Gueugnon
Localisation
Gueugnon : descriptif
- Gueugnon
Gueugnon est une commune française, chef-lieu d'un canton regroupant vingt communes, située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. À Gueugnon, dans un méandre de l'Arroux, le marquis Jean Hector de Faÿ de La Tour-Maubourg, futur maréchal de France (1757), crée en 1724 les premières forges et fonderies
Ces installations, les célèbres Forges de Gueugnon, allaient faire de Gueugnon, ville de 9 000 habitants à l’époque, le « leader mondial de l’acier inoxydable » au XXe siècle. Actuellement, le site de Gueugnon est propriété de la société Aperam, filiale d'ArcelorMittal
L'usine est délimitée à l'est par une rivière, l'Arroux, source d’eau utilisée pour alimenter le site industriel.
Géographie
Situation
Gueugnon se trouve dans l'ouest de la Saône-et-Loire (71), à 17 Allier au sud-ouest et 24 Nièvre au nord-ouest. Traversée par l'Arroux, Gueugnon se trouve à peu près sur une ligne droite entre Dijon (140 Clermont-Ferrand (162 régions naturelles : Morvan, Charolais et Sologne bourbonnaise. Lyon est à 154 .
Hydrographie
La ville de Gueugnon est nichée dans la plaine constituée par la vallée du cours moyen de l'Arroux (que beaucoup voient comme « la colonne vertébrale » de Gueugnon). Cette rivière morvandelle, qui descend des étangs d'Arnay-le-Duc, traverse la ville du nord au sud. La ville de Gueugnon a pu se développer sur les deux plaines s'étirant des rives de l'Arroux : la plaine des Gachères sur la rive droite jusqu’au pied des collines des Contettes et des Essanleys, et la plaine du Fresne (ou Vieux-Fresne) sur la rive gauche jusqu'au pied des collines du Bois du Comte et de la Couche au Chevallier.
Dans cette partie de son parcours gueugnonnais, la rivière reçoit peu d'affluents si ce n'est, sur la rive droite, les ruisseaux descendus des pentes encaissées de La Chapelle-au-Mans : ruisseau du Burot (ou du Beurot ou de la Valette), du Plessy, de l'Embouche et du Reuil, et ceux venus des communes de Curdin et Rigny-sur-Arroux : ruisseau du Pont et du Ropenot. La rive gauche compte beaucoup moins d'affluents avec les trois seuls ruisseaux du Gorat, Baulon ou Robolin et de Clessy. L'Arroux au niveau de Gueugnon est riche en biodiversité. Selon la classification de Huet, elle est en même temps dans la zone à ombres, la zone à barbeaux et à brèmes. Deux barrages sont présents sur le cours de l'Arroux et ralentissent la progression des saumons présents sur le bassin. En réponse à ce problème, deux passes à poissons ont été installées et une station de comptage a été mise en place.
Relief
Les hauteurs voisines des Contettes, des Essanleys, du Chenolot, de Mercully et du Breuil à l'ouest ainsi que les hauteurs du bois Clair, du bois de Lagland, de la Couche au Chevalier, de la Goutte Fleuret, du bois du Comte, du bois Messard et du bois de Chazé à l'est, bordent la rivière et s'inclinent progressivement jusqu'à ses berges.
Les mosaïques de Bois du Breuil et des Essanleys s'incrustent dans celles des prés et des cultures qui s'avancent presque jusqu'aux rives de l'Arroux.
Les Contettes (314 m) |
Soulcy (249 m) |
Les Riaux (entre le Bois Daviot et le Bois Clair) (289 m) |
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Bois d'Essanleys (399 m) |
N | Route de Perrecy-les-forges (Bois de l'Agland) (306 m) | ||
O Gueugnon E | ||||
S | ||||
La Ventée (Bois du Breuil) (298 m) |
Le petit Chazey (255 m) |
La Goutte Fleuret (314 m) |
Sur la ville même de Gueugnon, le point le plus haut est à 295 mètres au Bois de la Couche au Chevalier (allée des Charmilles) tandis que le point le plus bas est à 240 mètres à La Fourrier au bord de l'Arroux (derrière le magasin Intermarché).
Communes limitrophes
Gueugnon est limitrophe de sept communes. Ces communes sont de petits villages ne comptant que quelques centaines d'habitants. Signalons que Rigny-sur-Arroux, bien que faisant partie du canton de Gueugnon, possède un code postal différent du fait de son rattachement au centre postal de Digoin.
La Chapelle-au-Mans (7,6 km) |
Vendenesse-sur-Arroux (3 km) |
Marly-sur-Arroux (6 km) |
||
Curdin (5 km) |
N | Chassy (4,2 km) | ||
O Gueugnon E | ||||
S | ||||
Rigny-sur-Arroux Chaume (7 km) |
Rigny-sur-Arroux Bourg (8 km) |
Clessy (5,2 km) |
Géologie
La vallée de l'Arroux sur le territoire de Gueugnon est constituée de limon (sables et cailloutis peu altérés) ou plus généralement par du sable fin.
Cette vallée est bordée de grès rouge (saxonien) et d'argiles de couleurs rougeâtres ou verdâtres, associés à des conglomérats contenant des galets de granite et de schistes anciens (notamment sur les hauteurs bordant la rive droite). Ces affleurements schisteux sont discontinus, masqués sur d'assez larges surfaces par les alluvions du Pliocène et du Quaternaire.
Sur la partie est du territoire de Gueugnon, nous découvrons une zone de marnes et de calcaires à bélemnites de 50 à 60 mètres de profondeur, qui s'étend ensuite largement sur les communes d'Oudry, Clessy et Marly-sur-Arroux. La couche supérieure est composée de calcaires compacts de peu d'épaisseur avec de grands fossiles, formant un escarpement sur les flancs des collines liasiques. Au milieu, apparaît une épaisseur en pourtours de marnes jaunes micacées peu fossilifères. La couche inférieure est composée de calcaires fossilisés pétris de bélemnites, renfermant de nombreux nodules de phosphate de chaux. Ces derniers ont d'ailleurs été exploités dans les fours à chaux de Clessy.
On découvre également de petites zones d'éboulis à proximité du Breuil, sur la partie sud-ouest de la commune. Ces dépôts proviennent des altérations sur place des failles jurassiques qui recouvrent les plateaux et tapissent les pentes. Le calcaire disparu, les silex sont restés. Les uns sont demeurés sur les plateaux, les autres ont glissé le long des pentes.
À l'extrême sud de la commune, sur les collines de la rive gauche qui appartiennent au complexe mio-pliocène des « sables et argiles des plateaux », s'étendent des formations qu'on rattache au Plaisancien, à Elephas méridionales. On y trouve un mélange de failles jurassiques et de silex crétacés qui témoignent de l'importance des ablations survenues dans la région.
La nature des éléments qui constituent les sables et les cailloutis est variable. Elle dépend essentiellement de la géologie des terrains qui forment la bordure : ainsi les argiles réfractaires ne se trouvent qu'au voisinage des grès rouges ou des terrains anciens. Au sud-est de la commune peu près la limite avec la commune de Clessy, existe une zone de calcaire jaunâtre miroitant, compact avec débris d'entroques, très exploitée depuis l'époque gallo-romaine jusqu'en 1930.
Minéralogie
On trouvre de la barytine, de la calcédoine et du jaspe un peu partout dans la vallée de l'Arroux ; de la calcite et du quartz sur les hauteurs délimitant la limite de la commune avec celles de Clessy et Chassy (également Rigny-sur-Arroux pour le quartz) ; et bien sûr du silex sous forme de nodules en quantités importantes.[réf. nécessaire]
Paléontologie
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cressy », sur la commune de Cressy-sur-Somme à 18 vol d'oiseau, est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
- « Gueugnon, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Gueugnon, carte géologique » sur Géoportail..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la ville fut à l'origine de ce que les Gueugnonnais appellent « la légende du passeur » : « dans le patois charolais, le mot gueugner signifie geindre, gémir languissamment. Or, comme autrefois, il n'y avait pas de pont sur l'Arroux en cet endroit, il fallait attendre le batelier et sa barque, il fallait, par conséquent, languir, gémir, geindre ou gueugner : de là le mot Gueugnon ». Cette explication relève de la plus haute fantaisie, puisque inventée de toutes pièces par le curé Chaumet en 1872 dans son registre de la paroisse. Vouloir ainsi expliquer le mot Gueugnon par un mot même patois, lui ressemblant, c'est faire fi des actes officiels qui existent bel et bien.
En 876, dans la charte de fondation du prieuré de Perrecy, Gueugnon est un petit village appelé Quininum. Ce nom semble venir d'un ancien domaine rural gallo-romain appartenant à un riche propriétaire terrien nommé sans doute Quininus (vraisemblablement contemporain des ateliers de potiers du Fresne). Gueugnon n'a pas conservé ce nom bien longtemps, de la même façon que le latin a été remplacé par le français comme langue parlée.
Cette transformation n'a pas été brutale, mais au contraire étalée au cours des siècles (et là, le patois a joué un rôle important). Dans une charte plus tardive, datant du 1397 l'appelle Guignon. En 1666, la grande enquête de l'intendant Bouchu précise que la paroisse de Gueugnon est formée de deux parties séparée par l'Arroux : la rive droite dépend du bailliage d'Autun, la rive gauche de celui de Charolles. Il y a donc eu deux enquêteurs : le premier écrit Queugnon (ou Quevgnon), le second écrit Geugnon. Enfin, sur les registres paroissiaux, les curés écrivent tantôt Gueugnon, tantôt Geugnon. Petit à petit, avec les règles d'orthographe, c'est la forme Gueugnon qui s'est imposée.
- [Dellea et al. 2011] Yannick Dellea (dir.), Agata Poirot (dir.), Thierry Argant, Florian Bonhomme, Sabrina Charbouillot, Hatem Djerbi, Fanny Granier, Linda Herveux, Catherine Latour-Argant, Jean-Claude Ozanne et Tony Silvino, Gueugnon « Les Gravoches » (Saône-et-Loire), lire en ligne), p. 57.
Histoire
Préhistoire
- Les Gravoches de l'âge du bronze
En 2010, une fouille préventive au lieu-dit les Gravoches a dévoilé plus de 650 structures en creux (trous de poteau, fossés, fosses, fosses–silos), incluant les vestiges d'un bâtiment datant de la transition entre bronze moyen (1600-1350 av. J.-C.) et bronze final (culture des champs d'urnes) ; une petite nécropole de huit sépultures secondaires à crémation datant du bronze final IIb, incluant neuf personnes dont deux juvéniles ; et un habitat du haut Moyen Âge. Une fosse de la transition bronze moyen-bronze final, remplie de débris de céramique, correspondait probablement à un fond de bâtiment servant d’entrepôt pour des céramiques (voir aussi « Les Gravoches carolingiens » dans la section « Moyen Âge »).
Une des tombes de la nécropole est entourée par un cercle de poteaux, ce qui constitue une curiosité unique pour cette période.
Antiquité
L'Atelier de poterie antique de Gueugnon
Le Vieux-Fresne (au sud de Gueugnon) occupe la plate rive gauche, non inondable ordinairement, de l'Arroux. En 1965, des pelleteuses y mettent au jour un premier four de potier gallo-romain et un superbe vase décoré. Le site se révèle être l'un des plus grands centres de production de céramique en Gaule romaine.
Cependant, malgré plusieurs fouilles archéologiques et des prospections magnétiques, l'emplacement des potiers du Fresne et leurs habitations restent inconnus.
Les [réf. nécessaire] Les céramiques sigillées (de couleur rouge-orangée), imitées des productions italiques et de la Gaule du Sud, sont alors produites sous forme de vases moulés à décors et de vases tournés et signés. Les céramiques à couverte métallescente (imitant le bronze) donnent lieu à la fabrication d'une grande quantité de gobelets à paroi fine ornés de guillochis, d'excisions ou d'applications de barbotine et de vases à déversoir en forme de tête de lion. Cette même époque voit la fabrication de nombreuses statuettes en argile blanche (Vénus, déesse-mère, animaux, etc).[réf. nécessaire]
Des découvertes fortuites dans la plaine du Fresne et aussi aux lieux-dits « Thou, » et « Soulcy », entre 1808 et 1885, y ont fait resurgir les vestiges d'une activité gallo-romaine avec de nombreux débris de vases, des marbres brisés de toutes les couleurs, des conduits en plomb et surtout une grande quantité de monnaies romaines.[réf. nécessaire]
Deux habitats gallo-romains ont été découverts, l'un à Mercully et l'autre aux Terres Blanches,,.
Au lieu-dit Chazé (côté Est de l'Arroux), se trouvent les vestiges d'un bâtiment gallo-romain abandonné entre les ; le nom « Chazé » vient du latin casa, casales qui signifie « cabane » ou « maison ».
Moyen Âge
Mottes féodales et maisons-fortes
Le Sud du val d'Arroux fut longtemps sur la frontière qui séparait le royaume de France et son duché de Bourgogne du royaume d'Aquitaine. Cependant Gueugnon n'a pas possédé, à l'époque féodale, de grands châteaux-forts, genre forteresse ou castrum tels que ceux de certaines communes voisines (Bourbon-Lancy, la Motte-Saint-Jean, Les Guerreaux avec Morillon, Grury avec Montperroux et Faulin) bien que le territoire de Gueugnon fût partagé en plusieurs fiefs. Il est par contre riche en mottes féodales (notamment celles du Breuil et des Gachères) et en maisons-fortes. En effet deux forteresses (ou maisons-fortes) furent édifiées au Révolution française de 1789).[réf. nécessaire]
Les Gravoches carolingiens
Le site des Gravoches, déjà occupé à l'âge du bronze, est habité à l'époque carolingienne par sept bâtiments de taille modeste - probablement des habitations - répartis en deux groupes de trois et quatre unités ; avec un bâtiment plus grand. Disséminés alentour, se trouvent plusieurs bâtiments de tailles et de formes variables, probablement à vocation agricole. On a aussi trouvé au nord-est du village trois fours à usage domestique, de facture classique pour cette période. Il existe également un fossé palissadé. (Voir aussi « Les Gravoches de l'âge du bronze » dans la section « Âge du Bronze ».)
Pirogue et embarcadère
Une pirogue monoxyle a été découverte en 1984 à 500 dans un ancien bras de l’Arroux près de Gueugnon, au lieu-dit le Champ-d’Argent. La pirogue mesure 8,97 × 0,75 × 0,48 . Elle est proche d'un embarcadère fait de pieux ronds verticaux, alignés sur deux rangées distantes d’environ 1 . À cet endroit, l'Arroux coulait alors dans le même lit que maintenant. L'embarcadère se trouve juste en face du château du Breuil,.
La pirogue a été restaurée par l'atelier régional de conservation Nucléart en 2006-2008.
Les Vavres - bois du Comte
Le lieu-dit « les Vavres - bois du Comte » a livré une fosse - et un petit fossé - contenant de la céramique du ,. Cette installation sur poteaux de bois est réalisée à une époque où ce genre de construction a déjà tendance à disparaître.
La plaine du Fresne
Jouxtant le site des ateliers de potiers gallo-romains se trouvaient deux bâtiments médiévaux, détruits par incendie, datés entre les et siècles ou peut-être même du .
Temps modernes
Révolution française et Empire
Foires et marchés de Villefay
Le temps des « sans-culottes »
Époque contemporaine
| ]
L’essor des voies de transports
| ]
Gueugnon dans l'entre-deux-guerres
Gueugnon pendant la Seconde Guerre mondiale
Gueugnon dans l’après-guerre
Les années d'or
Gueugnon face à son exode
Lors des municipales de 2008, Alain Bailly (divers gauche) se retrouva face à Dominique Lotte (PS) et Christine Bernard-Boudet (UMP). À l'issue du premier tour, M. Lotte récoltant 48 % des votes, le maire sortant atteint seulement 26 % des suffrages, à égalité parfaite avec Dominique Lotte, fut élu maire de Gueugnon avec 52,03 % des voix[réf. nécessaire]. Élu également conseiller général du canton de Gueugnon, il siège en tant que vice-président du conseil général de Saône-et-Loire, .
Lors des municipales de 2014, 4 listes s'affrontaient : celle du maire sortant Dominique Lotte (PS), celle de son prédécesseur Alain Bailly (divers gauche), celle de Sylvain Rameau (divers droite), conseiller municipal sortant, et celle d'Isabelle Voillot (Front de Gauche), Alain Bailly avec 16,94 % et Isabelle Voillot récoltant 10,94 % des votes. Alain Bailly s'étant ensuite retiré. Le second tour du scrutin vit ainsi une triangulaire entre les 3 listes qui se maintinrent. Dominique Lotte, fut élu maire de Gueugnon pour un second mandat avec 51,10 % des voix, devant Sylvain Rameau (37,89 %) et Isabelle Voillot (11 %), confirmant ainsi le fort ancrage à gauche de la ville.
- 2011, p. 13.
- [Laubenheimer & Notet 1986] Fanette Laubenheimer et Jean-Claude Notet, « Les amphores produites à Gueugnon (Saône-et-Loire) et les débuts du vignoble bourguignon », Dialogues d'histoire ancienne, lire en ligne [sur persee], consulté le ).
- [Martin 1968] Roland Martin, « Bourgogne », Gallia, lire en ligne [sur persee], consulté le ).
- « Thou et Soulcy, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
- 2011, p. 167 : carte de la commune marquée des sites archéologiques connus.
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- « Mercully et les Terres Blanches, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
- « Bois et prairie de Chazé, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
- 2011, p. 58.
- 2011, p. 60.
- 2011, p. 168, fig. 13 : plan avec localisation de la pirogue et de l'embarcadère.
- « », sur arc-nucleart.fr (consulté le ), p. 6. Voir aussi p. 26-27, 9 photos de la pirogue en cours de transport et divers stades de la restauration.
- [Laborier 2002] E. Laborier, Route de Digoin – Chemin des Ramées (Rapport de diagnostic archéologique), Dijon, Service Régional de l’Archéologie de Bourgogne, . Cité dans 2011, p. 57.
- [Maerten & Treffort 2003] Michel Maerten et J. M. Treffort, Le mobilier céramique, Gueugnon “Les Vavres” (S. & L.) - Un établissement rural du Moyen Âge (Rapport de fouilles archéologiques préventives - Rapport 2003), INRAP Grand-Est, Service Régional de l’Archéologie de Bourgogne (présentation en ligne), p. 21-22.
- [Vitus 2012] Benjamin Saint-Jean Vitus, « Habitat et processus d’agglomération en Bourgogne au cours du Moyen Âge (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ), paragr. 134, et plan au paragr. 52.
- [1] Source: Site du Conseil départemental de Saône-et-Loire
- Site du ministère de l'intérieur, élections municipales 2014.
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Héraldique
Blasonnement : écartelé, aux 1 et 4 d'or à un arbre de sinople, aux 2 et 3 de sinople à une devise d'argent ; sur le tout d'azur au lion rampant d'or. Timbre : une couronne de marquis. Support : deux lions" (Précisions qu'en héraldique, sinople signifie vert, or désigne le jaune et argent le blanc)
Gueugnon n'a jamais eu d'armoiries reconnues, c'est-à-dire déclarées et enregistrées à la Chancellerie. Les recherches héraldiques qui ont été faites à ce sujet laissent penser que ces armoiries sont celles du marquis de Barthelas, qui posséda des terres à Gueugnon et sa région durant le siècle.
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Gueugnon dans la littérature
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