Pimorin

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Pimorin : descriptif

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Pimorin

Pimorin est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Le nom officiel pour désigner les habitants de Pimorin sont les Pimorinois et les Pimorinoises

En revanche le nom de moelleux leur était souvent associé

L'orthographe du nom a beaucoup évolué au cours des siècles : Piedmourin, Piémorin, Piedmourain, Pimorain, Puimorin, Pymorain, Pymoran, Pymorin, ou encore Paynmoren Ce village traditionnel de la petite montagne a longtemps été caractérisé par sa pauvreté et sa grande ruralité, qui s'explique notamment par son éloignement de tout centre urbain

L'exode rural, qui a commencé au milieu du XIXe siècle, s'est accéléré au cours de la première partie du XXe siècle, divisant par plus de quatre sa population.

Géographie

Pimorin est un petit village situé sur le premier plateau du Jura dans une zone que l'on appelle la petite montagne.

Il est assis dans une combe mouvementée entre deux chaînes de montagnes jadis couvertes de broussailles et de maigres pâturages, aujourd'hui reconquises par la forêt. Le sol est sablonneux dans les parties hautes et composé de silex dans les parties basses. Le village est constitué de la partie principale, le bourg, et du Biolet, extension du village à environ 1 , puis hameau ou maison isolée) Bernard, Roland, Chamouton, Léthiévant et de Penloup. A disparu la grange du Bourg au lieu-dit Chez les Jobards sur la montagne non loin de l'ancien château, où vivaient encore trois personnes au début du siècle dernier. La rippe du Diévant compta jusqu'à 17 maisons et 83 personnes en 1891, soit plus qu'au Biolet à la même époque.

Le village se situe à une altitude de 527 Cressia.

Tout en étant à l'écart, la commune bénéficie d'une position centrale non loin des grands axes de communications. Elle est en effet à 23 Lons-le-Saunier, à 50 Bourg-en-Bresse, à 60 Mâcon, et se situe non loin de l'autoroute A39 qui lui donne accès à tout le Nord et le Sud de la France.

Communes limitrophes

Le territoire est limité au nord par Cressia, au sud, par Gigny, à l'est par Rothonay, à l'ouest par Loisia et Cressia.

Rose des vents Cressia Rothonay Rose des vents
N
O    Pimorin    E
S
Loisia Gigny Nancuise
Carte de la commune de Pimorin et des proches communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 517,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records PIMORIN (39) - alt : 503m, lat : 46°30'11"N, lon : 5°30'17"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,6 −2,7 0 2,6 6,9 10,2 11,9 11,7 8,3 5,6 1,1 −1,5 4,3
Température moyenne (°C) 1,5 2,2 5,8 9,1 13,2 16,9 18,9 18,7 14,7 10,8 5,5 2,4 10
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,1 11,7 15,5 19,6 23,5 25,8 25,7 21,1 16,1 9,9 6,2 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−22
05.01.1995
−23
01.02.03
−21
01.03.05
−8
08.04.21
−3
17.05.1991
0
04.06.01
2
03.07.1996
1
30.08.1998
−3
30.09.1995
−9,5
30.10.1997
−17
21.11.1999
−26,5
20.12.09
−26,5
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16
10.01.15
20
24.02.1990
24,5
31.03.21
27,5
21.04.18
32,5
24.05.09
36
22.06.03
38
07.07.15
39
12.08.03
33
13.09.16
28,5
07.10.09
23,5
12.11.1995
18
18.12.1989
39
2003
Précipitations (mm) 133,7 116 116,2 116,5 133,5 108 108,1 107 115,2 144,3 160,4 158,7 1 517,6
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,6
−2,6
133,7
 
 
 
7,1
−2,7
116
 
 
 
11,7
0
116,2
 
 
 
15,5
2,6
116,5
 
 
 
19,6
6,9
133,5
 
 
 
23,5
10,2
108
 
 
 
25,8
11,9
108,1
 
 
 
25,7
11,7
107
 
 
 
21,1
8,3
115,2
 
 
 
16,1
5,6
144,3
 
 
 
9,9
1,1
160,4
 
 
 
6,2
−1,5
158,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Dictionnaire géographique, historique, et statistique du Jura par A. ROUSSET, tome V, p. 377 [1]
  2. «  », sur Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs : Glossaire ; par Henry Suter (consulté en ).
  3. Pimorin, Histoire des Ans, Histoire des Gens (Des origines, au miieu du XXe siècle)
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Histoire

Antiquité

Une bourgade celtique importante était disséminée sur l'emplacement appelé aujourd'hui en Provenche, au sud ouest de Pimorin. Une voie reliant la ville gauloise d'Orgelet à celle de Vincia (Saint-Amour) franchissait la montagne et traversait probablement un oppidum construit par les Romains. Des tuileaux à records, des médailles et des restes de constructions romaines furent miss au jour autour d'un étang desséché dit Sur le « gouillat ».

Moyen Âge

Le premier titre que mentionne Pimorin date de 1185. La seigneurie de Pimorin, décorée du titre de baronnie, relevait directement des comtes souverains de Bourgogne et comprenait, à l'origine, un château situé sur la montagne, le bourg juste à ses côtés, la ville située dans la combe, Provenche (encore présente en 1257) et le village de Montséria.

Au début du Jean de Chalon dit l'Antique, qui en donna l'usufruit à Isabelle de Courtenay-Champignelles, sa seconde épouse. Cette dame se qualifiait en 1245 de dame de Pimorin. Celle-ci céda son usufruit en 1250, en accord avec son époux, à Raoul de Courtenay son frère.

Par un traité en 1279, Otton IV, comte de Bourgogne, abandonna à son frère, Renaud de Bourgogne, futur comte de Montbéliard, le fief de Pimorin. Ce dernier accorda une charte de franchise aux bourgeois, mais aussi fit entourer le bourg d'une ceinture de murailles et de fossés, et érigea en faveur des bourgeois un hôpital (l'hôpital Saint-Dominique). Jean Ier de Chalon-Auxerre, sire d'Orgelet et de Rochefort, fils cadet de Jean l'Antique et oncle paternel de Renaud, voulut contraindre en 1305 son neveu Renaud à lui faire hommage de ses châteaux de Dramelay, Binans, et Pimorin, mais Renaud de Bourgogne refusa et arma ses sujets pour se défendre. Il fut fait prisonnier mais on ordonna sa remise en liberté en raison de son bon droit.

Le comte Renaud, veuf de Guillemette de Neufchâtel-Montbéliard, mourut en 1322, laissant le partage de ses terres à ses quatre filles :

  • Jeanne, épouse d'Ulrich III de Ferrette (d'où Jeanne et la suite des comtes de Ferrette par son union avec Albert de Habsbourg), puis de Rodolphe-Hesso margrave de Bade-Bade (d'où la suite, en lignée féminine, des margraves de Bade)
  • Agnès, mariée à Henri de Montfaucon, d'où la suite des comtes de Montbéliard et des seigneurs de Montfaucon
  • Marguerite, dame de Pimorin, mariée à Guillaume II de Vienne d'Antigny, seigneur de Sainte-Croix
  • et Alice/Alix, dame de Lons en partie, Montaigu et Montfleur, alliée à Jean II de Chalon-Auxerre-Tonnerre, petit-fils de Jean Philippe VI, roi de France, arbitra par une sentence du que le château de Pymorin, dont le comte d'Auxerre s'était emparé, serait restitué à Guillaume de Vienne d'Antigny. Une grande partie du bourg au sud du château aurait ainsi été détruite dans une guerre que Guillaume d'Antigny soutint contre Henri de Montfaucon et Jean II de Chalon-Auxerre, seigneur d'Orgelet, ses beaux-frères. Une autre version veut que le bourg disparut vers l'an 1336, lors de la guerre des barons comtois confédérés contre le duc Eudes IV. C'est en assiégeant ce dernier qui s'était retranché dans le château de Pimorin, que le comte d'Étampes fut tué le .

En 1349, la peste sévit dans la région, la dépeuplant fortement.

En 1385, Philippe le Hardi, duc et comte de Bourgogne, reçoit Pimorin de Hugues VII de Vienne († 1390 ; cf. seigneurie de Ste-Croix), lui-même successeur de sa mère et de sa tante maternelle, Marie et Jeanne de Sainte-Croix, filles de Marguerite de Bourgogne-Montbéliard et de Guillaume II d'Antigny-Ste-Croix ci-dessus. Par son testament du , il le lègue cinq ans plus tard à Guillaume IV de Vienne dit le Sage (vers 1361/1362 - † 1437), demi-frère d'Hugues VII, qui fut chambellan du roi de France et du duc de Bourgogne, Toison d'or et gouverneur du comté de Bourgogne. Ce dernier vendit la seigneurie de Pimorin en 1454 à Nicolas Raulin, seigneur d'Authume (Authumes et Authume), qui la laissa à l'une de ses filles, Claudine Raulin, épouse de Jacques Ier de Montbel d'Entremont.

En 1479, les troupes de Louis XI prennent le château de Pimorin.

Françoise de Montbel, fille de Jacques Ier de Montbel, devint dame de Pimorin en épousant Nicolas de Mauffans en 1498. Ce dernier ruina ce qui restait du bourg en démolissant une tour qui restait à l'est et les murs d'enceinte, afin de construire un boulevard devant son château et pour reconstruire ce dernier, qui aurait été démantelé par les Français vingt ans auparavant.

Son fils, Louis François de Mauffans, baron de Pimorin, décède en 1531, laissant sa veuve Margueritte de Myria prendre possession de ses terres, sous prétexte que leur fille unique Jeanne de Mauffans avait embrassé l'état religieux. À la suite de son remariage avec un gentilhomme florentin, Alexandre d'Esquivovaya, elle lui donna toutes ses possessions, qu'il céda en 1576 au neveu de sa femme, Jean Philibert de Myria, seigneur de Montgriffon et baron de Châtillon Corneille. Cependant, Jeanne de Mauffans revendiqua la fortune de son père à la suite de l'obtention en 1573 de lettres de relief qui lui permettaient de posséder des biens malgré son entrée en religion. Cette demande fut validée par un arrêt de Dole du mais le procès continua néanmoins, et les biens litigieux, dont la terre de Pimorin, furent mis en vente.

En 1580, Benoît Charreton, seigneur de Chassey, achète la baronnie de Pimorin et obtient en 1586 de Jean Philibert de Myria le désistement de toutes ses prétentions. Il convoqua les habitants pour faire signer une reconnaissance de ses droits seigneuriaux, mais il rencontra une vive opposition de la part des bourgeois. Ces derniers furent assignés devant le bailliage d'Orgelet puis devant le parlement. Le seigneur consentit finalement que la charte de franchise, accordée par Renaud de Bourgogne au bourg de Pymorin détruit depuis longtemps, profiterait aux habitants de toute la seigneurie, qui porteraient ainsi le titre de franc-bourgeois. Il leur céda également les terres vacantes et abandonnées, ainsi que l'emplacement de la ville de Provenche, qui n'était déjà plus qu'un immense murger en 1589. En contrepartie, les habitants s'engageaient à faire le guet et garder le château, ainsi qu'à se soumettre à l'impôt des quatre cas et des toises de maisons. Ce fut le traité du .

En 1595, c'est au tour des troupes d’Henri IV de prendre le château. Les colonels de Plésnan et d'Espiard, sous les ordres du maréchal de Biron marchèrent sur Pimorin avec une troupe nombreuse après avoir fait capituler les châteaux de Cressia et de Binans. Le capitaine du château, Pierre Loys, fut obligé de livrer la place en faisant promettre aux agresseurs d'épargner le village et ses habitants moyennant une somme de 1000 écus. Il en avança lui-même 200 et fut emmené en otage à Lyon avec d'autres. Il ne retrouva la liberté que lorsque Pierre de la Chanal, marchand à Lyon, leur prêta 800 écus pour achever de payer la rançon. Ce dernier eut des difficultés à se faire rembourser, car près de la moitié des habitants avaient fui ou étaient morts de la peste.

Benoît Charreton mourut en 1600, laissant la terre de Pimorin à deux de ses fils, Maximilien et Ferdinand Charreton, et à leur mère Henriette. Anne Antoinette Chareton, son autre fille, entre finalement en possession de Pymorin en 1622 en vertu de la substitution contenue dans le testament de son père, et en vertu d'un traité fait avec sa mère et ses frères et sœurs.

En 1629, la baronnie de Pimorin est vendue 25 000 F. à Catherin de Marnix, fils de Gérard de Marnix, qui va habiter le château à partir de 1632 en le réparant à grands frais.

De 1636 à 1644, les guerres et la peste dévastent la bourgade. Les troupes d'Henri II, duc de Longeville menées par le duc d'Arpajon prennent Pimorin. L'hôpital Saint-Dominique et le four banal furent détruits ainsi que les cinq ou six dernières maisons sur la montagne. C'est à cette époque que le village dans la combe se déplaça. Les habitations près de l'église furent abandonnées et le village se reforma à la place qu'il occupe actuellement. Les rippes du Biolet, qui formaient au fief pour une famille noble et qui s'étaient reboisées, furent à nouveau défrichées par des charbonniers qui y fixèrent leur demeure (le quartier du petit Biolet qu'ils formaient n'existe plus).

Jacques Antoine de Marnix succéda à Catherin de Marnix, avant 1649, et mourut vers l'an 1690. Son cousin Charles Gaspard de Marnix hérita de la baronnie de Pimorin. Il eut pour successeur Claude François Joseph comte de Marnix, baron de Pimorin. Son fils Charles Guistain Marie, comte de Marnix, nouveau baron de Pimorin, vivait encore en 1791, date de la vente nationale de ses biens. Le château fut vendu et démoli le . Il se fit naturaliser néerlandais en 1814 et racheta par un acte du l'emplacement du château de Pimorin.

Entre 1790 et 1794, Pimorin absorbe la commune éphémère du Biolay.

Époque contemporaine

Les exode rural à Pimorin. La situation économique et sociale semble ignorer l'essentiel des évolutions qui se jouent alors à l'époque. On peut définir Pimorin à l'aube du Lons-le-Saunier. L'eau arrive sur les éviers en pierre en 1962. Les égouts sont creusés dans la roche ce qui nécessite un usage important de la dynamite.

Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, tous les hommes valides ont été mobilisés. Ce sont les femmes qui ont assuré avec les vieillards tous les travaux des champs. 12 hommes du village disparurent au cours des combats, notamment trois frères dont deux le même jour, le . Ils figurent aujourd'hui sur le monument aux morts. Les horreurs de la guerre marquèrent durablement les esprits de ceux qui avaient survécu.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la commune n'eut à déplorer aucune disparition de soldats, mais on dénombra 7 prisonniers qui n'ont été libérés qu'en 1945. Le , 5 hommes du village furent arrêtés et déportés au camp de Neuengamme, seul un, Roger Janier, en est revenu. Une plaque a été érigée en leur mémoire sur la façade nord de la mairie.

Le remembrement qui date de 1962 a redessiné les paysages et les propriétés.

Pimorin fait partie depuis 2001 de la communauté de communes de la région d'Orgelet qui regroupe : Alièze ; Beffia ; Chambéria ; Chavéria ; Cressia ; Dompierre-sur-Mont ; Essia ; Mérona ; Moutonne ; Nancuise ; Nogna ; Onoz ; Orgelet ; Pimorin ; Plaisia ; Poids-de-Fiole ; Présilly ; Reithouse ; Rothonay ; Saint-Maur ; Sarrogna ; La Tour-du-Meix ; Varessia.

  1. par A. ROUSSET, tome V, p. 377
  2. par A. Rousset, tome V, p. 377.
  3. , tome onzième, p. 265.
  4. par A. ROUSSET, tome III, p. 234.
  5. Xavier Brun : dans Histoire de la guerre de Dix Ans, 1938
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  7. Pimorin, histoire des ans, histoire des gens (des origines, à la moitié du XXe siècle)

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/259074.html

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