Alava

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Alava : descriptif

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Alava

L'Alava (officiellement Araba/Álava), dans le nord de l'Espagne, est l'une des trois provinces de la communauté autonome du Pays basque et l'une des sept provinces historiques du Pays basque, héritière de l'ancienne seigneurie de Biscaye. Sa capitale, Vitoria-Gasteiz, est aussi le siège des principales institutions de la communauté autonome du Pays basque.

Géographie

La province de l'Alava est située dans le sud du Pays basque. Sa capitale est Vitoria-Gasteiz.

D'une superficie de 2 963 province de Biscaye, au nord-est par le Guipuscoa, à l'est par la Navarre, au sud par La Rioja et à l'ouest par la province de Burgos.

Sur le territoire d'Alava se trouve une enclave qui appartient à la province de Burgos (communauté autonome de Castille-et-Leon), le comté de Treviño (en espagnol Condado de Treviño), sujet à controverse.

Les dénominations officielles dans les deux langues sont : Arabako Probintzia. Arabako Lurralde Historikoa / Provincia de Álava. Territorio histórico de Álava.


Hydrographie

La passe des « Coquilles de Haro » 
La passe des « Coquilles de Haro » 
Bassin versant de l'Èbre

L'Èbre, vaste artère de circulation orientée grosso modo vers le sud-est, atteint l'Alava près de San Martín de Don quand elle marque une première fois la limite de la province avec celle de la Castille-et-León, plus de 10 km en amont de Miranda de Ebro. Sauf de courtes échappées dans l'une ou l'autre provinces, elle marque cette frontière jusqu'à Lacorzanilla, où elle reçoit le Zadorra, son premier gros affluent de rive gauche et un cours d'eau majeur pour l'Alava (voir ci-dessous).
Entre Lacorzanilla et Logroño, l'Èbre marque la limite de l'Alava avec la communauté autonome de la Rioja. C'est la zone des « Coquilles de Haro » , un canal naturel creusé dans le calcaire par la rivière.
Elle quitte ensuite le Pays basque, remplacé par la Navarre.

Son trajet en bord de territoire s'est imprimé sur le physique du sud de l'Alava avec la vallée de l'Èbre  (aussi appelée dépression de l'Èbre), .

Le Zadorra

Une large part de la province fait partie du bassin hydrographique du Zadorra, affluent de rive droite (côté nord) de l'Èbre. Le Zadorra coule d'abord en direction sud-ouest / nord-ouest jusqu'au réservoir d'Ullíbarri-Gamboa , puis en direction nord-est / sud-ouest. Il a de nombreux affluents, dont l'Ayuda .

Le bassin du Zadorra et ses ponts
Autres affluents de l'Èbre

Voir la Liste des articles sur le système hydrologique de l'Èbre.

  • L'Omecillo  coule dans l'ouest de la province. Il naît près de Gurendes (municipalité de Valdegovía), de la réunion de plusieurs petits cours d'eau venant du massif de Gorobel / Salbada et du massif d'Árcena. Il rejoint l'Èbre environ 500 m en aval de Bergüenda (Avala). Avec comme affluent :
    • Le Tumecillo 
Gorges de l'Igoroin
(Istora Galbarra)
Chute du Nervion
  • Le Bayas  conflue sur Miranda de Ebro, province de Burgos, communauté autonome de Castille-et-León),
  • L'Ega :
    • l'Istora Galbarra, un sous-affluent de l'Èbre pat l'Ega, porte trois autres noms avant de rejoindre l'Ega. Il coule entièrement en pays basque. Naissant près de Róitegui sous le nom de Musitu (Musitu Erreka), il coule vers le sud-ouest jusqu'à l'ermitage de Saint-Toribio (ermita de Santo Toribio) à environ 500 Cicujano. Puis il coule plein sud, arrose Cicujano et, en aval de cette ville, il devient l'Igoroin (Igoroin Erreka). Continuant vers le sud, il rejoint Maestu à la pointe nord-est du parc naturel d'Izki où la A-132 vient emprunter sa vallée. L'Igoroin coule ensuite dans le parc d'Izki pour un peu plus de 1 Antoñana. Mais quelque part le long du parc, il devient le Berrón.
  • L'Inglares  prend source dans la chaîne de Cantabrie .
Autres cours d'eau
  • L'Araquil , affluent de l'Arga (en Navarre), prend source près d'Araya et sort ensuite de l'Alava vers l'est.
  • Le Nervion, qui se jette dans le golfe de Gascogne, naît à la limite des provinces d'Alava à l'est et de Burgos à l'ouest. Son parcours vers le nord inclut la chute du Nervion, plus haute chute de la péninsule à 222 m de hauteur.
  • L'Ibaizabal prend source à la frontière de l'Alava et de la province de Biscaye. Il rencontre le Nervion à Basauri pour former la rivière de Bilbao.


  1. «  », carte, sur google.fr/maps (consulté en ).
  2. a et b «  », carte, sur google.fr/maps (consulté en ).
  3. «  », carte, sur google.fr/maps (consulté en ).
  4. «  », carte, sur google.fr/maps (consulté en ).
  5. «  », carte, sur google.fr/maps (consulté en ).
  6. «  », carte, sur google.fr/maps (consulté en ).
  7. a et b «  », carte, sur google.fr/maps (consulté en ). Cicujano est au nord ; Maestu à peu près au centre ; la pointe nord du parc en bas, en vert, longée par l'Igiroin qui devient le Berrón.
  8. «  », carte, sur google.fr/maps (consulté en ).

Histoire

Division territoriale en 1822 (en bleu) comparativement aux frontières actuelles (en noir).

Longtemps indépendante, l'Alava est rattachée en 1200 au royaume de Castille, sous réserve du maintien de ses privilèges et lois locales, les fors (fueros en espagnol).

En 1463, à l'issue de la guerre civile de Navarre, la partie sud de l'Alava actuel autour de Laguardia est rattachée à la Castille. La Division territoriale de l'Espagne de 1822 , qui divise l'Espagne en province conduit à la création de l'Alava. En 1833, la partie ouest comprenant Miranda de Ebro est rattachée à Burgos.

Culture

Langue basque

Comme dans les deux autres provinces de la communauté autonome basque, le basque est coofficiel dans la province avec l'espagnol. L'Alava est la moins bascophone des sept provinces historiques du Pays basque.

La toponymie démontre une présence plus que millénaire du basque dans cette province. Le territoire d'Alava subit une débasquisation très lente, qui débuta au la Rioja alavaise, mais qui toucha seulement les environs de Vitoria-Gasteiz entre la fin du et du  siècle, du sud vers le nord, au profit de la langue castillane. Les défaites des Basques durant la Première Guerre carliste (1833-1840) ne favorisèrent pas la cause de l'euskara.

La carte de Louis Lucien Bonaparte établie au  siècle montre que la majeure partie de la province n'est plus bascophone. Seul le nord (à la frontière avec la Biscaye, du côté d'Aramaio et de Legutio) reste bascophone et rattaché linguistiquement à la zone dialectale du basque occidental ou biscayen. Il s'agit de la seule zone d'Alava où la transmission linguistique n'a pas été interrompue.

Une variété dialectale propre à l'Alava a probablement existé mais s'est éteinte depuis longtemps.

Un processus de rebasquisation est en cours depuis la fin du  siècle : de nos jours, le basque parlé en Alava est essentiellement la forme batua, enseignée dans les écoles et diffusée dans les médias. La progression de la compréhension du basque chez les moins de 25 ans est fulgurante, puisque tous les cours sont bilingues, mais l'usage courant reste, malgré les nombreux efforts des gouvernements successifs, essentiellement en espagnol.

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Alava dans la littérature

Découvrez les informations sur Alava dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/es/es-as/301104.html

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