Le Bois-d'Oingt
Localisation
Le Bois-d'Oingt : descriptif
- Le Bois-d'Oingt
Le Bois-d'Oingt est une commune déléguée française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes
La commune a fusionné le 1er janvier 2017 avec les communes d'Oingt et de Saint-Laurent-d'Oingt pour former la nouvelle commune de Val d'Oingt.
Géographie
À mi-coteau de la montagne sur laquelle est bâtie Oingt et à courte distance de deux grandes voies de communications (la route de Lyon à Charolles, et la route de Villefranche à Tarare), se trouve le Bois-d'Oingt, d'une superficie de 513 hectares. Le Bois-d'Oingt se situe à 350 mètres d'altitude, avec à l'est, la vallée de Nizy, au sud l'Azergues, et au nord le village d'Oingt.
Liste des hameaux :
Boistrolles, Carrières, Coasses (les), Collonges, Combefort, Contardière (la), Font-Molaize, Ifs (les), Lombardon (le), Malvasson, Neuve (Route), Nizy, Pérou (le), Petits-Ponts, Rats (les), Saint-Paul, Saint-Roch, Tanay.
Communes limitrophes
Saint-Laurent-d'Oingt | Oingt | |||
Saint-Vérand | N | Moiré | ||
O Le Bois-d'Oingt E | ||||
S | ||||
Légny | Le Breuil | Bagnols |
Histoire
Premières occupations humaines
L’abbé Jean-François Jolibois, dans sa dissertation sur l’histoire ancienne du pays des Dombes, fit remarquer que plusieurs lieux près de la Saône, dans l’ancienne province de Beaujolais, et particulièrement dans la partie qu’occupaient les Ambarres, portent des noms d’origine grecque. Ainsi, Oingt, plus anciennement Yoin, est appelée dans les anciens titres Iconium, nom de la capitale de Pisidie, dans l’Asie Mineure (aujourd'hui Konya).
Notant que le 'C' et les autres consonnes s’élident dans le changement de langues (ainsi le nom celtique de Sancon a fait le nom moderne de Saône), il souligne que le même nom d’Iconium presque entièrement conservé dans le nom moderne de Cogny, autre village de la province. Theyzé et Thizy lui rappellent le nom grec de Thésée ; Denicé celui de Denys (nom que les Grecs donnaient à Bacchus).
Montmelas (Melas, noir en grec), Talancé, Tarare, Le Pyre, Moiré, lui apparaissent comme des noms presque entièrement grecs. Tous ces noms rassemblés dans un espace bien rapproché lui parurent être les indices frappants d’une colonie grecque et de l’Asie-Mineure, laquelle aurait cherché à rappeler dans les lieux nouveaux qu’ils fondaient les noms de la patrie et les dieux de leurs ancêtres. Mais il faut reconnaître que rien ne prouve les propos de l'abbé qui semblent pour l'instant relever de la légende.
Moyen Âge
En 994, la Charte de dénombrement des possessions de l'Église métropolitaine de Lyon mentionne l'église de Sancti Martini de Busco (ou Buxo). Le nom Buxum iconium est cité pour la première fois en 1030 dans le cartulaire de l'abbaye de Savigny(le plus ancien monument de l'histoire du Lyonnais avec le petit cartulaire d'Ainay).
Le nom du village provient peut-être d'une déformation de buis (buxum), les moines de l'abbaye de Savigny ayant défriché les terres du Bois d'Oingt,couvertes de bois, pour les rendre propres à la culture: céréales, vigne et chanvre.
Notons néanmoins que le Bois d'Oingt était réputé dans les environs pour la qualité de ses troncs (les solives du château de Sain-Bel, par exemple, provenaient du bois d'Oingt). La pratique de ces cultures à travers les siècles a façonné l'état actuel des hameaux (dont certains sont devenus depuis semi-urbains).
Jusqu'à l'annexion du Lyonnais à la France en 1314, le Bois d'Oingt fut situé dans une zone dépendant du Saint-Empire romain germanique. Toutefois, l'empereur, s'intéressant peu à la région, donna à l'archevêque de Lyon, qui le représentait, une large autonomie. En 1193, Renaud de Forez devint archevêque de Lyon et voulut renforcer la protection de Lyon et de ses environs : il décida de construire toute une série de châteaux. Celui du Bois-d'Oingt, construit entre 1220 et 1226, faisait partie de cet ensemble, et était l'un des plus importants, en taille et en nombre de maisons. C'était, au moment de son achèvement, un polygone irrégulier, dont les angles étaient défendus par de puissantes tours. À l'ouest, pour le protéger des attaques, un pont-levis était jeté sur les fossés. L'église paroissiale se trouvait entre les remparts et la demeure seigneuriale. D'après l'abbé Bérard, un souterrain complétait ce système défensif, reliant les châteaux du Bois-d'Oingt, d'Oingt et de Châtillon.
Guichard III d'Oingt, vassal de l'archevêque de Lyon, était possessionné au Bois-d'Oingt, et avait épuisé une grande partie de ses ressources à relever les vieilles forteresses des premiers âges de la féodalité. Une forteresse défensive, le château de Bagnols, encore vaillant, fut notamment érigée de 1217 à 1221 à Bagnols, à proximité du Bois-d'Oingt. Guichard III dû emprunter de fortes sommes, et gager en conséquence une bonne partie de ses biens, après avoir acquis le château de Châtillon d'Azergues. Il engagea le tous les droits qu'il avait au Bois-d'Oingt, Bagnols, et Légny à Renaud, archevêque de Lyon, pour la somme 11 000 sous forts. Dans un testament du , il donna à sa femme, Marguerite, l'usufruit du château du Bois-d'Oingt, et institua pour héritiers universels ses deux fils, Guichard et Louis, auxquels il substitua leur sœur Catherine. Il mourut en 1245. Après lui, le Bois-d'Oingt fut possédé par son fils, Guichard IV d'Oingt (1245-1297) le père de Marguerite d'Oingt bien connue pour sa sainteté et ses écrits en langue franco-provençale, puis par Louis d'Oingt (1297-1335), enfin par Humbert d'Oingt (1335-1346).
En 1346, le château avait pour seigneur Humbert VI de Thoire-Villars (+ 1372). La possession lui en fut contestée en 1356 par Fleur-de-Lys de Varey, veuve de Guy d'Oingt et bru de Guichard V, qui le réclamait à juste titre au nom de ses filles Marguerite et Alix. Le château du Bois-d'Oingt fut assiégé par les chevaliers Artaud de Saint-Germain, Pierre de Fougères, et Jacques de Laye, seigneur de Saint-Lager, qui ne purent s'en emparer mais pillèrent les alentours. Le , Fleur-de-Lys de Varey fut scandaleusement déboutée de ses prétentions.
Humbert VII de Thoire-Villars, meurt le à Trévoux. Sa veuve, et troisième épouse dont il n'eût pas d'enfants étant Isabeau d'Harcourt, fille de Jean VI comte d'Harcourt, et de Catherine de Bourbon. En vertu du testament en date du d'Isabelle d'Harcourt, la terre du Bois-d'Oingt passa dans les mains des ducs de Bourbon. Jean II, duc de Bourbon, confia le (par lettres patentes datées de Senlis en septembre de l'année précédente, qui furent conservées au Trésor de Villefranche) la ville, châtellenie, terre et seigneurie du Bois-d'Oingt au pays de Lyonnais à son frère, Pierre de Bourbon, fils naturel de Charles . Une curieuse charte en date de février 1485 nous apprendrait pourtant que le duc Jean II aurait donné au cardinal Charles de Bourbon, archevêque de Lyon, son frère, la seigneurie du Bois-d'Oingt en Lyonnais. Cette libéralité du duc aurait eu pour objet d'aider son frère à construire dans sa cathédrale de Lyon, la chapelle de Bourbon, commencée en 1486.
La guerre de 100 ans qui avait vu beaucoup de combats se dérouler contre les Anglais, avait entraîné des combattants étrangers dans les rangs du roi Charles VII, notamment un grand nombre de nobles d'origine écossaise. Peter de James, écuyer, venu en France comme beaucoup d'hommes de guerre, fut capitaine de Bois-d'Oingt, charge qui lui fut octroyée par lettres du duc de Bourbon, le . Il épousa la même année Antoinette de Bourbon, la fille aînée de Pierre, bâtard de Bourbon, seigneur de Bois-d'Oingt, tandis que Catherine de Bourbon, sœur d'Antoinette, épousait noble Pierre Olifant, archer de la garde écossaise qui lui, recevait Chamelet.
Époque moderne
Après la mort prématurée de Pierre, bâtard de Bourbon, en 1490, la terre du Bois-d'Oingt fut cédée à ), qui la garda probablement jusqu’à sa mort le . C'est à cette époque qu'il s'intitula : seigneur de Bouthéon, de Roche-en-Régnier et du Bois d'Oingt. En 1493, le Grand Bâtard de Bourbon, Matthieu, accompagna le roi Charles VIII en Italie, dans sa campagne de reconquête du royaume de Naples, et sur le retour, se distingua à la bataille de Fornoue, le , et fut récompensé en étant nommé gouverneur de Guyenne. La seigneurie du Bois-d'Oingt, était alors de nouveau entrée dans les domaines de la maison de Bourbon. La duchesse Anne de France en disposa toutefois en faveur du premier fils né ou à naître de Brémond de Vitri et Catherine de Talaru, avec cette clause que si cet enfant venait à décéder sans postérité légitime avant ses parents, ceux-ci en jouiraient leur vie durant, et qu'ensuite elle appartiendrait à leurs autres enfants.
L'affaire du connétable de Bourbon, Charles III de Bourbon, et sa querelle avec le roi , influença singulièrement la destinée de la seigneurie du Bois-d'Oingt : Jean de Vitri (dit Lalière), second fils de Brémond de Vitri et Catherine de Talaru, à qui la terre du Bois-d'Oingt échu et qui s'était mis au service du connétable de Bourbon, fut condamné le à être décapité au pilori de la ville de Paris. Ayant confisqué ses terres, donna, par un acte du mois d’, le Bois-d’Oingt à Jeanne d’Arces, sœur de feu le chevalier Blanc (Antoine d'Arces, appelé ainsi parce qu'il portait toujours des armes blanches, il fut lieutenant général au royaume d'Écosse, et fut tué par trahison en 1507), en reconnaissance des services que ce dernier avait rendu à la couronne. Elles ne restèrent pas longtemps en la possession de Jeanne d'Arces, puisque le traité de Madrid (1527), puis celui de Cambrai (1529), annulèrent ces donations. Anne de Vitri, huitième enfant de Brémond de Vitri et Catherine de Talaru, renonça toutefois à tous ses droits échus ou à échoir sur les terres et seigneurie du Bois-d'Oingt par contrat de mariage du avec Claude de Galles de Saint-Marcel.
La seigneurie du Bois-d'Oingt appartint ensuite à François Grolier, puis à la famille Croppet de Varissan, qui la conserva jusqu'à la Révolution. Son dernier possesseur fut Giraud de Montbellet de Saint-Try, qui par alliance avait succédé à la famille des Croppet de Varissan.
Avant 1789, la plupart des paroisses du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais avaient dans leur circonscription un château seigneurial auquel ressortissaient d'ordinaire plusieurs fiefs. Au Bois-d'Oingt, deux fiefs constituèrent d'importants domaines, Tanay et Combefort:
- En 1300, le château de la Grange de Tanay avait pour seigneur Hugonain de Tanay. Guillaume de Tanay, fils de Jesserand de Tanay, fit hommage à Guichard, seigneur d'Oingt, pour ses possessions à Légny et au Bois d'Oingt. Le fief de la Grange de Tanay fut vendu par Alise, Dame d'Oingt, en 1370. Noble Antoine de Tannay, seigneur du Château de la Grange de Tanay fut inhumé en 1501 dans l'église du Bois-d'Oingt. Ayant passé de la famille de Tanay à la famille d'Ars vers 1500 (on note un dénombrement des terres de Claude Gaste, seigneur d'Ars et de Tanay en Lyonnais en 1557), la seigneurie passa ensuite à la famille de Chévriers. François de Chévriers, second fils de Philibert de Chévriers et de Claudine de Tarlet fut l'objet d'une éloge, parmi celles de plusieurs hommes illustres de son temps, de Jean Papire Masson. Il épousa Claudine de Paranges par contrat du , avait 65 ans en 1603 et vivait encore en 1625. François de Chévriers, deuxième du nom, qui servit longtemps dans le régiment de la Mothe-Houdancourt et le commandait en 1669, fut seigneur de Tanay, Paranges et la Flachère. Cette année-là, le , il épousa Claudine de Varennes, fille d'Antoine de Varennes, seigneur de Rapetour et d'Antoine de Ranée-Gleitens. Lui succédèrènt à la seigneurie de Tanay: Philibert de Chévriers, qui servit dans le régiment de Mercœur, et se maria le avec Jeanne de Maison-Seulle; puis Claude-Joseph de Chévriers, qui se maria le avec Charlotte-Silvie de l'Hospital. Vers 1830, le château était encore la propriété de François de Chévriers, seigneur de la Flachère, lequel prit également le titre de seigneur du Château de la Grange de Tanay.
- Briand de Pomey donna, en 1597, à son fils Jean de Pomey ses maisons, domaines et rentes appelés de Combefort, en la paroisse du Bois d'Oingt, qu'il avait acquis de noble Sébastien-Joachim de Rossillon de Beauretour. Vers 1617, Briand de Pomey testant, légua encore à son fils Jean de Pomey, avocat en la sénéchaussée de Lyon, sa maison de Combefort, grange, métairie et rente noble. En 1667 et 1689, Gaspard Cachot était seigneur de Combefort. En 1705, il eut pour successeur à Combefort son fils Charles Cachot, magistrat en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon. Louise Gervais de Saint-Laurent était dame de Combefort, en 1777. Gervais de Saint-Laurent, colonel du régiment provincial à Paris, posséda ensuite Combefort. Le château fut vendu par lots à la Révolution.
Sous l'ancien régime, en vertu un droit remontant à l'époque franque, elle-même héritière des traditions romaines, la justice était seigneuriale. Les habitants du Bois d'Oingt, de Bagnols, de Marzé, de Frontenas, de Légny et d'Alix ressortaient pour la justice de la même baronnie : en 1697 Dreux Louis Dugué, intendant de justice et des armées du roi en Flandre (et propriétaire du château de Bagnols de 1657 à 1711) ; en 1769 Louis Croppet de Varissan (propriétaire du château de Bagnols de 1751 à 1782) ; et en 1783, Jean Giraud de Montbellet de Saint-Try (propriétaire du château de Bagnols de 1782 à 1786). Au Bois-d'Oingt comme ailleurs en France, les justices seigneuriales furent supprimées dans la nuit du , et remplacées par les justices de paix. Le Bois-d'Oingt disposait également d'une prison, au sein d'une ancienne tour qui fut abattue en 1830.
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Pendant la Révolution française, le village du Bois d'Oingt fut témoin d'une intense agitation, ses cafés servant de salles de réunion politique. Le
En 1789, il y eut une tentative avortée de mettre le feu au château. Dès les premiers jours de l'alarme, une milice nationale fut formée pour rétablir l'ordre. Laurent-Antoine Fornas, Jean-Marc Antoine Grandchamps, et François Devay, habitants du Bois-d'Oingt, furent tous trois élus députés aux États-généraux le . Ils portèrent aussi les cahiers de doléance du Bois-d'Oingt à l'Assemblée des États-généraux du . Parmi les citoyens qui se rendirent au camp fédératif à Lyon le , on note J.M. Gonnet, chirurgien au Bois-d'Oingt, Chazelles, curé du Bois d'Oingt et aumônier, Mollard, capitaine en second de la Garde Nationale du Bois d'Oingt, ainsi que Pierre Desportes.
En 1793, le château fut pillé et dévasté. On note, parmi les victimes de la Révolution, des natifs du Bois-d'Oingt : Joseph Favrot, brigadier de gendarmerie, né au Bois-d'Oingt, et résidant à Condrieu, fut condamné par la Commission révolutionnaire de Lyon et fusillé à l'âge de 55 ans le , avec pour motif accusation : « Brigadier de gendarmerie, venu de Condrieu pour se joindre aux rebelles ».
Dans le bourg, la population était essentiellement constituée d'artisans et de commerçants, la principale langue de communication étant, encore au . En patois, on surnommait parfois les habitants du Bois-d'Oingt les « fauvi », du mot fève, allusion à un ancien usage d'après lequel chaque année, le jour de la vogue, les jeunes gens de la commune distribuaient aux pauvres accourus de tous côtés une soupe de fèves. Leur prospérité les amena à s'établir hors de l'enceinte du vieux village, autour de vastes halles qui occupaient un tiers de la place, et qui furent démolies en 1860 pour cause de vétusté. Des foires mensuelles se tenaient autrefois le premier mardi de chaque mois, dont le marché hebdomadaire actuel du mercredi place de la Libération est la continuité.
La vitalité commerciale du village entraina l'implantation de diverses professions libérales (médecins, juges, notaires), qui y firent édifier de belles demeures dont certaines sont devenues propriété de la commune du Bois-d'Oingt, telles l'actuelle mairie, ancienne demeure d'un notaire royal, ou le Clos Pichat, qui fut une maison de campagne.
La première section du réseau la compagnie de ces chemins de fer du Beaujolais mise en exploitation fut celle de Villefranche au Bois-d'Oingt le , suivie par celle de Villefanche au Perréon et à Beaujeu.
Époque contemporaine
- Abbé Jolibois, Dissertation sur l’histoire ancienne du pays des Dombes et l’Arrondissement de Trévoux au temps des Celtes, des Romains, et des Bourguignons, Lyon : Imprimerie de L. Boitel, 1846 ; p. 118.
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de le Gaule - Le Rhône 69-1, 2006, (ISBN ), p. 168
- http://passerellesdutemps.free.fr/edition_numerique/echantillon_pdf/regionalisme/Lyonnais/corpus/cartulaire_savigny_ainay.pdf
- Le Beaujolais allié de la France, ne devint français qu'à la fin du XVe siècle. Oingt, Sainte-Paule et Saint-Laurent-d'Oingt, mais aussi Ville-sur-Jarnioux se trouvaient à la frontière en Lyonnais. Par contre, Létra et Chamelet dépendaient de la seigneurie du Beaujolais.
- Abbé A. Bérard, Le Bois d'Oingt à travers les âges, avec des illustrations de J. Maillet, Chambon-Feugerolles, imprimerie A. Carradot, 1902.
- Plusieurs 'Artaud de Saint-Germain' sont connus. Il pourrait s'agir d'Artaud le Jeune, né après 1275, chevalier en 1291 à sa majorité de quinze ans, et émancipé en 1299. Édouard Perroy, Les familles nobles du Forez au XIIIe siècle: essais de filiation, Volume 1, p. 740.
- La Grande encyclopédie: Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, Volume 7; p. 128.
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 BNF 30556006, lire en ligne), p. 455.
- Histoire du Beaujolais, Manuscrits inédits des XVIIe et XVIIIe siècles publiés par Léon Galle et Georges Guigues, Mémoires de Louvet, T. II, Lyon, 1903, p. 337.
- M. P. Allut, Étude biographique et bibliographique sur Symphorien Champier, Lyon, Nicolas Scheurig, mdccclix, p. 362
- Charles Fontaine, Ode de l'antiquité et excellence de la ville de Lyon (Réimpression) annotée par William Poidebard, 1557, p. XII. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30446945s
- Monbellet portait; de gueules au mors d'argent, à la bordure douchée d'or. Les armes du Bois d'Oingt sont: de gueules, à l'arbre arraché d'or, à la fasce d'azur brochant et chargé de trois étoiles d'or.
- Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane. Tome 3, Éditeur: les libraires associés (Paris), 1759, p. 609.
- Cf. E. Gruter, La naissance d'un grand vignoble: Les seigneuries de Pizay et Tanay en Beaujolais au XVIe et au XVIIe siècles, Lyon, 1977
- Varax, Paul de. Généalogie de la Famille de Pomey par les femmes, ses fiefs et seigneuries. Lyon : Imprimerie Watener & Co., MBCICCXCIX ; p. 113.
- Justices seigneuriales du Lyonnais, (1529 - 1791), Répertoire numérique détaillé établi par Annie Charnay, conservateur, Publié avec le concours de Patrick Feillens, secrétaire de documentation, sous la direction de Philippe Rosset, conservateur général, directeur des Archives départementales du Rhône, Conseil Général du Rhône, Lyon, 1990, p. 34.
- Jacques Gonnet, Desportes l'Américain, un témoin en Beaujolais après la prise de la Bastille, Académie de Villefranche en Beaujolais, p. 9.
- Archives départementales du Rhône, 1/B/25 Copie conforme
- Confédération de Lyon, 30 mai 1790, Lyon:Imprimerie Aymé de la Roche, 1790, p. 53.
- Cf. inter alia, Dr Gonnet, Chansons populaires en patois du Bois-d'Oingt, Revue des Patois, T. 1, 1887, p. 129-131.
Héraldique
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Les armes du Bois-d'Oingt se blasonnent ainsi : De gueules au chêne arraché d'or, à la fasce cousue d'azur chargée de trois étoiles d'argent, brochant sur le tout. |
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