Saint-Andéol-de-Berg

Localisation

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Saint-Andéol-de-Berg : descriptif

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Saint-Andéol-de-Berg

Saint-Andéol-de-Berg est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses 123 habitants (recensement 2019) sont appelés les Saint-Andéolais.

Géographie

Localisation

Drapeau
du Vivarais.

Saint-Andéol-de-Berg est un petit village situé dans le sud de l'ancienne province du Vivarais, le Bas-Vivarais, dans la vallée du Rhône, entre l'extrémité est du Massif central (Cévennes) et les Alpes, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le département de l'Ardèche (339 communes recensées en 2012), l'arrondissement de Largentière, le canton de Villeneuve-de-Berg, et la communauté de communes Berg et Coiron.

Le Rhône coule à 13,4 est du département de l'Ardèche et toute la façade ouest du département de la Drôme et faisait office de frontière entre l'Empire (rive gauche) et le Royaume (rive droite) au Moyen Âge. Affluent droit du Rhône, l'Ardèche conflue avec lui en amont de Pont-Saint-Esprit.

Communes limitrophes

Croix du Clorond
à l'entrée du village.

Par les routes, le village se trouve à cinq kilomètres et demi de Villeneuve-de-Berg, à 13 kilomètres de Saint-Maurice-d'Ibie, de Mirabel et du domaine du Pradel d'Olivier de Serres,, à 17 kilomètres d'Alba-la-Romaine, à 24 kilomètres de Valvignères et d'Aubenas et à 28 kilomètres de Vals-les-Bains, à 34 kilomètres de Viviers et de la route nationale 7, de l'Autoroute du Soleil (A7) et de la gare de voyageurs (SNCF) de Montélimar, toutes les trois situées dans la Drôme (en 2017, l'Ardèche est le seul Département de France qui n'est desservi par aucune Gare SNCF de voyageurs et qui n'est traversé par aucune Autoroute), à 45 kilomètres de Bourg-Saint-Andéol et 57 kilomètres de la neige de La Croix de Bauzon,, à 86 kilomètres du théâtre antique d'Orange et de ses Chorégies, à 170 kilomètres de Grenoble, à 180 kilomètres de Lyon et de la mer Méditerranée du Grau-du-Roi, à 187 kilomètres de Montpellier, à 200 kilomètres des Saintes-Maries-de-la-Mer et de Marseille… et aussi, par le T.G.V., au départ de Montélimar, à deux heures cinquante et une minutes de Paris et cinquante-quatre minutes de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry… Un aérodrome civil ouvert au trafic international se trouve sur la commune de Lanas, à 10 kilomètres.

Aubenas (24 Villeneuve-de-Berg Lyon (180 Villeneuve-de-Berg (5,5 km) • Alba-la-Romaine (17 km)
• Villeneuve-de-Berg Montélimar (34 Valvignères
• Saint-Maurice-d'Ibie (13 km) • Saint-Maurice-d'Ibie
Marseille (200 km)
• Valvignères (24 km)
Bourg-Saint-Andéol (45 km)

Voies de communication

La chapelle du Devois
 (22 août 2015).
Plaques de rues.
Rue centrale du village.

.

La route nationale RN 102 relie Villeneuve-de-Berg à Montélimar et à l'autoroute A7 (autoroute du Soleil).

À la sortie de Villeneuve-de-Berg, la route départementale D 259 traverse l’Ibie sur le pont des Frères, puis escalade la colline au sommet de laquelle se trouve la chapelle Notre-Dame du Devois ou Notre-Dame-des-Sept Douleurs (rénovée en 2015 et 2022), qui marque le début de la voie conduisant à Saint-Andéol-de-Berg,.

Elle descend alors, le long de la ferme fortifiée de Pierouby, jusqu'au pied d'une colline boisée où se nichait une maisonnette (et son enclos de derrière), agrandie et rénovée en 2016, que le Saint-Andéolais Marius Ribon surnommait à l'intention de ses petits-enfants, la " Maison de monsieur Seguin"
Après avoir traversé le pont du quartier de Chabridières qui enjambe le Rounel (ou Chabrillères, appellatation courante, qui est un bel exemple de cacographie), elle passe sur un faux plat qui le longe et le surplombe, puis franchit un troisième pont - le pont de Péret, appelé aussi pont du ravin des Abéouradous - avant de gravir la montée de Péret dominant le cours d'eau, jusqu'à quelques virages en lacets après lesquels elle arrive à Saint-Andéol-de-Berg. Une fois le bourg traversé, elle continue jusqu'au hameau de Ladou, tout en bas du village (voir l'image au paragraphe Sports ci-dessous), mais ne va pas plus loin.

Conformément à la loi, au début de l'année 2013, la municipalité donne un nom et une plaque de signalisation aux routes, rues, impasses et chemins habités de Saint-Andéol-de-Berg et en numérote les maisons. Ainsi, la RD 259, qui traverse de part en part la commune, est baptisée route de Péret, à l'entrée du village (à partir du panneau "Saint-Andéol-de-Berg", de la croix du Clorond et du chemin pierreux des Rouvières), où elle croise le chemin goudronné du Clux (sans plaque car sans habitant) et l'impasse des Mourades, puis rue du Pigeonnier, dans la partie haute du bourg (où elle croise la route de Masgiraud, qui commence à proximité du cimetière, en direction du nord-est, et permet d'atteindre le bois des Pins, l' arbre Ferrat, le quartier de Serrecourt, le Mas Giraud, le Cros de Berg... et Alba-la-Romaine), puis rue du Puits-du-Moine, dans la partie centrale (où elle longe la place de l'Église et croise le chemin des Lauriers, l'impasse de l'Église - qui conduit au sentier du Vallat (en occitan : le viôl du Vallat) - et l'impasse des Prés), puis rue des Pourettes, dans la partie basse (où elle croise le chemin du Lavoir, l'impasse des Fresnes - qui conduit au sentier du Vallat - et l'impasse de Patafla), puis route de Ladou, à la sortie du bourg (croisant le chemin d'Autignas), puis rue de l'Abri-de-la-Fontaine, dans sa traversée du hameau de Ladou (où elle croise les chemins du Merdaric, du Moulin et de l'Arcade), après lequel elle se continue en route de Coussas  (croisant l'impasse de Bas-Coussas), avant de se prolonger en un chemin de terre qui permet de rejoindre Valvignères.

Puits de Veyrenc ou Fontaine d'Argent ou Puits du Moine.
La Calade

Selon Marius Ribon, la rue du Puits-du-Moine (qui commence juste après le chemin pierreux du Puits et qui va de l'ancienne Mairie - Calade : rue en pente raide, pavée, dans les villes, ou empierrée, dans les villages).
Selon Marius et Pierre Ribon, au ).

En 2013, le Conseil municipal a donné à la rue où se trouve ce puits le nom de Puits du Moine, en référence à une légende qui dit qu'autrefois les habitants de Saint-Andéol-de-Berg y ont jeté le corps d'un moine de la Grange de Berg, légende qui a sans doute pris sa source dans l'événement de 1280, au cours duquel un moine de Berg a effectivement été tué par les villageois, au sein même de la Grange, selon les archives paroissiales du procès de Berg (cf. la Notice historique de Marius Ribon, page 15), et non dans le bourg, à la Calade, près de la Fontaine d'Argent, comme le dit la légende (ou "une tradition", ainsi que l'écrit Marius Ribon). Et il n'a bien sûr pas été jeté dans ce puits, qui n'existait pas à cette époque et que, s'il avait existé, les Saint-Andéolais n'auraient en aucun cas pollué, l'eau potable étant pour eux une ressource bien trop précieuse (cf. paragraphe ci-dessous intitulé XIIe et XIIIe siècles).

En 2018, le propriétaire de l'une des maisons voisines du Puits de Veyrenc fait supprimer le crépi qui couvre les pierres de sa façade et donc, dans le même temps, le cadran solaire qui y est dessiné, et dévoile ainsi, derrière ce dernier, un autre cadran, gravé sur l'une des pierres et daté de 1580. Celui-ci étant illisible depuis la rue, il en appose un nouveau en dessous.

Relief

Aux portes du parc naturel régional des Monts d'Ardèche, proche du Plateau du Coiron, Saint-Andéol-de-Berg se niche sur une crête, au cœur des montagnes de Berg et au milieu de forêts de chênes et de pins, près des deux tiers de la surface de la commune étant boisés. Le point le plus haut du territoire communal se trouve à 524 mètres et le plus bas à 262 mètres. La mairie est à une altitude de 360 .

Le paysage est parcouru de murets en pierres sèches, appelés « clapas », abritant une dense faune de lézards et délimitant de nombreuses faysses (« terrasses qui rythment la chute des prés dans les vallons »),.
Les Saint-Andéolais ont longtemps été surnommés Couocho létro (Chasseurs de lézards) par les habitants des villages voisins.

24 juillet 2009.

Géologie

"Saint-Andéol-de-Berg se trouve au cœur des montagnes de Berg qui culminent à 553 m. Ces montagnes sont caractérisées par une alternance de bancs marneux et de bancs calcaires, à débit en boules rappelant des miches de pain, d’où leur nom de "calcaires à miches". On trouve dans ces calcaires de nombreux fossiles (huîtres, ammonites, oursins, etc.), témoins de la présence de la mer qui occupait la région au Crétacé. L’érosion ronge peu à peu ces montagnes, de nombreux ravins s’y creusent et sont occupés par des ruisseaux plus ou moins pérennes."

Hydrographie

Lavoir et fontaine de Ladou,
le 8 mai 2023

.

L'eau et l'absence d'eau, les sources, les puits et les fontaines ont joué et jouent encore un rôle important à Saint-Andéol-de-Berg (cf. les paragraphes traitant des XIIe et XIIIe siècles et du XIXe au XXIe siècle).

Selon Marius Ribon, la seule source du village, « pendant des siècles », se trouvait sur le territoire nommé aujourd'hui Ladou (dou signifiant source en occitan) et situé tout en bas du village.

De nombreux ruisseaux presque toujours à sec (eaux temporaires) passent sur le territoire de la commune, dont quatre principaux : le ruisseau de Vazeille, qui fait office de frontière avec Saint-Maurice-d'Ibie, sur un quart de sa longueur, le Mézeyras et le Merdaric, qui confluent près du hameau de Ladou, et le Rounel, qui rejoint l'Ibie (affluent de l'Ardèche) après avoir constitué une limite communale entre Saint-Andéol-de-Berg, sur sa rive gauche, et Villeneuve-de Berg, sur sa rive droite, le long de la route qui relie les deux villages (Vazeille et Merdaric → Rounel → Ibie → Ardèche).
Le ruisseau de Brune, le ruisseau de Magdeleine et le ruisseau de Serre Miou, affluents de l'Ibie, traversent également la commune.

Pendant l'été, la prudence et les autorités recommandent de limiter les arrosages au strict nécessaire et interdisent les feux de broussailles ou autres.

Juste avant l'ancienne mairie, le chemin pierreux du Puits descend jusqu'à un ancien puits bouché, près du Pouzet, ruisseau sec qui longe le bas des prés de Landreau et de la Piche, puis va se jeter dans le Merdaric. Pendant l'été 2022, dans le cadre d'un chantier international, des jeunes ont œuvré à la réfection de ce Puits du Pouzet (appelé Puits du Moulin par certains, aujourd'hui), et ont fabriqué et installé près de lui, une table de pique-nique. Ils ont également nettoyé la fontaine et le lavoir du hameau de Ladou, situés tout en bas du village .

Au XXIe siècle, la Source du Bouyril, la Fontaine-réservoir des Chabannes et, en centre-bourg, le Puits de Veyrenc (appelé aussi la Fontaine d'Argent ou bien, depuis 2013, le Puits du Moine) et le Puits du Pouzet, sont des buts de promenade.

De 125,1 km de longueur, l'Ardèche prend sa source, à 1 467 m d'altitude, dans le Vivarais, près du col de la Chavade, dans la forêt de Mazan, sur la commune d’Astet. Après Aubenas et Ruoms, elle reçoit le Chassezac et La Beaume, puis s’enfonce à partir de Vallon-Pont-d’Arc dans les célèbres gorges qu’elle a elle-même creusées. Affluent droit du Rhône, elle le rejoint en amont de Pont-Saint-Esprit.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 amplitude thermique annuelle de 17,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alba la Romaine », sur la commune d'Alba-la-Romaine à 7 vol d'oiseau, est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

La chaleur estivale peut être écrasante à Saint-Andéol-de-Berg et entraîner une sécheresse importante, mais néanmoins parfois rafraîchie par un petit vent frais appelé "Rhouné" et de fortes précipitations aux équinoxes. Montélimar et les communes proches bénéficient d'une durée exceptionnelle d'ensoleillement, avec en moyenne 2496 heures de soleil par année (entre 1961 et 1990). Des épisodes extrêmes restent gravés dans les mémoires Saint-Andéolaises : abondantes précipitations en été ou en automne, pluies d'eau propices à la chasse aux escargots puis à la baignade dans les ruisseaux, pluies de grêlons gros comme des oranges, cyclone dévastateur (lire le paragraphe L'église Saint-Andéol ci-dessous). Le thermomètre a atteint à Montélimar −15 °C le et +39,6 °C le .


Relevés météorologiques à Montélimar pour la période 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 2,3 3,9 6,5 9,9 13,5 16,1 15,6 13,2 9,4 4,8 1,9 8,2
Température moyenne (°C) 4,5 6 8,6 11,6 15,5 19,3 22,5 21,7 18,6 14 8,3 4,9 13
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9,8 13,3 16,7 21,1 25,1 28,9 27,9 24,1 18,5 11,9 7,8 17,7
Précipitations (mm) 67,4 74,7 71,4 73,3 88,7 56,3 35,3 69,6 107,8 121,8 79,9 67,1 913,3
Source : Infoclimat : Montélimar


Records climatiques de Montélimar (1952-2002)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Record de froid (°C)
date du record
−14,4
5/1/71
−15
10/2/56
−7,2
7/3/71
−3,1
7/4/71
−0,2
4/5/67
3,6
3/6/75
7,5
6/7/54
7,4
18/8/63
2,6
24/9/77
−1,5
29/10/81
−5
23/11/98
−12,2
28/12/62
Record de chaleur (°C)
date du record
18,4
28/1/02
22,4
23/2/90
26,4
25/3/94
29,7
8/4/61
33,4
26/5/53
37,5
30/6/52
39,6
6/7/82
37,9
5/8/90
36,2
9/9/66
29,1
4/10/86
22,8
3/11/77
19,9
4/12/61
Source : Infoclimat : Montélimar


  1. Saint-Andéol-de-Berg dans la vallée du Rhône sur Google Maps
  2. Territoire de Saint-Andéol-de-Berg sur Google Maps.
  3. Carte du département de l'Ardèche.
  4. « La frontière entre l'Empire et le Royaume », Le Guichet du savoir, bibliothèque municipale de Lyon, 23 octobre 2007.
  5. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Villeneuve-de-Berg sur Google Maps.
  6. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Saint-Maurice-d'Ibie sur Google Maps.
  7. Domaine du Pradel - Olivier de Serres - Mirabel - Lycée agricole d'Aubenas.
  8. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Mirabel sur Google Maps.
  9. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Alba-la-Romaine sur Google Maps.
  10. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Valvignères sur Google Maps.
  11. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Aubenas - Vals-les-Bains sur Google Maps.
  12. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Viviers sur Google Maps.
  13. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Montélimar sur Google Maps.
  14. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Bourg-Saint-Andéol.
  15. Stations de ski du Massif central.
  16. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - La Croix de Bauzon sur Google Maps.
  17. itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Orange sur Google Maps.
  18. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Grenoble sur Google Maps.
  19. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Lyon sur Google Maps.
  20. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Le Grau-du-Roi sur Google Maps.
  21. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Montpellier sur Google Maps.
  22. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Saintes-Maries-de-la-Mer sur Google Maps.
  23. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Marseille sur Google Maps.
  24. L'Aérodrome d'Aubenas - Ardèche méridionale.
  25. Voir le tracé de la RN 102 sur Google Maps.
  26. « Chapelle du devois à Villeneuve de Berg (07) », Site petit-patrimoine.com, consulté le 16 juillet 2015.
  27. « Enquête autour d’un retable », Enfants et Amis de Villeneuve-de-Berg, 7 août 2013.
  28. « AIRE DE MISE EN VALEUR DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE » de Villeneuve-de-Berg, page 20 du d'un Rapport rédigé par Anne-Laure Meriau, urbaniste et historienne de l'Art, et Guillaume Pillard, architecte DPLG, commandé par la mairie de Villeneuve-de-Berg, mars 2017.
  29. a b c d e f et g Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Notice
  30. « Dictionnaire de patois », Site nemausensis.com.
  31. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Voyage
  32. Le parc naturel régional des Monts d'Ardèche.
  33. Voir Saint-Andéol-de-Berg sur Google Maps.
  34. « Plan de Saint-Andeol-de-Berg » sur cartesfrance.fr.
  35. Les faysses d'Ailhon.
  36. Mise au point terminologique.
  37. [1], Saint-Andéol-de-Berg sur le Site inforoutes
  38. Le Vazeille sur le site du Sandre.
  39. Le Mézeyras sur le site du Sandre.
  40. Le Merdaric sur le site du Sandre.
  41. Le Rounel sur le site du Sandre.
  42. L'Ibie sur le site du Sandre.
  43. « Un chantier tourné vers l'ouverture », La Tribune de Montélimar, 18 août 2022
  44. Sandre, «  » (consulté le ).
  45. « Itinéraire de randonnée "la source de l'Ardèche" - Astet », Site officiel d'Ardèche Tourisme consulté le 16 juin 2023
  46. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  47. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  48. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  49. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  50. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  51. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  52. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées reflets
  53. a b et c Relevés infoclimat de Montélimar.


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Toponymie

La commune tire son nom d'un saint catholique et d'une montagne.

Saint-Andéol-…

Statue de saint Andéol
à Bourg-Saint-Andéol.

Saint Andéol (du gallo-romain Sanctus Andeolus) naquit à Smyrne (actuellement Izmir, Turquie) au Sous-diacre, il fut envoyé par saint Polycarpe (évêque de Smyrne, disciple de l'apôtre Jean, martyrisé en 155 ou en 167, selon les sources) ou bien par son successeur, Polycrate, évangéliser la Gaule, en l'an 166, à l'appel de saint Irénée, évêque de Lyon (né à Smyrne). Il arriva ainsi dans le Vivarais (Ardèche actuelle). L'empereur Septime Sévère, de passage dans la région, le fit mettre à mort, la tête fendue par un glaive de bois, le Bourg-Saint-Andéol au XVe siècle.

On fête saint Andéol, premier apôtre du Vivarais, le martyrologe romain et le site Infocatho de la Conférence des évêques de France), ou bien le 4 mai (selon le diocèse de Viviers).

En 1902, l'Ardèche est le département de France qui comprend le plus de communes portant le nom d'un saint (hagiotoponymie), soit 30,5 % contre 12,3 % de moyenne nationale,,.

...-de-Berg

Jusqu'au commune pendant la Terreur, quand furent supprimés les saints catholiques du calendrier républicain, en 1793.

Le déterminant -Berg représente la fixation du vieux celtique continental (gaulois) bergo- « mont ». Il se réfère sans doute à la région montagneuse et boisée dans laquelle le village est situé et que l'on trouve désignée ainsi dans les plus anciens documents.

Lieux-dits

Lieux-dits.

Le territoire de Saint-Andéol-de-Berg comprend de nombreux lieux aux noms fleuris, à l'orthographe incertaine (toponymes dénaturés en raison de mauvaises transcriptions, de cacographies...) et d'origines plus ou moins mystérieuses, lieux autrefois appelés "quartiers" quand il s'agissait d'endroits habités,,.

En voici quelques-uns :

  • Chabrillères
    (Cadastre 1813)
    ou Chabridières (Carte IGN) = des chèvres
  • Le Cros de Berg
  • Serrecourt
  • Mas-Giraud
  • Abérouadoux
  • La Barbine
  • Le pré de la Piche
  • Le Pouzet (ruisseau sec qui "coule" en bas de la Piche)
  • Autignas (Autignac)
  • Le Clux (déformé en Clut, alias Clu, Clos)
  • Le Cloron ou Clorond (Clos rond)
  • Les Chabannes
  • Le Vallat
  • Le pré de Landreau (ou Landrau), en bas duquel les onze enfants Guigon "gardaient " encore les chèvres au début des années 1960
  • Mézeyras (misère)
  • Patafla (onomatopée = patatras)
  • Les Chossognes
  • Les Rouvières (chênes rouvres)
  • Chanteperdrix
  • Clastre
  • Figeyre
  • Fontlonge
  • Toutes aures
  • L'Épine
  • Le Chade
  • Chauffaureilles
  • Ribeyras
  • Serremisou
  • Vermalle
  • Beaucouse
  • Jeu de Paume
  • Champsoulier
  • Clapas des pestiférés
  • Chazalet
  • Daumaze
  • Ladou (hameau)
  • Mas de Fialon
  • Claurisses
  • Devessous
  • Serre de Léouze
  • Lestrade
  • Taillades
  • Pouzet (puits)
  • Bouyril
  • Les Charbonnières
  • Peyre-Neyre (pierre ou rocher de couleur noire)
  • La Devesse
  • Rond de fées
  • Creux de l'Escudelle
  • Baraque de Coudène
  • Creux de Laura
  • Fournat
  • Les Combes
  • Trappeloup
  • Jalades
  • Coustou
  • Lichières
  • Jarriges
  • Champroumégoux
  • Carcala
  • Bébet ou Cougnet de bébet = Coin de l'agneau ou des agneaux
    (du latin conhetum, devenu cohn, cohq, conhet, cognit, coignet, cosnié, cognet, cougnet... et du latin bebo = crier bê bê = bêlement d'agneau)
Clocher de l'église
de Saint-Andéol-de-Berg.
  1. Petite histoire de l'église diocésaine de Viviers, travail d'équipe coordonné par l'abbé Jean Charay (Imprimerie Lienhart - 1977 - Aubenas-en-Vivarais).
  2. Saintes et saints du vivarais - Diocèse de Viviers.
  3. Encyclopédie BONNETON - Ardèche pages 184-186
  4. La religion dans la toponymie - I.G.N. - Académie de Reims.
  5. Marius Ribon, Saint-Andéol-de-Berg - Notice historique, Aubenas, Habauzit, .
  6. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris (éditions errance) 2003. (ISBN ), p. 73, article bergusia, bergona, bergo-.
  7. a et b Pierre Ribon, Voyage en Basse-Ardèche, Valence, La Bouquinerie, .
  8. Encyclopédie BONNETON - Ardèche.
  9. Éléments de toponymie - @rdecol / Inspection Académique de l'Ardèche.
  10. @rdecol / Éducation et patrimoine en Ardèche.


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Histoire

Néolithique

Le territoire de Saint-Andéol-de-Berg était habité au Néolithique (6000 à 2500 Moyen Âge) et du Pouzet.

L’arbre Ferrat et le culte de la Nature

« L’arbre Ferrat, un chêne situé à 2,5 village, à 475 mètres d’altitude, est un vestige du culte de la Nature. On plantait des clous dans son tronc à la suite d'un vœu ou en mémoire d'une grâce obtenue (ex-voto). »

Selon l'abbé Mollier, cet arbre plusieurs fois séculaire aurait été brûlé par un berger en 1861. Selon Maurice Bousquet, il n'aurait pas survécu à un élagage mal effectué pendant la Seconde Guerre mondiale (taille trop importante). On dit aussi que ses restes furent foudroyés dans les années 1960. Au cours de sa très longue vie, il fut le témoin d'actes judiciaires (lire le  siècle » ci-dessous), mais aussi de rendez-vous amicaux ou galants. Pour beaucoup, il est encore aujourd'hui un but idéal de promenade en famille, à l'occasion d'une fête religieuse par exemple. En 1984, sa circonférence mesurait 9,5 mètres au niveau du sol et 4 mètres à 1,5 mètre de hauteur. Un écriteau citant des historiens locaux a été cloué sur son tronc par un auteur anonyme, à une date inconnue, et portant l'inscription "restauré en 2009 par Mr Chazal".

Dans son livre intitulé Guérisseurs et remèdes populaires dans la France ancienne (Éditions Horvath, 1983), Pierre Ribon publie une photographie de l'arbre Ferrat encore bien vivant (cf. ci-dessous), prise par son père Marius Ribon, à l'occasion d'une promenade familiale effectuée le dimanche de Pâques 1938, l'année où il publiait sa Notice historique consacrée à Saint-Andéol-de-Berg.
« Le site est impressionnant, même de nos jours, pour qui sait voir, écouter, sentir, imaginer. On devine en ce lieu la présence d'un Grand Passé. » écrit Pierre Ribon.

L'arbre Ferrat, le 17 avril 1938 (Marthe Ribon, à l'extrême gauche, et Madeleine Saunier, à l'extrême droite).

Antiquité

À la suite de la Guerre des Gaules, conduite par Jules César de 58 à 51/50 av. J.-C., le territoire qui correspond à la France d'aujourd'hui est totalement sous la domination de Rome. La Gaule transalpine, qui correspond aux régions de Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes, avait déjà été conquise par les Romains, entre 122 et 118 av. J.-C., et les Helviens, qui habitaient la région correspondant au département de l'Ardèche, avaient soutenu Jules César contre Vercingétorix (cf. Histoire de l'Ardèche).

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Aux Burgondes, peuple d'origine germanique (cliquer sur  siècle).

Pour Marius Ribon, « La date de la fondation de Saint-Andéol-de-Berg n’est pas très sûre. Cependant, il semble que la destruction d'Alba-la-Romaine, vers 411, ait provoqué la fuite d’un certain nombre de ses habitants dans les forêts qui couvraient alors entièrement la région de Berg, et que ces fuyards auraient alors constitué une première communauté, installée sur un territoire correspondant à celui du village d'aujourd'hui. »

Pour Jean Volane (pseudonyme d'Auguste Bourret), « C’est sous saint Avolus, le cinquième évêque d’Alba, que la capitale de l’Helvie (Alba-la-Romaine) fut pillée et incendiée par Chrocus, roi des Vandales, en 411, et totalement anéantie par les Goths et les Alains qui, pendant dix ans, ravagèrent la contrée. Après la destruction d’Alba, le siège de l’église helvienne fut transporté par l’évêque Auxonius à Vivaria (Viviers), qui donna son nom à notre province : rien n’a résisté à la fureur des barbares. Ils n’ont rien épargné, ni le sacré, ni le profane, ni la faiblesse du sexe, ni celle de l’âge : peuple, prêtres, vierges, évêques, tout a été frappé sans distinction, envoyé au supplice ou conduit en esclavage. Les moissons, les vignes, les oliviers ont péri dans les flammes. Les ronces et les épines effaceront bientôt la trace de tout ce qui a vécu. Quand tout l’Océan aurait inondé les Gaules, il n’aurait pas commis de si terribles ravages. » (Saint Prosper (403-463), chroniqueur aquitain, prêtre de Marseille). »

Pour d'autres, « L'existence réelle de Chrocus n'est aucunement prouvée, bien que l'on lui ait prêté nombre de destructions de cités romaines (Alba…). Or, l'archéologie n'a pas apporté de traces de destructions rapides de ces cités. Il s'agit plutôt d'un chef mythique, non toutefois sans une certaine historicité (invasion des Alamans sous le règne de Valérien (253-260). »

Ainsi, pour Jean Moulin, « Les campagnes successives de fouilles du site d'Alba ont démontré que la cité n'a pas connu de destruction massive, mais au contraire un déclin très lent, qui s'est accentué avec le transfert du siège épiscopal d'Alba à Viviers. »

Par contre, il est certain qu'« à la fin du paroisse de Saint-Andéol-de-Berg était fondée ».

« Il est aussi établi que le mas de la famille Deborne (maison de Patafla, aujourd'hui) existait déjà en l'an 877, comme l'atteste la Charta Vertus, une charte de Charles le Chauve. » (Charles le Chauve : roi de Francie occidentale de 843 à 877, et empereur d'Occident de 875 à 877). Deborne est le plus ancien nom de famille connu à Saint-Andéol-de-Berg.

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Abbaye de Mazan (Ardèche).

Les abbayes cisterciennes possédaient généralement des exploitations éloignées de leur monastère et connues sous le nom de « granges ».
Les moines de l'ordre de Cîteaux appartenant à l'abbaye de Mazan,, exploitèrent une grange dans la montagne de Berg, jusqu’en 1554,.
La grange de Berg constituait un petit prieuré, dirigé par l'un des religieux qu'on appelait « le Maître de la Grange ».

« Au début du  ».
L'incident est très grave et, en 1281, une sentence retire donc aux paysans de Saint-Andéol les droits de pacage sur l'Épine, Jalades et le Cros de Berg et les droits d'abreuvage à Chabridières et à Bouyril. De plus, pour que le pardon religieux soit accordé, deux Consuls du village (équivalents des maires et adjoints d'aujourd'hui) doivent se présenter la corde au cou à la porte de Mazan, pour y faire amende honorable, le 15 août, jour de la fête de l'Assomption de la Vierge Marie.

Pour Marius Ribon, « Ce drame accéléra la fondation de la Bastide de Villeneuve-de-Berg », en 1284, par le roi de France Philippe III le Hardi, fils de Saint Louis, et l’abbé de Mazan, propriétaire de la commune de Villeneuve-de-Berg et désireux de se mettre sous la protection de la Couronne, et valut à Saint-Andéol-de-Berg « de jouer un jour, un seul jour il est vrai, un rôle important dans l'histoire du Vivarais ».

Pour Jean Moulin, « Il faut chercher la cause de cette fondation dans l'évolution interne des cisterciens et dans la politique expansionniste des Capétiens, à la suite de leur mainmise sur le Languedoc oriental, mais il reste vrai cependant que l'événement de 1280 contribua largement à précipiter le processus déjà engagé ».

Sur le site internet de Villeneuve-de-Berg, il est écrit que la bastide naquit de la convergence « des intérêts d'un pouvoir royal soucieux de faire pénétrer l'influence capétienne dans les principautés du Midi » avec ceux « d'une communauté de moines déterminés à sauvegarder leurs ressources, fût-ce au prix d'un partage de souveraineté ».

Ainsi donc, le 12 et le 25 novembre 1284, l’abbé cistercien de Mazan et le sénéchal de Beaucaire, représentant du roi, signèrent devant notaire une charte de paréage, concrétisant la fondation en pays de Berg d’une Ville Neuve, en co-seigneurie.

Seigneurie de Saint-Andéol-de-Berg
Armoiries de la famille d'Aps
Château d'Alba-la-Romaine

Au baronnie d'Aps (Alba-la-Romaine),,,.

La famille d'Aps, alias d'Achas, possède la seigneurie d'Aps depuis le  siècle (armoiries qui se lisent « d'argent à la tour crénelée d'azur maçonnée de sable »). On sait que c'est une baronnie grâce à l'hommage d'un membre de cette famille à l'évêque de Viviers, Arnaud de Vogüé, en 1250.

La famille d'Aps et la famille des Deux-Chiens (alias "de Douchanès" ou "de Douchanet"; en latin, le nom se dit de duobus canibu) se partagent la seigneurie d'Aps. L'évêque de Viviers était tenu d'offrir deux chiens (des lévriers) au seigneur des Deux-Chiens, en retour d'hommage à chaque changement de baron. L'évêque Bermond d'Anduze le fit en 1241, de même que l'évêque Aimon de Genève en 1262, présents dûment constatés par des actes publics (docteur Francus = Albin Mazon - 1828-1908, Voyage au pays helvien, Imprimerie du « Patriote », Privas, 1885).

Généalogie de la famille des Deux-Chiens :

  • Pons I des Deux-Chiens, marié à Bronne de Verfeuil,
  • Pons II des Deux-Chiens, marié à Gaufride de Chamaret,
  • Blonde des Deux-Chiens (petite fille de Pons I, nièce de Pons II), mariée à Giraud Adhémar de la branche de Grignan.

Après la fête de Pentecôte de 1267, Pons II des Deux-Chiens fait un appel au Roi de France, Louis IX (Saint Louis), afin d'être sous sa protection : c'est le rattachement de la seigneurie d'Aps au royaume de France. En 1281, le Roi accorde une charte aux habitants d'Aps. Pons II des Deux-Chiens meurt avant 1290 sans héritier direct. La seigneurie d'Aps revient donc à sa nièce, Blonde des Deux-Chiens.

Blonde des Deux-Chiens

Née vers 1252, mariée vers 1282 avec Giraud Adhémar VI, de l'illustre famille d'Adhémar,, Blonde des Deux-Chiens, baronne d'Aps, était la suzeraine de Saint-Andéol-de-Berg. Après Pons I et Pons II des Deux-Chiens au famille d'Adhémar régna sur Aps et Saint-Andéol-de-Berg pendant trois cents ans, du - femme de Louis Adhémar décédé vers 1559 sans postérité - les Brunier de Larnage, descendant des Adhémar par Catherine d’Adhémar qui avait épousé en 1508 Jacques de Brunier, seigneur de Larnage, renonçant à la baronnie d'Aps en 1670,.

Les Adhémar en Allemagne
Le Palais d'Adhémar
à Bayreuth en Bavière.

Il existe un palais d'Adhémar en Allemagne, à Bayreuth.
Ce Palais,, a été construit en 1759, juste à la gauche de sa propre maison (Gontardhaus), par l'architecte Carl von Gontard (1731-1791) (fils du maître de ballet de la maison du margrave de Bayreuth, arrière-petit-fils d'un huguenot du Dauphiné et descendant direct d'Hugues Gontard, coseigneur de Saint-Andéol-de-Berg quatre siècles avant sa naissance), pour son ami le marquis Antoine-Honneste d'Adhémar de Monteil de Brunier (1710-1785) (familier de Voltaire à partir de 1749, Grand maître à la cour de la margravine Wilhelmine de Brandebourg-Bayreuth à partir de 1752, et descendant direct de Blonde des Deux-Chiens, suzeraine de Saint-Andéol-de-Berg quatre siècles avant sa naissance,).

Le château fort de Saint-Andéol-de-Berg

Ni château, ni enceinte ne sont visibles dans le village actuel. Cependant, Marius Ribon mentionne dans son ouvrage la découverte à Saint-Andéol-de-Berg, en 1842, des « fondements d’un fort carré flanqué de tours circulaires et pouvant mesurer cent mètres carrés de superficie », qui fut le petit château fort de Blonde des Deux-Chiens,, qu'elle légua le 13 juin 1287 à son fils, (Giraud Adhémar VII).
Elle reviendra sur cette donation, le 14 décembre 1296, en se réservant jusqu'à la fin de sa vie (vers 1317) les revenus des biens qu'elle lui avait donnés.

Héraldique
Armoiries
des Douchanes (Deux-Chiens).

La municipalité de Saint-Andéol-de-Berg n'a pas adopté de blason pour servir l'image de la commune. Toutefois, l'armorial du Gévaudan (Montauroux)[réf. incomplète] et l'armorial du château d'Alba-la-Romaine sont connus et, au armes parlantes de la famille des Deux-Chiens étaient « Écartelé : aux 1 et 4 d'argent à deux chiens courant de gueules l'un sur l'autre; aux 2 et 3 d'or au huchet d'azur),, », celles de la famille d'Adhémar étaient « D'or à trois bandes d'azur », Lancea sacra (« Lance sacrée ») étant son cri de guerre et « Plus d'honneur que d'honneurs » étant sa devise, et les armoiries des Adhémar de Grignan étaient « Écartelé : aux 1 et 4 d'or à trois bandes d'azur; aux 2 et 3 de gueules au château d'or sommé de trois tours du même ».

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Le 3 mai 1467, un compulsoire fut signé par les autorités, au pied de l'Arbre Ferrat, pour « graver dans le marbre » les sentences arbitrales de 1265 et 1289 qui, au fil du temps et avec l'aide armée de la Couronne, avaient mis un terme aux conflits de voisinage entre les moines de la grange de Berg et les habitants de Saint-Andéol-de-Berg.

À la fin du Mazan, Sénanque et Aiguebelle et leurs granges, qui ont souffert de la Guerre de Cent Ans. Ainsi, la grange de Berg est restaurée et, entre 1470 et 1494, une tour et une chapelle lui sont ajoutées par Pierre ou Méraud de Grolée, dont les armoiries familiales figurent encore aujourd'hui sur la tour (une rue importante de Lyon porte le nom d'un de leurs ancêtres qui fut sénéchal de la ville en 1180). Non loin de Berg, à la même époque et pour les mêmes raisons, la grange du Crouzet, située près d'Ailhon et d'Aubenas, est elle aussi fortifiée par Jean de La Roque, abbé de l'Abbaye des Chambons - fille de Sénanque et petite-fille de Mazan - dont elle dépend.

En juillet 1492, quelques semaines avant que Christophe Colomb ne découvre l'Amérique le 12 octobre, un grand incendie dévore meubles et maisons de Saint-Andéol-de-Berg.

Croix de Ladou.

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Au milieu du protestantisme s'est développé dans le Vivarais,, comme dans le reste de la France et, ceci expliquant sans doute cela, La Grange de Berg ne comptait plus un seul religieux et n’était plus un monastère. En 1573, les Réformés s’emparèrent de Villeneuve-de-Berg et de Saint-Andéol-de-Berg. Les luttes sanglantes entre catholiques et protestants ne cessèrent qu'en 1629, à la suite de la venue du roi Louis XIII à Villeneuve-de-Berg.

De 1720 à 1737, les sentences arbitrales de 1265 et 1289, confirmées en 1467, sont contestées par les laïcs qui, succédant aux religieux, exploitent le domaine de la Grange de Berg pour le compte de l'abbaye de Mazan. Plusieurs procès seront nécessaires pour déterminer les droits de pacage des uns et des autres. Un jugement rendu en 1737 donna finalement pleine propriété aux habitants de Saint-Andéol-de-Berg, sur les terrains et les bois des lieux encore appelés aujourd'hui, Mezeyras, Mas-Giraud et Cros-de-Berg.

En 1789, les Saint-Andéolais présentèrent un cahier de doléances, conservé de nos jours dans les Archives départementales. Ce cahier soulignait la sécheresse et l'aridité du terroir de la commune, précisait que les biens de l'abbaye de Mazan étaient les meilleurs et les plus productifs et que le reste était majoritairement consacré au pacage de bêtes à laine. Il demandait par exemple, « l’établissement d’un impôt sur le luxe, basé sur les domestiques, les voitures et les chevaux d’agrément » et « l’augmentation du traitement des curés ».

La municipalité profita de la suppression des ordres religieux et de la nationalisation de leurs biens, en 1790, pour agrandir la superficie des terrains communaux.

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Saint-Andéol-de-Berg en 1910, quand les Saint-Andéolais étaient encore surnommés Couotcho-létro (Chasseurs de lézards).
À gauche, le grand bâtiment accueillant l'école jusqu'en 1950 et, devant lui, le pigeonnier.
Construction des fontaines
en 1888.

Au cours du 1830 et 1848 (vente de certains biens à des propriétaires privés ou à l'État).

En 1856, les 402 habitants recensés à Saint-Andéol-de-Berg vivent principalement de la culture de céréales et d'élevage. On comptait en 1825 plus de mille têtes de moutons et de nombreux commerçants et artisans installés dans la commune.

Entre 1835 et 1865, une route carrossable et les ponts de Chabridières et de Péret sont construits entre le village et Villeneuve-de-Berg. Le chemin de Ladou est créé en 1842. Une mairie est édifiée en 1840 et une nouvelle église en 1855.

Une adduction d'eau est réalisée en 1887, à partir de la source de Bouyril, objet de conflits entre les moines de la Grange de Berg et les Saint-Andéolais, qui l'ont revendiquée tout au long des siècles. Des fontaines publiques sont construites en 1888 (fontaines aujourd'hui disparues ou désaffectées, mais dont la mémoire et l'importance sont soulignées par une inscription, gravée sur l'un des piliers du lavoir public (lui aussi disparu) utilisés pour soutenir le toit de la halle couverte, bâtie en 1997, à l'arrière de l'ancienne cure devenue mairie). Ces travaux très importants sont payés en grande partie grâce à la vente des chênes de la montagne de Berg et des terres du Cros de Berg.

Mais la « saignée » de la Première Guerre mondiale, le progrès et l'exode rural font que le village n'accueille plus que 180 habitants en 1921, 112 en 1946 et 50 en 1975.

L'école catholique ferme en 1914, l'abbé Denis Barbe décède en 1934 et la paroisse ne bénéficiera plus jamais d'un curé résident.

Seuls subsistent encore en 1930, un cordonnier, un coiffeur et une couturière, ainsi que trois épiceries et deux cafés qui cessent toute activité en 1940.

Marthe Chandanson sonne midi à la cloche en Ré de l'église,
le dimanche 16 avril 2017 (Pâques).
Marius Ribon
en 1968.

En 1938, Marius Ribon, le pharmacien de Villeneuve-de-Berg, descendant d'une famille présente dans le village depuis au moins le milieu du .

Malgré les difficultés, la commune continue de se moderniser : installation du téléphone en 1932, électrification en 1956, nouvelle adduction d'eau en commun avec Villeneuve-de-Berg et tout-à-l'égout en 1966, construction du pont de Ladou et goudronnage des chemins.

L'école publique ferme à son tour à la rentrée scolaire de septembre 1971.

Des champs de lavandin et des vignes perdurent encore au mûriers et quelques amandiers rescapés, plus de vers à soie, plus d'élevage autre que pour une consommation familiale, plus de culture de céréales (champs petits et pierreux, pas adaptés à la mécanisation, et absence de main-d'œuvre) et plus un seul troupeau de moutons, sauf celui de la proche ferme villeneuvoise de Pierouby qui vient parfois paître sur le territoire de Saint-Andéol-de-Berg, comme en témoigne la photo qui se trouve en haut de cette page.

En juin 1963, l'armée française effectue des manoeuvres militaires à Saint-Andéol-de-Berg et dans ses environs. Est alors étudiée la faisabilité d'implanter un camp militaire, qui aurait entraîné la disparition du village. Devant les oppositions, le projet est abandonné (in Histoire des Ribon VI de Pierre Ribon).

En mai 1972, un grand centre de vacances est inauguré à Villeneuve-de-Berg, à l'entrée du village, sur les parcelles de "Pommier" et "Forcemale", vendues par une association catholique belge à une mutuelle de retraite hollandaise. Des "NL go home" apparaissent sur les routes et murs locaux et, quelques années plus tard, les Saint-Andéolais refusent l'installation sur leur commune (à Serrecourt) d'un autre centre de vacances hollandais, encore plus grand. « Comme on leur a fait des difficultés, ils sont partis à Grospierres. », regrette Jean Guigon, le maire de l'époque favorable au projet (journal Le Progrès du 27 novembre 1976).

À 16 années d'intervalle, Daniel Soubeyrand (29 ans), en 1973, et Louis Guigon (42 ans), en 1989, sont victimes de deux accidents de tracteur identiques, qui endeuillent Saint-Andéol-de-Berg et deux de ses familles, domiciliées tout en haut et tout en bas du village, à ses deux extrémités.

Au . La Grange de Berg et sa tour existent toujours mais appartiennent à un propriétaire privé et laïc. Saint-Andéol-de-Berg a presque triplé sa population par rapport à 1975 et s'est reconverti avec succès dans le tourisme, toujours à l'écart des voies de communication, le chemin de Ladou continuant jusqu'à Valvignères et celui de Serrecourt jusqu'à Alba-la-Romaine, mais n'étant pas très « confortables » pour les automobiles.

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En 2010, les habitants apprennent que le sous-sol de leur commune est peut-être riche en gaz de schiste, un très important gisement ayant été découvert autour de Villeneuve-de-Berg et de Valvignères. Les 26 février et 7 mai 2011, plusieurs milliers de personnes manifestent à Villeneuve-de-Berg leur opposition à une exploitation du gaz de schiste en Ardèche ,. Les projets d'exploitation sont suspendus, mais le nouveau président de la République élu en 2012, François Hollande, a déclaré alors qu'il n'était encore que candidat : « Il ne faut jamais rien écarter, surtout si des recherches démontrent qu’on peut obtenir ce gaz sans nuire à la nature. »

Le 11 novembre 2019, alors qu'ils sont en train de commémorer l'armistice du 11 novembre 1918, sur la place de l'Église, les habitants de Saint-Andéol-de-Berg ressentent les secousses d'un fort tremblement de terre, qui frappe la Drôme et l'Ardèche, qui est mesuré à une magnitude de 5,4 sur l’échelle de Richter et dont l'épicentre est proche du village,,.

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Notice
  2. Abbé Mollier, Recherches historiques sur Villeneuve-de-Berg (page 59), Aubanel frères, Avignon, 1866.
  3. a b et c Arbres Admirables de L'Ardèche par Jacky Reyne (octobre 1999) pages 44-47
  4. a et b Source de l'écriteau :
  5. La date de Pâques depuis 1900
  6. Pierre Ribon, Guérisseurs et Remèdes populaires dans la France ancienne, Cévennes, Vivarais, Horvath,
  7. Jean Volane (Auguste Bourret), L. Gout, J. Roux, Histoire de l’Ardèche (Vivarais & Helvie), éditions E.& R., Valence, 1908
  8. a et b Jean Moulin, Habitat et communications dans le pays de Berg, Valence, La Fontaine,
  9. a b c d et e Jean Ribon, Reflets de l'Ardèche, Valence, Éditions E.& R. La Bouquinerie,
  10. « La Charta Vielha de l'église de Viviers : essai de reconstitution d'un cartulaire disparu par Olivier Darnaud», Revue du Vivarais (no 789) de janvier-mars 2012
  11. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Voyage
  12. a et b « Patrimoine monastique et ordre des cisterciens », Syndicat Intercommunal pour le Thermalisme et l'Environnement
  13. Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Mazan-L'Abbaye sur Google Maps
  14. « Abbaye de Mazan », Société de sauvegarde des monuments anciens de l'Ardèche, par Marie et Paul Bousquet
  15. La grange dite « de Berg » est mentionnée pour la première fois dans une bulle du pape Honorius III datée du 22 décembre 1216 et intitulée Religiosam vitam eligentibus, dite en français « privilège d’Honorius » (Cartulaire de Mazan, no 9, folio 185-189 et Gallia christ.XVI, inst. p. 240).
  16. Revue de la Société des Enfants et Amis de Villeneuve-de-Berg / N° 40 / Sept-centième anniversaire : 1284-1984
  17. Pierre Ribon, Voyage en Basse-Ardèche - Pays de Berg, Valée de l'Ibie, Coiron, E&R, , 222 ISBN )
  18. Site internet de Villeneuve-de-Berg
  19. a et b Ardèche, terre de châteaux, par Michel Riou - Baronnie d'Aps - Mariage Blonde de Deux-Chiens
  20. Alba-la-Romaine, cité médiévale.
  21. Revue du Vivarais, année 1893, Aps féodal et ses dépendances par l'abbé Fillet (no 8 du 15 août, no 9 du 15 septembre, no 10 du 15 octobre, no 11 du 15 novembre, no 12 du 15 décembre)
  22. a et b Le château d'Alba-la-Romaine
  23. a et b Descendance de Giraud Adhémar VI et Blonde des Deux-Chiens
  24. a et b Devise, Cri de Guerre, Blasons, Généalogie de la famille d'Adhémar de Monteil
  25. « "Ardèche terre de châteaux" de Michel Riou et Michel Rissoan / La Fontaine de Siloé »
  26. a b c et d Armorial du château d’Alba, par l'abbé Pierre Arnaud, Imprimerie Lucien Volle, Privas, 1974
  27. a et b Franck Delarbre et Albert Grenier, Brochure Alba Augusta Helviorum, 1968
  28. Edgar Mass, Le marquis d'Adhémar : la correspondance inédite d'un ami des philosophes à la cour de Bayreuth, Banbury, Oxfordshire, Voltaire Foundation, Thorpe Mandeville House, coll. « Studies on Voltaire and the eighteenth century »,
  29. « Atlas des châteaux du Vivarais de Pierre-Yves Laffont) »
  30. Le chien dans l'héraldique
  31. La Grange du Crouzet, Site de la commune d'Ailhon (cliquer sur le dessin de l'église)
  32. Protestantisme en Ardèche - Tour de Mirabel - Astars.
  33. Tour de Mirabel - Astars.
  34. Olivier de Serres
  35. Le Pommier Forcemale a 5 ans, article de Michel Barbe, publié dans le journal La Tribune de Montélimar, le 21 juillet 1977.
  36. « Des Ardéchois avec l'accent d'Amsterdam », Le Monde, 3 avril 1976
  37. « Ardèche : « colonie hollandaise » », L'Unité (Journal du Parti Socialiste de janvier 1972 à décembre 1986, Archives de la Fondation Jean Jaurès), 18 juin 1976.
  38. « Note sur l'essor touristique du département de l'Ardèche », de Pierre Bozon in Revue de géographie de Lyon, 1978, Volume 53, Numéro 53-4, p. 355-360.
  39. Recherches d'un gisement de gaz de schiste en Ardèche méridionale - Le Projet de GDF-Suez
  40. « Carnet de voyage: Manif’ contre le gaz de schiste, Ardèche, février 2011 », Blog d'un manifestant ayant séjourné à Saint-Andéol-de-Berg, 1er mars 2015.
  41. « Plusieurs milliers de personnes réunies contre les gaz de schistes en Ardèche », Le Monde, 26 février 2011.
  42. « Près de 4000 personnes à Villeneuve », La Tribune, 12 mai 2011
  43. « France : offensive en faveur du gaz de schiste », Le Figaro, 16 juillet 2012.
  44. « Séisme de magnitude 5,4 en Ardèche : quatre blessés et des dégâts », Le Progrès, 11 novembre 2019
  45. « Séisme en Drôme/Ardèche : "Une magnitude forte pour la France", s'inquiète la géophysicienne Marianne Métois », La Dépêche , 12 novembre 2019
  46. « Oui, le séisme en Ardèche a été ressenti jusqu’en Côte-d’Or », Le Bien Public, 12 novembre 2019


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Héraldique
Armoiries
des Douchanes (Deux-Chiens).

La municipalité de Saint-Andéol-de-Berg n'a pas adopté de blason pour servir l'image de la commune. Toutefois, l'armorial du Gévaudan (Montauroux)[réf. incomplète] et l'armorial du château d'Alba-la-Romaine sont connus et, au armes parlantes de la famille des Deux-Chiens étaient « Écartelé : aux 1 et 4 d'argent à deux chiens courant de gueules l'un sur l'autre; aux 2 et 3 d'or au huchet d'azur),, », celles de la famille d'Adhémar étaient « D'or à trois bandes d'azur », Lancea sacra (« Lance sacrée ») étant son cri de guerre et « Plus d'honneur que d'honneurs » étant sa devise, et les armoiries des Adhémar de Grignan étaient « Écartelé : aux 1 et 4 d'or à trois bandes d'azur; aux 2 et 3 de gueules au château d'or sommé de trois tours du même ».

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  2. Franck Delarbre et Albert Grenier, Brochure Alba Augusta Helviorum, 1968
  3. Le chien dans l'héraldique
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  5. Devise, Cri de Guerre, Blasons, Généalogie de la famille d'Adhémar de Monteil


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