve encore aujourd'hui.

Cependant, Mandeure est définitivement annexée par la France le , à l'occasion d'une opération menée dans le pays de Montbéliard par le conventionnel Bernard, représentant du district de Saintes (Charente-Inférieure), délégué des départements du Jura, du Doubs, de l'Ain, de la Côte-d'Or et du Mont-Terrible (Porrentruy). Elle est alors rattachée au département de la Haute-Saône, puis du Mont-Terrible en 1797, du Haut-Rhin en 1800 et enfin du Doubs en 1816.

  1. Il a longtemps été considéré comme étant le deuxième plus grand de Gaule, mais des fouilles effectuées en 2018 permettent de revoir sa taille à la hausse. Voir : Le théâtre gallo-romain de Mandeure devient le "plus grand théâtre des Gaules" grâce à une découverte, Caroline Félix, France Bleu Belfort-Montbéliard, 21 août 2018.
  2. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées filtemps

Héraldique

Les armes de Mandeure se blasonnent ainsi :

tiercé en pairle, au premier d'argent à une abeille d'or, au deuxième d'azur à un bar d'argent, au troisième de gueules à un bar d'or, les deux bars posés adossés.

* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (abeille d'or sur argent).

L'abeille est l'emblème de la République de Mandeure ; les deux bars sont issus des armoiries des comtes de Montbéliard.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées filtemps

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Mandeure dans la littérature

Découvrez les informations sur Mandeure dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3751 autres localités pour la Bourgogne-Franche-Comte

Vous pouvez consulter la liste des 3751 autres localités pour la Bourgogne-Franche-Comte sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/villes.html.

Version en cache

22/12/2024 08:13:35 Cette version de la page est en cache (à la date du 22/12/2024 08:13:35) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/33672.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.