Le Creusot

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Le Creusot : descriptif

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Le Creusot

Le Creusot est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le siège de la communauté urbaine Creusot-Montceau

Chef-lieu de deux cantons (Le Creusot-1 et Le Creusot-2), la commune compte 20 731 habitants, une agglomération de 34 272 habitants et une aire urbaine de 42 846 habitants

Elle est la troisième ville du département derrière Chalon-sur-Saône et Mâcon, la préfecture départementale. La commune est située au cÅ“ur d'un important bassin houiller exploité dès le Moyen Âge, puis de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région. L'économie du Creusot est aujourd'hui dominée par les techniques de pointe dans le domaine des aciers spéciaux (ArcelorMittal Industeel), de l'énergie (Framatome, General Electric Oil & Gas, Siag), des transports (Alstom, Safran-Snecma), etc. Depuis les années 1990, la ville développe aussi ses atouts touristiques avec comme principale vitrine le Parc des Combes, où les friands d'attractions et de balades en train touristique côtoient sportifs et amateurs de détente en pleine nature.

Géographie

Localisation

Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.

Le Creusot est une ville de Saône-et-Loire, au sud de la Bourgogne-Franche-Comté. La région environnante est marquée par l'élevage (avec un paysage de bocage très présent) mais également par la viticulture puisque les célèbres cépages bourguignons s'épanouissent à quelque 20 Morvan (et notamment du mont Beuvray). Tout proche également se situe le village d'Uchon, qu'on appelle La Perle du Morvan, il est remarquable par ses éboulis de granit, notamment la Pierre qui croule, les Rochers du Carnaval.

La commune est uniquement traversée par des ruisseaux qui se rejoignent dans l'étang de Torcy Neuf pour donner naissance à la rivière Bourbince. L'un de ces ruisseaux, en grande partie recouvert au fil de l'industrialisation et de l'urbanisation de la ville, part de la plaine dite des Riaux, ruisseau en provençal (toponyme qui désigne aussi un quartier de Marseille). Plusieurs autres étangs ou lacs artificiels (étang du Breuil, étang de Brandon et lac de Montaubry) se situent autour du Creusot et contribuent à l'alimentation du bief de partage du canal du Centre.

Le Creusot comprend plusieurs quartiers : le Guide ou CÅ“ur de Ville, le Centre ou Saint-Laurent, les Riaux, les Pompiers, les Alouettes, la Chaume, la Croix du Lôt, les Jeannins, les Vernizeaux, Montcoy (qui est partagé entre le Breuil et Le Creusot), la Marolle, la Combes, les Soches, Saint-Charles, la Charmille, les Prés, Saint-Eugène, la Croix-Menée, Chanliau, les Abattoirs, les Rapines, le Tennis, la Mouillelongue, les Groisons (qui sont partagés avec Montcenis), Saint-Henri, les Quatre-Chemins, la Villedieu, la Barre de Villedieu, la Molette ou la Sablière et la Couronne.

Vue aérienne de la plaine des Riaux.

Communes limitrophes

Rose des vents Marmagne
(Vaumartin)
Saint-Sernin-du-Bois
(Gamay)
Saint-Firmin
Bouvier
Rose des vents
N Le Breuil
(Les Prés-Calards)
O    Le Creusot    E
S
Montcenis
(Les Groisons)
Torcy
(Lac et Mouillelongue)

Géologie et relief

La commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années).

Approvisionnement en eau

Dès leur arrivée au Creusot, les Schneider (voir chapitre ci-après) comprennent que l’approvisionnement en eau de la ville et de son usine est aussi important que la disponibilité du charbon et du minerai de fer. La ville et son usine se développent rapidement, et leurs besoins en eau ne cessent d’augmenter, que les réservoirs existants ne peuvent satisfaire.

Face à ces besoins toujours croissants, la mise en Å“uvre de solutions suit plusieurs étapes :

  • 1861 : augmentation des quantités d’eau en réserve (étang de la Forge agrandi, pompes qui vont puiser l’eau en profondeur, aqueduc collecteur pour les eaux pluviales) ;
  • 1862 : dérivation et captation des eaux du ruisseau de Saint-Sernin-du-Bois pour les amener au château de la Verrerie (par une conduite de dérivation et un tunnel souterrain de 425 m) ;
  • 1875 : dérivation et captation des eaux du ruisseau du Rançon, nécessitant également une conduite de dérivation et un tunnel souterrain de 500 m. La conduite aboutit au réservoir du château de la Verrerie, où les eaux du Rançon se mélangent à celles de Saint-Sernin ;
  • 1914 : création ou agrandissement de réservoirs sur le plateau d’Antully (étangs du Martinet et de la Noue), travaux de percement d’un tunnel d’une longueur de 1 400 m et pose de tuyaux d’une nouvelle conduite.

Electrification de la ville

Par un accord avec Schneider et Cie (voir chapitre ci-après), en date du 22 mars 1900, l’éclairage de la ville du Creusot est alors assuré par 2 600 becs de gaz (gaz issu des hauts fourneaux et de la cokerie). L’allumage des becs est assuré par des personnes choisies par quartier.

En 1905, une pétition est faite au Creusot, demandant le remplacement de l’éclairage des rues au gaz par des lampadaires électriques. Schneider et Cie s’y oppose, car ses groupes turbo-alternateurs produisent à peine assez de courant pour alimenter les besoins de son usine, et d’autre part le gaz issu des hauts fourneaux et de la cokerie serait inutilisé.

L’électrification des rues de la ville est repoussée, et ne se fera qu’après 1943. Schneider et Cie crée alors une entreprise commerciale appelée « Société provinciale d’électricité Â». Cette société pouvait ainsi acquérir de l’électricité à l’extérieur (stations hydrauliques) si les turbo-alternateurs n’en produisaient pas assez.

Aujourd’hui, la station du « Pont Jeanne Rose Â», construite à l’origine en 1916 pour l’alimentation électrique de l’usine de Montchanin, alimente toujours toute la région du Creusot en électricité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Symphorien de Marmagne Â», sur la commune de Saint-Symphorien-de-Marmagne à 9 vol d'oiseau, est de 11,1 Â°C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 974,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records ST-SYMPHORIEN DE MARMAGNE (71) - alt : 349m, lat : 46°51'07"N, lon : 4°20'10"E
Records établis sur la période du 01-01-1946 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0 2,2 4,6 8,4 11,6 13,2 12,9 9,7 7 2,9 0,7 6,1
Température moyenne (°C) 3,1 4 7,3 10,3 14,1 17,8 19,8 19,4 15,6 11,7 6,5 3,8 11,1
Température maximale moyenne (°C) 6,3 8 12,5 16 19,8 23,9 26,3 26 21,6 16,3 10,2 6,9 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−22
16.01.1985
−22
14.02.1956
−12,5
01.03.05
−6
08.04.1956
−3,5
07.05.1957
1,5
02.06.1975
2
08.07.1954
3
29.08.1963
−2
30.09.1954
−6,5
29.10.1950
−11,5
20.11.1952
−17
20.12.09
−22
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17
13.01.1993
21
24.02.1990
25
25.03.1955
29
29.04.1955
32
15.05.1992
38
28.06.1947
42
18.07.1964
40
02.08.1947
37
03.09.1962
29,1
09.10.23
22,6
02.11.20
18
15.12.1989
42
1964
Précipitations (mm) 91,1 74,3 72,2 73,5 90,1 69,7 69,1 67,6 70,6 87,3 106,4 102,5 974,4
Source : «  Â», sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,3
0
91,1
 
 
 
8
0
74,3
 
 
 
12,5
2,2
72,2
 
 
 
16
4,6
73,5
 
 
 
19,8
8,4
90,1
 
 
 
23,9
11,6
69,7
 
 
 
26,3
13,2
69,1
 
 
 
26
12,9
67,6
 
 
 
21,6
9,7
70,6
 
 
 
16,3
7
87,3
 
 
 
10,2
2,9
106,4
 
 
 
6,9
0,7
102,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Elles sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. ↑ André Dessertenne, « Les charbonnières du Creusot Â», in Images de S&L, no 149, mars 2007.
  2. ↑ BRGM, (lire en ligne).
  3. ↑ «  Â» (consulté le ).
  4. ↑ Henri Chazelle, P Marchand et H Petit, , Imp. Presse jurassienne, 1936, p. 212.
  5. ↑ Henri Chazelle, P Marchand et H Petit, , Imp. Presse jurassienne, 1936, p.217.
  6. ↑ Henri Chazelle, P Marchand et H Petit, , Imp. Presse jurassienne, 1936, p. 226.
  7. ↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale Â», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ «  Â», sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. ↑ «  Â», sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. ↑ «  Â», sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. ↑ «  Â», sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. ↑ «  Â», sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. ↑ «  Â», sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Son nom provient du gaulois croso qui veut dire creux, petit vallon. Donc il indique que le hameau originel s'est construit dans une dépression de terrain. Le hameau est cité sous le nom de Crosot en 1253.

Histoire

L’histoire du Creusot, souvent qualifiée de « ville-usine Â», est étroitement liée à son développement industriel. À ce titre la ville abrite un écomusée et l'Académie François-Bourdon, centre d'archives industrielles, permettant de découvrir son patrimoine industriel et retraçant l'histoire industrielle des Schneider.

Le Crozot (Crosot), un hameau du bailliage de Montcenis

La plus ancienne référence connue remonte à 1253, avec un acte sur parchemin, par lequel Henry de Monestoy cède au duc Hugues IV de Bourgogne, "toutes ses propriétés en hommes, bois, prés, de la Villa Dei et de Crosot", pour le prix de 40 livres dijonnaises. Dans le vallon du Peu, voisinent les hameaux de la Charbonnières, du Crosot et des Nouillots, relevant de la paroisse du Breuil. C’est un pays de collines, de ruisseaux et d’étangs connu de tout temps pour ses affleurements de « pierre noire Â» (charbon de terre ou houille) que quelques familles de métayers « jardinaient Â» pour leurs besoins personnels.

« D’abord la mine. Vers 1502, Symon Jobé et Pierre Pelletier s’étaient associés et accompagnés par moitié et par indivis en toutes leurs terres à tirer du charbon, communément appelé « oylle Â», assises et situées au lieu-dit « en Crosot Â» . Mais l’exploitation rationnelle ne commence véritablement qu’à partir de , date à laquelle François de la Chaise obtient, pour lui et ses héritiers, le droit d’exploiter les mines de charbon de terre se trouvant sur la baronnie de Montcenis, pour une durée de cinquante années. François de la Chaise était conforté dans son projet par les conclusions positives du rapport de Gabriel Jars : le charbon de terre est ici abondant et propre à fondre du minerai de fer à l’aide du coke selon la nouvelle technique anglaise. Au milieu du .

« Puis la fonderie royale. En 1781, François Ignace de Wendel, recherche un site pour construire une fonderie "de type anglais" (fonte au coke) susceptible d’alimenter en fonte les Forges de l’Indret (Loire-Atlantique) dont il est propriétaire. Accompagné de William Wilkinson qui préfère ce site à celui de Saint-Étienne, et rejoints par l’architecte Pierre Toufaire, ils dressent les plans et réalisent à proximité de la Charbonnière, la plus grande usine métallurgique d’Europe continentale, dotée de quatre hauts-fourneaux. La première gueuse est coulée le à deux heures de l’après-midi Â» et l'usine occupe déjà 1 500 personnes.

« Et aussi la manufacture des cristaux de la Reine. En 1786 la décision est prise de transférer dans la baronnie de Montcenis la manufacture des cristaux et émaux de la Reine, jusqu’alors située dans le domaine royal du parc de Saint-Cloud à Sèvres Â».

Un acte royal du réunit dans un même ensemble industriel : les mines, les fonderies d’Indret et du Creusot, la cristallerie ainsi que les forges de Bouvier et de Mesvrin. François Ignace de Wendel en prend la direction.

1790-1836 : le temps des vicissitudes économiques et industrielles

En 1790, Le Creuzot (officiellement orthographié Le Creusot en 1853) est érigé en commune de 485 hectares, largement rurale et constituée de quelques hameaux (le Nom, la Couronne, la Chaise) accolés au domaine royal et industriel et tous soustraits aux paroisses du Reuil et de Torcy. La cité est organisée autour de La Verrerie et du quartier des Alouettes, avec une continuité urbaine entre l'actuelle place Bozu et le château de la Verrerie.

En , fuyant la Terreur, Ignace de Wendel est contraint d’émigrer en Thuringe (Allemagne). Michel Ramus le remplace. En , le Comité de Salut Public réquisitionne les usines, mais la fonderie, surdimensionnée, éprouve des difficultés récurrentes à produire une fonte au coke de qualité ; alors que la jeune République est demandeuse de canons pour les soldats de l’an II. On notera qu’une batterie de canons, fondus au Creusot, a permis au jeune officier Bonaparte (futur Napoléon Ier) de chasser les Anglais au siège de Toulon en .

La fonderie royale réquisitionnée

En 1794 les Établissements sont réquisitionnés par le Comité de salut public et l’année suivante un commissaire spécial, le conventionnel Noël Pointe, est dépêché sur place et chargé d’une nécessaire remise en ordre. En 1796 les Établissements sont restitués à leurs propriétaires. La société « Coste, Caylus et Gévaudan Â» et divers investisseurs en deviennent les maîtres. Parmi eux Jean-Baptiste Bureau, Thomas Chardon et Jean-Baptiste Mollerat tentent sans grand succès de réorganiser et d’équilibrer les comptes, mais, à la suite de mauvais choix techniques, les difficultés subsistent et l’exploitation minière est sinistrée. En 1802 la décision est prise d’affermer séparément les établissements mais seule la cristallerie fut finalement amodiée à Xavier Veytard, avec la caution de Benjamin Ladouèpe-Dufougerais qui, du fait de son entregent, en devint très vite le gérant. La manufacture maintenant impériale, fut alors le « lustrier de l’empereur Â». Quant aux mines et à la fonderie, dès 1804 et plus encore à partir de 1808, Jean-François Chagot, par des achats successifs d’actions puis par de substantielles avances financières, se positionne pour être l'unique repreneur de fait lors de la mise en adjudication devenue inéluctable en 1814. Napoléon « Ã©vitant Â» Le Creusot durant les Cent Jours, ajoute de l’incertitude à l’économie de ce site et ce n’est que le que seront adjugés les établissements à un groupe d’actionnaires : Chagot père (Jean-François) et fils (Henry, Louis-Hippolyte et Jules) majoritaires, Thomas Chardon, etc. Mais Jean-François Chagot et ses fils sont néophytes en métallurgie et le devenir de la fonderie, directement lié à la solidité du pacte familial, ne résistera pas au décès de Jean-François en 1824.

La technique de la fonte au coke enfin maitrisée

En 1826 les fils Chagot ne conservent que la cristallerie et cèdent le reste à la société Manby et Wilson, avec Aaron Manby et Daniel Wilson, deux industriels anglais déjà propriétaires des Forges de Charenton (région parisienne), et Jean-Baptiste Chaptal comme gérant. Ces industriels vont entreprendre un important agrandissement de la fonderie, la construction d’une forge à l’anglaise, la reconstruction de quatre hauts-fourneaux et la construction de la cité ouvrière de la Combe des mineurs. L'on parviendra enfin en 1826 à produire une fonte de qualité. Cependant, dès 1828, la gestion hasardeuse de Wilson, faisant jouer une clause particulière (dite scélérate) du contrat qui stipule que toute nouvelle société est chargée de liquider la précédente, conduit très vite celle-ci à la faillite en . Quant à la cristallerie sa gestion calamiteuse par les frères Chagot va en faire une proie facile pour les cristalleries de Baccarat et de Saint-Louis. Elle sera reprise et définitivement fermée au .

En , sur la base d'un montage financier dans lequel la banque Seillière réinvestit une partie des immenses bénéfices accumulés lors de l'expédition d'Alger dont elle assurait la logistique, François-Alexandre Seillière, Louis Boigues, propriétaire des Forges de Fourchambault et les frères Adolphe et Eugène Schneider, se portent acquéreurs de tous les établissements du Creusot. Adolphe et Eugène Schneider deviennent les dirigeants de la nouvelle société : .

1836-1871 : développement de la ville sous la dynastie Schneider

"La grève du Creuzot. Les troupes, à leur arrivée, se forment sur la place de l'église du Creuzot" ("Le Monde illustré", n° du 29 janvier 1870).

Commence alors plus d'un siècle de domination de la famille Schneider sur la ville. En 1837, Eugène et Adolphe Schneider achètent les bâtiments industriels et le parc de l'ancienne cristallerie royale qu'ils aménagent en résidence familiale (appelée aujourd'hui château de la Verrerie).

Vers les années 1855-1860, le développement industriel et urbain rend nécessaire une extension territoriale. Par décret impérial du la ville voit sa superficie augmenter de plus de 1 300 hectares au détriment de Torcy, Le Breuil, Saint-Sernin-du-Bois, Saint-Firmin, Montcenis et Marmagne. Le Creusot n'est plus une bourgade mais une ville nouvelle, fief des Schneider. Eugène se sert de la ville pour appuyer ses ambitions politiques. La mairie est à plusieurs reprises dirigée par des membres de la famille.

En 1868, les établissements Schneider emploient 9950 ouvriers.

Autour de 1870, les usines et la ville, qui comptent maintenant plus de 20 000 habitants dont environ 10 000 ouvriers, sont le foyer de mouvements sociaux sévèrement réprimés. Des figures du militantisme ouvrier telles qu'Eugène Varlin, Benoît Malon, Adolphe Assi ou Jean-Baptiste Dumay y sont impliquées. En , la question du contrôle de la caisse de secours mutuel donne lieu à des arrêts de travail qui débouchent sur deux grèves : en janvier (10 jours) puis en mars (23 jours). L'intervention de l'armée (4 000 hommes en janvier) fait six morts parmi les ouvriers,. Cette grève a un écho important, malgré l'échec du combat social, à cause de son importante dimension symbolique : les grévistes s'attaquent en la personne d'Eugène Schneider non seulement à leur patron, mais aussi au président du corps législatif, au régent de la Banque de France et au maire de la ville, toutes fonctions cumulées par cet industriel qui tient toute la ville dans sa main. Avec la chute du Second Empire le , Eugène Schneider doit se réfugier en Angleterre et cède temporairement la direction à son fils Henri. Jean-Baptiste Dumay est nommé maire de la ville. Le 26 mars 1871, en écho à la Commune de Paris, Dumay et la garde nationale proclament la Commune du Creusot. Mais l’armée prend le contrôle de la ville dès le 28 mars et le mouvement est étouffé. Dumay s'exile peu après en Suisse.

1871-1960 : Henri, Eugène II et Charles : les Schneider, suite et fin

Le château de la Verrerie.

Après la défaite de 1870, Thiers incite Eugène I à s'orienter vers la fabrication d'armement en acier. C'est Henri, son fils, qui mettra en Å“uvre cette nouvelle orientation, par la création de nouveaux ateliers d'artillerie. Ces fabrications (canons, blindages) dont la qualité sera mondialement reconnue, assurent au Creusot une activité importante. La société se distingue par la production d'aciers spéciaux ainsi que par l'utilisation d'outils modernes comme son marteau-pilon de 100 tonnes qui permet de forger avec une grande précision des pièces de grandes dimensions. Ainsi les aciers du Creusot se montrent souvent à leur avantage lors des concours (Expositions universelles) par rapport à leurs concurrents (Vickers, Krupp AG, Skoda).

De 1871 à 1896, Henri Schneider est le maire du Creusot. Sous son impulsion et comme directeur, Schneider et Cie diversifie son implantation industrielle avec la construction de nouvelles usines dans la ville mais aussi à Montchanin ou plus tard au Breuil ; cependant celles du Creusot restent le "cÅ“ur" de l'entreprise. La diversification est également financière avec l'investissement dans la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris. C'est durant cette même période qu'avec sa vision paternaliste, la ville se développe le plus fortement suivant trois axes : l'incitation à la propriété, l'aménagement des espaces publics et l'hygiène.

La fin du  siècle connaît un regain de tensions sociales qui culminent avec la grève générale de 1899, très dure. Eugène II Schneider fait appel à l'armée et à l'arbitrage de Waldeck-Rousseau, président du conseil. La répression antisyndicale se traduit en 1900 par le départ de 1 200 ouvriers et marque durablement les esprits.

Durant la Première Guerre mondiale la société emploie son plus grand nombre de salariés avec près de 20 000 ouvriers. Des milliers de canons et des millions d'obus y sont produits, les chars sont objet de diverses expérimentations et une escadrille de chasse sur Autun assure la protection du site. En 1939 elle possède deux fois plus d'habitations que la ville : 3 548 contre 1 742.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, grand centre industriel doté de capacités de production d'armes, est occupée le par la division Grossdeutschland. Pour arrêter toute production, les aviations anglaise et américaine bombardent la ville à plusieurs reprises. Le bombardement du , par la RAF, fait 63 morts et plus de 250 blessés. Le bilan est encore plus lourd dans la nuit du 20 au  : plus de 300 morts, 1 000 blessés. De nouveaux bombardements et de nombreux sabotages ont lieu le 6 septembre 1944, quand les troupes allemandes quittent la ville. Finalement il y aura : 10 000 sans-abris, 4 000 des 5 300 habitations atteintes, la destruction au moins partielle de l'hôtel-Dieu, de l'hôtel de ville, du château de la Verrerie, du pont de Chanliau, de trois églises, des stations électriques. Ces bombardements ont laissé un souvenir très fort dans la mémoire des Creusotins car c'est essentiellement la population, plus que les usines, qui a été touchée. Des décennies plus tard sont encore retrouvées des bombes. Le directeur de l'usine, Henri Charles Stroh est arrêté par les Allemands en mars 1944 et déporté à Buchenwald. Il avait fait enterrer deux citernes de benzol pour ralentir la production de l'usine. La ville est libérée les 6 et 7 septembre 1944 par le 2e régiment de spahis algériens.

Corrélativement au Plan Monnet, Le Creusot a la chance d'être choisi comme "cité pilote", avec Orléans, et une étroite coopération du ministère de la Reconstruction vont permettre sa rapide reconstruction de 1945 à 1950. Charles Schneider, arrivé dans la société en 1942 à la mort de son père Eugène II, reconstruit aussitôt la ville et les usines bombardées. Tout en poursuivant avec succès la stratégie de ses prédécesseurs, c'est-à-dire l'alliance du métal et de la machine, il fait accéder son entreprise aux technologies nouvelles, notamment avec l'entrée dans le secteur nucléaire. En 1949 devient une holding avec pour filiale locale la Société des Forges et Ateliers du Creusot (SFAC). Mais cette belle mécanique se grippe en 1960 avec la mort accidentelle de Charles Schneider.

1960-1984 : les turbulences industrielles

Orpheline, l'entreprise des Schneider n'est plus la même et s'ouvre alors une crise de succession et l'éclatement du groupe. En 1970, après la fusion de la SFAC avec la Compagnie des ateliers et forges de la Loire, l'usine creusotine devient Creusot-Loire, l'un des sites du groupe Empain-Schneider qui a pris le contrôle du groupe Schneider en 1966. L'âge d'or est loin lorsque éclate le premier choc pétrolier de 1973 et Creusot-Loire entre alors dans une terrible période de difficultés financières. En 1983-1984, des mouvements sociaux se multiplient, sans succès, et plusieurs ateliers de l'usine cessent leur activité. Mais le dépôt de bilan est inévitable le 12 décembre 1984. Les activités sidérurgiques subsistantes sont intégrées au groupe Usinor (depuis Arcelor, aujourd'hui ArcelorMittal) et les activités mécaniques sont reprises par Framatome.

Période actuelle

Pour se donner de plus grands moyens, Le Creusot a cofondé, en 1970, la communauté urbaine Creusot-Montceau (CCM), qui regroupe aujourd'hui 34 communes de la région et a réussi à dépasser cette période sombre de son histoire. La plupart des activités historiques ont été reprises par différents grands groupes mondiaux. De plus, d'importants efforts ont été menés pour diversifier les activités, de sorte qu'aujourd'hui les anciens sites industriels des Schneider ne comportent plus aucune friche. Y sont notamment implantés :

  • ArcelorMittal Industeel (anciennement Creusot-Loire Industrie), spécialisée dans les aciers spéciaux ;
  • Framatome (anciennement Areva NP) avec la forge du Creusot (nucléaire), qui a réalisé en 2007 d'importants investissements (75 millions d'euros) pour y installer trois tours géants (les plus grands d'Europe) permettant de réaliser des pièces pour les centrales nucléaires, en particulier l'EPR de Flamanville ;
  • Alstom (anciennement Jeumont-Schneider), avec une de ses principales usines qui produit des bogies (TGV, métros, tramways…) ;
  • General Electric Oil & Gas à travers l'usine de Thermodyn (compresseurs industriels, turbines à vapeur) ;
  • Safran (anciennement Snecma), spécialisée dans les disques pour réacteurs d'avions. L'usine Snecma est d'ailleurs un des symboles de la renaissance du Creusot, de par son architecture moderne (usine dessinée par Albert Constantini et inaugurée le ) et de par sa localisation. Elle a en effet été construite sur les ruines des plus anciens bâtiments de Creusot-Loire.

D'autres entreprises encore ont fait le choix d'une implantation au Creusot comme BSE (électronique), Siag (mâts d'éoliennes), Pinguely Haulotte (nacelles élévatrices), Turbine Casting, Avance Diffusion un temps…

NFM (tunneliers et grands systèmes mécaniques) Neyrpic Framatome Mécanique, née du regroupement avec Neyrpic est installée dans les anciens ateliers CM1 de la SFAC (Creusot-Loire). Son activité a cessé en 2018.

Dans cette conjoncture, les Creusotins tentent de rénover leur ville afin de développer de nouvelles sources d'emplois notamment dans le secteur tertiaire qui se développe rapidement depuis quelques années.

La ville s'est, depuis 1984, beaucoup transformée. Les vastes étendues d'ateliers de la plaine des Riaux ont disparu pour laisser place à d'autres activités, et l'avenue de l'Europe est inaugurée en 1987 par le Président François Mitterrand et le maire Camille Dufour. La ville a ainsi développé une politique de loisirs en créant un parc d'attractions mettant en avant le thème, historique pour la cité, de la locomotive. L'ancienne cristallerie royale qui avait été transformée en château par la famille Schneider s'est muée en Écomusée. Les anciennes halles de construction de locomotives ont été transformées en bibliothèque universitaire, inaugurée en 1998. D'importants travaux sont toujours effectués pour redonner vie aux rues marchandes de la ville. L'académie François-Bourdon s'est créée en association afin d'organiser les archives des usines qui sont mises à la disposition des chercheurs. Elle crée également des expositions.

Des nombreuses cheminées qui, naguère, s'élevaient au-dessus du Creusot, il n'en reste désormais plus qu'une : le cheminée de la Grosse Forge, éclairée depuis l'an 2000 à l'initiative de la ville, en collaboration avec l'Écomusée et la DRAC de Bourgogne. Cette cheminée élevée en 1869 avait initialement une hauteur de 80 mètres et était constituée de 68 viroles ; elle était surmontée d'un chapiteau de fonte. Elle fut abaissée à 50 mètres en 1950 et a été désaffectée en 1973.

Paternalisme

Statue d'Eugène I Schneider, œuvre d'Henri Chapu.

De 1836 à 1960, toute la vie du Creusot tourne autour de la sidérurgie et de la dynastie Schneider : chaque famille creusotine compte au moins un employé dans les usines Schneider, ce qui facilite le développement du « paternalisme Â», organisation intégrée qui tend à lutter contre l'inadaptation de la main-d'Å“uvre mais également à réguler tous les aspects de la vie quotidienne des Creusotins. Des écoles de tous les niveaux sont créées (les dernières fermeront leurs portes au milieu du  siècle). Des églises sont construites, un dispensaire, un hospice pour orphelins, un premier hôpital puis l'Hôtel-Dieu sont mis en place. En l'absence volontaire de commerces indépendants, la direction tient des économats. Différents types de logements sont bâtis pour les ouvriers et pour les ingénieurs, mais dans des quartiers bien distincts. Tous ces aménagements permettent aux Creusotins à la fois d'accepter leur emploi industriel et d'améliorer et de sécuriser leurs conditions de vie. En effet certains travaillent dans des conditions difficiles, en particulier les puddleurs dont l'espérance de vie était très limitée.

Ce paternalisme est un moyen efficace pour la famille Schneider d'assurer un certain contrôle. À travers la construction de logements et la vente de terrains à bon prix, les employeurs favorisent des conditions de vie plus confortables. Les logements sont systématiquement prévus avec un jardin, ainsi conçu pour inciter les ouvriers à s’occuper de leur potager plutôt que d'aller parler politique dans les cafés.

Les habitants entretiennent des relations passionnelles avec leurs patrons, empreintes parfois d'une forte reconnaissance. En 1856, une pétition de 5000 signataires est adressée à Napoléon III pour renommer Le Creusot en Schneiderville, ce qu'Eugène Schneider refuse. À l'occasion de l'Exposition universelle de 1878, la société Schneider & Cie expose dans son pavillon une statue à l'effigie d'Eugène I réalisée par Henri Chapu et financée par la compagnie, un appel lancé par la Ligue de l'enseignement et une souscription auprès des Creusotins. Vers 1900 la mairie passe commande au prix de Rome Émile Peynot d'une statue de son fils Henri Schneider placée face à l'Hôtel-Dieu (son inauguration n'aura lieu qu'en 1923).

Cette reconnaissance n'empêche toutefois pas des luttes syndicales très dures notamment en 1848, en 1870-71 et surtout en 1899. Ces luttes sont l'occasion d'un renforcement de la logique de contrôle liée au paternalisme ; après les grèves de 1899 certaines prestations sociales sont réservées aux adhérents du syndicat jaune, le premier syndicat d'initiative patronale créé en France. En 1900, entre 1200 et 1500 ouvriers sont renvoyés ou partent à la suite de l'échec de la grève. En 1936, après les grèves de 1931, Le Creusot ne connaîtra pas un seul jour de grève.

  1. ↑ a b c et d André Laffly, Le pays du Creusot vers les ISBN ).
  2. ↑ André Laffly, Le Creusot, Les Schneider, l'usine dans la ville, 1850-1898, Académie François Bourdon, , 182 p., p. 122.
  3. ↑ Devillers, Huet 1981.
  4. ↑ Le mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, (ISBN ), 1978, p. 27.
  5. ↑  1405. Le Creusot; la grève 1870 pages 1, 4, 5, 6 + gravures sur L'Illustration
  6. ↑ Noiriel, Gérard (1950-....)., Une histoire populaire de la France : de la guerre de Cent Ans à nos jours, Marseille, Agone, 829 ISBN  et , OCLC 1057326362), p. 366.
  7. ↑ Le mouvement ouvrier, 1815.1977, op. cit., p. 31.
  8. ↑ Tristan de la Broise & Félix Torres, Schneider l'histoire en force, p. 72-74.
  9. ↑ Les Schneider, Le Creusot. Une famille, une entreprise, une ville (1836-1960), Fayard/Réunion des musées nationaux, 1995, p. 188.
  10. ↑ L. A. LEGROS, « Les chars d’assaut et le matériel à chenilles Â», Mémoires de la Société des ingénieurs civils de France,‎ vol. 110, 1921, p. 419
  11. ↑ «  Â», sur traditions-air.fr (consulté le ).
  12. ↑ Dominique Schneider, Bulletin de l'Académie François Bourdon, n°11, p. 9)
  13. ↑ «  Â», sur creusot-infos.com (consulté le ).
  14. ↑ André Prost, Henri-Charles Stroh ingénieur patriote, Bulletin de l'académie François Bourdon, n° 4, p. 5-11, 4 janvier 2003.
  15. ↑  Â», sur Shorthand (consulté le ).
  16. ↑ «  Â», sur François Mitterrand - Le verbe en images (consulté le )
  17. ↑ Sur un projet de l'architecte Pierre Colboc, l'auteur du musée d'Orsay. Source : Françoise Geoffray, « Des bibliothèques dans des lieux patrimoniaux : Le Creusot Â», revue trimestrielle Images de Saône-et-Loire no 205 de mars 2021, p. 22-23.
  18. ↑ « Une cheminée lumineuse Â», article de Lucien Taupenot paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 139, septembre 2004 (p. 4-5).
  19. ↑ École centrale, «  Â».
  20. ↑ Tristan de la Broise & Félix Torres, Schneider, l'histoire en force, p. 43.
  21. ↑ André Laffly, Le Creusot Les Schneider L'usine dans la ville 1850-1898, Académie François Bourdon, , p. 122.
  22. ↑ Les Schneider, Le Creusot. Une famille, une entreprise, une ville (1836-1960), Fayard/Réunion des musées nationaux, 1995, p. 81-82.
  23. ↑ « L'ouvrier creusotin : thèmes et variations Â», article d'Alain Dessertenne paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 115 de septembre 1998, pages 3 à 6.
  24. ↑ René-Pierre Parize, Le Creusot 1898-1900. La naissance du syndicalisme et les mouvements sociaux à l'aube du XXe siècle, Les nouvelles éditions du Creusot, 2009, p. 190-191.

Héraldique

Les armes du Creusot se blasonnent ainsi : D’azur au marteau-pilon d’argent, posé sur une terrasse du même, l'enclume sommée d’un lingot de gueules, accosté en chef de deux lampes anciennes de mineur d’or allumées de gueules ; au chef du même chargé d'une ancre d'argent accostée de deux fleurs de lis d'or. L'écu timbré d'une couronne murale d'or à quatre tours et soutenu à dextre d'une branche de chêne et à senestre d'une palme, le tout d'or, passées en pointe en sautoir et retenant un listel de parchemin chargé de la devise en lettres romaines de sable FAC FERRUM, FER SPEM. La Croix de Guerre 1939-1945 appendue à la pointe de l'écu brochant sur le listel.

Les lampes de mineurs rappellent l'extraction de la houille, et le marteau-pilon est emblématique de la ville. L'ancre était l'emblème de la corporation des fondeurs-forgerons. La devise FAC FERRUM, FER SPEM peut se traduire par « Travaille le fer, porte l'espoir Â».
Ce blason a été dessiné par Robert Louis en 1950. Il a été adopté par la ville le 21 décembre 1950.

  1. ↑ Registre des délibérations du Conseil Municipal de la Ville du Creusot, délibération du 21 décembre 1950
  2. ↑ Cf. http://www.creusot.net/creusot/histoire/armoiries/blason.htm.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
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