Guin

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Guin : descriptif

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Guin

Guin (en allemand : Düdingen) est une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Singine.

Géographie

Lac de Schiffenen.
Photo aérienne (1964)

Guin est la commune la plus occidentale du district alémanique de la Singine, au point de contact entre la Suisse alémanique et la Suisse romande, à 6 kilomètres de Fribourg.

Le territoire de Guin s'étend sur 30,78 . Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 13,6 % de sa superficie, les surfaces agricoles 66,5 %, les surfaces boisées 13,4 % et les surfaces improductives 6,9 %.

Le territoire de la commune s’étend jusqu’au lac artificiel de Schiffenen formé par la Sarine. Le point le plus haut se situe au Dälhölzli, à 703 m d’altitude, le point le plus bas à 498 m d’altitude, au pied du barrage de Schiffenen. Le ruisseau Düdingerbach (appelé Horiabach dans la partie supérieure de son cours) divise la commune en deux surfaces à peu près équivalentes.

Guin est principalement constituée par son noyau villageois et des quartiers avoisinants. La commune comprend une vingtaine de hameaux, dont Mariahilf, Schiffenen, Balliswil, Bonn, Sankt Wolfgang, Ottisberg, Garmiswil, Jetschwil, Heitiwil, Galmis et Warpel. Guin fait partie du périmètre de l'Agglo Fribourg.

Neuf communes et deux districts autres que la Singine forment la frontière de Guin : les trois communes singinoises : Tavel, Schmitten et Bösingen ; les trois communes lacoises : Cormondes, Courtepin et Kleinbösingen ; les trois communes sarinoises : La Sonnaz, Granges-Paccot et Fribourg.

Communes limitrophes de Guin
Cormondes Kleinbösingen Bösingen
Courtepin Guin Schmitten
La Sonnaz Fribourg Tavel

Transports

Trois axes de transport principaux traversent la commune du sud-ouest au nord-est : la ligne du plateau (Berne-Fribourg-Lausanne), à 6 A12 (Vevey-Fribourg-Berne)  9 (Düdingen) et la route principale 12 Fribourg - Berne.

Du sud, deux routes cantonales venant de Fribourg et de Tavel se joignent pour à nouveau se séparer en direction de Morat et Laupen. Guin est un nœud pour le trafic régional.

Les transports publics sont bien développés à Guin. La ligne S1 du réseau express régional bernois dessert la gare de Guin toutes les demi-heures en direction de Berne ou de Fribourg. De nombreuses correspondances routières par bus relient Guin.

Parfois, la desserte de l'autoroute produit des bouchons chroniques à la sortie et à travers le village, surtout le matin en début de travail et le soir en fin de travail. Quotidiennement, 15 000 véhicules roulent sur la route principale (1994). Des études pour une route de contournement existent.

  1. «  » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. Office fédéral de la statistique, «  » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).

Toponymie

L'origine du nom allemand Düdingen et du nom français Guin est la forme commune Tudingun. Tudingun est dérivé du nom d'une personne Dodo ou Dudo et du suffixe alémanique -ingun. La signification présumée serait : chez les gens de Dudo. À partir de l'alémanique -ingun s'est développé la version romanisée -ens, ce qui a donné Duens. Duens a été mentionné la première fois en 1182 dans un document latin à l'abbaye d'Hauterive.

En patois fribourgeois, Duens se prononce Dyäng (Écoutez ) et est passé au français Guin documenté pour la première fois en 1755.

En suisse allemand, Düdingen se prononce Tüdinge, plus rarement Tidinge.

Au travers des siècles, le nom est passé par diverses formes : 1258 Tiudingen, 1287 Tudingen, 1414 Duyng, 1578 Tüdingen, 1668 Didingen.

  1. Dictionnaire-Dikchenéro: Français-Patois/Patê-Franché, Société cantonale des patoisans fribourgeois, Fribourg : 2013, p. 204

Histoire

De l'âge de la pierre à l'époque romaine

Les plus anciennes traces de vie humaine sur le territoire de la commune datent de l'époque moyenne de l'âge de la pierre ( à

Création de la commune

Du début du Moyen Âge ( au Alamans semblent avoir été stoppés dans le voisinage lors de leurs raids en Alsace et en Suisse. Par ce fait Guin se trouve à la jonction de l'allemand et du français.

Le christianisme s'établit. En 1228 la paroisse de Düdingen est nommée pour la première fois. À la suite de la fondation de la ville de Fribourg en 1157 l'influence de la paroisse augmente. Les seigneurs de Düdingen (les Duens et plus tard les Velga) gagnent en autorité. Leur prestige est connu jusqu'en ville de Fribourg où ils fournissent plusieurs avoyers. À partir du guerre du Sonderbund Guin restera loyale à la ville. D'après les sources, dès 1817 un syndic est en place et un protocole est tenu.

Détachement de Schmitten

Au temps des Anciennes Terres les paroisses de Bösingen, Tavel, Wünnewil, Überstorf, Heitenried, et Düdingen constituaient la bannière de l'Auge. La paroisse de Guin était divisée en quatre quartiers (Schrote) : Düdingen, St. Wolfgang, Lanthen et Wiler. En 1831 et en 1853 le gouvernement tenta d'autonomiser les deux quartiers Wiler et Lanthen avec un centre à Schmitten, mais échoua à l'opposition de la population et des autorités de Guin. Les efforts continuèrent. 1894 Schmitten fonda sa propre paroisse. Par un décret du Grand Conseil, Schmitten fut déclarée commune autonome et séparée de Düdingen.

Une commune industrielle

En 1929, Guin a été durement touchée par la crise industrielle. Elle pesait aussi bien sur l'industrie, sur l'artisanat et sur le commerce, que sur l'agriculture. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, un certain essor se fait sentir. La nouvelle école secondaire (1943 pour les garçons, 1944 pour les filles) est construite. En 1946, le premier plan pour l'aménagement du territoire est adopté. À partir des années cinquante, une nouvelle phase de développement démarre. En peu de temps, l'infrastructure se développe fortement, la population augmente et le village reçoit une nouvelle physionomie. Le développement s'accélère avec la construction de l'autoroute A12 en 1981. Aujourd'hui, Guin est aussi bien un site industriel qu'un site économique d'importance régionale.

Héraldique

Blasonnement :
Coupé de gueules à trois roses d'argent et d'argent à deux cornes de boeuf.
  1. Louis Mühlemann, Armoiries et drapeaux de la Suisse : recueil officiel des armoiries et drapeaux pour les 700 ans de la Confédération, Lengnau, Bühler, , 159 p., p. 76

Héraldique

La tête de bœuf et les fleurs qui ont été choisies comme blason proviennent d'une légende. Dans cette légende un bœuf sauve les reliques religieuses des habitants de Guin. Ils attachèrent les reliques sur les cornes et cachèrent le bœuf de la vue des troupes ennemies. Le bœuf fut retrouvé dans une prairie (la raison des trois fleurs du blason). Cependant ce n'est qu'une des théories concernant la provenance du blason.

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Guin dans la littérature

Découvrez les informations sur Guin dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/es/es-ga/327998.html

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