Aix-les-Bains (prononcée [ɛks.le.bɛ̃] voire [ɛks.lɛ.bɛ̃] ), nommée localement Aix, est une commune, station balnéaire et thermale française, située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ville porte du parc naturel régional du massif des Bauges et bordée par le plus grand lac naturel d'origine glaciaire de France, le lac du Bourget, Aix est la deuxième commune la plus peuplée du département, avec plus de 30 000 habitants.
Considérée comme l'une des plus anciennes cités de la Savoie, née de ses sources chaudes, cette ville d'eau fait partie des importantes communes thermales françaises
Elle fut par ailleurs un haut-lieu de villégiature à la Belle Époque pour les familles princières et fortunées
Aujourd'hui, cette station classée de tourisme diversifie ses activités à l'échelle de son agglomération de 75 000 habitants avec la marque Aix-les-Bains Riviera des Alpes.
Aix possède aussi d'autres atouts comme son festival de musique Musilac, son patrimoine historique et naturel ou bien une eau minérale exploitée
Le territoire aixois abrite également quelques grosses industries, comme General Electric, les sièges de Léon Grosse, ABB Process Engineering (Cellier) ou bien Aixam
Selon le classement « Où fait-il bon vivre en France ? » réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois de Chambéry/Aix-les-Bains est au 6e rang sur 304 zones répertoriées.
Géographie
Localisation
Aix-les-Bains se situe dans le quart sud-est de la France, près des contreforts des Alpes du Nord.
La ville est localisée dans l'ouest du département de la Savoie, à une dizaine de kilomètres de Chambéry, préfecture du département, et à moins d'une trentaine de kilomètres d'Annecy, préfecture de la Haute-Savoie.
Implantée dans un couloir entre le mont Revard, premier rempart naturel du massif des Bauges, à l'est et le lac du Bourget, plus grand lac naturel de France, à l'ouest, la ville est établie à environ 83 kilomètres à vol d'oiseau de Lyon, préfecture régionale et à 60 kilomètres de Genève, en Suisse. Elle est également dotée du plus grand port de plaisance en eau douce de France : le port de plaisance d'Aix-les-Bains.
La ville s'étend principalement sur un axe nord-sud. Son extension est telle que son agglomération se confond peu à peu avec celle de Chambéry.
Communes limitrophes
La commune d'Aix-les-Bains est limitrophe de 9 communes. Au nord-ouest, la commune touche le territoire de Brison-Saint-Innocent. Puis au nord-est, Aix-les-Bains est bordée par la ville de Grésy-sur-Aix. Ensuite à l'est, dans la continuité des hauteurs aixoises, on trouve la commune de Pugny-Chatenod suivie de la commune de Mouxy. Plus au sud-est, Aix-les-Bains partage les limites de son territoire avec pour ville voisine Drumettaz-Clarafond. Il s'ensuit au sud la commune du Viviers-du-Lac. Pour finir à l'ouest, La Chapelle-du-Mont-du-Chat et Tresserve. L'une des spécificités des limites du territoire communal de la ville d'Aix-les-Bains, sur son flanc ouest, est l'existence de limites immergées au sein du lac du Bourget. Cette limite de territoire est partagée avec quatre autres communes que sont Bourdeau, Brison-Saint-Innocent, La Chapelle-du-Mont-du-Chat et Tresserve.
Les limites communales de Aix-les-Bains et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes d’Aix-les-Bains
Brison-Saint-Innocent La Chapelle-du-Mont-du-Chat
Brison-Saint-Innocent
Grésy-sur-Aix
La Chapelle-du-Mont-du-Chat
Pugny-Chatenod Mouxy
Tresserve
Viviers-du-Lac
Drumettaz-Clarafond
Aix-les-Bains à l'arrière-plan de la Dent du Chat.
Vue sur le mont Revard depuis le centre d'Aix-les-Bains.
L'entrée sur la ville par les bords du lac du Bourget.
Distances des grandes villes françaises
Le tableau ci-dessous présente les distances en kilomètre entre Aix-les-Bains et les dix plus grandes villes françaises.
Paris
Marseille
Lyon
Toulouse
Nice
Nantes
Strasbourg
Montpellier
Bordeaux
Lille
531 km
354 km
114 km
557 km
379 km
696 km
448 km
342 km
666 km
714 km
Quartiers
Article connexe : Quartiers d'Aix-les-Bains.
La ville comprend plusieurs quartiers communément utilisés comme Chantemerle, Boncelin, Sierroz, Liberté, Bords du lac, Marlioz, Lepic, Franklin-Roosevelt et bien d'autres. Ces diverses entités constituaient, jadis, des hameaux relatifs au territoire communal. Saint-Sigismond (Saint-Simond) était même une ancienne commune unie à Aix au début du XVIIIe siècle.
Géologie et relief
Le bassin aixois est situé sur une large dépression qui s'étend entre les communes d'Aix-les-Bains et de Chambéry, soit sur une partie du sillon molassique périalpin. La dépression du bassin est dominée par le chaînon du mont Revard, où une importante faille est présente : le chevauchement frontal des Bauges. Les calcaires crétacés (Hauterivien, Barrémien et Urgonien), n'affleurent plus qu'au nord (vers Grésy-sur-Aix) et au sud-est où ils séparent Aix de Mouxy. Ailleurs, ce sont les terrains miocènes (Aquitanien) qui dominent dans la ville haute à l'est alors que la ville basse, à l'ouest, en bordure du lac du Bourget et dans la vallée terminale du Tillet, est établie sur des alluvions quaternaires.
La superficie de la commune est de 1 262 hectares ; son altitude varie de 224 à 524mètres.
La commune est traditionnellement divisée en deux, la ville basse qui occupe les berges du lac à l'ouest et la ville haute, où se trouve le centre-ville, surplombant le lac du Bourget. La cité s'est d'abord construite sur les hauteurs afin d'éviter les nombreuses crues du lac avant que celui-ci ne soit régulé notamment par le barrage de la Compagnie nationale du Rhône (CNR) entre le Rhône et le déversoir naturel du lac, le canal de Savières. L'altitude moyenne de la ville est d'environ 320 mètres, alors que la partie basse de celle-ci ne se trouve qu'à 224 mètres, soit au niveau du lac.
Hydrographie
Le bassin versant de 588 km2 du lac du Bourget est occupé par la station thermale d’Aix-les-Bains, qui le borde sur sa rive est sur environ 3,45 ,. Le lac est principalement alimenté au sud par les eaux de la Leysse, et, à l'est, par celles du Tillet et du Sierroz, tous deux passant sur le territoire aixois. L'esplanade du Lac est délimitée au nord et au sud par respectivement le « Grand port » et le « Petit port » constituant ainsi le port de plaisance aixois qui est le plus vaste d’eau douce du pays avec plus de 1 500 emplacements pour les plaisanciers du lac, les bateaux trouvant un emplacement estival ou annuel.
D'autres petits cours d'eau traversent également le territoire aixois, principalement visibles en dehors de sa partie très urbanisée : le ruisseau de la Chaudanne, le ruisseau du Cambo-Garins, le ruisseau du Foran, le ruisseau des Gachet, le Nant de l'Abbaye et le Nant des Fougères (en bordure avec Grésy-sur-Aix),.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes et Climat de la Savoie.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 18,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trévignin », sur la commune de Trévignin à 4 vol d'oiseau, est de 9,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Statistiques 1991-2020 et records TREVIGNIN (73) - alt : 730m, lat : 45°42'24"N, lon : 5°58'38"E Records établis sur la période du 01-04-1989 au 31-12-2020
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−1,7
−1,5
1,5
4,3
8,2
11,9
13,9
13,7
10,2
6,8
2,1
−0,9
5,7
Température moyenne (°C)
1
2
5,7
9
13
16,9
19
18,7
14,5
10,3
5,1
1,8
9,8
Température maximale moyenne (°C)
3,8
5,4
10
13,7
17,8
21,9
24,2
23,7
18,8
13,9
8,1
4,6
13,8
Record de froid (°C) date du record
−12,9 28.01.05
−17,8 05.02.12
−15 01.03.05
−7 08.04.03
−1,1 15.05.1995
2,5 13.06.1998
5,5 13.07.1993
4,9 31.08.1995
0,9 30.09.1995
−4,8 31.10.1997
−9,2 27.11.10
−15,3 20.12.09
−17,8 2012
Record de chaleur (°C) date du record
15,2 10.01.15
18,1 23.02.20
23,2 22.03.1990
25,4 21.04.18
29,8 24.05.09
33,6 27.06.19
34,5 31.07.20
36,2 13.08.03
28,2 14.09.20
24 20.10.14
19,8 06.11.1997
21,5 18.12.1989
36,2 2003
Précipitations (mm)
114,7
99,7
113,5
123,3
138,5
125,7
126,7
127,7
133,4
138,9
137,1
138,1
1 517,3
Source : « », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Relevés de températures annuels
Le tableau ci-dessous montre l'évolution des températures entre 1980 et 2015 à un intervalle régulier de cinq ans sur Aix-les-Bains et ses alentours. On a néanmoins indiqué les relevés de la dernière année achevée, c'est-à-dire 2019, à titre de comparaison.
Températures / années,
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
2015
2019
Maximale extrême (°C)
31,0
34,1
33,6
33,8
34,2
35,2
37,4
38,8
38
Maximale moyenne (°C)
14,7
15,1
16,9
16
17,1
16,3
16
17,8
18,1
Moyenne moyenne (°C)
10,3
9,9
10,8
11,1
12
11,2
11
12,4
12,6
Minimale moyenne (°C)
6,0
5,1
6,5
6,9
6,8
6,1
6,2
7,1
7,2
Minimale extrême (°C)
-9,0
-18,3
-8,3
-8
-9,7
-12
-11,4
-5,5
-5,6
Graphique de l'évolution des températures moyennes annuelles à Chambéry/Aix (1980-2014)
Par ailleurs, la température moyenne sur Chambéry/Aix-les-Bains pour la période 1974 - 2018 est de 11,5 .
Plan climat
La communauté d'agglomération Grand Lac a l'obligation d'établir un plan climat-air-énergie territorial (PCAET), sa population étant supérieure à 20 000 habitants. Selon l'article R. 229-51, « le plan climat-air-énergie territorial prévu à l'article L. 229-26 est l'outil opérationnel de coordination de la transition énergétique sur le territoire. Il comprend un diagnostic, une stratégie territoriale, un programme d'actions et un dispositif de suivi et d'évaluation ». Ainsi, six thématiques de travail sont mises en avant : ambitions de l'agglomération, bâtiments économes, évolution des déplacements, soutien des ressources locales, développement de nouvelles énergies et qualité de l'air. Lors de la concertation réalisée entre septembre et octobre 2019, 81 avis ont été recueillis auprès des habitants.
Paysages
L'intérêt paysager d'Aix et de ses alentours est important : il soulève des enjeux variés au sein d'un milieu naturel à partager avec des dynamiques anthropiques.
Une charte architecturale et paysagère concernant le territoire d’Aix-les-Bains a été réalisée entre 2010 et 2011 par le conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) de la Savoie. Elle met en avant différentes unités paysagères autour du lac du Bourget et du massif des Bauges, donc celle concernant l'« agglomération d’Aix-les-Bains ». Il est alors précisé qu'« au sein d’une architecture généralement banalisée, se trouvent de nombreux éléments remarquables, essentiellement dus au luxe et à la modernité de la Belle Époque et des Années folles, sinon au caractère traditionnel d’anciens hameaux ».
Plus largement, le schéma de cohérence territoriale (SCoT) Métropole Savoie (2016) insiste sur le fait que « la sauvegarde de la qualité paysagère de notre territoire est l’un des objectifs fondamentaux du SCOT, ne serait-ce que pour pérenniser son attractivité économique et touristique ». En effet, selon le document, certains paysages qui étaient caractéristiques entre le lac et le mont Revard « ne sont plus qu’un souvenir ».
Pour garantir la protection des paysages existants, la loi littoral permet, par exemple, à l'échelle d'Aix, d'encadrer l'aménagement des côtes du lac. La commune est soumise à cette loi avec comme motif : « commune riveraine d'un lac de plus de 1000 hectares ».
Milieux naturels et biodiversité
Plusieurs zonages environnementaux concernent plus ou moins partiellement la commune d'Aix-les-Bains.
Site inscrit
La partie nord-ouest/ouest du territoire communal d'Aix-les-Bains appartient aussi au site inscrit d'intérêt national « Lac du Bourget et ses abords » créé en 1974. Sont notamment concernés les secteurs des Biâtres, Garibaldi, Puer, Mémard et Corsuet, où les travaux sont soumis à déclaration. Il s'agit en effet d'espaces naturels remarquables et il convient de structurer et de suivre les évolutions en termes d'apparence dans la zone concernée.
Site Natura 2000
Aix-les-Bains appartient au site Natura 2000 des « Zones humides et forêts alluviales de l’ensemble du lac du Bourget-Chautagne-Rhône ». Le site est composé du lac du Bourget, du Rhône ainsi que des marais attenants.
ZNIEFF
On retrouve quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique sur le territoire communal :
La zone de type 2 « Ensemble fonctionnel formé par le lac du Bourget » (7 504 :
Cette zone a été mise en place pour la protection du lac du Bourget et de ses abords tant au niveau floristique qu'au niveau faunistique. De plus, l'ensemble présente un grand intérêt paysager, géomorphologique, hydrobiologique et climatique reconnu au niveau national. On peut retrouver dans cette zone le Cornifle nageant (Ceratophyllum demersum) ou la Gesse des marais (Lathyrus palustris). En ce qui concerne l'avifaune, on trouve par exemple la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica) ou la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti). L'avifaune hivernante est par ailleurs très présente aux abords du lac. On peut aussi retrouver des espèces variées remarquables au niveau de l'entomofaune. Des mammifères sont aussi implantés comme le Castor d'Europe (Castor fiber L.) ou le Cerf élaphe (Cervus elaphus). Par ailleurs, des poissons propres au lac apparaissent tels l'Omble chevalier ou les truites de lac.
La zone de type 1 « Baie de Mémard » (21,25 :
Située au nord-ouest de la ville, la baie de Mémard est un refuge majeur pour la faune et la flore aquatique. Grâce à la présence d'une importante roselière aquatique, de nombreuses espèces d'oiseaux passent et s'installent sur le lieu. Certains oiseaux sont très rares sur le département comme la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti) ou la Rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus).
La zone de type 1 « Colonies méridionales des versants de la Chambotte et de la Montagne de Cesseins » (882,13 :
Aix-les-Bains et six autres communes partagent cette zone située principalement sur le nord du bassin aixois. La présence d'un climat exceptionnellement clément et chaud pour le département a favorisé l'installation d'animaux et végétaux originaux pour la Savoie. Le nombre d'espèces remarquables est tellement important que son recensement serait trop long. Des plantes méditerranéennes se retrouvent sur la colline comme le Rouvet Blanc (Osyris alba), la Fumana fausse-bruyère (Fumana ericoides) ou bien le Pistachier térébinthe (Pistacia terebinthus L.). Sur le plan faunistique, on peut citer que le site est fréquenté par le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) et le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus).
La zone de type 2 « Chaînon de la montagne des Princes, du gros Foug et de la montagne de Cessens » (7 691,35 hectares) :
La ville partage cette zone avec pas moins de vingt autres communes. On précise que « Le zonage de type II souligne les multiples interactions existant au sein de cet ensemble dont les éléments les plus représentatifs en terme[s] d'habitats ou d'espèces remarquables sont retranscrits à travers plusieurs zones de type I (gorges, friches, versants) au fonctionnement fortement interdépendant. ». Ce site présente lui aussi un intérêt important au niveau paysager, géomorphologique et biogéographique. Le territoire abrite des très nombreuses espèces qu'elles soient faunistiques ou floristiques. En effet, on retrouve une abondance d'érables de Montpellier (Acer monspessulanum L.), de fougères Capillaire (Adiantum capillus-veneris) ou bien de Primevère oreille d'ours (Primula auricula) y est présente. On retrouve également côté faune le Hibou grand-duc d'Europe (Bubo bubo), l'Hirondelle de rochers (Ptyonoprogne rupestris) ou le Martinet à ventre blanc (Tachymarptis melba). Le lieu abrite aussi des Chamois (Rupicapra rupicapra).
Quelques spécimens de la flore et de la faune d'Aix-les-Bains.
Gesse des marais.
Fumana fausse bruyère.
Gorgebleue à miroir.
Circaète Jean-le-Blanc.
Omble chevalier.
Zones humides
Le Conservatoire d'espaces naturels de Savoie définit deux zones humides qui concernent la ville : les roselières aquatiques d'Aix-sud et la zone humide de la baie de Mémard.
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Toponymie
Attestations anciennes
Aix-les-Bains, ville fondée au . Toutefois, deux inscriptions conservées par le musée archéologique font mention d’Aquæ (« les Eaux ») et d’Aquensis (« les habitants du lieu des Eaux »), et nous renseignent donc sur l’appellation de ce vicus dépendant de la cité de Vienne. Le chanoine Adolphe Gros rappelle que des historiens de la région comme Jean-Louis Grillet ou Jules-Joseph Vernier ont tenté de faire le lien entre la ville d'Aix et avec des épithètes fantaisistes, voire apocryphes, Aquæ Allobrogum, Aquæ Domitianæ, Aquæ Gratiane que l'archiviste-paléographe Félix Bourquelot précise sans mentions historiques,,,. Elles connurent toutefois un certain succès puisque Aquæ Gratiane se retrouve inscrite sur le fronton des thermes nationaux de 1934 à 1968,.
La cité est mentionnée par contre durant la période médiévale. Une charte de donation de la terre royale d’Aix en 1011, par le roi de Bourgogne Rodolphe III à sa femme Ermengarde, indique Aquis villam,. Un autre document du décanat de Saint-André de Savoie daté de 1014, d'après le chanoine François Trépier, mentionne la ville dans l'expression in pago Gratianopolitano seu Savoiense, hoc est Aquis ou encore dans le Cartulaire de GrenobleLocus qui dicitur ad Aquis. Le in pago Gratianopolitano indiquant simplement qu’Aix tout comme le décanat de Savoie faisaient partie du diocèse de Grenoble. On trouve par la suite in oppido Aquis (1184), Aiç (1202), Aquae (1488), Ais in Sabaudia (d'après André Baccius, dans son livre Des Thermes, publié en 1571),. En vieux français, Aix s'écrit et se prononce Ais.
Lors de l'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, la ville est Aix ou Aix-les-Bains (1793 et 1801). On trouve parfois Aix-en-Savoie dans les documents littéraires, mais jamais dans les textes officiels ou le nom de la ville est le plus souvent Aix ou Aix-les-Bains à partir de la fin du XIXe siècle, sans qu'aucune décision administrative n'ait été prise à ce sujet.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Ésse (graphie de Conflans) ou Éx (ORB).
Étymologie
Aix est une formation toponymique gallo-romaine que l'on rencontre du sud au nord sur le territoire de l'ancienne Gaule, voir Aix. Elle est issue du latin aquis, forme à l'ablatif locatif pluriel du latin aqua « eau »,,,, d'où le sens global de « (lieu des) eaux (thermales) ».
↑ Alain Canal, Rapport sur la fouille de sauvetage du parking souterrain de la place Maurice-Mollard., Lyon, DRAC Rhône Alpes, 1988-1989.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :14
↑ Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, ..
↑ a b c d et eAdolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 19..
↑ a b et cHenry Suter, « », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
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↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :17
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Étymologie
Aix est une formation toponymique gallo-romaine que l'on rencontre du sud au nord sur le territoire de l'ancienne Gaule, voir Aix. Elle est issue du latin aquis, forme à l'ablatif locatif pluriel du latin aqua « eau »,,,, d'où le sens global de « (lieu des) eaux (thermales) ».
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Histoire
Articles détaillés : Histoire d'Aix-les-Bains et Chronologie d'Aix-les-Bains.
Aix-les-Bains serait « sans conteste la plus ancienne
ville du département de la Savoie ». Son histoire est directement liée au lac du Bourget et surtout à ses sources chaudes qui en firent une station thermale des plus réputées au monde. L'analyse historique de la ville doit être rapprochée de l'histoire de la Savoie, si l'on veut mieux comprendre son évolution et ses influences culturelles. Les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune d'Aix-les-Bains sont répertoriés ci-dessous.
Aquae : Aix la romaine
Article détaillé : Aquae (ville romaine).
Les historiens s’accordent à dire qu’Aix est née de ses sources d’eau à l’époque romaine, sur les restes d’un habitat celtique. Les premières occupations du site ont été datées par Alain Canal du premier siècle avant notre ère, cependant rien ne permet d’attribuer ces vestiges à un habitat fixe. Il ne nous reste que les ruines d’établissements publics et l’on serait bien en peine d’établir une esquisse de « l’Aquae » antique. La situation administrative du lieu est connue par l’épigraphie, qui nous apprend qu’Aix était au , faisant administrativement partie de la cité de Vienne. Quelques citoyens vivaient là avec, semble-t-il, des moyens assez importants pour offrir aux dieux un bois sacré, une vigne ou se faire construire un arc funéraire pour le cas de la famille des Campanii.
Les archéologues ont découvert au cours de fouilles un important complexe thermal, à proximité immédiate des sources. Sur une terrasse inférieure, à l’ouest, se trouvait l’arc de Campanus, probablement construit au , qui avait remplacé au parc des Thermes, ainsi que différents autres lieux éparpillés en ville, renferment de nombreux vestiges très divers : restes de nécropoles, poteries, etc.. Cependant, aucune pièce maîtresse qui aurait conduit à des fouilles archéologiques approfondies n'est présente. À défaut, rien ne nous permet de connaître le vicus gallo romain d’Aquae, ni dans son étendue ni dans la disposition de son habitat. Où les « Romains » habitaient-ils ? Où se situaient leurs exploitations agricoles, les villages de leur personnel ; quelles étaient les activités du vicus ? Les seuls indices sont issus de la carte archéologique des vestiges dressée par les services archéologiques de la DRAC, et l'archéologue Alain Canal. Celui-ci permet alors de conclure que « Paradoxalement, si Aix a livré de nombreux documents illustrant l’ancienneté du site et la qualité de l’urbanisme monumental dès le début de l’Empire, nous n’avons aucune connaissance précise sur l’ordonnance de cette bourgade ».
En guise de synthèse, l'histoire de la période peut se résumer à l’occupation du site du centre-ville depuis le . L’occupation semble s’être faite à partir de l’édification progressive du complexe thermal, autour duquel rayonnaient des édifices monumentaux présentés sur un système de terrasses, qui ont évolué plusieurs fois au cours de la période romaine. Si les sources chaudes furent à l’origine de l’emplacement choisi, d’autres facteurs, comme la qualité du site, ont peut-être été déterminants.
Du Moyen Âge à la Renaissance
La connaissance de l’histoire d’Aix, déjà bien pauvre à l'époque romaine, s’obscurcit encore par suite du manque de sources concernant la fin de l’Empire romain et le haut Moyen Âge. Nous en sommes réduits à des conjectures en étudiant les destructions dues aux invasions barbares qui ont laissé des traces d’incendies sur les villas gallo-romaines des environs. Toujours est-il que les thermes romains d’Aix tombent en ruines à partir du .
Aix n'est de nouveau mentionné dans les sources qu’au , puis entre 985 et 1020, au travers de diplômes, de chartes et de donations,. Dans ces dernières, le roi Rodolphe III de Bourgogne fait don de la villa sedes regalis d’Aix, qualifiée de siège royal, avec ses colons et ses esclaves à sa femme Ermengarde qui, à son tour, les transmet à l’évêché de Grenoble. Cette charte nous apprend qu’Aix est une bourgade, possédant une église et des domaines agricoles. L'évêque Hugues de Grenoble en fait ensuite don au monastère Saint-Martin de Miséréré, au début du prieuré-cure, sous le vocable de Sainte Marie.
Le cartulaire de l'église-cathédrale de Grenoble, dit cartulaire de Saint Hugues, révèle, à la fin du Saint-Hippolyte avec aussi un petit prieuré. La géographie urbaine commence à s’éclaircir : il faut imaginer la petite bourgade, enserrée dans ses remparts, dont personne ne sait quand ils ont été construits. Le point central de la cité est le prieuré, à proximité de l’ancien temple romain. Ce centre pourrait être aussi le centre administratif puisqu’au moins depuis le seigneurie inféodée à la famille de Seyssel, qui y possède un château qui, même si nous ne savons pas le situer avec certitude, était probablement à l’emplacement du château actuel. Deux hameaux sont attestés, Saint-Hippolyte, à proximité immédiate de la ville, mais hors les remparts, avec comme centre un petit prieuré et à son côté, actuellement sous la villa Chevalley, une maison forte, dite de Saint-Hippolyte-sur-Aix ou Saint-Paul (Saint-Pol), dépendant de la famille de Savoie que les dernières études datent du . Un second village d’importance apparaît, Saint Sigismond, doté lui aussi d’une église et d’un cimetière, érigé en paroisse, membre dépendant de Saint Hyppolite.
Les textes laissent supposer l’existence d'autres villages dont la trace n'est certifiée qu’à partir de 1561, lors du dénombrement général de la population pour la gabelle du sel. À cette époque, sur les 1 095 habitants d’Aix, 46 % logent dans le bourg ; Saint-Simond compte 125 habitants, Puer 91, Choudy 87, Lafin 86, et le reste des hameaux, soit une dizaine, se partagent le reste (Marlioz ayant échappé aux sources). Cette géographie de l’habitat semble figée jusqu’à la fin du Hautecombe possédait à Aix un assez grand domaine sur le haut de Saint-Simond.
Au début du . Pour la reconstruire les Aixois font appel à Claude de Seyssel, un membre de la famille seigneuriale de la ville, élevé à la dignité épiscopale. Il est en effet évêque d'Albi et, surtout, conseiller particulier du roi de France Louis XII. Il est aussi l'auteur d'un certain nombre de traités de droit. Grâce à son appui les De Seyssel font édifier une église collégiale, dotée d'un chapitre de douze chanoines, commandé par un doyen, dont la nomination revient au comte. Une église est édifiée sur la place, voisine du cimetière, et comporte un chœur de style gothique flamboyant. Si le chœur appartient à la collégiale, la nef elle, appartient aux paroissiens et présente un aspect plus sommaire. D'ailleurs la voûte, mal construite, s'écroule en 1644. Parmi les chapelles latérales, l'une est réservée aux De Seyssel d'Aix qui y enterrent leurs morts. La collégiale, devenue entièrement paroissiale après la Révolution, est démolie en 1909, après la construction de la nouvelle église. Cette église était connue pour abriter une relique de la vraie croix, que l'on venait vénérer d'assez loin. C'est aussi à la fin du Moyen Âge que le château seigneurial d'Aix est reconstruit. Le plafond de la grande salle du rez-de-chaussée est daté de 1400, quant à l'escalier d'honneur, il fut construit vers 1590.
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Le , un gigantesque incendie se déclare au centre-ville et détruit 80 maisons, soit près de la moitié de la ville,. Pour la reconstruction on fait appel aux subsides du roi, qui impose un plan d’alignement dont la réalisation est confiée à l’ingénieur Garella. Ce plan va plus loin qu’un simple plan de reconstruction puisqu’il prévoit un véritable alignement des rues, et impose certaines règles d’urbanisme comme la construction de maisons de deux étages sur rez-de-chaussée ; il interdit également les toits en chaume. Toutefois il est très limité dans son périmètre puisqu’il ne concerne que le quartier incendié, soit la rue principale (rue Albert-Ier), la place centrale (place Carnot) et la rue des Bains.
Au début du . En effet, depuis l’antiquité l’exploitation des sources d’eau chaude n’a jamais totalement oubliée. On se baignait à Aix au Moyen Âge et jusqu’à la fin du Henri IV passe pour avoir fortement apprécié son bain aixois, selon Jean Baptiste Cabias. En 1737, afin de protéger les eaux thermales des infiltrations d’eau du ruisseau qui traverse la ville, un important chantier est programmé par l’Intendance générale. Cela modifie la distribution urbaine du centre-ville, puisqu’il faut creuser un nouveau lit au ruisseau des moulins, à l’extérieur des remparts. Il faut aussi reconstruire les quatre moulins du marquis d’Aix, jusque-là en centre-ville, le long du nouveau canal (actuellement montée des moulins). C’est au duc de Chablais, fils du roi Victor Amédée III, qu’Aix doit sa renaissance, car c’est lui qui après avoir goûté au bienfait des sources et s’y être trouvé mal logé, suggère au roi la construction d’un établissement thermal,. Par billet royal du 11 juin 1776, le roi Victor Amédée III charge le comte de Robiland de dresser les plans d’un établissement de bains. Celui-ci est construit de 1779 à 1783 sous la direction de l’ingénieur Capellini. Cette date marque aussi le début de la démolition de l’ancien centre-ville car, à la suite de cette construction imposante, on commence à dégager les alentours des maisons pour créer une place. Ce premier établissement thermal devient un facteur important de développement.
Pendant toute cette période et jusqu’à la Révolution, la ville accueille un nombre à peu près stable d’environ 600 curistes l’an, dont une majorité de Français. Consécutivement la population augmente, comme de nombreuses villes à cette époque, avec environ 1 700 habitants en 1793,. En 1783, pour agrémenter la vie des curistes, le conseil de la commune fait édifier une promenade publique paysagée : le Gigot, actuellement square A.-Boucher. Elle était alors bordée de marronniers et avait été dessinée par l’architecte Louis Lampro. Mis à part les jardins privés, c’est là la naissance du premier acte d’urbanisme concernant les espaces verts, qui donne un coup de pouce au développement de la ville de ce côté des remparts, le long de la route de Genève. En 1792 les troupes révolutionnaires françaises, sous le commandement de Montesquiou, entrent en Savoie. Le thermalisme marque alors le pas. Les thermes sont réquisitionnés par les armées de la République, qui y envoient les soldats blessés en convalescence. Mais c’est par ailleurs une occasion de faire connaître Aix au plus grand nombre. La Révolution aboutit, abolit les privilèges de la noblesse locale, et permet surtout à la ville de ne pas payer au seigneur marquis d’Aix l’importante somme d’argent qu’elle lui doit à la suite du rachat des droits seigneuriaux (la ville n’avait pas de charte de franchise). En outre la liberté du commerce instaurée donne un nouveau souffle à la création d’une économie basée sur l’exploitation des sources thermales, dès la paix retrouvée. On assiste alors au développement de pensions, d’hôtels, de cabarets et de restaurants entre autres. En revanche, la Révolution laisse ses marques sur les biens d’église : abandon de la collégiale, destruction du clocher et du mobilier d’église.
C’est au bord du lac qu’il faut se déplacer pour trouver la nouveauté. Le petit môle portuaire de Puer, construit sous l’Ancien Régime (1720) devient un véritable port. D’abord fréquenté par les bateaux ravitaillant les troupes de l’Armée des Alpes, doté d’un magasin militaire, il est progressivement aménagé pour l’exportation de marchandises et notamment de la verroterie issue des ateliers installés au bord du lac. Désormais on l’appelle le port de Puer. Le développement de ce quartier implique la mise en état de « l’avenue du Lac » et toute cette activité attire les premières constructions en alignement le long de cette voie fréquentée, hors du centre et des villages existants.
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Avec l'Empire, le thermalisme redevient important dans la cité thermale. C'est à cette période que des personnalités mondiales viennent à Aix-les-Bains comme la famille Bonaparte. Ainsi, les curistes arrivent en masse avec plus de 1 200 personnes recensées en 1808.
Au niveau de l'urbanisme, un plan d'embellissement des rues est adopté le 27 juillet de la même année. Il a pour objectif de « redresser les rues en fonction de l'établissement thermal ». Un itinéraire de délestage est même prévu et de nouveaux axes périphériques sont créés permettant à la ville de s'agrandir à ses extrémités.
En octobre 1816, le premier séjour d'Alphonse de Lamartine dans la cité thermale constitue l'un des éléments fondateurs du mouvement artistique le Romantisme. De retour à Aix-les-Bains l'année suivante, il meublera sa solitude en écrivant les premiers vers du poème Le Lac.
En 1860, grâce à l'annexion de la Savoie par la France, les difficultés douanières qui perturbent l'économie aixoise sont supprimées. En 1866, le château des marquis d'Aix est racheté ce qui permet d'y établir un hôtel de ville ; ainsi, le bâtiment prend une fonction administrative.
La voie ferrée et la construction de la gare, actuellement gare d'Aix-les-Bains-Le Revard, en 1866, transforment d'une manière assez importante le paysage urbain aixois, en le séparant en deux zones bien délimitées. Une nouvelle voie est créée, l'actuelle avenue Charles-de-Gaulle.
Grâce aux nombreux aménagements établis par la municipalité, l'économie thermale progresse d'une manière fulgurante. Près de 8 000 curistes sont dénombrés en 1870, environ 14 000 en 1875 et 24 000 dix ans plus tard, en 1885. Le grand Port et les abords du lac deviennent des lieux hautement touristiques à la fin du . Cet essor économique favorise la création de palace et d'hôtels prestigieux. Vers les années 1880, l'urbanisation avance sur les coteaux d'Aix-les-Bains au détriment des activités agricoles et viticoles.
En 1892 est inaugurée par Jules Roche, alors ministre du Commerce et de l'Industrie, la ligne nouvelle du chemin de fer à crémaillère reliant Aix au plateau du Revard. Elle disposait de sept machines permettant de transporter jusqu'à 550 passagers. La ligne a été fermée au transport des voyageurs le , mais a continué en 1936 pour le transport des marchandises et des matériaux utilisés pour la construction du nouveau téléphérique (présentant à l'époque la plus longue portée du Monde) capable de transporter avec deux cabines 40 personnes en dix minutes d'Aix à la station de montagne du Revard. Victime d'un grave incident mécanique en mai 1968 (qui fort heureusement n'aura causé aucun mort) et faute de moyens financiers, il cesse toute activité en 1969, supplanté par la route. Le Revard demeure néanmoins le deuxième site naturel le plus visité en Savoie.
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À partir de 1890, à l'image de la nouvelle promenade des Anglais de Nice, la ville souhaite établir le long de la rive du lac un boulevard-promenade, ce qui implique la création d'une digue pour le protéger des inondations. En 1910, le projet est finalement approuvé. Les travaux débutent, mais sont arrêtés lors de la Première guerre mondiale et redémarrent en 1921. Mais de nombreux problèmes techniques apparaissent et l'opération tourne au fiasco en 1925. Le boulevard du Lac, en référence au célèbre poème d'Alphonse de Lamartine, est définitivement ouvert en 1930. On distingue la digue, la promenade avec deux rangées de platanes centenaires plantées vers 1922-1923, une immense pelouse, et la double voie de circulation automobile, le boulevard Robert-Barrier, inauguré en 1956. Une ligne de tramway initialement envisagée ne sera jamais réalisée. Les années suivantes, le boulevard sera prolongé jusqu'aux nouveaux ports de plaisance en prévision des aménagements de la nouvelle opération d'urbanisme des bords du lac, commencée dans les années 1950. En 1967, un nouveau pont sur le Sierroz permet de poursuivre le boulevard Robert-Barrier jusqu'au Grand Port et la circulation automobile est définitivement interdite sur le boulevard du Lac qui devient piétonnier. Dans les années 1970, la pelouse qui était initialement prévue comme zone constructible, s'orne de tulipiers de Virginie, de peupliers d'Italie et de saules pleureurs. Dans les années 1990, la marina du Grand Port est créée et dans les années 2000, le nouveau tracé du plan de circulation fait que le boulevard Robert-Barrier se termine désormais en impasse au niveau du Petit Port.
Durant la Première Guerre mondiale, l'activité économique et thermale de la cité s'éteint et conduit à une diversification des activités vers les années 1920. Une usine pyrotechnique, fondée en 1826, explose en janvier 1920 et provoque au moins huit morts et de nombreux dégâts sur la ville. L'année suivante, une grande usine de constructions électriques est implantée sur Aix en 1921. Après la Grande Guerre, la ville reprend vie et de nouveaux aménagements du territoire sont planifiés. Des logements sont construits et des quartiers se développent alors.
À la fin des années 1930, la ville se porte candidate pour organiser un « festival des démocraties contre les dictatures », qui deviendra le festival de la ville de Cannes.
Puis vient la Seconde Guerre mondiale avec les combats qui débutent dans les Alpes. L'armée italienne, commandée par Umberto de Savoie et le général Alfredo Guzzoni, formée par 22 divisions et 321 000 hommes, se lance sur les secteurs du col du Petit-Saint-Bernard et du Mont-Cenis. Face à eux, 185 000 hommes du général René Olry réussissent à résister. Dans la vallée, les Allemands passent le Rhône à Culoz et entrent dans Aix-les-Bains ; Chambéry n'est pas encore tombée. La signature de l'armistice le 22 juin 1940 met fin aux combats. Mais un second armistice est signé avec l'Italie le 24 juin qui exige l'occupation de la Haute-Tarentaise et la démilitarisation de la frontière. Cette situation va devenir explosive sur tout le département.
Après les deux guerres mondiales, Aix s'oriente de nouveau vers le thermalisme. Elle devient même la première station thermale de France dans les années 1980 avec près de 60 000 curistes. L'aristocratie étant moins présente, la ville attire petit à petit une clientèle de masse et, en conséquence, la plupart des palaces et grands hôtels ferment leurs portes dans les années 1950 et 1960. La population augmente alors fortement et de nouveaux lotissements sont construits durant les Trente Glorieuses notamment.
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En destruction de la barre (160 m) et de la cité du quartier Marlioz, construite dans les années 50, dans le cadre d'un vaste projet de restructuration du quartier.
Histoire thématique
Le vignoble aixois : vitiferae Aquae (Le vignoble aixois : vitiferae Aquae (« Aix la vineuse »)
Considéré comme « l'autre symbole » d'Aix-les-Bains, « d'une valeur exceptionnelle », dans la dernière publication de l'historien Johannès Pallière, le vignoble serait présent depuis l'Antiquité dans la plaine alluviale aixoise. Il a occupé certains secteurs d'Aix-les-Bains jusqu'au . Son extension était considérable, notamment sur les coteaux exposés,. Les vignes côtoyaient alors les champs de griottes (d'où le secteur des Griattes, Chantemerle-Saint-Pol, aujourd'hui), d'érables ou bien de figuiers et d'amandiers, et ce jusqu'aux abords de l'actuel centre-ville. Lamartine comparait, en 1849, la robustesse des vignes situées près du Pont-Rouge à celle des « lianes d'Amérique ». C'est dans le troisième quart du . En effet, en 1874, plus de 80 % des producteurs aixois pratiquent la viticulture et la production avoisine alors les 8 500 . Toutefois, la mainmise de plus en plus forte du thermalisme a progressivement contribué au retrait des vignes. Dès lors, des villas s'installèrent à la fin du . Au ordre du Mérite agricole en 2017 - vignerons à Brison St-Innocent, tiennent le dernier chai urbain d'Aix-les-Bains situé chemin de Saint-Simond.
Négociations de l'indépendance du Maroc
Les négociations concernant l'indépendance du Maroc en 1956 se sont déroulées à Aix-les-Bains. Lors de la conférence de septembre 1955, le président du Conseil français, Edgar Faure, résuma publiquement le compromis proposé au Maroc selon l'expression « L'indépendance dans l'interdépendance ». Jusqu'alors, le territoire marocain était juridiquement sous protectorat français et avait pour sultan l'exilé Mohammed Ben Youssef. Les négociations furent organisées en la présence de nombreuses personnalités et organisations françaises et marocaines. Prenaient place à la table des pourparlers du côté marocain le Parti pour la Démocratie et l'Indépendance (P.D.I.) ainsi que le parti de l'Istiqlal, représenté notamment par Mehdi Ben Barka, Omar Benabdejlil, Abdelhadi Boutaleb, Abderrahim Bouabid ou encore M'Hamed Boucetta. Du côté français, on trouva une délégation française composée d'Edgar Faure, Pierre July, Robert Schuman ainsi que d'autres membres du gouvernement.
Bien que ces négociations organisées à Aix-les-Bains aient joué un rôle important dans la marche vers l'indépendance du Maroc, il n'en demeure pas moins que la France avait, au préalable, pris soin de préparer en grande partie cette transition. En effet, l'État français d'alors était convaincu de la nécessité de permettre l'indépendance à ce territoire nord-africain. Officiellement, les négociations permirent de dégager un accord en vue de donner naissance à un État indépendant. Le Maroc fut définitivement proclamé indépendant lors de la déclaration de La Celle-Saint-Cloud le 6 novembre 1955.
En 2005, à l'occasion du cinquantenaire de la négociation des accords de l’Indépendance du Maroc, une fontaine fut construite, avec un bassin en zellige marocain,. Des mâalems-artisans sont venus tout spécialement de leur capitale spirituelle pour réaliser cet ouvrage dans le parc floral des Thermes. Le projet a été pris en charge par le conseil régional du tourisme de la ville de Fès (CRT-Fès) et l’office du tourisme.
En 2016, pour fêter le . Deux personnalités marocaines ont lancé les festivités : Fatema Marouane, ministre de l’artisanat, de l’économie sociale et solidaire et Lahcen Haddad, ministre du tourisme.
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Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de la Savoie.
Les armes d'Aix-les-Bains se blasonnent ainsi : De gueules à une étoile d'or au point du chef.
On sait très peu de choses sur ce blason. Amédée IV, comte de Savoie, avait pour armoiries : De gueules à une étoile de seize rais d'argent.
On sait cependant que ces armoiries furent dessinées au XIXe. Elles apparaissent pour la première dans l'ouvrage du Comte de Résie en 1847, intitulé La Savoie, voyage à Chambéry et aux eaux d'Aix.
La ville, n'ayant jamais obtenu de chartes de franchises de la part de ses seigneurs, ne disposait pas de blason en propre. En revanche, les armes de la famille de Seyssel sont présentes dans le château d'Aix, aujourd'hui l'hôtel de ville.
↑ Espace en ligne de collections d'écussons et de définitions héraldiques.
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