Utrera

Localisation

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Utrera : descriptif

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Utrera

Utrera est une commune espagnole située dans la province de Séville en Andalousie

Elle fait partie de la comarque du Bas Guadalquivir.

Géographie

Localisation

Utrera dans la province de Séville, en Andalousie et en Espagne.

La commune d'Utrera est située dans la province de Séville, dans la comarque du Bas Guadalquivir, sur les basses terres de la vallée du Guadalquivir.

Séville est à 31 km nord-ouest, Madrid à 527 km nord-est, Cadix à 102 km sud-ouest, Gibraltar à 182 .

Communes voisines

Rose des vents Los Palacios y Villafranca Dos Hermanas ~ • ~ Alcalá de Guadaíra Los Molares Rose des vents
La Puebla del Río N Arahal
El Coronil
    E
S
Las Cabezas de San Juan Espera ~ • ~ Villamartín
(Cadix) ~ • ~ • ~ (Cadix)

El Palmar de Troya est entièrement enclavée au milieu de la commune d'Utrera, au sud de la ville.

Las Cabezas de San Juan, Los Palacios y Villafranca, Los Molares et El Coronil appartiennent également à la comarque du Bas Guadalquivir.

Généralités, description

La ville est à une altitude de 49 mètres. La municipalité couvre 681,34 Calzas Anchas , qui passe par le centre. Il est couvert durant cette traversée.

À l'heure d'hiver, la ville est dans le fuseau horaire Heure d'Europe centrale (UTC+1) ; à l'heure d'été, dans le fuseau horaire Heure d'été d'Europe centrale (UTC+2).

Climat

Le climat d'Utrera est caractérisé par l'alternance annuelle entre une période estivale sèche, qui dure plus de quatre mois, avec des températures élevées, et une période humide (automne et hiver) avec des températures douces. il est classé comme subhumide mésothermique.[réf. nécessaire]

La pluviométrie correspond à celle typique du climat méditerranéen subtropical. La saison des pluies se situe pendant l'automne et l'hiver. Pendant l'été, l'absence de pluie est la règle, à l'exception des orages d'été occasionnels. 41 % des précipitations tombent pendant l'automne.

La température moyenne annuelle est de 17,5 °C. La température moyenne des maximums absolus annuels est de 41,9 °C, la température moyenne des maximums absolus du mois le plus chaud de l'année, juillet, est de 41,9 °C et la température moyenne des minimums absolus du mois le plus froid, janvier est de 0,8 °C.

Relevé météorologique de Utrera (37 ° 11 ' N, 5 ° 46 ' 54 " O, 42 mètres)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 16 17 18 16 13 8
Température maximale moyenne (°C) 30 33 33 29 24 18
Source :


Le soleil et un ciel sans nuage prédominent la plupart du temps. En janvier et février, les vents dominants soufflent du nord-est. Le reste de l'année ils soufflent du sud-est, particulièrement entre mai et août.

  1. a b c et d «  », carte donnant les limites de la municipalité, sur openstreetmap.org.
  2. «  », plan donnant les limites de la ville, sur google.com/maps. Les distances se calculent avec l'outil "Itinéraires".
  3.  » Ministère de l'environnement du gouvernement d'Espagne, (consulté en ).
  4.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bajoguadalquivir.org/, mancomunidad du Bas-Gadalquivir (consulté en ).
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées R7

Histoire

Préhistoire et protohistoire

Il n'existe aucune source fiable pour déterminer l'origine exacte d'Utrera. Dans son livre Antigüedades de Sevilla, Rodrigo Caro assure que sa fondation remonte à 2637 après la création du monde.[réf. incomplète]

Préhistoire

Sur le territoire de la municipalité d'Utrera, on a découvert de nombreux vestiges archéologiques datant de l'âge de pierre : idoles, haches, pointes de flèches, poteries et divers outils de pierre montrent la présence de l'homme depuis la préhistoire. La commune inclut aussi des monuments funéraires de la culture mégalithique, qui se situe entre le Néolithique et le Chalcolithique, s'étendant jusqu'à l'âge du bronze () et l'âge du fer ().

En 1985, Manuel María Ruiz Delgado inscrit 19 sites dans sa cartographie des sites préhistoriques de la ville (et faubourgs) d'Utrera,, dont :

deux sites de l'âge du cuivre : El Amarguillo III, El Tesorillo III ;
un site occupé à l'âge du cuivre, au début du bronze et au bronze final : Salpensa (Cerro el Casar) ;
quatre sites de l'âge du cuivre et bronze final : El Algarve II, El Caserón, El Pescozal III, Herrera III ;
douze sites du bronze final : Casulillas, La Cañada II, La Torre del Águila, El Pescozal II, El Alcázar, Valcargado I, Guardainfantilla III, Herrera II, Herrera I, Las Lapas, Roncesvalles I et El Pescozal I.
Néolithique

L'exploitation d'une carrière de calcaire a mis au jour une nécropole néolithique[Où ?] appartenant à un groupe humain de taille significative. De nombreux restes humains sont découverts, ainsi que des ustensiles, parmi lesquels de nombreux couteaux de silex, des racloirs, des haches, des restes de pots et un plat parfaitement conservé. Toutes les céramiques trouvées dans ce secteur sont en argile noire avec des particules de mica brillant, et ne sont ni tournées ni décorées.

Culture mégalithique

Au lieu-dit La Piedra Hincada, à environ 8 , un grand dolmen grossièrement taillé est probablement un vestige de l'existence d'une sorte de culture mégalithique.

La Cruz del Gato, dolmens et nécropole de l'âge du cuivre

La Cruz del Gato, aussi connue sous le nom de Las Arcas de Troya, est notée comme un site de grande importance archéologique,,. Le site est à environ 1 500 pierre polie. En 1950, des fouilles plus approfondies ont révélé un dolmen, ou sépulture à couloir, dont est conservée une chambre circulaire de 2,70 mètres de diamètre et un corridor qui avait eu entre 3,50 et 4 mètres de longueur. Une des parois en dalles de cette construction est encore intacte ; les vestiges de l'autre paroi ne dépassent pas 2,15 ,.

La nécropole chalcolithique de la Cruz del Gato a livré une cinquantaine de tombes. Il y a une petite butte qui pourrait bien abriter un autre dolmen.
Les tombes découvertes lors des travaux d'aménagement de l'actuelle (en 2011) zone industrielle d'El Torno, seraient liées à la nécropole de la Cruz del Gato.

Est aussi mentionnée une sépulture chalcolithique à El Junquillo et plusieurs autres lieux dans les alentours d'Utrera.

Âge du cuivre sur le site d'Utrera

Cette période est celle de l'expansion urbaine de la future Utrera.

La partie sud de l'ensemble historique, zone la plus ancienne, s'étend sur trois collines : celle du château, celle de l'église Sainte-Marie-de-la-Mesa , et celle – de forme allongée – entre la rue Farmacéutico Francisco Giráldez et le Mirador del Carmen. Les premiers indices de population connus (en 2020) pour le site d'Utrera remontent à l'âge du cuivre (Chalcolithique), comme indiqué par les fouilles de la fin des années 2000 (avant 2011) à la place d'armes du château d'Utrera – un lieu idéal pour l'établissement d'une population : c'est le point le plus élevé de la ville, ce qui en facilite la défense et permet un meilleur contrôle des alentours ; et c'est au bord du ruisseau Calzas Anchas  et proche du ruisseau Las Monjas.

Les vestiges chalcolithiques trouvés là sont à associer à ceux trouvés dans d'autres points de la vieille ville, de l'autre côté du ruisseau Calzas Anchas et en différents points de la Via Marciala. Le château et la via Marciala sont les points de concentration maximale des vestiges de cette époque au cœur d'Utrera ; mais certains indices mineurs, et la topographie elle-même, semblent indiquer que la zone habitée au Chalcolithique se soit étendue vers l'ouest jusqu'au quartier de La Fontanilla. D'autres vestiges indiquent aussi une occupation chalcolithique au .

Olivar Alto, transition du cuivre au bronze

La nécropole trouvée au lieu-dit Olivar Alto, avec ses grottes artificielles, a fourni des vestiges d'occupation couvrant la fin de l'âge du cuivre et le début de l'âge du bronze. Elle est située à l'est d'Utrera, dans un lieu qui serait à la périphérie du pomerium et donc logiquement situé pour l'époque romaine, en plus de se trouver à côté de la voie de communication qui conduisait vers las Alcantarillas (égouts ou canivaux) et la via Augusta, au

Antiquité

Masque turdetan
Semis de Siarum (Searo)
 , -81 (fac-similé d'épigraphe sur plaque de bronze)

La région conserve des traces d'un important commerce durant la période pré-romaine. Les découvertes les plus importantes sont d'origine phénicienne, tartessienne et turdetane.[réf. nécessaire]

Les premières références écrites à l'existence de peuplements importants dans le sud de l'Espagne datent de l'ère romaine.[réf. nécessaire] Strabon (63 av. J.-C. - † après 23 ap. J.-C.) mentionne quelque 200 villes en Turdétanie – ce qui n'est peut-être pas exagéré, car Pline en donne 175, quoique Ptolémée n’en donne que 92 et Marcien seulement 85. Un nombre élevé d'agglomérations en Bétique à cette époque est cohérent avec le fait que du temps de Jules César, Cadix est une des villes les plus peuplées de tout l'empire. Une carte montrant l'emplacement des villes aux temps romains expose une densité d'agglomérations impressionnante pour l'époque. La Bétique a très vite adopté les us et coutumes romains et en a reçu un avantage considérable : c'est une province sénatoriale, qui relève directement du Sénat romain et ses itoyens sont libres - au contraire des provinces impériales dépendant de l'empereur et considérées comme des territoires conquis ou colonies. Deux empereurs y sont nés : Hadrien et Trajan (tous deux à Italica) ; Sénèque le Jeune aussi (à Corduba).

Pline, qui nomme la ville Castra binaria, indique que c'est une des plus importantes de Bétique,.

En 2020 on connaît sur la commune deux nécropoles, une villa, des vestiges architecturaux et matériels romains, deux mansio ou lieux traversés par la via Augusta et deux communes romaines de grande importance à proximité : Salpensa  et Siarum, avec une distance similaire entre elles et à côté des voies de communication. Siarum, dans la zone de la Cañada (dans le périmètre de l'actuelle ville d'Utrera), conserve la toponymie de l'époque ; Salpensa se trouvait dans le Cerro del Alcázar près de la route d'El Coronil. On connaît aussi Alice, près de la ferme de Torre Alocaz  ; Orippo , situé à l'ouest de la municipalité, et Leptis, une forteresse connue et renommée au temps de la campagne de César.

Les deux nécropoles romaines dans la zone urbaine sont Olivar Alto, datée entre le Los Palacios y Villafranca, datée entre le . Les inhumations dans les villes romaines étaient interdites par la Lex Duodecim tabularum (Loi des Douze Tables). Les quelques vestiges dispersés de bâtiments qui ont été conservés doivent correspondre à des habitations rurales ou à des industries artisanales qui avaient besoin d'eau pour fonctionner - d'où la proximité du ruisseau Calzas Anchas . À l'époque romaine, cette région est très riche et occupée par de nombreuses fermes. La population d'Hispanie atteint alors douze millions d'habitants et se concentre spécialement en Bétique. Strabon reflète cette romanisation dans ses écrits :

« Les turdetaniens, en particulier les plus proches de la Betis, ont complètement adopté les coutumes romaines, renonçant à leur langue nationale et comme beaucoup d'entre eux se sont vus accorder le droit du Latium et que plusieurs de leurs villes ont été transformées en colonies romaines, il n'est pas étonnant qu'aujourd'hui, tous soient romains,,. »

Pont d'Alcantarilla

Le pont d'Alcantarilla, sur le Salado de Morón ,, faisait partie du trajet de la Via Augusta qui reliait la Bétique au nord de la péninsule. Les deux arches de ce pont sont identiques, légèrement inclinées, et ont un parement en grande partie en bossage. Il a une pile centrale massive et sans bec. Il semble avoir été restauré durant la seconde moitié du . Près du pont se trouvaient deux remparts de défense, dont l'un a été restauré fin .
Rodrigo Caro (1573–1647) remarque que la route qui passe par ce pont a été aménagée sous l'empereur Auguste en l'an 20 av. J.-C. et que ceci est indiqué de façon relativement sûre par une épigraphe sur un marbre trouvé à Cordoue. Mais il note aussi qu'à son époque l'épigraphe gravée sur le pont lui-même donne : « CAES. AUG. TEMP. », et il trouve que le « TEMP » est d'une syntaxe suspecte – d'autant qu'à son époque le pont a déjà été refait et est « une œuvre moderne » ; pour lui, cet ouvrage montre encore quelques indices de facture romaine mais s'il y a eu de réelles inscriptions romaines, les inscriptions de son temps sont « très suspectes de corruption ». Or il est dit par ailleurs que de nos jours (début - différente de l'épigraphe citée il y a quelque 500 ans, ce qui renforce encore la suspicion émise par Caro. On peut cependant garder une relative certitude pour la date donnée par l'épigraphe de Cordoue et l'empereur Auguste correspondant.
Ce pont est déclaré Bien d'intérêt culturel et Monument historico-artistique depuis 1931.

Étymologie et nom romain

L'origine du nom d'Utrera viendrait des nombreux établissements agricoles, utrer étant interpreté comme indiquant un lieu de fabrication d'outres pour contenir le vin.[réf. nécessaire] Sur cette hypothèse, D. Manacorda note qu'il y a certaine difficulté à admettre qu'un toponyme est lié à la culture de la vigne dans une région oléicole par excellence.

Le terme "Uter" se retrouve dans trois épigraphes connues de la Bétique :

Utere Felix (CILA II.1, 162b=EDCS-10001286), situé à Séville.
Utere Felix (CILA II.4, 1225=EDCS-10102225), situé à Montellano.
Ex Of(icina) Florenti U(tere Felix) (ZPE 152-291=HEp 2005, 406=AE 2005, 799), situé à Séville.

L'apparition de ces épigraphes à Séville et Montellano plutôt qu'à Utrera même, s'explique de ce qu'entre le Tabula Siarensis elle-même, qui concerne Siarum, est retrouvée fin Palacios y Villafranca (Séville) ; la   est trouvée au milieu du à la périphérie de Malaga,
Outre ces trois mentions à Séville et Montellano, quatorze autres épigraphes datées des ,.

Moyen Âge

On a retrouvé des restes de tombes wisigothiques de l'époque paléochrétienne, comme l'indiquent les pierres tombales et les terres cuites, les anagrammes du Christ présents dans les sépultures, ainsi que les symboles de l'Ancien Testament et les légendes faisant allusion à l'eschatologie chrétienne.

Il n'y a pas beaucoup de données sur Utrera à l'ère islamique, mais les rares indications de répartition de la population dans les livres de Séville indique qu'il n'y avait aucune présence arabe significative. Il convient de noter que les vestiges archéologiques indiquent qu'il y avait une mosquée sur le site où s'élève maintenant l'église Sainte-Marie-de-la-Mesa .

Des villages de la commune portent des noms arabes indicatifs de la présence maure dans la région : Facialcázar (villa romaine de Salpensa) ; Alcantarilla, de l'arabe Al-Kantar (pont), probablement un site défensif d'une certaine importance protégeant le trafic sur la Via Augusta, principalement pour le pâturage ; et Alhorín, une ferme qui porte encore son nom arabe. Au cours de l'époque arabe, il semble qu'Utrera n'est qu'une simple alquería avec sa tour de protection.

Les premières mentions historiquement prouvées d'Utrera remontent au Reconquista chrétienne. Après la prise de la ville, Ferdinand III en fait don à 200 chevaliers. En 1253, Alphonse X effectue la répartition des terres conquises dans la province de Séville. Les maures reprennent la ville en 1340, sous le règne d'Alphonse XI, et la détruisent en 1368. Durant la période chrétienne, les colons de la région organisent une série de travaux publics, parmi lesquels la transformation en château de la tour de l'avant-poste. Ces habitants comportent une importante communauté juive et un groupe de colons, qui finissent par se fondre dans la population.

Tout au long des .

Époque moderne

Le Philippe II marque l'apogée de l'essor économique de la ville. En 1570, Utrera est la première ville du royaume de Séville, après la capitale.

En 1649, la peste bubonique frappe avec force la ville, qui perd plus de la moitié de sa population. Les seigneurs abandonnent alors leurs terres. Cette épidémie, et des problèmes généralisés découlant de la politique des Habsbourg, marque la fin du boom économique que connaît Utrera au cours du siècle précédent. Pendant le règne de Charles III, entre 1759 et 1788, un intérêt particulier est porté au reboisement de la région et un travail important est réalisé pour améliorer l'infrastructure de la ville.

Époque contemporaine

Au cours de la Guerre d'indépendance, les troupes françaises occupent Utrera, causant de grands dommages à la population et aux bâtiments, et laissent la ville dans une situation difficile. La population diminue à nouveau. Durant le mandat du maire Clemente de la Cuadra  (1842), de grands travaux publics sont réalisés : pavage et drainage des rues principales de la ville, construction de maisons pour les travailleurs, construction du marché, de la prison, du cimetière et de la mairie, création d'hospices, amélioration de l'éclairage public. Utrera obtient le statut de ville en 1877, sous le règne d'Alphonse XII.

La vie politique et sociale de la population est aussi le reflet des mouvements intervenus dans ce domaine au cours du XIXe siècle. Comme dans le reste du pays, elle est marquée par une forte opposition entre conservateurs et progressistes, les luttes des caciques, les élections truquées, les journaux satirico-politiques, les manifestations et les grèves.

Plaza del Altozano d'Utrera au début du XXe siècle. De gauche à droite : façade du Casino, façades de maisons du XVIIIe siècle et chapelle de Saint-François (XVIIe siècle). Cette architecture reste intacte encore aujourd'hui.

La guerre civile apporte à la ville son lot de souffrance et la famine. La période d'après-guerre est marquée par des tensions sociales. Dans une large mesure, ces tensions sont résultat des caractéristiques de l'économie d'Utrera, essentiellement agricole, avec peu de perspectives d'industrialisation à court terme.

L'histoire d'Utrera pour le reste du inondation causée par la crue du ruisseau Calzas Anchas . En 1963, Utrera devient le premier producteur national de coton. La patronne de la ville, Notre-Dame de la Consolation, reçoit le couronnement canonique en mai 1964.

En 2018, la localité d'El Palmar de Troya est détachée et devient une commune à part entière.

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    (Traduction : « Table X : Que nul cadavre ne soit enterré ni brûlé dans la ville. »)
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Culture

La langue parlée à Utrera est le castillan. La ville est considérée comme le berceau des taureaux de combat et du flamenco.

En mai, la ville d'Utrera organise un Concours national de peinture. En juillet et août, des projections de films, du théâtre, de la danse et de la musique ont lieu au château. Les activités de la Maison de la culture (Casa de Cultura) vont d'octobre à juin. La saison du Théâtre municipal « Enrique de la Cuadra » s'étend sur la même période.[réf. nécessaire]

Symboles

Drapeau
Drapeau d'Utrera, dans la version sans blason central.

Le blason d'Utrera comporte cinq bandes horizontales : de haut en bas, jaune, rouge, blanche, rouge et jaune. La hauteur de chacune des bandes jaunes est de deux dixièmes de la hauteur totale, celle des bandes rouges de un dixième et celle de la bande blanche centrale de quatre dixièmes. Le blason de la municipalité peut être ajouté au centre du drapeau, dans la bande blanche. Ce drapeau est adopté en 1986, à la suite d'un concours, organisé par le conseil municipal, au cours duquel on s'est aperçu, grâce à une série de documents du  siècle, donnant le détail des différents tissus nécessaires à sa fabrication, que l'ancien pennon de la cité utilisait ces trois couleurs.

Blason
  • Blason traditionnel

Le licencié Román Meléndez, chanoine de la cathédrale de Séville, écrivain et personnage célèbre de l'Utrera du  siècle, décrit le blason traditionnel de la ville dans son œuvre Epílogo de Utrera, publiée en 1730.

« Les armes qu'utilise Utrera, sont un bref résumé de ce qui a été dit dans le chapitre précédent. Sur un écu un château : au-dessus duquel on découvre une femme jusqu'à la taille couronnée de la couronne impériale dans sa main droite, un rameau d'oliver ; dans la gauche, un sceptre. La porte du château est fermée, lui sont attachés un cheval et un taureau ; sur le côté droit du château une vigne, et un olivier ; à gauche, un pin, et une broche ; en bas un pont, et le ruisseau de Salinas. Font mention de ces Armes Rodrigo Mendez Silva, et le P. Frère Juan Santos, de l'Ordre de Saint Jean de Dieu ; qui assurent que ce sont les plus singulières, qu'ait une cité, ou une ville de toute l'Europe ; l'écu a une couronne au-dessus. La femme avec ses insignes, représente Utrera dans la Colonie Romaine antique, comme on le dira ensuite. Le reste montre les fruits qui abondent. Le château, sa forteresse fermée aux ennemis, il suffit seulement de se défendre avec ses richesses, et la valeur de ses enfants. Ces deux auteurs ne sont pas entièrement d'accord, sur la façon de distribuer les Insignes, faute d'informations. Les écrits qu'ils ont fait sur l'écu, ne s'acceptent pas aujourd'hui : je ne sais pas si jamais ils le seront. La couronne qui se trouve au sommet, (ou couronnement) fait référence au Roi et a toujours été : que c'est le plus grand blason de ceux dont se targuent les voisins. »

  • Blason officiel

L'existence d'erreurs héraldiques dans ce blason a suscité des controverses au cours de la dernière décennie du  siècle. Ceci, conjugué à la volonté d'améliorer et de moderniser la conception graphique des symboles municipaux, a conduit le conseil municipal, le 30 septembre 1999, à adopter une modification du blason et à commencer le processus d'approbation finale,. Mais ces changements ne sont pas définitivement acceptés, et le blason utilisé maintenant officiellement est une réinterprétation du blason traditionnel d'Utrera. C'est un blason taillé. Le cartel supérieur est tiercé en pal. Dans le premier tiers est représenté un olivier, avec une vigne à sa gauche, l'ensemble de sa propre couleur et terrassé de sinople, comme l'inscription Da vino Baco, da aceite Palas. Dans le deuxième tiers, apparaît un château, sur lequel il y a un roi, vêtu de gueules et couronné d'or, qui porte, dans sa main droite, une branche et, dans sa main gauche, une flèche. Dans le blason ancien, c'était une matrone couronnée et tenant, dans la main droite, un rameau de laurier, et, dans sa main gauche, un sceptre. Le dernier tiers du cartel supérieur, avec l'inscription Da trigo Ceres, da maderas Cibeles, contient un pin, dont le tronc présente une encoche faite dans le but de l'abattre. À son pied et sa gauche, il y a une gerbe de blé. Dans le cartel inférieur argent, il y a un cheval blanc passant et un taureau noir debout, affrontés sur un pont de pierre à deux arches, en dessous duquel coule un ruisseau de sa propre couleur. Les deux animaux sont enchaînés à la porte de la tour du cartel supérieur par une chaîne de sable. L'ensemble porte un orle et, à l'extérieur, l'inscription Rica en vacas, ovejas, caballos; generosa en granos; en aceite, fértil; en vino fecunda; criadora de frutas, de sal; en pinos soberbia; solo con tus bienes opulenta. Tout l'ensemble sous un cartouche d'or avec lambrequins et couronne royale ouverte.

  • Représentation sur le blason provincial de Séville
Blason de la province de Séville, portant une version simplifiée du blason d'Utrera (le second du collier, dans le sens direct).

Le blason de la province de Séville utilise une version simplifiée du blason traditionnel d'Utrera. Les règles officielles du Conseil de Séville décrivent cette simplification comme suit :

« [...] un blason taillé, le chef avec trois cartels ; dans les premier et troisième cartels, d'argent, un olivier de sa propre couleur ; dans le deuxième cartel, d'or, une tour de sa propre couleur ; dans la partie inférieure, d'argent, un cheval blanc et d'un taureau noir affrontés, sur un pont sous lequel coule une rivière (tous les éléments de leur propre couleur). Les couleurs sont : Argent (blanc), Vert, Noir et Or (jaune),. »

Gastronomie

Utrera est connue pour le mostachón, une sorte de petite galette au sucre et à la cannelle.

Plats typiques

La gastronomie d'Utrera est variée et comprend de nombreux plats traditionnels de la cuisine andalouse, tels que le gaspacho, le ragoût et les soupes. Les légumes frais ou secs, le riz, la viande et l'huile d'olive sont les produits de base de la cuisine, très caractéristique, de La Campiña. Il est fréquent de trouver de la viande dans les plats traditionnels, comme le ragoût typique de queue de bœuf. Les marinades d'olives de table sont un apéritif ou une entrée communs, dans les bars ou les pubs. L'olive gordal est une variété locale typique, et est très appréciée pour sa taille et sa saveur.

Les plats maison les plus courants sont le potage andalou, le ragoût et la comida de pringá. La comida est constituée de pois chiches, de haricots blancs ou des deux, avec de la viande cuite, du bacon, des saucisses et du chorizo. La pringá se compose de viande, bacon et saucisses, cuits en ragoût ou « comida ». Elle est servie à part et mangée en écrasant les ingrédients avec des morceaux de pain, que l'on utilise pour porter la nourriture à la bouche. Le terme pringá est également utilisé pour désigner de la viande et du lard cuits en cocotte, quand ils sont consommés de cette façon.

Le ragoût d'escargots est un plat typique très populaire. On les prépare cuits, avec un assaisonnement d'épices diverses. Son jus vert foncé, au goût salé et épicé, est une de ses principales caractéristiques et, le plus souvent, on le boit directement dans le verre ou la tasse dans lequel les escargots sont servis.

Patisseries typiques
Mostachón d'Utrera.

La pâtisserie typique d'Utrera est, par excellence, le mostachón, un gâteau qui est cuit à plat, sur un papier kraft, dans un four à bois. Les biscuits, d'origine arabe, les langues et les bâtons à la crème, les petits pains gitans et une grande variété de friandises et de gâteaux, sont à la base d'une longue tradition, qui a valu la renommée, dans toute la région, aux pâtisseries d'Utrera.

Jumelages

La ville d'Utrera est jumelée avec deux municipalités :

  • Consolación del Sur, Cuba.
  • El Vendrell, Espagne.
  1. a et b  », sur sites.google.com (consulté en ).
  2.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur casadeutrera.com (consulté en ).
  3.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur casadeutrera.com (consulté en ).
  4.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur dipusevilla.es (consulté en ).
  5.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur buscon.rae.es (consulté en ).
  6. (es) José Andrés Otero Campos, La proyección americana de Utrera. Consolación del Sur, Utrera, éd. Députation provinciale de Séville et Municipalité d'Utrera, , 78 p..
  7. Conseil municipal extraordinaire du 24 février 2006.


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Utrera dans la littérature

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2532 autres localités pour l'Andalousie — région autonome

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 20/05/2025
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