Saint-Germain-le-Rocheux

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Saint-Germain-le-Rocheux : descriptif

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Saint-Germain-le-Rocheux

Saint-Germain-le-Rocheux est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté

Les gentilés sont « Rocagermanois » et « Rocagermanoises ».

Géographie

Carte INSEE de la commune.

Sur le plateau de la forêt domaniale de Châtillon qui prolonge vers l'ouest le plateau de Langres, la commune de Saint-Germain-le-Rocheux s'étale sur 7,7 Brevon au sud et forêt de Châtillon au nord. L'essentiel du territoire est en rive droite de la rivière, mais il comprend toute la largeur de la vallée avec une part du versant en rive gauche, ces lieux marquent les altitudes les plus basses, le Brevon passe de 286 Villiers-le-Duc) à 393 m. Bien que le sud de la forêt de Châtillon se prolonge sur le nord de la commune, c'est l'agriculture qui occupe la moitié des surfaces, surtout autour du village sur le plateau, et le fond de vallée se pare de belles prairies verdoyantes. Les bois occupent les versants à pentes rapides et les deux pointes que forment les limites de finage au nord.

Deux routes départementales traversent et se rejoignent sur la commune, la D 16 vient de Châtillon-sur-Seine par la forêt au nord et rejoint au sud Beaunotte et Aignay-le-Duc, la D 29 à l'ouest vient de Coulmier-le-Sec (sur la route de Châtillon/S. à Montbard) et suit le Brevon. Le village est à l'écart de ces routes fréquentées.

Hameaux, écarts, lieux-dits

La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameau rattaché.

  • Habitat ou bâti écarté : le moulin de Saint-Germain.
  • Lieux-dits d'intérêt local : chemin de Champ-Coin, chemin des Rochottes, chemin de Bas-de-Vanne, bois : les Charmes, la Sarnée, les Rochottes, Champ-Coin, la Sentinelle.

Communes limitrophes

Rose des vents Nod-sur-Seine Villiers-le-Duc Rose des vents
N
O    Saint-Germain-le-Rocheux    E
S
Busseaut Rochefort-sur-Brevon

Hydrographie

La forêt de Châtillon couvre des sols calcaires du Jurassique dans lesquels se sont formés des réseaux souterrains, on n'y trouve pratiquement aucune rivière en surface sauf dans le sud-est vers le Val des Choues, les eaux réapparaissent sous forme de sources exsurgentes dans les versants des rivières autour du plateau (Seine, Brevon, Ource, Digeanne), et surtout par la Douix, importante résurgence à Châtillon-sur-Seine qui reprend peut-être aussi, outre les eaux du plateau, une perte de l'Ource. L'absence d'eau sur le plateau obligeait les habitants à recueillir l'eau de pluie dans des citernes : 80 sont dénombrées en 1888. En 1893 l'ingénieur Ernest-Sylvain Bollée installe un bélier hydraulique dans la vallée du Brevon qui remonte l'eau au village 92 .

Avec un faible pente (env. 0,4 %), le Brevon décrit de nombreux méandres qui irriguent de belles prairies et forme quelques étangs au fond d'une jolie vallée encaissée appréciée des promeneurs, de Rochefort-sur-Brevon au val de la Chouette (commune d'Aisey-sur-Seine), tout près de son confluent avec la Seine au pont de Vaurois. Le premier meunier du moulin de Saint-Germain, sur la rivière, qui était un moulin à farine, est nommé dans l'état-civil en 1712.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 amplitude thermique annuelle de 16,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châtillon/Seine », sur la commune de Châtillon-sur-Seine à 14 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Sandre, «  ».
  2. Sandre, «  ».
  3. Sandre, «  ».
  4. Sandre, «  ».
  5. voir page Douix
  6. Journal "Le Chatillonnais" du 3 septembre 1893.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Histoire

Préhistoire et antiquité

Le fanum du Tremblois avec son enclos cultuel et son ensemble de bâtiments à usage commercial atteste d'une occupation à la fin de l'Âge du fer et à la période gallo-romaine.

Moyen Âge

Situé à 3 gallo-romains, le village s'est implanté à l'écart à l'époque des Mérovingiens d'après les sarcophages et objets trouvés près de l'église actuelle et datés du Cartulaire de Notre-Dame de Châtillon. Dès le duc de Bourgogne puis le roi et l'évêque de Langres et ce jusqu'à la Révolution.

Époque moderne

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Montagne-en-Bellevue.

En 1893 par l'installation d'un bélier hydraulique l'eau des sources des Tufs est remontée à 92 mètres dans le réservoir communal qui la distribue dans le lavoir et à 7 bornes-fontaines pour un volume de 60 000 litres par jour. Ce bélier a fonctionné jusqu'en 1955.

  1. René Paris 1986, p. 57.
  2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  3. René Paris 1986, p. 58.

Héraldique

Blason
Parti : au 1er coupé, au I d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules, au II bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules, au 2e d'or à la bande componée de sable et d'or de trois pièces, au chef de gueules, à un saint Germain d'argent tenant dans sa senestre une crosse du même, brochant en pal sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur pays-chatillonnais.fr (consulté le ).

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Saint-Germain-le-Rocheux dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/258206.html

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