Groisy

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Groisy : descriptif

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Groisy

Groisy est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Situation

Groisy se situe au centre de l'ancienne communauté de communes du Pays de Fillière, au cœur du département de la Haute-Savoie, entre Annecy à 16 km, La Roche-sur-Foron (et la vallée de l'Arve), Genève à 30 km et Chamonix à 100 km, avec un échangeur autoroutier à 5 km (A41).

Cette situation privilégiée contribue à son dynamisme démographique et économique. La population a plus que doublé en 25 ans. Environ 700 emplois se répartissent sur la commune entre l’agriculture, l’artisanat, l’industrie, les commerces et les services.

Groisy est placée sur un coteau ensoleillé appartenant au plateau des Bornes, face aux montagnes et bénéficie d’une situation géographique privilégiée. Entre Fillière et les Usses, la commune est exposée au Sud face aux falaises du Parmelan. Son panorama s’étend également du massif du Mont Blanc à celui du Jura, en passant par le sommet de la Tournette avec des ouvertures sur le lac d’Annecy.

Communes limitrophes

Plan du territoire de Groisy.

Groisy est frontalière, à l'ouest, de Fillière (anciennement Thorens-Glières, Les Ollières, Évires), au sud et au sud-ouest, Charvonnex et Villy-le-Pelloux, à l'ouest, Cruseilles, et au nord Villy-le-Bouveret et Menthonnex-en-Bornes.

Urbanisation

La commune se divise en quatre parties principales :

  • Le Plot, aux abords de la Route Départementale D 1203 (529 m d'altitude) ;
  • La Gare, situé à mi-hauteur de la commune (640 m d'altitude) ;
  • Le Chef-Lieu, situé en altitude, et où l'on trouve notamment la mairie, l'école ou l'église (740 m d'altitude) ;
  • Fontaine-Vive, hameau situé au sommet de la commune (874 m d'altitude).

Les principaux hameaux de la commune sont :

  • Vallourd ;
  • Boisy ;
  • la Gare ;
  • Flagy ;
  • les Aires ;
  • Menibel ;
  • Moguet ;
  • Fontaine Vive.

Climat

La température moyenne est de 10 °C, le mois le plus froid étant le mois de février (-9 °C en moyenne) et le plus chaud le mois de juillet (24 °C en moyenne). Les précipitations annuelles sont de 1340 cm, supérieures à la moyenne départementale. L’enneigement est faible et le vent froid sur le plateau.

  1. http://www.groisy.fr/mode-texte/fr/information/41954/presentation-generale

Toponymie

Groisy est mentionnée, lors d'une visite épiscopale datée aux environs de l'année 1344, sous la forme Groisie. Dans le Régeste genevois (1866), la commune peut apparaître sous la forme Groysie. Des publications du .

Le toponyme proviendrait du nom d'un propriétaire gallo-romain, ayant comme gentilice « Groisius », ou bien le latifundium « Groisianus  » ou « Groisiacus ».

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Grouêzi, selon la graphie de Conflans.

  1. a et b Henry Suter, «  », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  2. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 lire en ligne), p. 497.
  3. Chanoine Charles-Marie Rebord, Administration diocésaine. Gerbe de notes et documents, Impr. commerciale, Annecy, 1922, lire en ligne sur Gallica).
  4. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
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Histoire

Le territoire de Groisy fut occupé depuis l’antiquité.

Son histoire se conforte au Moyen Âge, à l’époque féodale, par l’établissement et l’enracinement local des familles nobles qui y construisirent leurs résidences : le château de Soirié fondé en 1007, dont subsistent des ruines encore visibles et le château de Boisy depuis 1314, dont il reste le bâtiment principal.

La commune de Groisy a vu sa destinée liée à celle de la famille de Sales de Thorens, qui conservera le château de Boisy jusqu’à la Révolution et où vécut la mère de saint François de Sales.

La construction de la première église en 1410 confirme l’existence ancienne d’une communauté paroissiale. Ce monument a pris sa forme actuelle en 1923 par la reconstruction, après incendie, d’une flèche gothique remplaçant le clocher à bulbe de 1766.

Par la présence des voies de communication, le commerce a conservé un dynamisme important.

Une ancienne voie pavée de 4 à 10 mètres de large traverse la commune par Soirié, les Aires, le bois de la Neyrole, Fontaine-Vive et se dirige vers Carouge.

En 2015, un projet de fusion des communes de la communauté de communes du pays de la Fillière est soumis à un référendum,. L'objectif est de créer une commune suffisant forte avant la fusion de la CCPF en 2017 avec la communauté de l'agglomération d'Annecy au sein du Grand Annecy. Un référendum a été tenu le sur l'ensemble des communes de la CCPF pour décider de la création d'une commune nouvelle sur les bases de la communauté de communes, pour ensuite intégrer la communauté de l'agglomération annécienne. À la suite d'un référendum , la proposition de fusion est stoppée. L'opposition au projet est majoritaire dans les suffrages sur la commune et celle de Charvonnex.

  1. « Commune nouvelle Fillière
  2. Fusion des villages et petites intercommunalités: économies en vue ou perte d'identité?  », BFM TV, 9 octobre 2015, Philippe Gril
  3. a b et c La Rédaction, « La fusion des neuf communes du Pays de Fillière ne se fera pas », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).

Héraldique

Les armes de Groisy se blasonnent ainsi :

De gueules à la bande ondé d'azur bordée d'or, accompagné au canton dextre du chef d'une roue de moulin du même, au canton senestre d'un arbre arraché et en pointe d'un château ouvert le tout d'or.

La roue du moulin évoque les nombreuses installations autrefois actionnées par les eaux des Usses, du Daudens et surtout de la Fillière. L'arbre arraché symbolise le développement puis le recul de la culture des pommes et des poires dans la seconde moitié du XXe siècle. Le château, enfin, représente les deux châteaux qui existaient sur la commune (château de Boisy, dont il ne reste que le corps du bâtiment, et le château de Soyrier, dont il ne reste que quelques pans de mur aujourd'hui).

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