Éternoz

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Éternoz : descriptif

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Éternoz

Éternoz est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté

Elle a étė créée en 1973 par association des anciennes communes d'Alaise, Coulans-sur-Lizon, Doulaize, Eternoz et Refranche.

Géographie

Toponymie

Esternoz en 1262 ; Esternos en 1275 ; Esternoch en 1280 ; Esternoz dessoz Monmaour en 1294 ; Sternol au  siècle. Le toponyme semble germanique : « vallée de hêtres ».

Construit dans un environnement rocheux, Éternoz est traversé par le ruisseau de la Vau qui sort du village par une cascade de 40 mètres pour rejoindre ensuite les gorges du Lison, avec de nombreux belvédères.

La commune est constituée, depuis 1973, par l'association de cinq communes :

  • Alaise (38 . Le patrimoine archéologique est composé de tumuli des âges du fer et de vestiges gallo-romains. L'église est du XIVe siècle. Divers points de vue sont fréquentés :
    • le point de vue « des feuilles », sur la route du Sel entre Éternoz et Nans-sous-Sainte-Anne ;
    • le point de vue entre Saraz et Alaise ;
    • le point de vue des vestiges d'Alaise.
  • Coulans-sur-Lizon (12 gothique au portail flamboyant.
  • Doulaize (19 paléolithique.
  • Refranche (42 âge du bronze et du fer).
  • Éternoz (191 clocher à dôme rond (très rare dans la région) et ses deux fontaines.

Communes limitrophes

Rose des vents Lizine Malans Rose des vents
Myon N Amancey
Déservillers
O    Éternoz    E
S
Saraz Nans-sous-Sainte-Anne Montmahoux

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 259,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records COULANS (25) - alt : 468m, lat : 47°01'23"N, lon : 6°01'13"E
Records établis sur la période du 01-12-2006 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,2 −1,2 1 3,9 7,2 11,1 12,8 12,5 9 5,8 2,4 −0,3 5,3
Température moyenne (°C) 2,4 3,1 6,2 10,2 13,2 17,2 19,1 18,8 15 11 6,5 3,3 10,5
Température maximale moyenne (°C) 5,9 7,4 11,4 16,5 19,2 23,3 25,5 25,1 20,9 16,1 10,7 7 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−16,4
24.01.17
−18,7
06.02.12
−10
12.03.10
−7,5
04.04.22
−3,1
06.05.19
2,4
14.06.08
2,9
03.07.11
4,1
30.08.09
0,3
17.09.08
−8,5
29.10.12
−14,1
30.11.10
−18,9
20.12.09
−18,9
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
18,6
01.01.23
21,4
24.02.21
24,4
31.03.21
27,1
21.04.18
31
20.05.22
36,3
18.06.22
38,2
31.07.20
38,7
24.08.23
33,4
11.09.23
29,8
07.10.09
21,9
07.11.15
18,9
24.12.12
38,7
2023
Précipitations (mm) 102,6 91,2 96,4 88,9 127,9 119 98,2 103,7 91,3 106,4 112,2 121,4 1 259,2
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,9
−1,2
102,6
 
 
 
7,4
−1,2
91,2
 
 
 
11,4
1
96,4
 
 
 
16,5
3,9
88,9
 
 
 
19,2
7,2
127,9
 
 
 
23,3
11,1
119
 
 
 
25,5
12,8
98,2
 
 
 
25,1
12,5
103,7
 
 
 
20,9
9
91,3
 
 
 
16,1
5,8
106,4
 
 
 
10,7
2,4
112,2
 
 
 
7
−0,3
121,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, Besançon, Cêtre, .
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, 2e éd., 1978, p. 276..
  3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 869 (tome II)..
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Esternoz en 1262 ; Esternos en 1275 ; Esternoch en 1280 ; Esternoz dessoz Monmaour en 1294 ; Sternol au  siècle. Le toponyme semble germanique : « vallée de hêtres ».

Construit dans un environnement rocheux, Éternoz est traversé par le ruisseau de la Vau qui sort du village par une cascade de 40 mètres pour rejoindre ensuite les gorges du Lison, avec de nombreux belvédères.

La commune est constituée, depuis 1973, par l'association de cinq communes :

  • Alaise (38 . Le patrimoine archéologique est composé de tumuli des âges du fer et de vestiges gallo-romains. L'église est du XIVe siècle. Divers points de vue sont fréquentés :
    • le point de vue « des feuilles », sur la route du Sel entre Éternoz et Nans-sous-Sainte-Anne ;
    • le point de vue entre Saraz et Alaise ;
    • le point de vue des vestiges d'Alaise.
  • Coulans-sur-Lizon (12 gothique au portail flamboyant.
  • Doulaize (19 paléolithique.
  • Refranche (42 âge du bronze et du fer).
  • Éternoz (191 clocher à dôme rond (très rare dans la région) et ses deux fontaines.
  1. a et b Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, Besançon, Cêtre, .
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, 2e éd., 1978, p. 276..
  3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 869 (tome II)..

Histoire

Une Alésia séquane ?

En 1855, l'architecte Alphonse Delacroix a soutenu devant la Société d'Émulation du Doubs l'identification d'Alésia au site d'Alaise, en territoire séquane. Cette thèse comtoise a été soutenue par Jules Quicherat et Ernest Desjardins (lequel s'est rétracté par la suite), puis elle a été reprise par Georges Colomb. Cette thèse, largement soutenue au César, et de comprendre pourquoi César parle de « l'oppidum des Mandubiens » (Man Dubis = hommes du Doubs, selon une étymologie discutée). Dans cette thèse « Alaise = Alésia », la bataille décisive opposant César à l'armée de secours commandée par Vercassivellaunos aurait eu lieu sur le plateau de Doulaize, commune également associėe avec Éternoz.

Toutefois, les fouilles pratiquées dans les années 1952 à 1954 n'ont pas permis de trouver des traces probantes d'un siège romain, ni d'un oppidum gaulois.

Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, le nom d'Alaise serait une variante, avec un autre suffixe, du toponyme gaulois Alesia ou Alisia « falaise », qui a donné Alise en Côte-d'Or. Mais Ernest Nègre l'interprète comme Alatea villa, d'un nom d'homme germanique Alateus : « le domaine d'Alateus ».

Une nouvelle thèse soutenue par Daniel Munier situe Alésia sur la rive opposée du Lison, sur l'éperon barré d'Éternoz.

  1. Gustave Servois, « Conclusion pour Alaise dans la question d'Alesia, par Jules Quicherat. », Bibliothèque de l'École des chartes, lire en ligne).
  2. Ernest Desjardins, Alésia : 7e campagne de Jules César, Didier, (lire en ligne).
  3. Camille Jullian, «  », sur mediterranee-antique.fr (consulté le ).
  4. Joël Le Gall, Alésia. Archéologie et histoire, Fayard, 1963 (rééd. 1976), p. 47-48..
  5. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cit., p. 8..
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :0
  7. Daniel Munier, Alésia. Le brouillard se lève, Arbois, D. Munier, , 80 ISBN ).

Héraldique

Blason de la famille d'Esterno.

La famille d'Éternoz (olim Esterno) portait pour armes : « De gueules à la fasce d'argent accompagnée de trois arrêts de lance du même » et avait pour devise « Esterno ab aeterno »,.

  1. a et b R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 lire en ligne sur Gallica), p. 297-298.

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Éternoz dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/258517.html

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