Corancy

Localisation

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Corancy : descriptif

Informations de Wikipedia
Corancy

Corancy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont les Corancycois.

Géographie

Situation

Ce village du Morvan, au cœur de la Bourgogne-Franche-Comté, est situé sur le cours de l'Yonne au sud-est du lac de Pannecière, à 8 Château-Chinon dans la partie Est de la Nièvre. Il fait partie du parc naturel régional du Morvan.

Hydrographie

L'Yonne traverse la commune du sud au nord. à son entrée sur la commune elle reçoit le Touron (rive droite), puis divers petits affluents locaux, avant de se déverser dans le lac-réservoir de Pannecière-Chaumard. Plus de 2,58 .

Au Moulin de Corancy, où conflue en rive droite un petit affluent venant du village de Lorien, se trouve une pisciculture couvrant environ 1,6 .

L'Oussière, autre affluent de l'Yonne en rive droite, forme toute la limite de commune au nord-est avec Planchez et une partie de celle au nord avec Chaumard. Son affluent de rive gauche le ruisseau de Griveau forme la limite de commune à l'est avec Lavault-de-Frétoy.

Géologie

Les sommets de Montiaux, Nargeveau et Chêne Fruit sont à l’extrémité est d'un arc formé de microgranites porphyriques, cintré sur la bordure sud du bassin géologique de Montreuillon et qui se prolonge à l'ouest sur Châtin et plus loin Grandry sur une quinzaine de km (μϒ2-3, en orange sur la carte géologique).

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

Les lieux-dits et écarts sont indiqués en italiques. Les plus gros hameaux sont en caractères gras.

  • Ardilly
  • la Bâtisse
  • bois Boulle
  • bois de Faubouloin
  • bois des Pichards
  • le Boissillot
  • le Carrouge
  • Châgnon
  • Champ Long
  • Champ Moignon
  • les Champs de Grand Pré
  • Chapelle de Faubouloin
  • Chaumont
  • la Chaux
  • la Chenée
  • Chêne Fruit
  • les Chevannes
  • les Cloux
  • les Commes
  • Corcery
  • le Courvois
  • les Creux
  • le Crot au Loup
  • les Crouées
  • le Défens
  • Denault
  • l'Écheneau Prés Derrière
  • la Fiette
  • la Fiolle
  • les Forands
  • la Forêt Laproye
  • les Foux
  • Frémont
  • le Gazot
  • les Girettes
  • les Goy
  • Graillebois
  • les Grands Cheintres
  • les Grandes Mouilles
  • Grand Sernay
  • Grappes
  • Grenoise
  • les Grises
  • l'Huis Grillot
  • Griveau
  • Gros Mont
  • l'Huis l'Abbé
  • les Issards
  • Lorien
  • Maison Comte
  • la Manille
  • la Métairie
  • le Montiaux
  • Mont Lorien
  • le Moulin de Corancy
  • le Moulin de Rhônon
  • les Moulins
  • Nargeveau
  • Neuvelle
  • la Pérole
  • le Pichou
  • Poitevin
  • les Porets
  • le Pré Jean
  • Prenet
  • Rhônon
  • la Rouère
  • le Ruet
  • Ruet au Meunier
  • Salorges
  • les Semaines
  • les Soulins
  • les Tanières
  • les Tourelles
  • le Tronçay
  • Tureau d'Enfer
  • les Veurtots
  • les Violettes
  • les Vouas
  • Vouchot
    • Vouchot Dessous
    • Vouchot Dessus

Communes limitrophes

Rose des vents Chaumard Planchez Rose des vents
Châtin N Lavault-de-Frétoy
O    Corancy    E
S
Saint-Hilaire-en-Morvan Château-Chinon Arleuf

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) à 4 vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 252,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a b c d e f et g « Corancy, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  2. «  », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
  3. Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), «  », Carte géologique de la France à 1/50000, sur ficheinfoterre.brgm.fr (consulté le ), p. 53.
  4. « Corancy, carte interactive » sur Géoportail. Couche « Carte géologique » activée.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Les formes rencontrées dans les documents historiques sont Corensi en 1193, Corenseio en 1296, Coranceyum au ,.

Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent d'interpréter le premier élément Corens- par le nom de personne latin (porté par un indigène) Cosentius (qu'ils reconnaissent par ailleurs dans Corancez, Cosentiacum vers 954, Eure-et-Loir) ou plutôt Corentius, car le passage de [s] à [r] n'est ni attesté, ni obligatoire. Ernest Nègre préfère le nom de personne latin *Corinthius, variante de Corinthus.

Le second élément est le suffixe -(i)acum,, d'origine gauloise, marquant la localisation et la propriété, souvent latinisé en -eyum à partir du XIIe siècle et ayant déjà évolué en [i] dans la langue commune et qui explique la plupart des terminaisons en -y dans la toponymie du Nord de la France.

  1. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, lire en ligne), p. 54.
  2. Anatole de Charmasse, Cartulaire de l'église d'Autun (1296), Première et deuxième parties, Paris / Autun, Auguste Durand / Michel Dejussieu, lire en ligne), p. 298.
  3. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 209b.
  4. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, lire en ligne), p. 551.

Histoire

Préhistoire

Plusieurs sites néolithiques se trouvent sur la commune, surtout situés sur les hauteurs de part et d'autre de la vallée de l'Yonne. Certains ne sont connus que par des prospections de surface.

  • Un nucléus plat à lamelles trouvé à Outron (silex provenant du Coniacien d'Aquitaine) pourrait témoigner d'une occupation chasséenne.
  • L'Huis l'Abbé (sur la D 500, au sud de Corancy) a révélé un ensemble de structures sur une terrasse dominant la vallée de l'Yonne, et présente un ensemble de trous de poteaux de différentes tailles ainsi qu'un soubassement de murs qui décrit un édifice aux contours arrondis avec une cour et un foyer. Cette enceinte serait un enclos pastoral néolithique. A côté se trouvent un complexe d'habitations, avec captage d'eau, accompagné de céramiques de la Tène.
Parmi le mobilier, plusieurs centaines de pièces lithiques sont liées à des tertres, des foyers profonds avec à leur proximité des silex chalcolithiques attribués au Néolithique moyen principalement mais aussi au Néolithique final. On note une hache en silex du Roannais, des silex de Meusnes, une ébauche d’armature à pédoncule de la côte chalonnaise et ce qui serait un briquet en silex provenant des Martins à Mouthiers-sur-Boëme (Charente, environ 400 ).
  • La Roche du Pas d’Aru a livré une lamelle retouchée en silex provenant vraisemblablement des Limagnes, et un nucléus dont la matière première provient de la Côte chalonnaise.
  • Les objets en pierre trouvés à Chaumotte sont tirés de quatre matériaux différents : silex de Meusnes, silex de la côte chalonnaise, quelques pièces en silex de Mur-de-Barrez, et un fragment de cristal de fluorite qui a peut-être été ramassé en tant que curiosité. Des gisements de fluorite existent dans le Morvan, notamment au pied du mont Beuvray.
  • À Grosmont, des « emplacements noirs » contenaient quelques silex, une pointe de flèche néolithique et des tessons de vases grossiers portant des chevrons.
  • Un sanctuaire des eaux à Faubouloin témoigne de la longévité du culte des eaux dans le Morvan, qui a perduré depuis le Néolithique jusqu'à la fin du .

Protohistoire

Comme l'attestent les fouilles archéologiques du lieu-dit l'Huis l'Abbé, cette commune paraît occupée à l'époque gauloise, avant la conquête romaine.

  1. [Saligny et al. 2011] Laure Saligny, Rémi Martineau, Jimmy Linton, Jehanne Affolter, Sébastien Francisco et Lyse Basset, « Le Néolithique du Morvan : état des connaissances », Revue archéologique de l'Est,‎ (lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ), p. 12.
  2. 2011, p. 16 ; et p. 17 fig. 16, nos 1-3.
  3. a et b «  », d'après la Société d'histoire Naturelle du Creusot(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur shnc.ifrance.com, (consulté le ).
  4. a b et c 2011, p. 17.
  5. Roland Martin, « Bourgogne », Gallia, lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 490-496.
  6. 2011, p. 16.
  7. a et b «  », sur google.fr/maps.
  8. a b c et d 2011, p. 18.
  9. [Gautherin 2009] Henri Gautherin, « Les eaux vives et dormantes du Morvan », dans Louis Courel (coord. et al., Des paysages à voir et à lire en Bourgogne, Dijon, Educagri éd., , sur books.google.fr (ISBN , lire en ligne), p. 67.

Héraldique

Blasonnement :
« De gueules au bâton en barre cousu de sable accompagné, en chef, d'un arbre arraché d'or et, en pointe, d'une hure de sanglier cousue aussi de sable, défendue et allumée d'argent. »

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Corancy dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/259322.html

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