Bellegarde-en-Forez

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Bellegarde-en-Forez : descriptif

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Bellegarde-en-Forez

Bellegarde-en-Forez est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Communes limitrophes de Bellegarde-en-Forez
Saint-Cyr-les-Vignes Maringes
Saint-André-le-Puy Bellegarde-en-Forez
Cuzieu Saint-Galmier Chazelles-sur-Lyon

Comme son nom l'indique, Bellegarde se situe dans la plaine du Forez, aux portes des Monts du Lyonnais, sur la N89 entre Montrond-les-Bains à 5  et Chazelles-sur-Lyon à 8 . Saint-Étienne, la préfecture, est distante de 30 .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chazelles-Lyon », sur la commune de Chazelles-sur-Lyon à 7 vol d'oiseau, est de 10,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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Toponymie

Histoire

Antiquité

Les indices concernant une ou plusieurs occupations pendant l’Antiquité sont aujourd’hui ténus. En 2006, des prospections effectuées par le Groupe de Recherches Archéologiques de la Loire (GRAL) en ont mis au jour du mobilier archéologique de l’époque gallo-romaine (fragments de tuiles et de céramiques diverses aux lieux-dits Les Vernes, La Vaure et Le Cerizet, sans toutefois pouvoir formellement identifier un habitat. Entre 2013 et 2015, des fouilles archéologiques liées à l’agrandissement des Carrières de la Loire Delage ont exhumé une nécropole de l’Antiquité tardive ou du début du Moyen-Âge au lieu-dit Ruffy,. 74 sépultures d’inhumation ont été identifiées, illustrant l’évolution des usages funéraires avec l’abandon progressif de la crémation au profit de l’inhumation. Cette évolution étant liée à l’implantation du christianisme en Gaule depuis le .

Moyen-Âge

L’histoire de Bellegarde se confond assez largement avec l’histoire de son château et de ses seigneurs jusqu’à la Révolution française.

Le château et le village castral apparaissent dans les sources à partir du milieu du . Ils sont précédés chronologiquement par le prieuré Notre-Dame-des Farges attesté dès 1153 dans l’actuel bourg de Bellegarde. Ce prieuré a été fondé (probablement au Haut Moyen Âge) par l’abbaye d’Ainay, l’une des trois grandes abbayes lyonnaises avec Savigny et l’Île-Barbe. La vignette de l’armorial de Guillaume Revel représentant Bellegarde au .

Bellegarde au milieu du  siècle au début du  siècle, Bellegarde est l’une des nombreuses châtellenies installées par les comtes de Forez pour contrôler leur territoire. Depuis 1173 et la conclusion d’une transaction appelée permutatio, les comtes de Forez ont renoncé à leurs prétentions sur la ville de Lyon et leurs possessions rhodaniennes en faveur de l’archevêque de Lyon. De fait, la châtellenie de Bellegarde revêt une importance stratégique puisqu’elle se trouve près de la frontière orientale du comté de Forez. Le comte y entretient des représentants de son autorité : un capitaine-châtelain et un prévôt.

Pendant la Guerre de Cent Ans, le comté de Forez est relativement éloigné des zones de conflit. Cependant, comme la plupart des provinces du royaume de France, le comté est victime de déprédations de la part de mercenaires désœuvrés pendant les périodes de paix ou de trêves : la capitale, Montbrison, est pillée et incendiée en 1359. Des visiteurs sont nommés par le comte afin de vérifier l’état des fortifications ; celles de Bellegarde semblent être en mauvais état puisque des réparations sont attestées en 1384. L’administration comtale est maintenue à Bellegarde jusqu’au début du  siècle : les ducs de Bourbon, maîtres du Forez depuis 1417, conservent l’essentiel des structures administratives existantes.

Renaissance et époque moderne

En 1523, les possessions des ducs de Bourbon sont confisquées par à la suite de la félonie de Charles de Bourbon, préalable au rattachement définitif du comté de Forez au domaine royal en 1532. René de Rougemont, seigneur de la Liègue (aujourd’hui sur la commune de Saint-Cyr-les-Vignes), achète la seigneurie de Bellegarde en 1521. Ayant épousé Béatrix de Bron dont la maison tomba en quenouille (pas d'héritier mâle), il hérita des biens de celle-ci sous la condition de relever le nom et les armes de Bron. C’est à la famille de Bron, originaire du lieu du même nom auparavant en Dauphiné, que l’on doit la construction du château actuel de Bellegarde dans la deuxième moitié du .

Claude-Charles de Bron, comte de la Liègue et baron de Riverie, 4e seigneur de Bellegarde.

Le château conserve aujourd’hui plusieurs éléments de la Renaissance tardive : des fenêtres à meneaux, des encadrements de portes à l’antique garnis de frontons, de pilastres et de mascarons ; une série de niches dite « des douze Césars » puisqu’elle aurait abrité des bustes de Jules César et des onze premiers empereurs romains ; ainsi qu'une cheminée monumentale datée de 1597 (inscrite MH en 1987) commandée par Antoine de Bron. Le portail de la cour d’honneur portait (probablement jusqu’à la Révolution) les armes de Bron et de la Liègue : D'or à la fasce de gueules et un lion issant de sable en chef (de Bron) et D'or à la fasce ondée de sable (la Liègue).

Faute d’études sur la période moderne après le  siècle, il est difficile de déterminer si le château a connu des modifications au  siècle et au  siècle. Des modifications ont pu avoir lieu au  siècle grâce au dernier seigneur de Bron : Claude-Charles de Bron (+1673), baron de Riverie (en Lyonnais), par son mariage avec Marthe d’Hostun perpétue des liens matrimoniaux avec de puissantes familles du Dauphiné : les Sassenage, les La Motte-Brion et les La Baume d’Hostun. Claude-Charles de Bron est mentionné dans le contrat de mariage entre Claudine de la Motte-Brion (sa nièce) et Charles-Louis-Alphonse de Sassenage (1624-1679), premier baron du Dauphiné et bâtisseur du château actuel de Sassenage dans les années 1660.

Le château passe de mains en mains jusqu’à la Révolution française (de Vinols et Ranvier de Bellegarde). Difficile d’établir faute d’études approfondies si le château a subi des dommages pendant la Révolution : c’est probablement à cette période que les blasons du portail ont été martelés. Le dernier seigneur de Bellegarde, Jean-Marie Ranvier, a été exécuté avec son frère pendant la Terreur en 1794.

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  7. Philippe Hamon, « Charles de Bourbon, connétable de France (1490-1527) », dans Les conseillers de François Ier, Presses universitaires de Rennes, ISBN , lire en ligne)
  8. Antoine (1832-1910) Auteur du texte Vachez, Les vieux châteaux du Forez : Bellegarde et la Liègue : étude historique / par M. A. Vachez,..., (lire en ligne)
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Bellegarde-en-Forez dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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