Saint-Avre
Localisation
Saint-Avre : descriptif
- Saint-Avre
Saint-Avre est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Saint-Avre est une commune de la vallée de la Maurienne, limitrophe de La Chambre avec laquelle elle forme une seule agglomération.
Communes limitrophes
Relief et géologie
Hydrographie
La rivière l'Arc délimite l'ouest du territoire de la commune. Le Glandon, affluent de la rive gauche de l'Arc a sa confluence avec cette rivière, sur le territoire de la commune de Saint-Avre.
Le Nantuel, un ruisseau alimenté par la fonte des neiges, est souvent à sec en été.
Climat
Catastrophes naturelles
Les marécages du bord de l'Arc, qui ont généré de nombreuses fièvres endémiques, ont été colmatés entre 1836 et 1863 et asséchés en 1890.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune de Saint-Avre est accessible par l'autoroute A43, sortie route départementale 1006 (ancienne nationale 6).
La route départementale D99A, qui traverse la commune, relie Saint-Avre à La Chambre, au nord-ouest, et à Saint-Martin-sur-la-Chambre, au nord.
Transport en commun
La gare de Saint-Avre - La Chambre dessert la commune par des liaisons TGV saisonnières en hiver en provenance de Paris, et par des trains TER en provenance de Lyon, Chambéry et Saint-Jean de Maurienne.
Toponymie
La première mention du toponyme remonte au siècle, avec parochia Sancti Apri (1270), d'après le Cartulaire de Maurienne,. La paroisse est mentionnée, toujours dans le cartulaire, en 1393 sous la forme Sancti Apri. Selon la Mappe sarde (1730), la commune porte le nom de Saint Apvre avant de prendre la forme moderne en 1759.
Lors de l'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires française à partir de 1792, la commune prend le nom d’Antichambre, ce nom vient du fait qu'en venant du Piémont, Saint-Avre est situé avant le chef-lieu du canton, La Chambre.
Saint-Avre provient du nom de saint éponyme (dit aussi Aper ou Aupre), originaire de Sens, que l'on invoque notamment pour guérir les rhumatismes. On trouve deux autres localités ayant un toponyme issu du saint : Saint-Aupre en Dauphiné et un ancien lieu-dit de la cité de Genève, aujourd'hui disparue.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sant Ovre, selon la graphie de Conflans.
- Jean Prieur, Hyacinthe Vulliez, Saints et saintes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 191 ISBN , présentation en ligne), p. 29-30.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 414..
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
Développement industriel
En Maurienne, l'arrivée du chemin de fer (1871) a coïncidé avec l'avènement de la houille blanche. Le même site devait idéalement réunir chute d'eau et établissement industriel. Dans bien des cas, c'est la chute d'eau qui a déterminé le choix de ce site, le raccordement à la voie ferrée s'avérant plus problématique comme à Prémont, La Sausaz ou Montricher. À Saint-Avre, la situation a été inverse : c'est la disposition de vastes terrains plats excellemment situés en bordure de la voie ferrée qui a commandé la création d'une usine de carbure de calcium, l'énergie provenant de la centrale hydroélectrique du Glandon, sur la commune voisine de Sainte-Marie-de-Cuines. À partir de 1929, c'est elle qui approvisionnait l'usine de La Chambre. Elle employait 275 personnes en 1939. Elle a fermé en 1967 devant la concurrence des dérivés du pétrole.
Les établissements de pâtes alimentaires Bozon-Verduraz, installés sur la commune voisine de Saint-Étienne-de-Cuines bien avant la Grande Guerre de 1914-1918, se sont raccordés à la gare de Saint-Avre par un câble transporteur puis y ont installé un atelier de semoule de maïs et un silo de stockage.
- Chabert Louis, Les grandes Alpes industrielles de Savoie, , 559 p., p. 208.
- Louis Chabert, Les grandes Alpes industrielles de Savoie, , 559 p., p. 115-117.
Héraldique
Blason | Tiercé en barre de gueules, d'argent et d'or ; à la bordure d'argent et d'azur ; un four banal du lieu d'argent brochant sur le tout et surmonté à dextre d'une croisette du même chargeant le gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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