El Biar
Localisation
El Biar : descriptif
- El Biar
El Biar (arabe : الأبيار) est une commune d'Algérie, située dans la wilaya d'Alger et faisant partie de l'agglomération d'Alger.
Toponymie
Le nom « El Biar » vient de l'arabe qui signifie « les puits » et il est dû à la multitude de puits dont dispose cette localité.
- « », sur Al Huffington Post (consulté le )
Géographie
Situation
El Biar est située au centre-ville d'Alger dans les hauteurs de la capitale.
Hydrographie
La commune est traversée par Birtraria, un affluent de Oued Atoun, qui a été artificialisé et canalisé par des collecteurs souterrains. L'eau est présente en abondance dans le sous-sol d'El-Biar. Avant 1830 l'aqueduc de Birtraria, construit en 1573, était un des aqueducs qui alimentaient la ville d'Alger.
Risques naturels
Séismes
La région d'Alger fait partie de la zone de jonction entre la plaque africaine et la plaque eurasienne. La forte activité sismique que connait cette région est due à la convergence de ces plaques. La région d'Alger est, depuis 2003, classée zone III (haute sismicité) par le Craag.
Glissements de terrain
Des analyses, entre 1995 et 2007, dans le cadre de l'étude du glissement de terrain d'El Biar également connu sous le nom de Glissement de terrain de Saint-Raphaël, ont révélé la présence de deux zones: une zone périphérique se déplaçant à une vitesse moyenne d'environ 5 .
- Journal officiel de la République algérienne du 19/12/1984, page 1517, délimitation du territoire de la commune d'El Biar.
- L'Effort algérien : journal hebdomadaire paraissant le samedi, s.n., (lire en ligne)
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées:1
- », sur Scribd (consulté le )
- », sur ResearchGate (consulté le )
Histoire
La présence humaine est attestée à partir du Paléolithique moyen dans les environs de l'actuel El Biar (cité Malki). Un abri sous roche démantelé, en bordure d’un petit cours d’eau fossile, occupé par les hommes atériens, rassemble une quantité considérable de mammifères dépecés parmi lesquels dominaient les phacochères accompagnés de bovidés (Bos primigenius, Homoïceras antiquus), d’équidés, dont un caballin disparu (Equus algericus), des rhinocéros, des porcs-épics. Des rares outils furent recueillis : des pointes et des grattoirs pédonculés, caractéristiques de l’industrie atérienne, des éclats divers et des galets aménagés.
Les statues des divinités de la végétation trouvées à El Biar et à Ben Aknoun provenant sans doute de petits sanctuaires ruraux des jardins des villas sont la preuve qu'El Biar était déjà, à l'époque romaine, parsemée de villas rurales.
En 1514 les troupes espagnoles dans une expédition commandée par Hugues de Moncade pour chasser les Turcs d'Alger occupèrent Coudiat-el-Saboun, emplacement actuel de Bordj Boulila. Elles se retirèrent sans atteindre leur but. En août 1541, à la tête d'une expédition considérable, Charles Quint occupa de nouveau les lieux et échoua encore dans son entreprise. En 1830, le général de la Hitte installa ses six batteries sur les hauteurs de Birtraria sur l'emplacement actuel de la villa des oliviers pour détruire Fort l'empereur. Après la prise du fort, Alger tombe.
Le , de Bourmont reçoit, dans la résidence d'été du célèbre capitaine Raïs-Hamidou, l'acte de capitulation du Dey Hussein.
- La période française
Les troupes françaises qui avaient établi leurs bivouacs à El-Biar se conduisirent en vandales détruisant les vergers et les habitations.
El Biar est érigé en commune. Son territoire est délimité par un arrêté du . Un arrêté préfectoral du l'érige en commune de plein exercice. Un arrêté du l'incorpore à Alger dont elle forme le .
El Biar héberge l'école normale d'institutrices et le lycée franco-musulman de Ben-Aknoun.
- La guerre d'Algérie
Le , Kouache Rachid, l'un des assistants de Taleb Abderrahmane, meurt après une manipulation sans précautions dans le laboratoire de confection de bombes de la « villa des roses » à Birtraria.
Le , une bombe déposée par Baya Hocine et Bellamine Mohamed au stade d'El Biar fait plusieurs morts.
Pendant la bataille d'Alger (1957), un immeuble inachevé au 94, avenue Georges Clemenceau (Actuelle avenue Ali Khodja), est le « centre de tri » du sous-secteur de Bouzareah, dans lequel des personnes arrêtées sont amenées puis interrogées par les parachutistes de la Maurice Audin (11 juin) et Henri Alleg (12 juin), et bien d'autres.
La villa Massilia, avenue Faidherbe, est un autre centre d'interrogatoires. Maurice Audin, disparu depuis le , est probablement mort à cette date dans l'immeuble de l'avenue Clemenceau.
Le , un attentat de l'OAS visant la villa Andréa, siège des Barbouzes, sise au 8, rue Fabre (rue A.Bedjaoui) à Poirson fait 19 morts.
Voyant que l'Algérie allait bientôt être indépendante, les éléments de l'OAS ont commencé à s'attaquer aux quelques Algériens qui vivaient à El-Biar ; c'est ainsi que des maisons ont été plastiquées, des Algériens parfois de passage dans le quartier sont assassinés.
Le , six dirigeants des centres sociaux, dont Mouloud Feraoun et Max Marchand, sont tués par un commando de l'OAS lors de l'opération dite « assassinat de Château-Royal ».
Le , le peintre et instituteur René Sintès, de mère algérienne et de père français, engagé en 1956 dans l'Appel pour une Trêve Civile auprès des Libéraux d'Algérie pour un dialogue inter-communautaire menant à l’indépendance, est enlevé à son domicile boulevard Gallieni, aujourd’hui boulevard Bougara par des membres de l'OAS. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Le premier juin 1962, Jacques Chevalier réunit, dans sa demeure à El Biar, des membres du F.L.N et des membres de l'O.A.S pour des négociations qui aboutiront au cessez-le-feu du 17 juin 1962 qui marque la vraie fin de la guerre d'Algérie.
Post-indépendance
Le , El Biar comme plusieurs quartiers d'Alger est touchée par une révolte contre le régime algérien; les premiers morts y sont signalés .
- Camps G., Leglay M., Golvin L. et Mantran R., « Alger », Encyclopédie berbère, ISSN 1015-7344, lire en ligne, consulté le )
- Camps G., Leglay M., Golvin L. et Mantran R., « Alger », Encyclopédie berbère, ISSN 1015-7344, lire en ligne, consulté le )
- Alger, Oran, Constantine (15-26 avril 1903), A. Jourdan, (lire en ligne)
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées:2
- « » Archives nationales d'outre-mer (France), mis à jour le (consulté le )
- Yacef Saâdi et Hocine Mezali, La bataille d'Alger, Volume 1, Editions E.T.C., , 247 p., p. 174
- Le Soir d'Algérie, « », sur www.lesoirdalgerie.com (consulté le )
- Actuelle avenue Ali Khodja (?).
- Voir Le Peuple algérien et la guerre, page 229 (lettre d'Henri Alleg au Comité Maurice Audin, 1960
- « » (consulté le )
- Le Soir d'Algérie, « », sur www.lesoirdalgerie.com (consulté le )
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
El Biar dans la littérature
Découvrez les informations sur El Biar dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
724 autres localités pour Alger
Vous pouvez consulter la liste des 724 autres localités pour Alger sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/dz/dz-16/villes.html.
Version en cache
06/11/2024 04:46:55 Cette version de la page est en cache (à la date du 06/11/2024 04:46:55) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/dz/dz-16/699738.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.