Saint-Georges-de-Mons

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Saint-Georges-de-Mons : descriptif

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Saint-Georges-de-Mons

Saint-Georges-de-Mons [sɛ̃ ʒɔʁʒ də mɔ̃s] est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Localisation

La commune de Saint-Georges-de-Mons est située dans les Combrailles, dans le Nord-Ouest du département du Puy-de-Dôme.

Six communes sont limitrophes :

Communes limitrophes de Saint-Georges-de-Mons
Sauret-Besserve Queuille Vitrac
Saint-Georges-de-Mons Manzat
Les Ancizes-Comps Chapdes-Beaufort

Géologie et relief

La commune est située « aux confins de la chaîne des Dômes », « sur un plateau cristallin ». Son altitude moyenne est de 715 mètres.

Hydrographie

Les gorges de la Sioule bordent la commune à l'ouest.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gervais-d'Auvergne », sur la commune de Saint-Gervais-d'Auvergne à 10 vol d'oiseau, est de 9,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées geoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).


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Toponymie

La commune est nommée Sent Jòrgi de Mons en occitan.

Histoire

Les Templiers et les Hospitaliers

Bourdelles est un hameau de la commune et ancienne paroisse indépendante de Saint-Georges-de-Mons au moins jusqu'au .

En 1374-1375 et en 1380, on trouve un commandeur Hospitalier de Bourdelles.

D'après Alexandre Bruel qui a étudié les pouillés du diocèse de Clermont, c'est une ancienne commanderie de l'ordre du Temple, devenue un membre de la commanderie de Chanonat à l'époque des Hospitaliers. Opinion partagée par plusieurs auteurs tels que Ambroise Tardieu mais pas Augustin Chassaing qui situe le « membre de Bourdelles » dans la commune de Chappes ou Léopold Niepce dans celle de « Chapiers » (Saint-Germain-Lembron). Bourdelles a du conserver un certain temps le rang de commanderie après sa dévolution aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mons-le-Libre.


Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) :

Saint-Georges-de-Mons étant particulièrement bien située au cœur des Combrailles, a grandement facilité l'implantation de maquisards. De nombreux bois, des hameaux isolés accueillaient des commandos de partisans. Ils se réunissaient dans l'arrière boutique d'une épicerie détenue par Yvonne Bourdarot, une véritable résistante de l'ombre, dont l'habitation était située et existe encore aujourd'hui « place de la Résistance » au cœur du bourg de St-Georges.

C'est à cet endroit que se décida une opération fort délicate et risquée le 9 août 1944 : la délivrance de 114 personnes emprisonnées à Riom et destinées à être fusillées ou déportées.

Le rassemblement eut lieu le 13 août 1944 à 2h15 sur le CD 19 face au cimetière de Saint-Georges. Cette rue est actuellement dénommée « avenue de la Libération » : sous la direction du commandant LENOIR (de son vrai nom BAC), le convoi composé de cinq groupes de 12 hommes, six camions ou cars pour assurer le transport des maquisards à Riom et pour ramener les prisonniers (après leur libération). Le départ eut lieu à 2 h 30 du matin.

Armement : 3 fusils mitrailleurs, 54 mousquetons ou Lebel, 10 mitraillettes, 30 grenades, 20 revolvers et assez de munitions pour tenir pendant 5 minutes en cas d'affrontement. Afin de donner toutes les chances de réussite, 3 maquisards étaient déguisés en soldats allemands ainsi que Jean BAC.

Entouré des officiels présents en mairie du 16e arrondissement de Paris, le maire Julien Perrin a reçu les différentes distinctions (1er Prix National de l'initiative mémorielle et la médaille du Président de la République) accompagné de Marceau Cercy, élu au conseil municipal des jeunes et de Manon Merle, ancienne élève de 3e.

Arrivés sur place, les hommes se disposèrent autour de la prison sur le Pré MADAME et les 4 maquisards en tenue allemande se présentèrent à la porte de la prison, ils pénétrèrent dans la prison. Après avoir maîtrisé la sentinelle de garde, tandis qu'un autre coupait les fils du standard téléphonique, un deuxième garde fut immobilisé ainsi que le directeur de la prison qui fut bien obligé d'ouvrir la porte de chaque cellule.

Les 114 prisonniers dont 16 femmes montèrent allègrement dans les véhicules et la caravane reprit le chemin de la Sioule en passant par Saint-Georges et Les Ancizes.

Ce coup de main fort bien réussi et sans une goutte de sang restera dans les annales de la commune pendant longtemps encore.

Par ailleurs, la commune de Saint-Georges-de-Mons a été honorée par l'obtention du 1er Prix Départemental de l'Initiative Mémorielle remis le 7 mai 2022 par l'Association nationale des membres de l'Ordre national du Mérite 63 (ANMONM63) pour avoir créée une commémoration en hommage aux hommes et femmes de combat ayant participé à la Libération des 114 prisonniers de la Maison d'Arrêt de Riom le 13 aout 1944.

Enfin, le vendredi 9 juin 2023, la mairie du 16e arrondissement de Paris recevait une cérémonie officielle où a été distinguée la commune de Saint-Georges-de-Mons. À cette occasion, celle-ci s’est vue remettre le 1er Prix national de l’initiative mémorielle décerné par l’Association nationale des membres de l’Ordre national du Mérite (ANMONM), ainsi que la médaille du Président de la République.

  1. Alexandre Bruel, «  », sur syt58.fr.
  2. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne, lire en ligne), langue d'Auvergne au  siècle.
.
  • Chassaing 1888, p. 200.
  • Les comptes du receveur d'Auvergne en 1374-1375 mentionnent le commandeur de Bourdelles (de Bordellis). En 1380, Pierre Pastor (Petrum Pastoris) est commandeur de Bourdelles (preceptorem de Bordelis).
  • Alexandre Bruel, « Pouillés des diocèses de Clermont et de Saint-Flour du lire en ligne).
  • Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire historique du Département du Puy-de-Dôme, .
  • Augustin Chassaing, Cartulaire des Hospitaliers (ordre de Saint-Jean de Jérusalem) du Velay, (lire en ligne), Chapdes].
  • .
  • Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 296
    Pourtant page 226, l'auteur indique bien Saint-Georges-de-Mons citant Ambroise Tardieu.
    .
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