Ouroux-en-Morvan

Localisation

Carte du monde

Ouroux-en-Morvan : descriptif

Informations de Wikipedia
Ouroux-en-Morvan

Ouroux-en-Morvan est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Situation de la commune dans le département.

La commune se situe à l'est du département de la Nièvre, dans le massif du Morvan, et fait partie de son parc naturel régional. L'altitude minimale est de 324 Oussière dans le lac de Pannecière. L'altitude maximale est de 667 m dans les bois de Villiers. Le village d'Ouroux est situé à 560 m d'altitude sur le bord occidental du plateau du Morvan central.

Lieux-dits, hameaux existants, ou ayant existé

Plusieurs hameaux composent la commune:

  • Coeuzon (Coeuson)
  • Savelot
  • Savault
  • Chamerelle
  • Montpensy
  • Le Boulard
  • Boulois
  • La Maison
  • Fonteny
  • Chassaygne
  • Vizaine
  • Mont
  • Mignage
  • Poirot
  • Poirot-Dessus

Communes limitrophes

Rose des vents Gâcogne Brassy Montsauche-les-Settons Rose des vents
Mhère N
O    Ouroux-en-Morvan    E
S
Chaumard Planchez

Hydrographie

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dun_sapc », sur la commune de Dun-les-Places à 12 vol d'oiseau, est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 181,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Le premier nom connu du village est « Oratorium ».

Le village tirerait ainsi son nom de l'époque "Horroez" du Latin "horréum" signifiant magasin de vivres et de fourrages, que les Romains y auraient constitué.

On reconnaît également au nom une origine latine: "Oratorium in Morvento" qui vient de oratoire (lieu de culte).

Histoire

Antiquité

Second âge du fer

Le village remonte à une lointaine Antiquité.

Époque des Éduens - peuple Celte

Ouroux a été habité très tôt par les Éduens, peuple celte (gaulois). Ils y auraient exploité les minerais d’étain, l’or et l’argent, dans une mine antique à ciel ouvert sur le site la Loutière (entre le hameau de Montpensy et de Poirot Dessous).

Époque gallo-romaine

La présence humaine est attestée par la découverte, hors de l’enceinte du village, de fondements de murs, de débris de tuile à rebords, et des poteries antiques.

Son nom dériverait du Latin horréum, magasin à vivres que les romains y auraient constitué.

Des couches de charbon ensevelies à un mètre sous le sol, le récit de quelques écrivains, laissent supposer que la communauté, comme d’autres localités, eu à souffrir de l’irruption de barbares qui dévastèrent les Gaules.

Site des tranchées de la Loutière

Le site consiste en deux fosses étalées sur 210 mètres de long pour 12 mètres de profondeur allongées et deux petites fosses circulaires, alignées est-ouest. Les fosses sont cernées par des monticules de déblais, témoins de l’activité d’extraction.

Interprété diversement au fil du temps, ce site énigmatique pour certains a été interprété tour à tour comme un site défensif gaulois, un aménagement anthropique non expliqué, ou encore, comme une tranchée creusée pour piéger les loups lors de battues. Pour les archéologues minier ayant travaillé à Bibracte, cet ensemble s'apparente par sa topographie caractéristique à une mine travaillée à ciel ouvert et sans doute prolongée en profondeur par des chantiers souterrains. Les monticules qui bordent les fosses correspondent manifestement aux haldes générées par l'activité minière,.

L’ancienneté du site est attestée par son intégration parfaite dans le couvert forestier.

La Loutière, une mine en roche typique (Sn, Au-Ag).

Voie romaine

La commune est située sur la voie romaine entre Autun « Augustodunum », à 30 Auguste et la ville d’Orléans « Cenabum », via Entrains-les-bains « Intaranum ». L’ancienne voie romaine croise à Arleuf (théâtre gallo-romain des Bardiaux) une des routes de l'axe Alésia - Bibracte. Les vestiges sur la commune d’Ouroux sont partiellement classés Monuments Historique, section d'Ouroux à l'Huis-Picard par arrêté du .

Les vestiges classés MH sont observables à l’ouest de la commune d’Ouroux, en bifurquant depuis la route départementale D17 et en suivant le D232, jusqu’à l'Huis-Picard.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, Ouroux fut le chef-lieu d'une châtellenie du comté de Château-Chinon.

| ]

Le , Savault, un gros hameau, fut incendié. Ce gros village (sacra Vallis) doit son nom à la vallée où il est bâti. Sur un mamelon isolé qui le domine est une chapelle, rebâtie à travers les siècles, mais dont l'origine remonte à la plus haute Antiquité.

En 1870, une grande partie du village d'Ouroux et l'église entière furent incendiés. Les toits, alors recouverts en chaume, facilitèrent les ravages du feu. La nouvelle église fut alors construite entre 1875 et 1878 dans le style roman, à trois nefs.

Histoire moderne ( | ]

Le Tacot du Morvan

Au début du chemin de fer de Corbigny à Saulieu, surnommé le Tacot du Morvan.

La ligne longeait l'étang communal et disposait d'une gare dans le bourg (située à l'emplacement de l'actuelle salle de fêtes). La commune disposait également de deux haltes aux hameaux de Chamerelle, et de Cœuzon-Savelot.

Le trafic de voyageurs s'est arrêté le .

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

En mars 1943, durant la Seconde Guerre mondiale, sous l’occupation Allemande, le capitaine Louis Aubin, alias Bernard, ancien gendarme à la retraite, fonda le maquis Bernard. D’abord très modeste, le maquis Bernard pu se développer progressivement avec l’aide de la population locale. Ce maquis se situe dans les bois de Coeuzon, près de l'étang « de la Passée », à environ sept kilomètres à l’est du village d'Ouroux. Le maquis est reconnu en par le commandement militaire, il est rattaché aux Forces Françaises de l’Intérieur.

Depuis le printemps 1944, le maquis Bernard voit ses effectifs affluer : le , il compte 25 hommes, 65 hommes le et pas moins de 125 hommes le .

Les forces anglaises du SAS réalisent des parachutages en 1944. En plus d’armes habituellement parachutées (pistolet-mitrailleur MKII, fusil  4), ce groupe de maquisards du maquis Bernard est doté, chose exceptionnelle, d'une arme antichar anglaise du type PIAT, Projector Infantry Anti Tank.

À partir de , le maquis Bernard pris beaucoup d’importance, avec à la fois la présence d’une quarantaine de parachutistes Anglais Special Air Service, les fameux SAS, et de l’état major départemental de la résistance Nivernais.

L'unité de commandement des FFI se réalise, après le débarquement, sous la responsabilité d'un Etat-Major départemental installé au Maquis Bernard, dont le chef militaire était le Colonel Gaston Roche.

Comptant jusqu'à 1 200 hommes en 1944, le maquis Bernard fut l'un des plus importants maquis du Morvan.

À la Libération, à partir de , Ouroux fut durant quelques semaines la préfecture clandestine de la Nièvre. Monsieur Robert Jacquin, haut fonctionnaire, fut nommé Préfet de la Nièvre par le Général de Gaulle.

Le sont signés « les accords d’Ouroux-en-Morvan » qui unifient l’ensemble de la Résistance nivernaise : Forces Françaises de l’Intérieur et Francs Tireurs et Partisans Français.

| ]

En 2008, avec l'entrée de Chypre et de Malte, la commune était située au centre géographique de la zone euro. Depuis le

  1. Benjamin Marquebielle, «  », sur TRACES : UMR 5608 (consulté le )
  2. «  », sur www.laurentvoyage.com (consulté le )
  3. «  », sur www.laurentvoyage.com (consulté le )
  4. Călin Gabriel Tămaş Tămaş, Béatrice Cauuet et Jean-Paul Guillaumet, « Recherches sur les exploitations minières anciennes du Morvan », Bibracte. Centre Européen d’archéologie. 2004. Rapport annuel d’activité 2004.,‎ , p. 340-357
  5. «  », sur www.arleuf.fr (consulté le )
  6. «  »
  7. Les Chemins d'Ouroux, «  » (consulté le )
  8. Site officiel de la commune
  9. «  »
  10. a et b «  »
  11. «  »
  12. «  »
  13. «  »
  14. «  »
  15. «  »

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Ouroux-en-Morvan dans la littérature

Découvrez les informations sur Ouroux-en-Morvan dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3750 autres localités pour la Bourgogne-Franche-Comte

Vous pouvez consulter la liste des 3750 autres localités pour la Bourgogne-Franche-Comte sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/villes.html.

Version en cache

16/02/2025 12:10:37 Cette version de la page est en cache (à la date du 16/02/2025 12:10:37) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/259409.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.