Champallement
Localisation
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Champallement : descriptif
- Champallement
Champallement est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont les Champallementois et Champallementoises.
Géographie
La commune de Champallement est située en Bourgogne-Franche-Comté. Sa superficie est de 8 070 hectares ; son altitude varie entre 245 et 349 mètres.
La commune est implantée au centre de la Nièvre, à 47 Nevers (par la route) et à 30 Clamecy, son chef-lieu d'arrondissement.
La voie de communication principale qui permet d'y accéder est la D34.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
Outre le bourg, la commune regroupe quelques hameaux et habitations isolés : Bois de Champagne, Boîte aux Loups, Bouille (la), Bourg des Moulins, Champagne et Chaumes (les).
Communes limitrophes
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Bussy-la-Pesle | ![]() | ||
Champlin Montenoison |
N | Neuilly | ||
O Champallement E | ||||
S | ||||
Moussy | Saint-Révérien |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 13 vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- ↑ Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- ↑ « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Comme Brinon-sur-Beuvron, anciennement Brinon-les-Allemands, la commune doit son nom à l’établissement d’une famille Allemand dans la région au Moyen Ȃge.
La première mention connue du lieu remonte à environ 1060 : Castellum cui vocabulum est Campus Alemannus (Bibliothèque historique de l’Yonne). On relève également les formes suivantes : Champalemant (1263), Campus Alemandi (1287), Champarlement (1430), Champlement (1441), Champallement (1462), Cura de Campo Allemandi (1478) et Champt Aleman (1617).
- ↑ Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865, p. 35.
Histoire
Antiquité
Pendant l'Empire romain est créé un vicus sur le site du hameau actuel de Compierre. Cette agglomération gallo-romaine se développe entre le Entrains à Autun.
Les vestiges d'un fanum octogonal, installé au centre d'une grande esplanade, y ont été trouvés en 1841-1842. À partir de 1961, J.A. Palet travaille sur le fanim. En 1968 il poursuit le dégagement d'un bord du sanctuaire. Côté est, il trouve divers aménagements dont des niches absidiales, des escaliers, des dallages et des sols correspondant à plusieurs périodes, un puits, etc. Les constructions et autres éléments du site ont été remaniés plusieurs fois.
En contrebas de l'esplanade, côté est, était installé un atelier de tailleur d'os découvert en 1972 lors de travaux de restauration. Ce bâtiment, qui semble avoir eu deux étages, mesurait 6,20 épannelés, fragments taillés ou tournés… L'ensemble de ces pièces permet de suivre les étapes de la transformation du matériau en objet fini. Sur le côté sud de l'atelier se trouve une plate-forme dallée, légèrement en surplomb par rapport à la rue longée d'un caniveau qui desservait l'atelier.
Le site a aussi livré de la céramique plombifère, peinte ou peignée et des formes sigillées précoces; Quelques potins trouvés à un niveau situé sous le sol de l'atelier indiquent une occupation du site dès le début du .
La route antique traversant du nord au sud le bourg a été retrouvée à cent mètres au sud du fanum. À cet endroit elle est bordée sur 9,50 .
Moyen Âge
La terre de Champallement, le campus, porte le nom d’un alaman : de quelqu’un venu de l’est à une date indéterminée. En effet, au siècle un évêque d’Auxerre, Chrétien (857-860), est dit alaman d’origine et il semble y avoir à cette époque une vague d’implantation germanique, implantation relevée par les traducteurs dans l’introduction des Gesta.
De 966 à 1194, les seigneurs de Champallement portent le titre de « vicomte de Nevers », puis « vicomtes de Champallement ». Cet attachement à leur terre est matérialisé par l’édification d’un « castellum », attesté dès le début du .
La famille de Champallement a donné notamment trois évêques à Auxerre et à Nevers au :
- Hugues II de Champallement, évêque de Nevers (1013-1065) ;
- Geoffroy de Champallement, frère du précédent, évêque d'Auxerre (1052-1076) ;
- Hugues III de Champallement, neveu du précédent, évêque de Nevers (1074-1091).
Par la suite, Champallement est à la tête d'une châtellenie comportant 16 fiefs.
Plusieurs seigneurs de Champallement ont été enterrés dans l'église du prieuré clunisien de Saint-Révérien :
- Robert, dont la dalle funéraire date du siècle ;
- Hugues de Lespinasse, mort en 1374, dont la dalle funéraire date du siècle ;
- Margueritte de Thianges (femme du précédent), morte en 1413, dont la dalle funéraire date du ;
- Odart de Lespinasse (fils des précédents), mort vers 1430.
D'après le pouillé de 1478, le prieur de Saint-Révérien nommait à la cure de Champallement. D'après ce même document, une léproserie dépendant de l'évêché était implantée à Champallement.
Époque moderne
- En 1624, le château est décrit "en ruines" ;
- En 1679, Philippe Lecomte, cerclier, est condamné à être « pendu à une potence érigée en la ville de Nevers pour vol avec effraction ».
Époque contemporaine
En 1901, le nombre d'habitants de Champallement, qui compte 85 maisons, s'élève à 221 individus.
La commune compte un curé, un instituteur, trois cantonniers, un garde champêtre et un garde particulier. Il n’y a que trois commerçants : un négociant, un marchand forain et une « maîtresse d’hôtel ». Les artisans sont plus nombreux : 4 carriers (dont un « maître carrier »), 2 scieurs de long, 2 charpentiers, 2 couvreurs, 2 couturiers, 2 meuniers, 1 charron, 1 maréchal-ferrant, 1 sabotier, 1 jardinier, 1 charretier, 1 maçon et 1 basse-courier. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des cultivateurs et agriculteurs (24 individus), suivie par les domestiques (23, dont 18 « domestiques agricoles »), les journaliers (6, dont 4 « journaliers agricoles ») et les fermiers (2). On recense également dans la commune 6 rentiers. Au total, on relève à Champallement 28 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1901, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il y a un étranger, un carrier de nationalité belge.
Comme dans bon nombre de communes nivernaises, certaines familles du village accueillent un « enfant de l’hospice » : elles sont 5 à Champallement.
Curés
Liste non exhaustive
- 1507 - Pierre Miller, docteur en médecine ;
- 1687 - Thomas Margot ;
- 1700 - Louis de Bony ;
- 1711 - De Barjot ;
- 1901 - Charles Malterre.
- « », sur compierre.wordpress.com (consulté en ).
- ↑ [Martin 1968] Roland Martin, « Circonscription de Bourgogne », Gallia, lire en ligne [sur persee], consulté en ).
- [Devauges 1974] J.-B. Devauges, « Circonscription de Bourgogne », Gallia, lire en ligne [sur persee], consulté en ).
- Devauges 1974, p. 441.
- Colas Brigitte, « Une famille, un château : Champallement du Xe au XIIe siècle », Chastels et maisons fortes III : actes des journées de castellologie de Bourgogne, , p. 52
- ↑ « », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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- Marolles Michel de, Soultrait Georges de (ed.), Inventaires des titres de Nevers, Nevers, , p. 441
- ↑ Longnon Auguste, Obituaire de la province de Sens, t. III : diocèses d’Orléans, d’Auxerre et de Nevers, Paris, Imprimerie Nationale, 1909, p. 528.
- ↑ Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891, p. 256.
- ↑ Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1901, 6 M 052/1.
- ↑ Il s’agit de Charles Malterre, 27 ans.
- ↑ Il s’agit de François Journeau, 41 ans.
- ↑ Un basse-courier est chargé des soins de la basse-cour.
- ↑ Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891, p. 349.
- ↑ Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891, p. 381.
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Champallement dans la littérature
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