Voutenay-sur-Cure

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Voutenay-sur-Cure : descriptif

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Voutenay-sur-Cure

Voutenay-sur-Cure est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Situation

Voutenay, petit village de 215 habitants (en 2015) est dans le sud du département de l'Yonne, à 36 Auxerre et 15 Avallon. Paris est à 215 km au nord-ouest.

Le parc naturel régional du Morvan commence à 8,6 .

Hydrographie

Comme son nom l'indique, le village est riverain de la Cure ; il est situé à la confluence (côté est) de celle-ci avec son affluent de rive droite le ruisseau du Vau de Bouche (20 Cure,.

Une partie de la Cure s'écoule dans des pertes à Asquins et ressort à Voutenay. D'après la carte du BRGN, la résurgence se trouve non pas dans le lit de la Cure mais à la Grande Fontaine, (au lavoir sur le ru du Vau de Bouche ?). Le même document précise que la source de la Grande Fontaine à Voutenay[Où ?] est une résurgence de la Cure et que la perte correspondante serait au Gué Pavé « sur Montillot » (la source du Gué Pavé est en réalité sur Asquins), entre Asquins et Blannay,. Une coloration de la Cure effectuée en 1905 en amont du Gué Pavé a réapparu à la Grande Fontaine à 7,6 . Une coloration effectuée dans le ruisseau du Vau de Bouche à 5 km en amont de la Grande Fontaine, n’a rien donné à cause d'une pluie continue survenue en cours d'opération.

Voies de communication et transports

Le village est traversé du nord au sud par la D 606 (ancienne nationale 6), bordée côté ouest par la ligne de chemin de fer Auxerre-Avallon - le tout dans le fond de vallée de la Cure.
La D9 commence dans le village et suit le Vau de Bouche vers le nord-est ; au nord-est de la commune elle se détourne vers l'est puis le sud-est en direction de Lucy-le-Bois, Provency et Athy, tandis que la D32 reprend sa direction vers le nord-est et vers Précy-le-Sec puis vers son chef-lieu de canton Joux-la-Ville (8,9 km). La D950 part vers l'ouest et vers la N151 à Courson-les-Carrières.

L'autoroute la plus proche est la A6, avec l'entrée-sortie Nitry » (vers le nord) à 14 Avallon » (vers le sud) à 23 .

L'aéroport de Dijon-Bourgogne est à 134 km, l'aéroport d'Auxerre - Branches à 45 .

Hameaux

Un lieu appelé la Sarrée, relevant de Voutenay, appartient en 1447 à l'abbaye de Crisenon ; Quantin le signale disparu à son époque ( ; la carte d'état-major du ni la carte de Cassini ( (ou est-ce l'ancien nom de la Jarrie ?)

Les autres hameaux sont : la Coutote (lotissement au nord du village), le Vieux Château, le Moulinot et le Gué Fleuri.

Communes voisines

Les noms en gras sont ceux des communes limitrophes. Voutenay en a cinq : Saint-Moré, Précy-le-Sec, Girolles, Sermizelles et Blannay.

Distances et positions relatives des communes voisines
Voutenay-sur-Cure
Joux-la-Ville
(8,9km)
Précy-le-Sec
(5,0km)
Annéot (6,8km)
Girolles (5,4km)
Sermizelles (2,9km)
Givry (4,7km)
Blannay (3,7km)
Montillot (6,8km)
Bois-d'Arcy (5,3km)
Brosses (7,6km)
Mailly-la-Ville
(8,8km)
Bessy-sur-Cure (7,4km)
Arcy-sur-Cure
(5,0km)
Saint-Moré (1,7km)

Les grottes du Vau de Bouche

Sur ses 10 derniers km, entre Lucy-le-Bois et Voutenay, le Vau de Bouche s'enfonce dans une vallée qu'il a profondément entaillée ; à mi-parcours de cette distance les falaises qui l'enserrent culminent à environ 100 ,. Sur cette section de son parcours, qui couvre les communes d’Annay-la-Côte, Girolles, Précy-le-Sec et Voutenay-sur-Cure, le Vau de Bouche a creusé de nombreuses grottes souvent cachées hors des sentiers et dont certaines restent encore à découvrir. Les grottes connues sont :

  • Le Grand Souterrain : développement 140 m, dénivellation 10 m, découverte au XIXe s. et en 1966.
  • La Grande Fontaine : développement 78 . Elle abrite une faune cavernicole variée : petits diptères, nombreux collemboles, cloportes décolorés, myriapodes (famille des Polydesmida), coléoptères non identifiés, chauves-souris, arachnides, des papillons (genre scoliopteryx)
  • La Roche aux Lierres : développement 69 m, découverte au XIXe s.
  • Le Larron ou la Roche au Larron, : développement 46 bronze final III, à 1,5 . C'est la plus grande des grottes du Vau de Bouche. Son plafond atteint 8 m de hauteur par endroits et des chauve-souris occupent occasionnellement les parties hautes.
  • Le Garde Blanc : développement 46 m, dénivellation 8 m, découverte en 1983.
  • Le Petit Souterrain : développement 22 m, découverte au XIXe s.
  • La Chaume Cadet : développement 20 m, découverte en 1950 ?
  • Le Cœur de Pierre : développement 20 m, découverte en 2006.
  • Le Champ du feu : développement 18 m, découverte au XIXe s.
  • Les Blaireaux : développement 18 m, découverte en 1983.
  • Les Cocons : développement 15 .
  • La Roche à la Grange : développement 17 m, découverte au XIXe s.
  • Le Chasseur : développement 10 m, dénivellation -4 m, découverte en 1983.
  • La Baume du Nid : développementm, découverte en 1983.
  • Le Soleil de Chandron : développementm, découverte en 1983.
  • Le Crâne : développement 6 . Cette petite cavité, accessible seulement à quatre pattes, sert de terrier aux blaireaux.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne à 11 vol d'oiseau, est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a b c d et e « Voutenay-sur-Cure, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  2. a b et c «  », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
  3. Victor Petit, Description des villes et des campagnes de l'Yonne, lire en ligne), p. 326-328.
  4. B. Rambert, G. Berger, Cl. Mégnien et L.J. Molinard, Étude bibliographique des phénomènes karstiques du Jurassique de l'Yonne, Orléans-la-Source, Bureau de recherches géologiques et minières, , 107 lire en ligne), p. 14.
  5. a et b 1969, p. 105.
  6. 1969, p. 107 (carte).
  7. « Le Gué Pavé et sa source, carte interactive » sur Géoportail..
  8. 1969, p. 46.
  9. 1969, p. 57.
  10. 1969, p. 106.
  11. Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, imprimerie impériale, , 167 lire en ligne), p. 119.
  12. « Voutenay-sur-Cure sur la carte d'état-major (1820-1866), interactive » sur Géoportail..
  13. « Voutenay-sur-Cure sur la carte de Cassini » sur Géoportail..
  14. a b c d e et f Spéléo-Club de Chablis, «  » [PDF], sur scchablis.com, (consulté le ), p. 3.
  15. « La vallée du Vau de Bouche à 5 km en amont de Voutenay, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  16. Spéléo-club Chablis 2007, p. 9.
  17. a et b Parat 1909, p. 55.
  18. a et b Spéléo-club Chablis 2007, p. 8.
  19. a et b Spéléo-club Chablis 2007, p. 4.
  20. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  21. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Toponymie

Quantin indique les noms Ultenacum, Vultenacum, Vuldonacum, Vultiniscum, Vultumniscum et Witeniscum. L'abbé Poulaine y ajoute Vetenedum, Vultumniacum, Vultiniacum, Volthenetum.
D'après lui, le suffixe -ay vient du celtique -ak, transformé en -acum, « propriété, demeure de quelqu'un » ; d'où il suggère que le propriétaire du lieu a pu s'appeler ''Vulteius ou Vultumnius.

Etum indiquerait une plantation de chênes.

La carte d'état-major de 1850 l'épelle encore « Vouteney », sans le complément « -sur-Cure ».

  1. Quantin 1862, p. 161.
  2. Quantin 1862, p. 163.
  3. a b et c Poulaine 1895, p. 21.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées geoportlVoutenayEM

Histoire

La Roche au Larron,
croquis par l’Alexandre Parat (1909)
Grotte au Larron : vases en cône tronqué, poterie noire lustrée, fine (coll. Charlot à Voutenay)

Protohistoire

Grotte au Larron ou Roche au Larron

La grotte au Larron ou Roche au Larron est un site archéologique du bronze final III,, (vers est de 46 . L'abbé Poulaine la dit « capricieusement ramifiée ».

Selon l'abbé Parat, le remplissage comportait deux niveaux. Le premier trouvé (le plus récent), de 1 m à 2 m d'épaisseur, est un limon jaunâtre mêlé de pierres. Il contient des débris de la voûte. Le deuxième, en dessous, est très différent et se sépare aisément de la première couche ; il est fait de sable fin, bigarré, sans stratification, tantôt pur et tantôt argileux ou contenant même des veines d'argile sableuse. Ce sable est similaire à celui trouvé en petites poches sur le plateau en rive droite du Cousin (juste au nord d'Avallon), et d'autres en rive gauche. Épais de 20 à 50 tuf formant souvent des lits ou des géodes, parfois noircies par de l'oxyde de manganèse. Par endroits il se trouve plaqué aux parois jusqu'en haut du remplissage et contient les objets les plus anciens de la grotte (des dents d'ours), ce qui laisse supposer qu'il a pendant un temps rempli la grotte jusqu'à la hauteur du limon.

Le limon (couche supérieure) contenait, près de la superficie, des monnaies et poteries romaines. Plus bas, la même couche a livré une grande quantité de poteries noires grossières dont la seule pièce presque entière est une sorte de plat creux fait à la main, à ouverture très large et fond très étroit. L'abbé Parat y a trouvé un anneau de bronze dans les parties les plus profondes, et des os de phalanges d'humain(s) ; il les associe au peuple qui vivait dans la vallée et y a construit de nombreux tumulus. Il a constaté la présence d'une grande quantité de charbon répandue dans tout le remplissage, mais pas de foyer ; et selon lui la grotte n'a pas été habitée (ni occupée de façon régulière). Selon lui, les divers débris trouvés dans le limon sont arrivés par les nombreuses cheminées ramifiées dans le plafond.
Le sable collé aux parois, plus ancien, a livré quelques os et des dents d'ours. Celui du fond n'a pratiquement rien livré sauf des dents d'ours probablement détachées des parois où elles étaient collées car elles sont plus anciennes que la couche de sable du fond ; et, surprise pour l’abbé Parat, une lame taillée dans du silex, similaire à celles trouvées en nombre à Arcy.

Antiquité

Voutenay faisait partie du pays Mandubien, dans la république Éduenne ; sa capitale était la célèbre Alésia ou Alise. Voutenay est dans la partie Mandubienne avallonnaise, donnée en 806 par Charlemagne à son fils Louis le Pieux.

La voie antique, villa et sépultures

Le « chemin d'Avallon à Auxerre » suit les vallées de la Cure et passe par Voutenay. Voie importante dès l'Antiquité sinon avant, il est signalé en 1292 en relation avec l'abbaye de Pontigny et Villiers-la-Grange (hameau sur Grimault). Il a été essentiellement repris par la D951 de Vézelay à Blannay, par la D606 de Blannay à Voutenay et par la D32 de Voutenay à Joux,. Les Romains l'utilisent pour la via Agrippa de l'Océan, voie antique allant de Boulogne-sur-Mer à Lyon en passant par Auxerre et Avallon.
Le long de cette voie ont été mises au jour en 1850 les fondations d'une villa gallo-romaine. Un cippe ou autel en pierre blanche assez tendre, de forme octogonale y a été découvert et transféré au musée d'Auxerre ; une inscription sur une des faces indique qu'il est dédié à Mercure et donne le nom de « Amicus Celsus Ambioris », peut-être le nom du propriétaire de l'endroit.
De nombreux tombeaux gallo-romains et de la période mérovingienne longent aussi cette voie.

Sarcophages près de l'église

Des sarcophages en pierre ont aussi été trouvés à l'est de l'église (immédiatement à l’est du cimetière actuel). En 1873 l'un d'eux a livré une lance en fer ; d'autres ont livré des plaques de ceinturon en fer plaqué d'argent ciselé. Certains renfermaient des pièces de monnaie, la plupart assez frustes, dont les marques d'Antonin le Pieux (138-161), Sévère Alexandre (222-235), d'Arcadius (395-408) avec au revers la citation « Gloria Romanorum », de Constantin, et des pièces lenticulaires. Des poteries ont aussi été trouvées, dont un broc en terre grise avec une ouverture de goulot tréflée ; des perles en ambre et en verre ; une fragile fiole ou lacrymatoire dont la partie basse est entièrement contournée par l'action du feu ; des outils en silex, dont une petite hachette de forme très régulière.

Le creusement d'une fosse funéraire dans le cimetière de Voutenay en 1890 a mis au jour à environ 1 loi salique qui interdit de remuer les os des morts et de placer un mort au-dessus d'un autre mort, et en déduit que cette inhumation étagée à Voutenay est la conséquence d'une erreur ou de l'ignorance. Comme il était de coutume au fusaïoles ou grosses perles et deux petites urnes funéraires.

Site du château

Le site du château a été occupé depuis .

Ferrier

Il existe un ferrier à Voutenay, vestige d'une extraction de fer antique.

Moyen-Âge

La première année du règne de Theodorico, soit en 606 (le 15 des calendes de février) ou en 721 (le 18 janvier) selon les sources, l’abbé de Flavigny Waré (Wideradus) fait à l'église de Saint-Pregts de Flavigny une donation incluant les petites coutumes de Voutenay (« et colonicas in Vuldocano »).

En 864, les évêques des Gaules réunis à Pistes (Pistres) par sont sollicités par l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre (dont l'abbé est alors Lothaire fils du roi) pour confirmer les possessions de l'abbaye - parmi lesquelles figure Voutenay : « Vultumniacus cum coloniculis ». Le de la même année, confirme les possesions listées par le décret de Pistes : « Vultumniacum cum appenditiis suis ». Les privilèges et biens de l'abbaye sont confirmés vingt ans plus tard le 11 juin 884 par Carloman : « Vultumniacus cum integritate » ; et dans les mêmes termes le par , le 14 juillet 889 par Eudes, le par Louis IV.

Le bourg est à l'époque dans le bailliage et présidial de Sens, sous le gouvernement de Champagne, et sous le parlement et intendance de Paris.

Au Auxois et par la suite au duché de Bourgogne. En 1210, le comte d'Auxerre Pierre de Courtenay reconnaît tenir du roi la forteresse de Voutenay où il a un prévôt.

Pendant le règne de la Maison des Valois-Bourgogne (ou « seconde Maison de Bourgogne » commençant avec , 1363-1404) sur le duché de Bourgogne, la royauté est affaiblie et ducs et comtes s'érigent en souverains des pays dont ils ont la garde. À cette époque, Voutenay et les villes environnantes passent aux comtes de Nevers. Le bourg se retrouve donc dans le bailliage et présidial de Sens, sous le gouvernement de Champagne, et du parlement et intendance de Paris. Mais « Auxerre s'étant des premiers soumis à l'autorité de Louis XI après la mort du duc Charles le Téméraire » (quatrième et dernier duc de la Maison des Valois-Bourgogne, 1467-1477), Louis XI récompense la ville en détachant son bailliage de celui de Sens (c'est donc la création du bailliage d'Auxerre). En 1551, Henri II crée un siège présidial à Auxerre, et à partir de cette date Voutenay n'a plus rien de commun avec Sens.

Diocèses

Voutenay est dans le diocèse d'Autun jusqu'en 1802, date à laquelle la paroisse passe dans le diocèse de Troyes. Elle passe dans l'archidiocèse de Sens-Auxerre lorsque celui-ci est rétabli en 1820.

Les Hospitaliers

La seigneurie est possédée successivement par les moines de Flavigny, ceux de Saint-Germain d'Auxerre, ceux de Vézelay, par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et les comtes d'Auxerre en disputent la possession. Voutenay subit les sièges des seigneurs locaux, la peste, les pillages par les Anglais (guerre de Cent Ans), par les grandes compagnies (Écorcheurs sévissant dans l'Avallonnais (XVe s.).
Le château a joué un rôle important lors des guerres de Religion et de la Ligue dans l'Avallonnais. Il a été ruiné peu après. Ce château était « bordé par la Cure, adossé à la pente escarpée d'une haute colline boisée et dominé par la montagne de Chora du côté sud ».

Époque moderne

Avant 1789, Voutenay est de la province d'Île-de-France, subdélégation de l'Isle, élection de Vézelay, et ressort au bailliage et à la coutume d'Auxerre (depuis le du doyenné de Vézelay et de l'archiprêtré d'Avallon.

  1. Parat 1909, p. 76 (planche I), fig. 5 et 6.
  2. Parat 1909, p. 76 (planche I), Poterie série II).
  3. (1909) Abbé Parat, Les Grottes de l'Yonne : la grotte de Nermont et les grottes de la Cure, du Vau-de-Bouche, du Cousain, du Serain et de l'Armançon (extrait du bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, .
  4. Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne, consulté le ), p. 56.
  5. «  », sur scchablis.com (consulté le ).
  6. Poulaine 1895, p. 3.
  7. Abbé Parat, « Notes sur les grottes du Muet et du Larron », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne,‎ , lire en ligne, consulté le ). Roche au Larron : p. 18-19.
  8. a b et c Poulaine 1895, p. 22.
  9. Quantin 1862, p. 33.
  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées geoportlVoutenayHydro
  11. Poulaine 1895, p. 13.
  12. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées petit326
  13. Poulaine 1895, p. 12.
  14. Poulaine 1895, p. 11.
  15. a et b Abbé F. Poulaine (Fonds régional : Bourgogne), Les Tombeaux en pierre des vallées de la Cure et du Cousin (Yonne) (monographie imprimée), Paris, éd. Ernest Leroux, lire en ligne), p. 14.
  16. Poulaine 1899, p. 15-16.
  17. a et b Poulaine 1899, p. 15.
  18. Poulaine 1899, p. 16.
  19. (2008) Pierre Nouvel, « La vallée de la Cure à l'époque gallo-romaine : Découvertes anciennes et apports des prospections aériennes et terrestres 1991-2008 », Bulletin de la Société d'Études d'Avallon, lire en ligne, consulté le ), p. 14.
  20. [Kasprzyk 2005] Michel Kasprzyk, « Les cités des Éduens et de Chalon durant l'Antiquité tardive (v. 260-530 env.) - Contribution à l'étude de l’Antiquité tardive en Gaule centrale », Sciences de l’Homme et Société. Université de Bourgogne,‎ (lire en ligne [sur core.ac.uk]), p. 169.
  21. a et b Poulaine 1895, p. 27.
  22. Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire Historique, ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, lire en ligne), p. 990.
  23. Poulaine 1895, p. 28.
  24. a b c et d Poulaine 1895, p. 23.
  25. Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., lire en ligne), p. 135.
  26. Lebeuf 1743, vol. 2, p. 141.
  27. Poulaine 1895, p. 24.
  28. Quantin 1862, p. 145.
  29. Quantin 1862, p. XIV.


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