Saint-Martin-en-Gâtinois
Localisation
Saint-Martin-en-Gâtinois : descriptif
- Saint-Martin-en-Gâtinois
Saint-Martin-en-Gâtinois est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
La commune de Saint-Martin-en-Gâtinois est limitée au nord par la Dheune et à l’ouest par l’ancienne voie romaine de Langres. Ce territoire n’a conservé qu’un petit Dois, le Bois Brûlé, près du hameau de Neuvelle. L’habitat se concentre dans l’agglomération principale qui comprend les écarts du Bout d’Amont et de Gâtenay au nord et nord-est du village, et dans deux hameaux, Neuvelle et Corcelles. situés au sud-ouest de la commune. est une terme isolée sur une route secondaire reliant Neuvelle à Saint-Martin-en-Gâtinois.La limite ouest de la commune suit l’ancienne voie romaine de Langres. Saint-Martin-en- Gâtinois est une création médiévale relativement tardive ; C. Joannelle a constaté que le terroir communal ne présente aucun toponyme antérieur au haut moyen-âge et peu de vestiges médiévaux, contrairement aux communes voisines ; la toponymie désigne le pays de la "gâtine", fond de vallée aux terres incultes et marécageuses. L’écart de Gâtenay, qui a donné son nom à la commune, représente le centre primitif de peuplement installé non loin du passage où le chemin rejoignant la voie de Verdun-Dijon franchit la Dheune. Saint-Martin-en-Gâtinois n’est pas mentionné dans les textes avant la fin du 13e siècle, ce n’était qu’une annexe d’Allerey, avec chapelle, que l’évêque Pons de Chalon érigea en cure en 1271., au sud de la commune, s’est établi à mi-chemin de la Dheune et de la voie romaine et pourrait être une création féodale des seigneurs d’Allerey ou des évêques de Chalon. se trouve en bordure de la voie romaine, au sud-ouest de la commune : ce hameau serait un centre de défrichement du haut moyen-âge qui a succédé a un habitat gallo-romain.
- ↑ dossier d'inventaire topographique-2001,2002 par FROMAGET Brigitte
Toponymie
La commune tire son nom du mot Gâtine (ou gastine), le Gâtinois étant aussi le nom d'une ancienne province de France (d'« environ 18 lieues de longueur sur 12 dans sa plus grande largeur, bordée au nord par la Beauce, au sud par l'Auxerrois, à l'ouest par le Sénonois et à l'est par le Hurepoix et la rivière de Vernisson. Cette province se distingue entre Gatinois françois ; & Gatinois orléannois. Il abonde en bled (blé), prairies, pâturages, rivières & en excellent safran »)
- ↑ Voir page 647 de l’Encyclopédie méthodique de géographie moderne imprimée à Paris, M DCC. LXXXII (1782), Chez Plomteux, Imprimeur des états (..) Le Gatinois, diwems des Romains, avoit une bien plus vaste étendue qu'à présent ; il étoit alors presque tout couvert de bois & de pâturages. » ajoute en 1782 l’Encyclopédie méthodique de géographie moderne
Histoire
Ces textes sont en partie tirés d'un manuscrit de l'abbé Bandet curé de Saint Martin de 1840 à 1855, puis curé d'Ecuelles de 1870 à 1878, manuscrit déposé à Ecuelles puis photocopié par M. Fiorini, de Palleau,en dépôt au GEHV, des bases de données du ministère de la Culture appelée Mérimée, Patrimoine-Bourgogne, des archives du (n°10, 49, 65) et Eglises du Verdunois par Claude Joannelle.
De 1840 à 1855, l'abbé Bandet, fut curé de Saint-Martin-Gatinois , auteur d'un manuscrit consacré à l'histoire du village (il sera curé d'Écuelles de 1870 à 1878). SAINT MARTIN : Le déterminé de ce nom de lieu est l'hagionyme le plus célèbre de France ; plus de 230 chefs-lieux de communes et un nombre incalculable de hameaux, écarts et lieux dits portent le nom de l'Evangélisateur des Gaules.- SAINT MARTIN est né à Sabaria Pannonie (région danubienne) vers 316. Nous avons un descriptif precis de sa biographie dans la page qui lui est consacrée : MARTIN DE TOURS. En complément la légende rapporte à ce sujet que le fougueux évangélisateur, ayant détruit au Mont-Beuvray un temple dédié à la déesse Bibracte, avait été poursuivi par la foule indignée de ce sacrilège ; il était sur le point d'être rejoint lorsqu'un bond prodigieux de l'âne qui le portait le sauva d'un mauvais parti : on montre encore les traces du pas de l’âne où les malades vinrent boire, durant des siècles, l'eau qui demeurait après les pluies. - La basilique Saint Martin de Tours qui fermait son tombeau, fut très tôt et durant tout le Moyen Age, l'un des principaux centres de l'Occident chrétien avec celui de St Jacques de Compostelle. Les paroisses consacrées à saint Martin tirent leur origine, non pas d'un passage de l'évangélisateur sur leur territoire, mais plus simplement de la présence de reliques rapportées par les innombrables fidèles qui avaient accompli le pèlerinage de Tours. Ces reliques consistaient généralement en de simple étoffes ou objets qu'en avait mis en contact avec la châsse renfermant les ossements du saint ou encore en un peu de poudre de pierre arrachée au tombeau. La présence à Autun d'une abbaye St Martin, fondée en 589 par la reine Brunehaut, fit beaucoup pour rendre populaire dans notre région le culte de l'Evangélisateur des Gaules : une douzaine de communes du département portent encore son nom. - Origine de GATINOIS: Le déterminant locatif du toponyme, GATINOIS, provient d'un collectif en -ETUM formé sur le latin vulgaire VASTINA qui a donné l'ancien français GASTINE (devenu "gâtine") et désignait un lieu en friche, une terre inculte. Ce mot est un dérivé ("vast/gast" + suffixe "ina"), dont le radical est une formation hybride germano-romane dans laquelle le germanique "wastjan" (ravager) a influencé le latin "vastare" (de même sens), entraînant la palatalisation de la labiale initiale : le latin "vastare" (qui aurait dû évoluer en "vaster") a ainsi donné le français "gaster/gâter". Outre le verbe "gaster", qui a d'abord eu le sens de "ravager, détruire" puis celui de "déserter, abandonner", l'ancien français, possédait toute une série de mots formés sur ce thème : le substantif "gast" (le ravage/la friche), l'adjectif homonyme "gast" (dévasté, ruiné/désert, inculte), le noir, dérivé "gastine" (le pillage/la terre en friche) et le double dérivé "gastinoie" (le pays des friches), équivalent féminin de "gâtinois". - Le français moderne a conservé le verbe "gâter" et le nom "dégât" et il a récréé tardivement, sur le latin "devastare" le verbe "dévaster". De leur côté, certains dialectes possèdent encore localement le vieux mot "gâtine", utilisé en outre par les géographes pour désigner des terres imperméables, marécageuses et stériles : cf. la Gâtine de Parthenay (ou poitevine) et la Gâtine tourangelle. Enfin, notre toponyme lui-même, "Gâtinois" (qui se prononçait "gâtinoué" jusqu'à la fin du 18ème siècle) se retrouve dans le nom d'un pays de France, le Gâtinois (région de Montargis), dont le sol de sables argileux peu fertiles était autrefois couvert de landes et de bois. - Cf. les écarts de St Martin : Gâtenay.
- ↑ GEHV, des bulletins des Trois rivières (n°10, 49, 65) et Eglises du Verdunois par Claude Joannelle.
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