Saint-Révérien
Localisation
Saint-Révérien : descriptif
- Saint-Révérien
Saint-Révérien est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Saint-Révérianais.
Géographie
Saint-Révérien est situé au creux du Val du Beuvron, à une altitude moyenne de 310 mètres. Son territoire est recouvert de près d'un tiers par la forêt, composée de chênes, charmes, sapins de Douglas, dont 91 hectares de forêt communale, sous le contrôle de l'ONF depuis la fin du siècle.
La commune est entourée de Champallement, d'ouest au nord, de Neuilly, au nord-est et est, de Vitry-Laché au sud-est, de Moussy, au sud et sud-ouest et de Crux-la-Ville au sud et sud-est.
Hydrographie
- Le Beuvron ;
- La Vaucreuse, affluent du Beuvron ;
- Cours d'eau 01 de Saint-Révérien ;
- Cours d'eau 01 de Brèches ;
- Cours d'eau 02 de Brèches ;
- Cours d'eau 01 des Ombreaux ;
- Fossé 01 des Angles ;
- Fossé 01 de la Bouille.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
Les Angles, Brèches, Feuilles, la Maison Rouge, Sancenay, les Chaumes de Sancenay, les Ombreaux (lieu-dit à cheval avec la commune de Moussy).
Communes limitrophes
Champallement | Neuilly | Guipy | ||
Moussy | N | Vitry-Laché | ||
O Saint-Révérien E | ||||
S | ||||
Crux-la-Ville |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 16,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 13 vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Toponymie
L'origine du nom de la commune provient de , évêque venu de Rome et installé à Autun pendant les persécutions d’Aurélien. Accompagné d’un prêtre (Paul) et de dix autres compagnons, il sont envoyés évangéliser le Nivernais à la fin du Nevers en 274, à l'emplacement de l'ancienne abbaye Notre-Dame, ou à Compierre lieu de leur prêche.
La première mention « sérieuse » du lieu remonte au .
- ↑ Pointud-Détraz Denise, « Une dynastie de prieurs investit le prieuré de Saint-Révérien aux XVIIe et XVIIIe siècles », Bulletin de la Société nivernaise des Lettres, Sciences et Arts, n°46, 1997, p. 165-184.
- ↑ Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865, p. 169.
Histoire
Antiquité
De l'époque celtique, on a retrouvé au .
Sur les communes de Champallement et Saint-Révérien, est créé un vicus sur le site du hameau actuel de Compierre. Cette agglomération gallo-romaine se développe entre les et siècles, sur la voie romaine d'Entrains à Autun.
Moyen Âge
Dans la tradition, le souvenir de Reverianus et de ses disciples dans la contrée se perpétue : un petit monastère, une cella, s'établit non loin de Compierre. En 886, au moment où se met en place le comté de Nevers, le roi Charles le Gros, retira cet établissement au diocèse d'Autun au profit de celui de Nevers, à la demande du comte Guillaume.
Sans que l'on connaisse les raisons et la date de cet événement, la cellam Sancti Reveriani, intègre le temporel de l'abbaye de Cluny au 1055). Le monastère est ensuite érigé en prieuré conventuel (présence de douze moines autour d'un prieur) et est rattaché directement à l'abbaye mâconaise (l'abbé nomme le prieur). L'église prieurale est construite au XIIe siècle tout comme, probablement, les bâtiments conventuels (réfectoire, dortoir, salle du chapitre, logis..) organisés autour d'un cloître.
Le prieuré est puissant, il possède de nombreux biens dans les environs (bois, terres, prés, moulins, étangs…) ainsi que deux annexes (de grands domaines) le prieuré de Chevannes-sous-Montaron et la maison de Diennes. Le monastère possède aussi des privilèges et des exemptions. Le prieur est seigneur du bourg avec droit de basse, moyenne et haute justice, il nomme aux cures de Champallement, Chevannes-sous-Montaron, Diennes, Chazeuil, Dompierre, Beaulieu, Neuilly, Billy, Rix, Ouagne et Cuncy-lès-Varzy. L'aristocratie locale et comtale lui font plusieurs donations au cours de la période médiévale. De plus, plusieurs membres de la famille de Champallement se font enterrer dans la prieurale.
Le prieuré, les moines et les habitants sont plusieurs fois victimes de pillages et d'exactions (en 1343, 1360 et 1423).
Époque moderne
Suite aux difficultés de la fin du Moyen Âge (guerres, épidémies, crises frumentaires, avènement de la commende), le poids et le prestige du prieuré de Saint-Révérien sont moindres. Le nombre de moines institué à l'origine, diminue au point qu'on n'en trouve que deux, trois ou quatre au cours des et siècles. Ces religieux vivent tant bien que mal au milieu de bâtiments mal entretenus, dont certains sont en ruine (sauf le logis du prieur).
Fragilisée par un manque d'entretien, l'église est victime d'un incendie en 1723 qui emporte son clocher et sa nef. Le prieurale est restaurée en 1725-1726 mais de manière sommaire. À la Révolution il ne reste plus que deux moines, Dom Admirat et Dom Périnet.
Époque contemporaine
Pendant la Révolution, la commune change de nom, elle devient Brutus-le-Bourg. L'église devient un Temple de la Raison, où des cérémonies organisées par la municipalité singent le culte catholique. Jeanne Droit, une jeune fille de quatorze printemps va présider celle de 1793, son charme fera succomber le maire qui l'épousera.
Après la Révolution, la commune prospère grâce à l'élevage de charolais, à l'artisanat, à l'exploitation des carrières de grès et au flottage du bois.
Très mal reconstruit en 1725-1726, le clocher de l'église s'effondre au début du 1833. Un nouveau clocher-porche est ajouté en 1838. En 1840, la nef est reconstruite « à l'identique » et le chœur est classé Monument Historique. La nouvelle église est achevée en 1898 avec la sculpture des chapiteaux de la nef.
- ↑ Lespinasse René de, Le Nivernais et les comtes de Nevers, Paris, Champion, 1909-1914, t.I, p. 6.
- ↑ Lespinasse René de, Le Nivernais et les comtes de Nevers, Paris, Champion, 1909-1914, t. I, p. 51.
- ↑ Lespinasse René de, Cartulaire de Saint-Cyr, Nevers, Gremion, 1916, p. 31-32.
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- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Héraldique
Blason | D'argent à un mur de pierre au naturel, éboulé à senestre, surmonté au point du chef d'une étoile à huit branches d'or* et en flancs de deux abeilles (mouches) de sable.
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent). Blason retrouvé sur un fanion brodé, dont les couleurs ont passé. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- ↑ « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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