Thil-sur-Arroux

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Thil-sur-Arroux : descriptif

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Thil-sur-Arroux

Thil-sur-Arroux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. La commune fait partie du parc naturel régional du Morvan.

Géographie

Situé à 239 m d’altitude, dans une vallée que dominent, au Couchant les montagnes de Dône et au Levant, celle du Couturier, le village est baigné à l'est, par l'Arroux, un affluent de la rive droite de la Loire. Territoire faisant partie de la Bourgogne et du Nivernais. De grandes pierres, dressées dans la cour du château de Chevigny, formaient les limites des deux provinces. Il était longé par une ancienne voie romaine à l'ouest.

Hameaux

  • les Places
  • le Mas
  • Les Menauts
  • Souves
  • le Moulin condamné
  • le Bois Droit
  • les Grandes Bruyères
  • les Bruyères du Bois Droit
  • le Gatz
  • Boussal
  • Chevigny, au sud, avec son ancien château, cette terre était tenue en toute justice de l'abbaye Saint-Martin d'Autun, en 1190, par Simon de Semur, baron de Luzy, qui reconnut, la même année que tout ce qu'il possédait à Thil et dans son territoire relevait de l'abbaye.

Henri de Brancion, seigneur ruiné par les croisades, engagea la terre de Chevigny, pour 440 livres viennoises, à l'abbé de Saint-Martin d'Autun, en 1249. Il fit ratifier cette cession par Renaud et Elisabeth de Semur.

Communes limitrophes

Rose des vents Saint-Didier-sur-Arroux Rose des vents
Luzy
(Nièvre)
N Saint-Nizier-sur-Arroux
O    Thil-sur-Arroux    E
S
Charbonnat

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 16,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Avrée », sur la commune d'Avrée à 17 vol d'oiseau, est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Abbé Jacques Fraçois Baudiau, Le Morvand, 3e édition Guénégaud, Paris, 1965, t. II, p. 397.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Histoire

Tilium ou Tilum et Tilio sont les toponymes nommant le village s'appelant aujourd'hui Thil-sur-Arroux. Ces origines viendraient du nom d'un prieuré par l'abbaye Saint-Martin d'Autun à qui la terre, seigneurie en toute justice, avait été donnée en 885 par une charte de Charles le Chauve, qui sera confirmée en 924, par le roi Raoul, puis par une bulle du pape Alexandre III, réfugié en France, datée d'avril 1164.

Au sommet de Dône, sur la crête la plus élevée, se trouvait à l'époque gallo-romaine, un camp retranché, connu aujourd'hui sous le nom de Châtelet. Il occupait, un vaste plateau oblong, escarpé de tous côtés. L'extrémité occidentale était hérissée d'un fort et séparée du reste du plateau par une solide muraille. Une grande levée, de cent mètres de long, où se remarquait encore à la fin du  siècle, l'emplacement de la porte. C'était tout ce qu'il en subsistait. Les autres faces étaient protégées par les à pics de la montagne et un amas de rocs, au milieu desquels il y aurait été reconnu un dolmen selon l'abbé Baudiau.

Cette paroisse est l'une des plus anciennes du Morvan, elle dépendait de l'archiprêtré de Luzy et elle a été longtemps réunie à celle de Saint-Didier-sur-Arroux. Le patronage de la cure, appartenait à l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, et son prieuré fut un des plus riches établissement dépendant de cette abbaye. Le titulaire, devait lors de sa prise de possession, devait à l'abbé, une chape bonne et suffisante, estimée 150 livres et payable en argent. Guillaume, prieur de Thil, s'obligea en 1236, à solder vingt livres pour sa part de la clôture de l'abbaye de Saint Martin d'Autun. Un siècle plus tard, Pierre, prieur s'engagea à donner annuellement, pendant quatre années, quinze livres pour l'acquit de ses dettes. Robert Guillemer assista en 1462, au chapitre ou l'évêque Jean V Rollin, fut élu abbé de Saint Martin d'Autun.

En, 1463, le cardinal Rolin, obtint du pape Pie II, une bulle qui réunissait, le prieuré à la manse des moines de l'abbaye. C'est l'abbé séculier de Cervon, Guillaume Macé, qui fut désigné par le Saint Père, pour opérer cette annexion, il obtint le la démission du titulaire Robert Guillemer, et déclara le prieuré uni, pour toujours à la manse conventuelle.

Le , Claude de Voilles, sacristain du monastère, délégué pour en prendre possession, au nom des moines se rendit à Thil sur-Arroux, où il requit le curé, Jacques Robert, en vertu des lettres qu'il lui présenta, de le mettre en possession de l'église, du prieuré et de toutes ses dépendances. Le prêtre, ayant pris connaissance des pièces, l'investit en effet, du tout en l'introduisant par la grande porte de l'église prieurale et en lui présentant les cordes des cloches, qu'il sonna, en présence de plusieurs témoins. Il le conduisit au prieuré, dont il le mis en possession. « Præfatus Jacobus Roberti, curatus de dicto Thilio, visis prius dictis litteris, tam apostolicis, quàm Guillelmi Macé abbatis cerviduni, judicis et commissarii,easdem cum reverentia debita executus est diligiter præfatumque Claudium de Voilles, procuratorem...,in et ad possessionem corporalem, actualem et realem dicti prioratus de Thilio et pertinenciarum universarum ejusdem per intronisationem majoris portæ ecclesiæ prioratus et traditionem cordarum campenarum ejusdem, et pulsationem alterius earumdem per factum eorum...induxit et investit et deinde...ipsum procuratorem in possessionem corporalem...domus dicti prioratus de Thilio, jurium, fructuum, emolumentorum... per intronisationem portæ dicti prioratus similiter posuit, induxit atque investivit... »

Un acte authentique fut dressé par Jean Guéront, prêtre du diocèse d'Auxerre et notaire apostolique, en présence de Guillaume et Vincent Cheminot, de Vincent Monmenault, de Jean Reby et autres. On avertit, les personnes présentes que dès lors, tous les revenus du prieuré appartenaient à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, à laquelle ils devaient être payés aux époques et lieux convenables.

En 1469, le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire étant en guerre contre Louis XI, il ordonna le , aux habitants de la paroisse et autres retrayants, de faire nuit et jour, guet et bonne garde: « au chastel, esglise et place forte de Thil, de s'y retraire et faire les réparations pendant le temps de guerre et d'imminet péril ». Maître Delavaux, sergent du duc de Bourgogne, se rendit à Thil et à l'issue de la messe déclara les ordres de son seigneur. Les paroissiens refusèrent d'exécuter l'ordonnance, les religieux ayant démontré que de toute ancienneté, il y avait eu en ce lieu : « Un bon chastel et place forte, fort defensable et tenable envers ennemis, large et spacieuse pour retraire les corps et biens ». Ils furent contraints d'obéir.

La Révolution

La terre de Thil fut vendue, comme bien national à la suppression des ordres religieux.

  1. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun: Chartes N°:VI; X, XVIII.
  2. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte N°157.

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Thil-sur-Arroux dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/260104.html

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