Saint-Didier-sur-Chalaronne

Localisation

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Saint-Didier-sur-Chalaronne : descriptif

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Saint-Didier-sur-Chalaronne

Saint-Didier-sur-Chalaronne est une commune française du département de l'Ain située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Localisation

La commune est située dans la région naturelle de la Dombes, près de la frontière floue avec la Bresse. Bordée à l'ouest par la Saône et entourant presque tout Thoissey, Saint-Didier se trouve à l'est du Beaujolais et du Mâconnais, régions viticoles réputées pour leurs vins.

Les grandes villes ne sont pas très éloignées du village, elle est située à 17 kilomètres au sud de Mâcon, à 25 Villefranche-sur-Saône, à 33 kilomètres à l'ouest de Bourg-en-Bresse et à 58 Lyon.


Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Didier-sur-Chalaronne
La Chapelle-de-Guinchay
(Saône-et-Loire)
Garnerans Garnerans
Saint-Symphorien-d'Ancelles
(Saône-et-Loire)
Saint-Didier-sur-Chalaronne Illiat
Dracé (Rhône)
Thoissey
Mogneneins Saint-Étienne-sur-Chalaronne

Points extrêmes

  • Nord : Prairie de Mizériat, 46° 13′ 12″ N, 4° 47′ 43″ E
  • Est : Les Longets, 46° 10′ 29″ N, 4° 51′ 58″ E
  • Sud : Les Mirandes, 46° 09′ 19″ N, 4° 49′ 54″ E
  • Ouest : Pont Saint-Romain, 46° 11′ 18″ N, 4° 46′ 47″ E

Hydrographie

La Chalaronne à la frontière avec Thoissey.

Saint-Didier est bordée par deux rivières qui ont une importance au niveau local. En premier lieu, la Saône borde l'ouest de la commune et fait office de frontière avec les départements du Rhône et de Saône-et-Loire. La rivière peut faire l'objet de crues qui inondent la partie ouest du territoire.

La Chalaronne est une rivière qui arrive de Saint-Étienne-sur-Chalaronne. Traversant le sud du territoire près du bourg du village, le cours d'eau fait la frontière que la commune partage avec Thoissey jusqu'à ce qu'il se jette dans la Saône près du port.

Les Échudes long de 5,5  siècle. Ce bief aurait été creusé avant le Saint-Étienne-sur-Chalaronne et se jetait dans la Saône à Thoissey. Aujourd'hui, le lieu de la source est le même et ce bief se jette près du moulin Saint-Julien. Une autre partie du bief traverse le centre de Thoissey et se jette aussi dans la Chalaronne à la frontière.

À Illiat près du hameau Champ-Merle de Saint-Didier, le Poncharat prend source puis traverse la commune jusqu'au Moulin Neuf où le cours d'eau se jette dans la Chalaronne.

En plus de ces cours, on trouve quelques plans d'eau situés entre les moulins de Saint-Julien et des Vernes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 amplitude thermique annuelle de 18,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Baneins à 10 vol d'oiseau, est de 12,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Axes de communication de la commune.

La proximité de la commune avec les villes de Mâcon, Villefranche-sur-Saône et de Bourg-en-Bresse lui permet d'être traversée et d'être à proximité d'axes de communication importants au niveau départemental, régional et national.

Axes routiers

Pour débuter, aucune autoroute ne traverse la commune mais l'autoroute A6 passe tout près de la Saône pour relier la Paris à Lyon.

La route départementale 933 est l'artère principale du village qui le traverse du sud au nord. En prenant cette voie par le nord, les automobilistes peuvent rejoindre Pont-de-Veyle tandis qu'en se dirigeant au sud, ils peuvent aller vers Mogneneins, Montmerle-sur-Saône et Trévoux. Au niveau départemental, cette route relie Sermoyer au nord à Massieux au sud. Avant 1972, cette voie faisait partie de la route nationale 433 qui reliait Saint-Germain-du-Plain à Lyon mais cette dernière a été déclassée en trois voies en fonction des trois départements qu'elle traversait.

La route départementale 7 est le second axe passant dant le bourg et traverse le territoire d'est en ouest. Partant de Châtillon-sur-Chalaronne, elle passe par le centre de Dompierre-sur-Chalaronne puis parvient jusqu'à Saint-Étienne-sur-Chalaronne avant d'entrer sur le territoire communal. Elle continue ensuite sa route à Thoissey puis termine sur le pont sur la Saône menant à Dracé, laissant place à la route déparmentale 9 appartient au Rhône.

Cette dernière route possède une annexe, la route D 7a, elle part de l'hôtel de ville de Thoissey et part en direction du hameau de Challes et finit sa route au pont de Saint-Romain-des-Îles, ancienne commune de Saint-Symphorien-d'Ancelles.

Partant de Tossiat au sud-est de Bourg, la route départementale 64 passe par Neuville-les-Dames et arrive à Saint-Didier par l'est. Elle rejoint la route départementale 7 près du hameau de Champanelle.

Ensuite, la route départementale D 28d est une voie de liaison entre les routes D 933 au centre de Thoissey et D 933 près de la Champaye.

La route départementale 100 arrive de Flurieux, hameau de Mogneneins, en longeant la route D 933 jusqu'à la croiser au Moulin Saint-Julien avant de se diriger vers Thoissey. Néanmoins, elle ne parvient pas jusqu'à cette commune, étant donné qu'elle rejoint la route D 28d avant que celle-ci enjambe la Chalaronne.

Pour terminer, la route D 66a débute à l'intersection avec la route D 933 à l'entrée nord de l'agglomération. Elle se dirige vers l'est pour traverser le centre d'Illiat où elle intersecte la route D 66.

Voies ferroviaires
Gare du tramway.

Au début du tramways de l'Ain, la commune était traversée par la ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes longue de 81 Thoissey, la ligne empruntait la Grande rue, desservait ensuite la gare de Garnerans en passant par la route D933 puis partait en direction de Pont-de-Veyle. Avant 1940, ce réseau ferroviaire ferma et fut remplacé par un service de transport par cars.

Aujourd'hui, une seule voie ferrée traverse la commune. À l'est, la ligne LGV Sud-Est traverse la commune et relie Marseille et Lyon à Paris en passant par la gare de Mâcon-Loché.

De l'autre côté de la Saône, la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles relie les mêmes villes et en plus d'accueillir des TGV, elle est utilisée par les TER Rhône-Alpes pour assurer les liaisons entre Mâcon et Lyon. La gare la plus proche est celle de Romanèche-Thorins.

Transport fluvial

La Saône est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée et est appréciée pour le tourisme fluvial. Il existe un port qui possède une halte fluviale intercommunale inaugurée en 2014 et située entre le camping et la frontière avec Thoissey.

À Mâcon, il y trois ports fluviaux : le port de plaisance, un autre près du quai des Marans et l'Aproport, l'un des ports fluviaux les plus importants de France. Villefranche possède aussi un port fluvial au carrefour des grands axes.

Transports en commun

La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr par l'intermédiaire de deux lignes. La ligne 114 relie Mâcon à Belleville et dessert les arrêts Bas Mizériat et Centre - Place des Halles. La ligne 120 reliant Belleville à Bourg-en-Bresse dessert seulement Centre - Place des Halles.

  1. «  », sur ain.gouv.fr, .
  2. Le canal des Échudes, sur cc-valdesaonechalaronne.com
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Carte postale de la Grande Rue de Saint-Didier-sur-Chalaronne, sur tramdelain.fr.
  10. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ter.sncf.com
  11. La halte fluviale
  12. Horaires de la ligne 114 sur car.ain.fr
  13. Horaires de la ligne 120 sur car.ain.fr

Toponymie

Panneau d'entrée.

Origine du nom

La commune porte le nom de saint Didier, qui fut évêque de Vienne (Isère) entre 596 et approximativement 608, date à laquelle il aurait été assassiné dans le village. De plus, le nom de Chalaronne fait référence à la rivière qui traverse la commune. Avant cet épisode, le village portait le nom de Priscianus ou Priscianicus.

Anciens noms

Le nom primitif du village est Priscianum ou Priscianicus vicus. Au  siècle, est cité Prisciniaco vico puis vient Prisciniaco super fluvium Calarona dans le martyrologe Adonis au  siècle. La mention à Saint-Didier arrive pour la première fois vers 853 sous le nom de Sancti Desiderii dans le diplôme de Lothaire pour l'église de Lyon.

En 1287, Sancti Desiderii de Chalarona est mentionné dans les titres de Laumusse. Dans le Recueil de chartes et documents pour servir à l'histoire de Dombes de Valentin-Smith et Guigue publié en 1885, on trouve des mentions à Saint Didier de Chalaronne en 1478. Deux siècles plus tard, Saint Disdier de Chalarone est évoqué en 1671 dans l'Histoire ecclésiastique de la ville de Lyon. Cependant, en 1675, on trouve Saint Didier de Valin dans l'ouvrage Nobiliaire du département de l'Ain : Bresse et Dombes et Saint Didier de Vallin en Dombes en 1757 dans les archives départementales.

En 1789, le pouillé du diocèse de Lyon fait référence à Saint-Didier-de-Chalaronne. Dans le dénombrement de Bourgogne, Saint Didier de Valins est cité en 1790. Durant la Révolution, Saint-Didier devient Pressignac ou Prisciniac afin d'enlever toute référence à l'Ancien régime, ce nom est en référence à l'ancien nom du village. Ce n'est qu'après la période révolutionnaire que Saint-Didier-sur-Chalaronne redevient le nom de la commune.

  1. sur archives-numerisees.ain.fr
  2. «  », sur ain-genealogie.fr (consulté le ).

Histoire

Fontaine des 1 400 ans.

Saint Didier de Vienne, archevêque de Vienne, y fut assassiné en 608. La situation géographique de Saint-Didier-sur-Chalaronne, sur la rive gauche de la Saône et dans la plaine de la Chalaronne, a attiré très tôt des populations. Des médailles et des poteries caractéristiques de l’époque gallo-romaine, où l’Ain était occupé par les Celtes et les Ambarres, ont été retrouvées dans les environs.

En 538, Trivier, moine ermite, mentionne le village sous le nom de Priscianicum ou Priscianum Vicus, nom qu’il conserve jusqu’au Brunehilde, saint Didier, archevêque de Vienne.

En son honneur, les Désidériens et Désidériennes bâtirent sur son tombeau, une chapelle qui devint l’église paroissiale. L’histoire de Saint-Didier s’identifie ensuite avec celle de l’église rattachée au siège de Lyon en 863, puis au chapitre de Saint-Nizier en 1305 avant d’être saccagée par les huguenots en 1582.

En , le duc du Maine, souverain de Dombes, érige Saint-Didier en comté sous le nom de Saint-Didier-de-Valin. À cette époque, le village compte 1 200 à 1 500 habitants et s’étend jusqu’au hameau du Déaulx et son château (rattaché en 1839 à Mogneneins).

En 2008, des festivités des 1 400 ans ont réuni de nombreux Désidériens autour de la commémoration de l’histoire du village organisée par la municipalité en partenariat avec la paroisse.

Hameaux

Auffanans

Le hameau (Offeningo villa, campus de Onphanens, Omfanens, Aufanan, Offanans) paraît avoir eu une grande importance au Moyen Âge. Il est mentionné dès l'an 952, dans une charte de Cluny,,.

Champanelle

Vers 922, le village (Campagniola, Campanel) fut donné à l’abbaye de Cluny par les exécuteurs testamentaires de la comtesse Ingelburge. En 961, un nommé Archambaud et sa femme Rotgarde donnèrent à la même abbaye un moulin qui y était situé.

  1. Cart, de Savigny et d'Ainay, p. 1086.
  2. Documents pour servir à l'hist. de Dombes, p. 195.
  3. Aubret, t. II, p. 5.
  4. Cartul. mss. de Cluni A, f° 57, ch. 105, C. f° 4.

Héraldique

La commune de Saint-Didier-sur-Chalaronne porte :

De gueules à la bande componée d'argent et d'azur de six pièces, à la crosse épiscopale d'or brochant sur le tout, au chef cousu d'azur chargé d'un château de trois tours d'or ajouré et ouvert du champ.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Saint-Didier-sur-Chalaronne dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ara/33068.html

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