La Tour-du-Pin
Localisation
La Tour-du-Pin : descriptif
- La Tour-du-Pin
La Tour-du-Pin est une commune française située dans le département de l'Isère (dont elle est l'une des sous-préfectures) en région Auvergne-Rhône-Alpes. Géographiquement, la commune se situe dans le Bas-Dauphiné, correspondant à la partie septentrionale du département, souvent dénommé, au niveau local, sous le nom de Nord-Isère dont une partie forme la région naturelle des Terres froides
Arrosée par la Bourbre et d'une altitude variant de 309 à 461 m, la cité fut de 2000 à 2016 le siège de la communauté de communes Les Vallons de la Tour, puis, le 1er janvier 2017, la ville intègre la communauté de communes Les Vals du Dauphiné dont elle devient également la ville-siège. Historiquement, La Tour-du-Pin, paroisse de la province royale du Dauphiné, était durant le Moyen Âge le siège d'une importante baronnie qui s'étendait approximativement depuis les rives du Guiers jusqu'aux territoires actuels des villes de Bourgoin-Jallieu et de Crémieu
Le nom de la Maison de la famille de La Tour-du-Pin est lié à la ville et à cette baronnie du Dauphiné. Les habitants sont dénommés les Turripinois,.
Géographie
Description
Présentée comme une ville à la campagne par la revue du conseil départemental de l'Isère, la ville de taille relativement modeste est cependant le siège du chef-lieu d'un des trois arrondissements de l'Isère ainsi que le siège d'une communauté de communes regroupant plus de 60 000 habitants.
Siège d'une ancienne baronnie et édifiée sur l'ancienne route de Paris à Milan, la cité présente encore des ruelles où s'alignent des maisons bourgeoises aux fenêtres à meneaux, souvent composées en pierre taillée ou en galet roulé, de petits passages et d'anciennes fontaines. La ville s'étend aujourd'hui largement dans la vallée de la Bourbre et est desservie par de nombreuses voies routières et une ligne de TER.
Situation
Le territoire communal fait partie de la circonscription territoriale du département de l'Isère ; il est situé dans la partie septentrionale de ce département, dénommée localement sous le vocable de Nord-Isère et plus précisément dans la région naturelle des Terres froides.
La ville est le chef-lieu de l'arrondissement qui porte son nom et qui comprend onze cantons. La ville héberge donc le bâtiment de la sous-préfecture de l'Isère, ainsi que le siège de la communauté de communes Les Vals du Dauphiné dont elle est la principale agglomération. Le bourg se positionne plus précisément dans la vallée de la Bourbre.
L'agglomération turripinoise se place approximativement à égale distance des agglomérations de Lyon, située au nord-ouest, de Grenoble, située au sud, et de Chambéry, située à l'est.
La commune est plus précisément située, par la route, à 67 Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, 54 Lyon, chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi qu'à 524 Paris et 341 Marseille.
Communes limitrophes
Saint-Jean-de-Soudain | Saint-Jean-de-Soudain | La Chapelle-de-la-Tour | ||
N | Saint-Clair-de-la-Tour | |||
O La Tour-du-Pin E | ||||
S | ||||
Saint-Jean-de-Soudain / Sainte Blandine |
Sainte Blandine | Saint-Didier-de-la-Tour |
Le territoire de la commune de Rochetoirin, bien que très proche de celui de La Tour-du-Pin (moins d'un kilomètre), n'est cependant pas limitrophe.
Géologie et relief
La Tour-du-Pin se situe à l'est de la plaine de Lyon et plus particulièrement sur la bordure occidentale du plateau du Bas-Dauphiné qui recouvre toute la partie iséroise où il n'y a pas de massif montagneux. Le plateau se confond donc avec la micro-région du Nord-Isère, région qui est composée essentiellement de collines de basse ou moyenne altitude et de longues vallées et plaines. L'ouest de ce secteur correspond à la plaine lyonnaise.
Les glaciations qui se sont succédé au cours du Quaternaire sont à l'origine du modelé actuel de cette région, les produits antéglaciaires restant profondément enfouis sous les dépôts d'alluvions liés à l'écoulement des eaux lors de la fonte des glaces.
Hydrographie
Le territoire de la commune de La Tour-du-Pin est traversé par quelques cours d'eau, dont la Bourbre, un affluent direct en rive gauche du Rhône, d'une longueur de 72,2 ainsi que deux de ses affluents, le ruisseau des moulins, d'une longueur de 5 et le ruisseau de la Fière, d'une longueur de 2,2 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 17,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu à 13 vol d'oiseau, est de 12,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Températures minimales et maximales enregistrées en 2014 et 2017
- Année 2014
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 2 | 2,7 | 7,2 | 9,2 | 13,9 | 14,8 | 14,3 | 12,6 | 9,5 | 5 | −1,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 11,3 | 16,4 | 19,9 | 21,5 | 27,6 | 24,8 | 25,4 | 23,6 | 21,3 | 13,9 | 7,9 |
- Année 2017
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −5,8 | 1,2 | 4,6 | 4,9 | 10,3 | 15,8 | 15,9 | 15,4 | 9,5 | 6,2 | 3,5 | −1,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 2,7 | 13,6 | 17,5 | 19,1 | 23,6 | 29,2 | 28,8 | 28,6 | 21,7 | 20,5 | 10,2 | 5,1 |
Voies de communication
Le territoire de la commune de La Tour-du-Pin se situe sur les axes suivants :
Les autoroutes
L'autoroute A43, voie autoroutière qui relie la commune à Lyon et à Chambéry, mais également à l'A48 qui la relie à Grenoble grâce un échangeur situé entre la Tour-du-Pin et Bourgoin-Jallieu.
Deux sorties autoroutières desservent la commune :
- 9 à 47 km : La Tour-du-Pin-centre ;
- 9.1 : La Tour-du-Pin-Est (sens Lyon-Chambéry).
Les routes à grandes circulation
La route départementale 1006 (RD 1006), qui correspond à l'ancienne l'ancienne RN 6 reclassée en route départementale et relie la commune avec les communes de Bourgoin-Jallieu, en se dirigeant vers Lyon et du Pont-de-Beauvoisin, en se dirigeant vers Chambéry.
La route départementale 1516 (RD 1516), qui correspond à l'ancienne route nationale 516 qui reliait, avant d'être déclassée en 1972, la commune de La Tour-du-Pin à la ville de Chambéry. La route actuelle relie la commune à celle de La Balme, située dans le département de la Savoie).
La route départementale 16 (RD 16), qui relie la commune de La Tour-du-Pin à la commune de Montalieu-Vercieu (jonction avec la RD 52) après avoir traversé les territoires des communes de Vézeronce-Curtin et de Morestel.
Transports publics
Lignes d'autobus urbains
La commune gère une ligne d'autobus sur son territoire dénommée « Trans’Tour » et qui transporte les personnes, non scolaires, désirant se rendre au centre-ville durant la journée.
Lignes d'autocars
Le territoire communal de La Tour-du-Pin est desservie par plusieurs lignes régulières d'autocars départementaux :
- Ligne 1000 Les Avenières ↔ La Tour-du-Pin ;
- Ligne 1010 Morestel ↔ Dolomieu ↔ La Tour-du-Pin ;
- Ligne 1410 Saint-Laurent-de-Mure ↔ Le Pont-de-Beauvoisin.
Gare ferroviaire
La gare de La Tour-du-Pin est une gare de la SNCF, desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes. Cette gare est desservie par des autobus du réseau urbain local.
- Département de l'Isère, « », sur IsèreMag, .
- Aimé Bocquet, « L'Isère préhistorique et protohistorique (I) », Gallia Préhistoire, DOI 10.3406/galip.1969.1340, lire en ligne)
- Sandre, « » (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « ».
Toponymie
Dans les documents médiévaux, la cité est mentionnée sous les formes suivantes Turris de Pinu (,.
Le prêtre bolognais Sebastiano Locatelli (1636-1709) explique dans son Voyage de France mœurs et coutumes françaises (1664-1665) que La Tour-du-Pin doit son nom à un grand pin né par hasard au sommet d'une tour.
Les différents auteurs comme le toponymiste Ernest Nègre, André Plank, auteur d'un livre sur l'origine des noms de communes du département de l'Isère (2006), qui avancent également d'autres thèses ou encore le site henrysuter.ch, proposent turris (« tour ») associé à pinus « pin » :
- La Tour
Le préfixe tour peut être lié au latin « turris » et évoque un bâtiment élevé de type civil ou militaire. Il pourrait également être lié à la racine « tur », plus ancienne, qui « aurait désigné une surface fermée (pour se protéger) sur le haut d'un sommet (d'où la vue s'étend au loin) ». Les auteurs de Histoire des communes de l'Isère (1987) indiquent dans leur présentation de la commune que le nom proviendrait d'une famille noble d'Auvergne.
- Pin
Le terme peut être lié à la présence de pin ou de sapin, voire à une altération du terme « penno » qui signifie « en langue celtique, la « tête », une « extrémité » ou une « hauteur » ». Sens que l'on retrouve également dans l'ouvrage Histoire des communes de l'Isère (1987) : pen, qui désigne « une éminence ou château sur une colline ».
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne), n° 6042..
- Henry Suter, « », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le ) (consulté en ).
- Sébastiano Locatelli, Voyage de France mœurs et coutumes françaises (1664-1665), publié à Paris en 1905, lire en ligne).
- André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, éditions L'Atelier, (ISBN ), p. 252.
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Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité, le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Moyen Âge
Ancien emplacement d'une tour de guet datant de l'époque romaine, la motte castrale citée au Madone.
Temps Modernes
En 1591, le château de la Tour-du-Pin (alors à l'emplacement du cimetière actuel), chef-lieu de baronnie, est détruit par les Napolitains.
Époque contemporaine
Le peintre Pierre Lacour fils en dessina un croquis en 1824 lors de son passage en route pour Rome.
Le , Gérard Nicoud, dans une démarche de résistance fiscale, enlève plusieurs tonnes de dossiers fiscaux à la perception de La Tour-du-Pin, afin d'appuyer la revendication que les pensions des retraités du petit commerce soient versées intégralement, sinon les dossiers seront brûlés.
- Jean-Jacques Buigné, « », sur ledauphine.com, (consulté le ).
- lessor38.fr, « », sur L'Essor Isère (consulté le ).
- Le Choc du mois no 20, février 2008, p. 24-25, Le CIDUNATI n'a pas dit son dernier mot par Thierry Normand.
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La Tour-du-Pin dans la littérature
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