Autun
Localisation
Autun : descriptif
- Autun
Autun est une commune française du département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté, située dans le parc naturel régional du Morvan
Sous-préfecture de Saône-et-Loire depuis 1790, la ville compte 13 145 habitants (Autunois et Autunoises) au recensement de 2021, au cœur d'une intercommunalité regroupant environ 40 000 habitants. Fondée par les Romains comme Augustodunum, sœur et émule de Rome au début du règne de l'empereur Auguste, capitale gallo-romaine des Éduens en remplacement de Bibracte, évêché dès l'Antiquité, Autun est jusqu'à la fin du XVe siècle une cité prospère et un centre culturel influent, en dépit des pillages et des invasions
Pionnière de la révolution industrielle au XIXe siècle avec l'exploitation précoce du schiste bitumineux et de la fluorine, Autun a connu au XXe siècle un regain de dynamisme qui en a fait le siège de plusieurs entreprises internationales (Dim, Nexans) et de l'un des six lycées militaires français
La ville conserve de son passé antique et médiéval un riche patrimoine qui en fait un des plus importants sites touristiques au cœur de la Bourgogne.
Géographie
La ville s'adosse sur le rebord sud d'une dépression nommée bassin d'Autun daté du Permien qui comprend le stratotype Autunien formant l'Autunois. Elle est cernée au nord de prairies bocagères (bocage à maille large), à l'ouest par le massif du Morvan, et au sud de forêts de feuillus (forêt domaniale de Planoise) couvrant un plateau gréseux.
La région de l'Autunois est composée de soixante-quatre communes regroupées en sept cantons. On trouve dans les cantons d'Autun-Nord et d'Autun-Sud les communes suivantes : Antully, Auxy, Curgy, Dracy-Saint-Loup, Monthelon, Saint-Forgeot et Tavernay.
Communes limitrophes
Géologie
Le gisement de schiste bitumineux d'Autun a donné son nom à la période géologique à laquelle il s'est formé : l'Autunien, qui s'étage entre −299 et −285 millions d'années. Il est exploité de façon industrielle dans le secteur de 1824 à 1957, notamment dans la mine des Télots.
Autun a aussi donné son nom à l'autunite, un minéral composé d'un phosphate hydraté d'uranyle et de calcium.
Hydrographie
- Le Ternin, affluent de l'Arroux, lui-même affluent de la Loire, traverse une partie de l'agglomération ;
- La Celle, ruisseau se jetant dans l'Arroux en aval d'Autun et dont les eaux partiellement détournées alimentent la ville ;
- Nombreux ruisseaux et sources intra-muros, le ruisseau de Mugne ou des Tanneries se jette dans l'Arroux en aval du pont Saint-Andoche ;
- Le ruisseau de La Fée qui vient du plateau de Planoise, grossi vers le pont Saint-Pierre du ruisseau de La Croix des Châtaigniers se jetant lui-même en dessous du Pont-l'Évêque, dans le ruisseau ;
- L'Acaron qui vient des hauteurs de Montjeu et plonge dans l'Arroux au pied de l'enceinte, sous les murs de la caserne Changarnier ;
- Le Saint-Pierre, ruisseau formé par la réunion des ruisseaux de la Chapelle et de la Papeterie.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 16,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,3 | −0,5 | 1,4 | 3,5 | 7,5 | 10,9 | 12,6 | 12,2 | 8,6 | 6,3 | 2,7 | 0,3 | 5,4 |
Température moyenne (°C) | 2,9 | 3,7 | 6,9 | 9,7 | 13,6 | 17,2 | 19,2 | 19 | 15 | 11,3 | 6,4 | 3,5 | 10,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,8 | 12,3 | 15,8 | 19,7 | 23,5 | 25,9 | 25,8 | 21,3 | 16,3 | 10,2 | 6,6 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,3 26.01.07 |
−15,9 05.02.12 |
−13,2 01.03.05 |
−6,5 08.04.03 |
−2 15.05.1995 |
0,5 05.06.1991 |
4,5 24.07.1999 |
1,7 30.08.1998 |
−1,2 20.09.12 |
−7,9 31.10.1997 |
−12 30.11.10 |
−18,3 20.12.09 |
−18,3 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 01.01.23 |
20,3 27.02.19 |
25,3 31.03.21 |
28,2 25.04.07 |
32,2 25.05.09 |
36,9 22.06.03 |
39,2 24.07.19 |
40 12.08.03 |
34,5 08.09.23 |
28,9 02.10.23 |
22,2 08.11.15 |
16,8 17.12.19 |
40 2003 |
Ensoleillement (h) | 673 | 1 025 | 1 617 | 1 966 | 2 091 | 2 454 | 2 619 | 228 | 1 918 | 1 241 | 716 | 585 | 19 184 |
Précipitations (mm) | 80,7 | 60,9 | 60,1 | 64,3 | 74,9 | 65,8 | 60,3 | 61,3 | 63,1 | 79,8 | 91,3 | 94,7 | 857,2 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,1 −0,3 80,7 | 7,8 −0,5 60,9 | 12,3 1,4 60,1 | 15,8 3,5 64,3 | 19,7 7,5 74,9 | 23,5 10,9 65,8 | 25,9 12,6 60,3 | 25,8 12,2 61,3 | 21,3 8,6 63,1 | 16,3 6,3 79,8 | 10,2 2,7 91,3 | 6,6 0,3 94,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- lire en ligne).
- Dictionnaire topographique de la France.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Avant la formation d'Augustodunum vers
Le nom antique de la cité Augustodunum est constitué du nom de l'empereur Augustus, associé au gaulois -dunon, « forteresse », pour former « la forteresse d'Auguste ».
- Jean Rigault, Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire : Comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, CTHS Éd., lire en ligne), p. 15.
Histoire
Autun a conservé de nombreuses traces antiques ou médiévales. La ville fut l'une des capitales chrétiennes du monde romain.
Augustodunum, ville romaine
C'est sous le règne de l'empereur romain Auguste (-27/14) qu'a été fondée la cité d'Autun : son nom antique, Augustodunum, signifie la forteresse d'Auguste. Auguste avait la volonté de créer une grande cité en Gaule qui montrerait la puissance romaine. Augustodunum fut donc doté de monuments qui font aujourd'hui encore sa renommée.
La ville s’équipe rapidement :
- une enceinte longue d'environ 6 , comportant de nombreuses tours. Elle était percée de quatre portes — dont deux, les portes de Saint-André et d'Arroux, subsistent — aux extrémités des deux rues principales qui se coupaient à angle droit (cardo maximus et decumanus maximus) ;
- un théâtre romain, de 148 mètres de diamètre, pouvant contenir jusqu'à 20 000 personnes, le plus grand en capacité de la partie occidentale de l'Empire romain ;
- un amphithéâtre aujourd'hui disparu, de 154 mètres sur 130, situé à une cinquantaine de mètres du théâtre ;
- le temple gallo-romain dit « de Janus », à l'extérieur des remparts, qui appartient au vaste sanctuaire suburbain de La Genetoye révélé en 1976. Ce temple a été à tort attribué à la divinité romaine Janus et les archéologues ignorent encore quelle divinité y était vénérée. On peut lire sur une plaque explicative installée devant le bâtiment :
« Au nord-ouest de la ville antique, sur la rive droite de l'Arroux, se développait un quartier dont le seul vestige visible, le temple dit « de Janus » souligne la vocation cultuelle. […] La forme particulière de ce temple, dit fanum, est de tradition gauloise quoique sa technique de construction, datable du Pierre de Saint-Julien de Balleure qui interprétera ainsi le nom du secteur où il s'élève : La Genetoye. Ce terme désigne en fait un lieu où poussent des genêts. La divinité vénérée ici reste totalement inconnue. […] »
- le théâtre du Haut-du-Verger, à 150 mètres au nord-ouest du temple dit de Janus et dont aucune structure n'émerge à l'air libre, révélé en 1976 par la prospection aérienne de René Goguey à la suite de la grande sécheresse. Il appartient au sanctuaire suburbain de La Genetoye, vaste complexe monumental développé sur environ 45 hectares, au confluent de l'Arroux et du Ternin. Les sondages de 1977 révèlent les murs courbes et rayonnants d'une cavea de forme semI-circulaire édifiée sur les murs d'un important bâtiment antérieur. Avec un diamètre de 117 mètres, il est d'abord attribué à la série des théâtres gallo-romains associés à des temples. Toutefois, certaines dispositions de ses gradins conduisent à exclure le théâtre du Haut-du-Verger du groupe des théâtres romains classiques, du point de vue architectural (note).
- la pyramide de Couhard, qui se dresse à proximité de l'ancienne nécropole dite le « Champ des Urnes », que la tradition donne pour être, entre autres hypothèses, la sépulture du druide éduen Diviciacos, ami de Cicéron et de César, ou encore d'un ancien vergobret. Toutefois, sa destination exacte, tombeau ou cénotaphe a donné lieu à des interrogations,[source insuffisante].
La création d'Autun attira les populations environnantes et notamment les habitants de Bibracte, l'oppidum éduen, plus difficile d'accès, qui tomba peu à peu dans l'oubli.
Autun fut célèbre pour son école de rhétorique, dont les premiers à avoir apporté les lettres à Trèves furent les panégyristes, professeurs de rhétorique venant des écoles d'Autun, Bordeaux, Rome et de Trèves même. Parmi les discours rédigés de 197 à 312, cinq furent composés à Autun. Déjà en 107 cette école de philosophie et de rhétorique d'Autun attirait des étudiants de tout l'Empire. Un poème de 148 hexamètres fut écrit par un rhéteur de la fameuse école de rhétorique qui fleurissait à Autun à l'époque de Constantin,.
Prise par Julius Sacrovir en l'an 21, Autun fut le foyer de la révolte de Sacrovir menée par ce Gaulois et Julius Florus. Battu par les légions arrivées pour rétablir l'ordre, Julius Sacrovir finit par se suicider dans l'une de ses villas aux environs de la ville. Au Victorinus en 270 ; puis rebâtie au siècle suivant par Constantin. En 356, elle est assiégée par les Alamans puis libérée par Julien qui met en fuite ces derniers la même année.
Début 2010, lors de la construction de logements près de la porte d'Arroux, les travaux ont permis de découvrir un quartier antique ainsi que plus de 100 000 pièces de monnaie en bronze datant du ,,.
-
Relevé de fouilles du théâtre et l'amphithéâtre.
-
Mausolée disparu au XVIIIe siècle, dit « temple de Pluton » (illustration du XVIe siècle).
-
La pyramide de Couhard.
-
Le martyre de saint Léger.
-
Marie-Madeleine (sculpture provenant de la tombe de saint Lazare dans la cathédrale d'Autun, actuellement au musée Rolin).
Moyen Âge
Léger (né vers 616- mort en 678), était évêque d'Autun. Il fut torturé à Lucheux (Somme) sur l'ordre du maire du palais Ébroïn, qui le fit ensuite assassiner. Il avait présidé vers 670 le deuxième concile d'Autun (après celui de 599 réuni par l'évêque Syagre).
Invasions
La ville est prétendument saccagée par les Sarrasins du général Ambiza le ou 731 suivant les sources, le chanoine Marilier évoque même un raid "vandale" en 725 puis sarrasin en 731. Ces hypothèses reposent sur des sources faibles, tardives et parfois fantaisistes. Hervé Mouillebouche souligne en 2011 la probabilité d'un raid franc mené par Charles Martel et de ses Leuques en se basant sur les chroniques dites de Frédégaire et diverses sources contemporaines franques et arabes démontrant également l'improbabilité de l'avancée de Sarrasins au delà de Lyon. La date très précise du 22 août est quant à elle liée au culte de saint Symphorien à Autun, liant par la date le sac de la ville et le martyr du saint.
À la suite de ce désastre, quelques années plus tard, en 733, Charles Martel confie à Théodoric comtes d'Autun, dont Thierry II d’Autun (748-804) est frère du célèbre Guillaume de Gellone (751-).
Elle fut à nouveau saccagée par les Normands en 888. Elle devint au siècle le chef-lieu d'un comté dépendant du duché de Bourgogne.
Centre religieux
Au Moyen Âge, la ville devient un grand pôle ecclésiastique et un important lieu de pèlerinage, à l'image de sa nouvelle cathédrale en plus de la cathédrale Saint-Nazaire d'Autun. On vient y vénérer les reliques supposées de Lazare d'Aix, non pas celles de saint Lazare de Béthanie, celui de la Bible, mais celles d'un évêque d'Aix-en-Provence du Marie-Madeleine présent à Vézelay. La cathédrale Saint-Lazare (1120), église romane de type clunisien, est célèbre notamment par son tympan, sculpté avec beaucoup de détails représentant le jugement dernier et signé de l'artiste Gislebert. Ce portail magistral doit aux chanoines d'Autun sa préservation exceptionnelle, malgré les destructions d'œuvres médiévales commises au XVIIIe siècle.
Les causes d'appel de la cour du duc de Bourgogne, reconnaissent que l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, possède d'ancienneté, la haute, moyenne et basse justice sur la terre de Chanchauvain, aujourd'hui Champ-Chanoux, et qui a appartenu aussi au prieuré de Chanchanoux, au finage de Saint-Eugène.
C'est le , que les habitants de Saint-Martin et de Saint-Pantaléon reçoivent leurs lettres d'affranchissement de l'abbé de l'abbaye Saint-Martin d'Autun.
Temps modernes
L'enclavement géographique de la cité, la concurrence croissante de Dijon, de Chalon-sur-Saône et plus tard du Creusot contribuent à son déclin depuis le .
En 1788, Talleyrand devient évêque d'Autun. Il est élu député du clergé pour les états généraux (France) de 1789.
En 1790, Autun est retenue pour être le chef-lieu de l'un des sept districts du tout nouveau département de Saône-et-Loire.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom de Bibracte.
Le lycée du Napoléon Bonaparte, qui lui a donné son nom actuel, ainsi que ses frères Joseph et Lucien y ont fait leurs études. Ce lycée continue de fonctionner de nos jours. On peut y admirer les grilles en fer forgé érigées en 1772, les matières enseignées dans ce lieu y sont indiquées par divers représentations d'objets le long du haut de ces grilles.
L'ancien hôtel du marquis de Fussey situé rue de l'Arquebuse, construit en 1782, devient le siège de la sous-préfecture en 1820. Pendant la guerre franco-prussienne, Garibaldi en fait son quartier général fin 1870 et début 1871.
À la Révolution, Autun absorbe les communes voisines de Fragny (déjà fusionnée avec celle de Montromble) et de Saint-Symphorien-lès-Autun.
Époque contemporaine
Guerre de 1870
Le 27 novembre 1870, au matin, l’armée des Vosges battant en retraite sur Autun, était poursuivie par la 3e brigade badoise commandée par le général Keller.
Le 30 novembre, le général Garibaldi commandant en chef de l'armée des Vosges arrivait à Autun et organisait la défense de la ville. Les 2e et 3e batteries de campagne des mobiles de la Charente et la batterie de montagne étaient en position sur l’esplanade du petit séminaire, point le plus élevé de la ville. Deux pièces d'artilleries en bronze des mobiles de Saône-et-Loire étaient en position à Auxy.
Les Allemands atteignirent Autun le 1er décembre en fin de matinée. Leur artillerie entrèrent en action vers midi. L’artillerie française lui répondit fermement. L’artillerie allemande concentra alors ses feux sur le petit séminaire. Malgré de nombreuses pertes, les batteries françaises continuèrent à tirer stoppant l'attaque prussienne. L'ennemi tenta alors de contourner les défenses françaises par la forêt de Planoise. Pour contrer ce mouvement, les troupes de réserve françaises, renforcées par deux sections de la batterie de montagne se déplacèrent en bordure de la forêt. L'ennemi, surpris par la résistance des Français, se replia vers le bois de Vesvres puis fit retraite sur Dijon.
Les artilleurs français payèrent un lourd tribut pour la défense d'Autun : 53 tués ou blessés sur les 120 engagés dans le combat.
Le tacot du Morvan
Au début du tacot du Morvan : le chemin de fer d'Autun à Château-Chinon.
Sa gare terminus était située aux côtés de la gare de la liaison PLM. Ce terminus marquait le départ du calcul des points kilométriques de la ligne ; la gare était donc située au PK 0.
Après avoir traversé un pont métallique (dont il ne subsiste de nos jours que la pile de la rive droite) au-dessus de l'Arroux, la ligne disposait de deux haltes facultatives au carrefour de la Folie (appelé carrefour de la Légion aujourd'hui) et au hameau les Moreaux.
Le trafic voyageurs fut stoppé le , remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en 1936, fut démontée entièrement en 1939.
L'extraction du schiste dans la région d'Autun commence en 1824 à Igornay. De l'huile de schiste est produite dès 1837 pour l'éclairage public et les installations sont améliorées en permanence pour diversifier la production. La mine des Télots est la plus importante, elle est notamment équipée d'une raffinerie en 1936 et emploie plusieurs centaines d'ouvriers qui produisent du carburant pour automobile. Cette mine est la dernière à fermer en 1957. La production totale du gisement est estimée à 13 millions de tonnes.
La Seconde Guerre mondiale
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Autun est libérée le par les troupes françaises débarquées en Provence (le régiment de dragons du colonel Demetz), les groupes armés FFI (corps franc Pommiès) et FTP (régiment Valmy).
Depuis la Libération
Le 11 février 1992, la ville d'Autun reçoit le label Ville d'art et d'histoire.
Lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville, en Savoie, la flamme olympique passe par Autun.
- Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006, Collection « Hespérides », (ISBN ), p. 21.
- Archéologia, no 482 de novembre 2010. p. 40-41.
- Pierre-Bénigme Germain, Théologal, Lettres sur les Antiquités d'Autun, 1746.
- Joseph Rosny (1771-1814), Histoire de la ville d'Autun, Dejussieu, Autun, 1802.
- Sylvie Balcon-Berry, Walter Berry et Christian Sapin, « Présentation du site et des études historiques et archéologiques », dans Sylvie Balcon-Berry, Walter Berry, Christian Sapin, Le groupe épiscopal et canonial d’Autun : 20 ans de recherches archéologiques, Pessac, Ausonius éditions, ISBN , et , lire en ligne), p. 21-58
- Jacqueline Champeaux, Martine Chassignet, Hubert Zehnack, Ærius perennius, Paris, Sorbonne, 2006, 702 p.
- Jean-Paul Coudeyrette, Compilhistoire[source insuffisante].
- Claudio Moreschini et Enrico Norelli, « De Paul I à l'ére de Constantin », dans Histoire de la littérature chrétienne antique grecque et latine, Éd. Labor et Fides, 2000, p. 470.
- « Plus de 100 000 pièces romaines découvertes à Autun dans un chantier ».
- (en) Adrian Goldsworthy, In the Name of Rome, Weidenfeld and Nicolson, , p. 343
- « » (consulté le ).
- « », (consulté le ).
- « Les conciles d'Autun », article de Lucien Taupenot paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 143 de septembre 2005 (p. 14-15).
- Hervé Mouillebouche, Académie des sciences arts et belles-lettres (Dijon), « » , sur Gallica, Annales de Bourgogne : revue historique trimestrielle publiée sous le patronage de l'Université de Dijon et de l'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, (consulté le ).
- « Charte X », dans Cartulaire de l'abbaye Saint-Martin d'Autun, supplément du 13 juillet 1463.
- Marcel Dorigny, Autun dans la Révolution française, Amatteis, , p. 18
- Henri Nicolas, « Quand l'Assemblée constituante esquissait les contours du département de Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire no 6 (octobre 1970), p. 2-3.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- rtillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1846#:~:text=Les%20troupes%20allemandes%20atteignent%20Autun,seulement%20à%20partir%20de%2013h30.
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (ISBN et , OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35.
- Tristan Aubry, « », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
- Société autunoise de philatélie (préf. Christian Kozar), Autun : petite histoire postale et philatélique, , 130 p., p. 108.
Héraldique
Blason | D'or au lion de gueules, au chef bandé d'or et d'azur de six pièces et bordé aussi de gueules. |
|
---|---|---|
Détails | Première mention de ce blason en 1529 par Barthélemy de Chasseneuz dans son Catalogus De Gloriæ Mundi imprimé à Lyon. Par son chef, ce blason rappelle que Rodolphe, duc de Bourgogne, était comte d'Autun avant de devenir roi de France en 923 sous le nom de Raoul . Adopté par la municipalité le 1er janvier 1868. |
- Source : Pierre Lahaye, « Autun », article paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 22 (juin 1974), p. 26.
Histoire
- Edmé Thomas, Histoire de l'antique cité d'Autun, Autun, libraire Fr. Dejussieu, (BNF 31460202, lire en ligne), Société éduenne (édition de Jean-Sébastien Devoucoux avec Joseph de Fontenay).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.