Brénod

Localisation

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Brénod : descriptif

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Brénod

Brénod est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Bergnolands et les Bergnolandes.

Géographie

Localisation

Entrée de la commune.

La superficie du territoire communal est de 2 379 hectares, la forêt représente 850 hectares, soit plus du tiers du territoire. Un autre tiers, soit 872 hectares, est formé par des prés. Enfin, 430 hectares sont des taillis et 119 hectares en culture.


Relief

Brénod est située sur le plateau d'Hauteville-Lompnes. La commune s'est développée sur ses reliefs bas. En effet, le territoire est entouré, à l'est et à l'ouest, de deux crêtes montagneuses. La crête ouest est la montagne du Montoux, dont l'altitude maximale est de 1 022 mètres à la Crête Pelée. Cette montagne est recouverte de la forêt de Pré-Goyet. À l'est, on trouve une autre montagne haute de 1 189 mètres, appelée la Roche Samuel.

Hydrographie

L'Albarine est le principal cours d'eau de la commune, elle prend sa source dans la commune au niveau de la grange de Rougemont dans la combe de Lechaux. Elle traverse le plateau en direction du sud, et est alimentée par plusieurs ruisseaux descendant des deux montagnes voisines. Le premier ruisseau est celui des Plats, sa confluence se situe à proximité de la ferme de Léchère, puis, peu après, le ruisseau de Morat. Mais il existe des ruisseaux plus importants, il s'agit du ruisseau de l'Étang qui prend sa source aux environs du Montoux, et du Versoux qui est issu des marais du même nom. Enfin, plusieurs biefs alimentent également la rivière, mais ceux-ci ne coulent que par intermittence suivant la pluviométrie et la fonte des neiges.

Des étangs sont également disséminés sur le territoire communal. L'étang Maron est le plus important, il se situe au nord, à hauteur de la combe de Ferrirand. C'est le seul à être en eau tout au long de l'année, mais il ne déverse pas dans les biefs alimentant l'Albarine, en effet, il s'écoule dans le Valey au nord, qui descend la forêt de Meyriat. Les trois autres étangs, l'Étanche, la Doye, et les Loups, ne sont pas toujours en eau. Suivant la saison, ils se perdent par évaporation, ou dans les infiltrations.

Communes limitrophes

La commune de Brénod possède une limite avec six communes différentes. Au nord, Saint-Martin-du-Fresne, Nantua et Les Neyrolles sont des communes qui lui sont limitrophes et qui n'appartiennent pas au canton de Brénod, cette limite est marquée par une longue descente entre le plateau d'Hauteville où se situe Brénod et la vallée de Nantua. Sur toute la limite est se trouve Le Petit-Abergement, on y accède par la D 31 qui plonge dans la vallée du Valromey. Au sud et au sud-est se situent respectivement Champdor et Corcelles ; ces deux communes sont également sur le plateau. À l'ouest se trouve Vieu-d'Izenave puis Chevillard au nord-ouest.

Communes limitrophes de Brénod
Chevillard, Saint-Martin-du-Frêne
par D31
Nantua par D157 Les Neyrolles
Vieu-d'Izenave Brénod Haut-Valromey (Le Petit-Abergement)
(Le Valromey par D31)
Champdor-Corcelles (Corcelles) Champdor-Corcelles (Champdor)
(Hauteville-Lompnes par D21)

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 amplitude thermique annuelle de 16,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave à 6 vol d'oiseau, est de 9,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a b c et d Richesses touristiques et archéologiques du canton de Brénod.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Brenod en 1137, Breno en 1198, Bregnot en 1317, Brenou vers 1365, puis Bregnot en 1345, Brenoz en 1394.

Deux explications sont avancées pour le nom de la commune, toutes deux d'origine celtique. La première consiste, de même que pour Brénaz, même département, à rapprocher Brénod de brenne (n.f.), mauvaise terre argileuse et sableuse, généralement marécageuse. La seconde explication rapproche ces noms de Brennus, nom de plusieurs chefs gaulois connus. En breton, bren signifie "montagne".

  1. Dans les Chartes de Cluny.
  2. a et b Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 834 - (ISBN ).

Histoire

Héraldique

Blason
D'argent au mont d'azur sommé d'un sapin de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Faits historiques

L'église de l'Assomption.
La commune fut desservie de 1912 à 1954 par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des tramways de l'Ain, dont on voit ici la gare et qui la reliait à Saint-Martin-du-Frêne et Hauteville.

En 1116 avant jean charle, Ponce de Balmay offre aux futurs chartreux un territoire pour l'implantation de l'abbaye de Meyriat. Ce territoire représentait un carré de six kilomètres. Or celui-ci se révéla trop petit, donc en 1144, l'archevêque de Lyon lui inclut la terre de Ferrières, qui était initialement propriété des Brénolands, plusieurs procès ont eu lieu.

Paroisse (Breynodum, villa de Brenod, Brenot, curatus de Bregno, de Brenno, Breno) sous le vocable de la Sainte-Vierge. Brénod est mentionné dès 1120.

En 1134, vivait un Raymetin, curé de la paroisse. Le , le pape confirma l'église de Brénod au monastère de Nantua, qui obtint, en 1498, par sentence arbitrale de Renaud de Forez, archevêques de Lyon, une nouvelle reconnaissance de son droit de présentation et d'élection à la cure.

Le sceau d'un curé de Brénod se voit encore appendu au bas de deux chartes de 1244 et 1248 conservées dans les archives de l'Ain. Sur l'un, on lit: f s. SACERDOTIS (sic) DE BRENO ; autour de l'autre: f s. CAPELLANI DE BRENO. Dans l'un comme dans l'autre le champ est meublé par une fleur de lis à deux pistils.

La dîme de la paroisse appartenait au prieur de Nantua, sauf la sixième partie, qui était laissée au curé, lequel avait en outre le droit de percevoir la moitié des offrandes faites à l'église, suivant titre de 1209. Une inscription rapportée par Guichenon apprend que le maître-autel de l'église fut consacré en 1467 : « Ad laudem omnipotentis Dei Patris et Filii et Spiritus Sancti, in memoriam Beatoe Virginis Mariae ejus matris consecratum fuit hoc altare per Reverendumin Christo patrem D. B. episcopum Niciensem, die II novembris anno [M] CCCCLXVII, qui de reliquiis sancti Laurentii ibidem reposuit et indulgentiam dedit. »

Les moines de Nantua possédaient à Brénod un prieuré (prieuré de Brénod) très ancien. Ismion de la Balme, fils du seigneur de la Balme-sur-Cerdon, en était prieur en 1146.

Dès l'époque la plus reculée les prieurs de Nantua étaient seigneurs en grande partie de Brénod. Ils le devinrent seuls, sous la suzeraineté et la sauvegarde des sires de Thoire-Villars, puis des comtes et ducs de Savoie, après qu'ils eurent acquis les droits qu'avaient sur le village et ses hommes les seigneurs de la Balme, de Mérignat et de Coligny. Ce sont eux qui ont concédé aux habitants les forêts noires dont ils jouissent encore, et qu'ils ont su conserver nonobstant les interminables et coûteux procès en revendication qu'ils ont eu à soutenir depuis le XIIe siècle jusqu'à nos jours.

La protection du village fut effective au XIIIe siècle grâce à Humbert de Thoire-Villars. L'implantation des moines à proximité a marqué le village par une forte influence de l'Église. En 1424, le village passe sous l'autorité des comtes de Savoie.

Le habitants de la commune se sont révoltés au XVIIe siècle, ils ont chassé les moines et détruit la chartreuse de Meyriat et ont récupéré les pierres du monastère pour construire fermes et maisons aux alentours. La forêt passa dans le domaine de l'État, mais un accord avec les habitants de Chevillard leur permit de récupérer 40 % de cette surface.

La commune fut ensuite, comme dans la plupart des campagnes françaises, soumise à l'exode rural à partir de la seconde moitié du Lyon et Bourg-en-Bresse. C'est à cette époque, en 1828, que fut bâtie la fruitière pour la fabrication du fromage, les spécialités étant le comté et le bleu.

Les deux guerres mondiales n'ont pas épargné les villageois et les habitations. En effet, le Haut-Bugey était l'implantation d'une forte population de maquisards des maquis de l'Ain et du Haut-Jura.

Depuis cette période, beaucoup de résidences secondaires ont été édifiées dans la commune.

  1. Blason de Brénod, sur labanquedublason2.com

Héraldique

Blason
D'argent au mont d'azur sommé d'un sapin de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Blason de Brénod, sur labanquedublason2.com

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Brénod dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ara/253591.html

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