Le Caire - القاهرة

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Le Caire (en arabe : القاهرة / al-qāhira, « La Victorieuse ») est la capitale de l'Égypte. Avec une population d'environ dix millions d'habitants, et de plus de 21 millions pour l'agglomération, elle est aussi la plus grande ville du pays et l'une des plus peuplées du continent africain. Selon une estimation de 2015, elle serait également la sixième agglomération du monde. Bien qu'Al-Qāhira soit le nom officiel en arabe égyptien, elle est plus souvent appelée Masr (le nom arabe égyptien de l'Égypte) ou el-Qahéra. Carrefour du Moyen-Orient et de l'Afrique situé en amont du delta du Nil, sur les rives du fleuve ainsi que sur quelques îles adjacentes, elle se trouve au nord du pays, à 178 km au sud-est d'Alexandrie et 127 km à l'ouest du canal de Suez. Les habitants du Caire sont appelés les Cairotes.

Statistiques, géographie, démographie

Fuseau horaire principal : +02:00

Le Caire couvre une superficie de 606i km2, avec une population de 10 025 657i habitants (2021), soit une densité de 16 543,99i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) de Le Caire s'appelle un(e) Cairote.

Localisation

Carte du monde

Le Caire : descriptif

La ville du Caire se situe sur la rive est du Nil ainsi que sur quelques îles adjacentes, dans le nord de l'Égypte, symbolisant le sud où la rivière quitte la vallée limitrophe du désert pour se diviser en deux bras dans la basse région du delta du Nil.

La plus ancienne partie de la ville se trouve essentiellement à l'est du fleuve. La ville s'est peu à peu déployée vers l'ouest, englobant les terres cultivables autour du Nil. Ces quartiers ouest, bâtis sur le modèle de la ville de Paris par Ismaïl Pacha le Magnifique au milieu du xixe siècle, sont caractérisés par de larges boulevards, des jardins publics et de nombreux espaces ouverts. La vieille ville à l'est est très différente : sa croissance plus hasardeuse qu'ordonnée en a fait un endroit riche de petites ruelles et de vieux habitats surpeuplés. Alors que Le Caire de l'ouest concentre les bâtiments officiels et une architecture moderne, la moitié Est se révèle, quant à elle, riche de centaines de vieilles mosquées, véritable patrimoine historique.

Le système d'alimentation en eau étendu de la ville lui permet de s'ouvrir à l'est, dans le désert. De nombreux ponts relient à la terre ferme les îles de Gezira et de Roda où se trouvent de nombreux bâtiments du gouvernement. D'autres ponts au-dessus du Nil rattachent la ville aux banlieues de Gizeh et d'Imbalah.

À l'ouest, au milieu du désert, se trouve la ville de Gizeh qui tire son nom du plateau sur lequel elle s'étend. Elle englobe l'ancienne nécropole de Memphis, célèbre pour ses trois grandes pyramides dont la grande pyramide de Khéops. Le site de l'antique Memphis se trouve approximativement à 18 km au sud du Caire, à proximité immédiate de la nécropole de Saqqarah et de la banlieue d'Helwan.

Histoire

Premiers peuplements

La région autour du Caire contemporain, particulièrement Memphis, a longtemps été un centre majeur de l'Égypte antique grâce à sa situation stratégique en amont du delta du Nil. Cependant, les origines de la ville moderne sont généralement reliées à une série de peuplements pendant le premier millénaire de notre ère. À l'aube du ive siècle, alors que Memphis perdait continuellement de son importance, les Romains établissent une cité-forteresse le long de la rive est du Nil. Cette forteresse, connue sous le nom de Babylone, reste le plus vieil édifice de la ville. Elle est également située au cœur de la communauté copte orthodoxe d'Égypte, qui se sépara des Églises romaine et byzantine à la fin du ive siècle.

Les musulmans, venus d'Arabie, dans un grand mouvement de conquêtes, conquièrent l'Égypte en 641. Après avoir pris Péluse, au nord-est du delta du Nil, conduits par le commandant Amr ibn al-As, ils font le siège de la forteresse de Babylone. Dès avant la fin de cette bataille, les musulmans s'installent au pied de la forteresse dans un grand campement qu'ils appellent Fostat. À la demande du Calife Omar, la capitale égyptienne n'est plus Alexandrie, comme c'était le cas sous les Byzantins, mais cette nouvelle ville. La première mosquée d'Égypte y est fondée et prend le nom du commandant : mosquée Amr ibn al-As. Fustât devient un centre régional pour l'islam, sur les plans intellectuel et religieux, mais aussi administratif. Quand les Abbassides renversent les Omeyyades en 750, ils déplacent la capitale d'Égypte vers le nord et fondent Al-Askar (en), une petite ville formée de concessions pour l'armée (Al-Asker signifiant camp militaire en arabe). En 868, un des gouverneurs abbassides, Ahmed Ibn Touloun, fait sécession et fonde sa propre capitale (toujours sur le modèle d'une cité concessionnaire) Al-Qattâ'i (en). C'est le début de la brève dynastie des Toulounides. Cependant, ni Al-Askar ni Al-Qatâ'i‘ n'atteignent le prestige ou l'importance de Fustât. En effet, Al-Askar et Fustât se fondent l'une dans l'autre dès la fin du ixe siècle, et, hormis la mosquée d'Ibn Touloun qui existe encore de nos jours, Al-Qata'i‘ est détruite par les Abbassides quand ils reprennent l'Égypte par conquête en 905. Avec cette deuxième conquête, Fustât (Fostat) redevient la capitale égyptienne.

Fondation et expansion

En 969 la ville d'Al-Fustat (Fustât/Fostat) est renommé Le Caire.

En 969, menées par le Fatimide général Sicilien Jawhar Al Siqili (littéralement « Le Joyau Sicilien »), les armées de la dynastie chiite des Fatimides composée de troupes de petite Kabylie les Kotama, conquièrent l'Égypte et s'établissent dans une nouvelle cité-forteresse, en construisant des fortifications autour de trois petits bourgs préexistants au nord de Fustât (l'ancienne capitale arabe de l'Égypte, fondée en 642). La construction de la forteresse et des remparts dure quatre ans : il est initialement prévu de la nommer al-Manṣūriyyah (« La Victorieuse » en arabe, terme souvent usité dans le monde musulman s'agissant des cités royales ou impériales nouvellement fondées comme « Madinat Al Mansour » pour Baghdad abasside, « Al-Mansourah » pour Tlemcen en Algérie), mais elle sera notée « al-Qâhira » : Une légende raconte que des cordes munies de clochettes avaient été placées là où les astronomes observaient le ciel pour déterminer le moment le plus favorable pour démarrer les travaux et commencer à édifier la muraille qui délimiterait la nouvelle ville. Malheureusement, des corbeaux se posèrent sur les cordes, firent tinter les clochettes et les travaux démarrèrent alors que la planète Mars était à son zénith. Le nom « al-Manṣūriyyah », aurait donc été abandonné au profit de « al-Qâhira » (la Martiale).

Al-Qahira aurait pu être la transcritption altérée de Al-Qadira s'agissant effectivement de la fondation d'une forteresse destinée à être baptisée « al mansouryyah » (la Victorieuse) plutôt que Al-Qahira pour Mars, alors que le nom de l'astre le plus répandu en arabe est Al-Merrikh, ou Al-Qahira pour désigner la victorieuse, au lieu du terme le plus répandu qui est « al mansourah » (la narguante) ; occurrence en toponymie alors inexistante, sachant la forteresse fatimide victorieuse, bien plus au nord que l'ancienne capitale arabe Fostat.

Al-Qahira devient alors la nouvelle capitale de tout le califat fatimide. Après les murailles, Jawhar fait édifier la mosquée Al-Azhar, une des plus anciennes université au monde. Quand le calife Al-Muʿizz li-Dīn Allāh arrive depuis l'ancienne capitale fatimide Mahdia en 973, la cité abrite la cour dans de somptueux complexes palatins, et les troupes, qui reçurent, par groupes ethniques, des concessions : les hâra-s.

Pendant trois siècles (642–969), de la conquête de l'Égypte par les musulmans jusqu'à l'arrivée des Fatimides, le centre administratif de l'Égypte est Fustât. En 969, le centre de gravité bascule et al-Qâhira qui abrite désormais la cour, l'armée, le gouvernement et ses différents ministères (dîwân-s) alors que Fustât demeure un centre économique qui prospère, les Fatimides y faisant transiter le commerce de la soie depuis la mer Rouge, ré-embarqué via les bras du Nil à proximité vers Alexandrie où les attendent les marchands Européens.

Mais la période est aussi celle des croisades, et Amaury Ier, roi du royaume de Jérusalem, arrive aux portes du Caire (à cette période, l'ensemble Fustât-al-‘Askar-al-Qatâ'i‘-al-Qâhira) en 1168. Pour ne pas risquer de tout perdre sous les coups des croisés, les Fatimides, à l'instigation du vizir Shawar, mettent le feu à Fustât, et la population se réfugie dans la cité-fortersse proprement dit, al-Qâhira. Peu après, en 1169, craignant que les croisés ne reviennent attaquer Le Caire, les Fatimides font appel à Shirkuh, un prince de la famille ayyubide, régnant sur une principauté de Syrie. Les croisés se retirent d'Égypte sans combattre, et Shirkuh devient vizir des Fatimides en 1169, mais il est assassiné et son jeune neveu, Saladin, le remplace à ce poste. Lorsque le dernier des califes fatimides, Al-Adid, meurt, en 1171, Saladin prend le titre de sultan, c'est le début de la dynastie des Ayyoubides.

Dominant Le Caire, elle fut le siège du pouvoir politique jusqu'au xixe siècle.

Saladin rétablit le sunnisme en Égypte et fait faire la prière au nom du califat des Abbassides de Bagdad.

En 1250, lors de la VIIe croisade, le sultan ayyubide Tûrân Châh, se montre incapable de défendre l'Égypte et ce sont ses esclaves militaires, les Mamelouks, qui remportent la bataille et font Louis IX (Saint Louis) prisonnier. À la suite de ce succès militaire, et à celui qui leur permit de repousser les Mongols de Gengis Khan (1260, bataille d'Aïn Djalout, au nord de la Syrie), ils gardent le pouvoir et établissent le sultanat mamelouk. Continuant l'œuvre architecturale et urbanistique inaugurée par les Ayyubides, sur l'emplacement des anciens palais fatimides, en ruine dès la fin de la dynastie chiite, ils réurbanisent le centre d'al-Qâhira en construisant de nombreux monuments. Tout en développant les infrastructures du centre de la ville (le quartier commercial et artisanal du Khân al-Khalîlî, par exemple, grâce à l'institution musulmane des waqf-s, les Mamelouks développent la ville du Caire dans de nombreuses directions. Le Caire continue à être le grand centre de transmission du savoir, et des étudiants de l'ensemble du monde musulman continuent à fréquenter la madrasa al-Azhar. Le commerce des épices entre l'Europe et l'Asie, qui transitait par l'Égypte assure une période de prospérité et, vers 1340, la population du Caire atteint un demi-million d'habitants, ce qui en fait la plus grande ville du monde, à l'ouest de la Chine. Mais les ravages de la peste noire dans la deuxième moitié du xive siècle, conjugués à des années de mauvaises récoltes, à la pénurie du Trésor consécutive aux guerres incessantes (contre les Mongols : Tamerlan ravage Damas en 1400, puis contre les Ottomans : chute de Constantinople en 1453), et aux rentrées insuffisantes du commerce international (les Portugais ont découvert la route maritime de l'Inde en doublant le cap de Bonne-Espérance), permettent aux Ottomans d'anéantir la dynastie mamelouke. La Syrie est prise en 1516, l'Égypte en 1517 et Le Caire redevient une capitale provinciale, la capitale de l'Égypte, province de l'Empire ottoman, gouverné depuis Istanbul.

Stagnation et domination ottomane

Bien que Le Caire soit préservé de la stagnation connue par l'Europe à la fin du Moyen Âge, la ville ne peut éviter la peste noire qui frappe la cité plus de cinquante fois entre 1348 et 1517. Au cours des premières vagues, qui furent les plus meurtrières, près de 200 000 personnes périssent à cause de l'épidémie et, en conséquence, à l'aube du xve siècle la population du Caire n'est plus qu'entre 150 000 et 300 000 individus. Le statut de la ville est encore plus affaibli après que Vasco de Gama découvre une nouvelle route maritime autour du cap de Bonne-Espérance, évitant ainsi aux commerçants en épices de passer par Le Caire.

Le rôle politique du Caire est encore diminué de façon importante après que les Ottomans supplantent les Mamelouks dans la domination de l'Égypte, en 1517. Dirigeant depuis Istanbul, le sultan Sélim Ier relègue l'Égypte au rang de simple province, Le Caire demeurant sa capitale. Pour cette raison, l'histoire du Caire sous la domination ottomane est souvent décrite comme insignifiante, surtout par rapport aux autres périodes de son histoire,. Cependant, durant les xvie et xviie siècles, Le Caire demeure un centre économique et culturel majeur. Bien que n'étant plus sur la route des épices, la ville facilite les échanges de café yéménite et de textile indien, notamment vers l'Anatolie, l'Afrique du Nord et les Balkans. Les marchands cairotes sont indispensables concernant l'approvisionnement du Hedjaz, surtout pendant le Hajj annuel à La Mecque,. C'est à cette époque que l'université al-Azhar atteint un certain prestige – toujours d'actualité aujourd'hui – parmi les universités islamiques,.

Sous la domination des Ottomans, Le Caire s'étend vers le sud et l'ouest de son cœur, autour de la citadelle de Saladin. La ville est la deuxième plus grande de l'empire, derrière Istanbul uniquement et, bien que l'immigration ne constitue pas la première source du Caire en termes de croissance démographique, à la fin du xviiie siècle, 20 % de sa population est constituée de minorités religieuses et d'étrangers originaires d'espaces méditerranéens. Pourtant, quand Bonaparte arrive au Caire en 1798, la population de la ville est inférieure à 300 000 habitants, soit inférieure de 40 % à ce qu'elle était à l'apogée de la dynastie des Mamelouks au milieu du xive siècle,.

L'occupation française est de courte durée ; en effet, les forces britanniques et ottomanes, comprenant un important contingent albanais, reprennent le pays en 1801. Les Britanniques quittent l'Égypte deux ans plus tard, laissant les Ottomans, les Albanais et les Mamelouks, affaiblis de longue date, se disputer le contrôle du pays,. Une guerre civile permet à un Albanais, Méhémet Ali, de prendre le pouvoir en 1805.

Jusqu'à nos jours

Jusqu'à sa mort en 1848, Méhémet Ali lance un certain nombre de réformes économiques et sociales importantes, qui lui confèrent le titre de fondateur de l'Égypte moderne,. Cependant, bien qu'il soit à l'origine de la construction de nombreux édifices publics au Caire, ces réformes ont peu d'impact sur le paysage de la ville. Des changements plus significatifs sont apportés au Caire sous le règne d'Ismaïl Pacha (de 1863 à 1879), qui continue l'effort de modernisation de la ville initié par son grand-père. S'inspirant notamment de Paris, Ismaïl a comme objectif une ville aux larges avenues. Cependant, à cause de contraintes budgétaires, seule une partie des projets qu'il lance ont abouti, dans ce qui constitue aujourd'hui le quartier d'affaires du Caire. Ismaïl tente également de moderniser la ville en établissant un ministère des Travaux publics et en assurant l'approvisionnement en gaz naturel et l'éclairage de la ville. Il est également à l'origine de la création d'un théâtre et d'un opéra,.

La dette colossale qui résulte des projets d'Ismaïl procure un prétexte aux Européens pour augmenter leur contrôle, qui culmine en 1882 avec l'invasion britannique. Le centre économique de la ville se déplace rapidement vers le Nil, à l'opposé du vieux Caire islamique et vers les quartiers plus européens construits par Ismaïl,. À la fin du xixe siècle, les Européens, qui occupaient par ailleurs la plupart des postes de la haute fonction publique, représentent 5 % de la population cairote.

L'occupation britannique, qui était censée être temporaire, dure finalement jusqu'au xxe siècle. Des nationalistes organisent un mouvement massif de manifestations au Caire en 1919, cinq ans après que l'Égypte est déclarée protectorat britannique. Cependant, bien que ceci provoque l'indépendance de l'Égypte en 1922, des troupes britanniques restent dans le pays jusqu'en 1956. Pendant ce temps, la partie urbaine du Caire connait un effort important de construction de nouveaux ponts et de développement de son infrastructure de transport. Entre 1882 et 1937, la population du Caire triple — de 347 000 à 1,3 million — et sa superficie passe de 1 000 hectares à 16 300 hectares.

Les Britanniques quittent Le Caire à la suite de la révolution égyptienne de 1952, mais la croissance rapide de la ville ne montre aucune faiblesse. Un contrôle plus rigoureux exercé sur le Nil engendre le développement de l'île de Gezira. La métropole commence à s'étendre dans l'espace fertile du delta du Nil.

Malgré les efforts du gouvernement pour limiter la croissance démographique du Caire, sa population a doublé depuis les années 1960, atteignant désormais près de sept millions d'habitants (auxquels il faut rajouter les dix millions d'individus vivant au sein de son unité urbaine). De plus, Le Caire s'est établi comme le centre politique et économique de l'Afrique du Nord et du monde arabe, abritant aujourd'hui nombre de compagnies et d'organisations multinationales, comme la Ligue arabe.

L'urbanisme des deux dernières décennies du régime d'Hosni Moubarak est largement déficient : la construction de quartiers modernes dans le désert pour les classes aisées est très vigoureusement soutenue, y compris financièrement, par les pouvoirs publics. La construction de logements pour les classes populaires est délaissée, et les quartiers centraux sont abandonnés : la qualité de vie déjà médiocre est encore dégradée par les conséquences délétères de la privatisation des services publics. Les classes populaires, abandonnées, construisent elles-mêmes leurs logements, sur les terres agricoles, en front de Nil, parfois dans des endroits dangereux. Dans ces quartiers, les services urbains sont assurés par les habitants : réseaux d'électricité et d'eau, évacuation des ordures. Les habitants vivent en plus sous la menace constante (au moins jusqu'à la révolution) de la démolition. L'opération « Grand Caire 2050 » menace ainsi les quartiers d'Imbaba, bordé par le Nil et situé en plein centre du Caire face à l’île de Zamalek, et de Nezlet al Semman, près des pyramides. Leurs habitants sont parmi les premiers à manifester lors de la révolution de 2011.

Un attentat a lieu dans la ville le .

Le projet de nouvelle capitale d'Égypte propose de déplacer la capitale politique d'Égypte à l'est du Caire.

Le Caire est le site le plus fréquenté d’Égypte, en raison de ses structures d’accueil, de son patrimoine urbain et de la proximité des grandes pyramides de Gizeh. La ville abrite les principales institutions politiques et administratives du pays ; elle est en outre le siège de la Ligue arabe, symbole de son rôle déterminant dans le monde arabe. Ses universités, dont l’université al-Azhar située dans la mosquée éponyme, sont très renommées, et son patrimoine historique est préservé par des institutions prestigieuses : musée égyptien du Caire, fondé en 1857 par l’égyptologue français François Auguste Ferdinand Mariette, musée islamique du Caire, musée copte du Caire ou encore musée national de la civilisation égyptienne.

Depuis 1992, avec plus d'une centaine de monuments restaurés, la capitale de l'Égypte retrouve un héritage longtemps négligé : l'époque fatimide (xe – xiie siècle), le rempart de Saladin (xiie – xiiie siècle), les mosquées et palais mamelouks (xiiie – xvie siècle) ou les caravansérails ottomans (xvie – xixe siècle).

La ville organise par ailleurs chaque année le festival international du film du Caire. S'y tiennent également un festival de photo, PhotoCairo, et dans quelques galeries, dont la galerie Townhouse, un festival d'art (musique, art contemporain, théâtre, cinéma, etc.) depuis 2000, entre février et avril, le festival al-Nitaq,.

Source: Wikipedia ()

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/eg/eg-c/29816.html

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