Djibouti, Djibouti (République)

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Djibouti : descriptif

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Djibouti

Djibouti, en forme longue la république de Djibouti (en arabe : جُمْهُورِيَةُ جِيبُوتِي, Jībūtī ; en somali : Jabuuti et Jamhuuriyadda Jabuuti ; en afar : Gabuutih Ummuuno) est un État de la Corne de l'Afrique, situé sur la côte occidentale du débouché méridional de la mer Rouge

Il est limitrophe de la Somalie (Somaliland) au sud-est, de l'Éthiopie au sud et à l'ouest, de l'Érythrée au nord et a, au travers du détroit Bab-el-Mandeb, une frontière maritime avec le Yémen

Sa population en 2022 est estimée à environ 1 million de Djiboutiens. La ville de Tadjourah paraît avoir constitué, assez tôt, une des rares agglomérations permanentes, sans doute liée au sultanat d'Ifat, puis d'Adal entre les XIIIe et XVIe siècles

Mais le territoire correspondant à l'actuel Djibouti s'est surtout constitué au fil de l'extension de la colonisation française à partir de 1885 : territoire d'Obock et dépendances jusqu'en 1896, puis côte française des Somalis (CFS) jusqu'en 1967, puis territoire français des Afars et des Issas (TFAI), avant de devenir indépendant le 27 juin 1977, sous le nom « république de Djibouti ».

Histoire

Préhistoire

La zone de Djibouti est habitée depuis au moins le Néolithique. Selon certains linguistes, les premières populations afro-asiatiques sont arrivées dans la région durant cette période à partir de l'urheimat proposé par la famille (« patrie originelle ») dans la vallée du Nil ou le Proche-Orient, tandis que d'autres chercheurs proposent que la famille afro-asiatique se développe in situ dans la Corne, et que ses locuteurs se dispersent par la suite.

Pays de Pount

Avec la Somalie, et le sud de l'Érythrée, l'actuel territoire djiboutien fait peut-être partie de l'ancien territoire appelé pays de Pount (ou Ta Netjeru, signifiant « la Terre de Dieu ») par les anciens Égyptiens, dont la première mention remonte au XXVe siècle av. J.-C.

La région aurait été un des habitats du peuple Harla, aujourd'hui éteint.

Création du territoire

Le , le commerçant Henri Lambert, ancien agent consulaire de France à Aden, est assassiné dans le golfe de Tadjourah. Une mission conduite par le commandant de la station navale de la Côte orientale alors basée sur l’île de La Réunion, le vicomte Alphonse Fleuriot de Langle, arrête les coupables, remis aux autorités turques, puis envoie une délégation de notables afars à Paris. C'est avec un membre de cette délégation, le « représentant » du « sultan de Tadjourah », Dini Ahmed Abou Baker, que le , Édouard Thouvenel, alors ministre de Napoléon III, signe un traité de paix et d'amitié perpétuelle par lequel la France achète « les ports, rade et mouillage d'Obock situés près du cap Ras Bir avec la plaine qui s’étend depuis Ras Aly au sud jusqu’à Ras Doumeirah au nord » pour 10 000 thalers de Marie-Thérèse.

L'accord de qui cède le territoire d'Obock à la France signale le « cap Doumeirah », situé sur le territoire du sultanat de Rehayto, comme sa limite septentrionale.

La frontière littorale entre les possessions françaises et italiennes est fixée comme étant Douméra dès 1891 et confirmée en 1901. Une mission conjointe sur le terrain la valide en 1902. L'accord franco-italien de , dit Laval-Mussolini, prévoit la cession de ce territoire à l'Érythrée, mais il n'est jamais ratifié par l'Italie. La frontière reste donc inchangée, l'île est indivise entre les deux pays. Douméra est le prétexte de l'affrontement entre les forces érythréennes et djiboutiennes de .

Ce n'est qu'en 1884 qu'une prise de possession réelle a lieu, avec l'arrivée du commandant Léonce Lagarde le

Après un traité sans suite avec le « sultan de Goba'ad » en , le , un accord avec les « chefs issas » place la côte sud sous souveraineté française. Un accord territorial avec la Grande-Bretagne, par l'échange de notes des 2 et , arrête cette expansion.

C'est la même année, en 1888, qu'est créé le port de Djibouti, qui devient le chef-lieu de la nouvelle Côte française des Somalis en 1896. En 1895, la ville compte 5 000 habitants. Elle est placée sous l'autorité administrative de Bourhan Bey, fils de l'ancien gouverneur (pacha) de Zeilah, Abu Bakr Ibrahim.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale

La construction, entre 1897 et 1917, du chemin de fer entre Djibouti et Addis-Abeba ajoute une nouvelle dimension au territoire, en le consacrant comme une porte maritime de l'Éthiopie moderne.

Durant la Première Guerre mondiale, la colonie reste très largement en dehors du conflit, en particulier il ne s'y déroule pas d'événement militaire. La colonie est en « état de siège » à partir du . À partir de 1916, des navires patrouillent en mer Rouge jusqu'au début de 1918. La principale activité militaire est l'engagement de tirailleurs.

Profitant ensuite de l'expansion économique qu'apporte le chemin de fer, le port se développe et la ville se bâtit peu à peu. Des ouvriers somalis et afars, construisent ces maisons qui constituent le cœur de la « ville européenne » et que l'on peut encore admirer, conservées dans leur esthétique originelle.

Le ministre des Colonies visitant les salines en 1931.

Jusqu'en 1939, le pays connaît un important développement économique, autour du port, du chemin de fer et des salines. Une nombreuse main-d'œuvre afflue dans la ville, principalement issue de territoires limitrophes (Éthiopie, Somalie britannique et Yémen principalement). L'invasion de l'Éthiopie par l'Italie en 1936 donne un coup de fouet temporaire à l'activité commerciale.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés instaurent un blocus du pays dont les autorités choisissent de soutenir le gouvernement de Vichy. Une partie de la « population indigène » est expulsée de la ville de Djibouti, qui connaît alors une grave crise, voire une véritable famine. Le ralliement du territoire aux Alliés en permet sa réintégration dans les circuits économiques.

Fin de la période coloniale

À partir de la Seconde Guerre mondiale, la population de la ville de Djibouti croît rapidement, passant officiellement d'environ 17 000 habitants en 1947, à 40 000 au début des années 1960, 62 000 en 1967, 118 000 en 1972 pour dépasser 150 000 habitants au début des années 1980.

En 1949, Djibouti devient un port franc, sa nouvelle monnaie, le franc Djibouti, est rattaché au dollar américain. La même année, de violents affrontements entre des groupes identifiés comme « issas » et « gadabuursi » causent plusieurs dizaines de morts. Ils sont révélateurs des rivalités pour l'accès à la ressource que représente le travail disponible, en particulier au port. Ces tensions, qui ont déjà commencé avant la Seconde Guerre mondiale, durent jusqu'à la fin de la présence française, marquées par le renvoi des dockers yéménites, puis somalis.

La visite à Djibouti en de Charles de Gaulle, qui se rendait en Asie de l'Est, donne lieu à des manifestations en faveur de l'indépendance. Vexé par cet accueil, le chef de l’État français refuse de recevoir les représentants de l'opposition. Le lendemain, la place où le général doit prononcer son discours est remplie de milliers de manifestants. Il donne l'ordre qu'on « déblaie la place » et les troupes françaises dispersent violemment la foule. Les autorités décomptent officiellement six morts et des centaines de blessés, mais des journaux estiment ce bilan sous-estimé. Après cette revendication d'indépendance suivie de conflits sociaux (grèves, manifestations), un barrage, gardé par des militaires et miné dans un premier temps, est érigé autour de la ville, officiellement pour contenir les migrations. Au moins plusieurs dizaines de personnes perdent la vie en tentant de le franchir. Dénoncé comme un « mur de la honte » par l'opposition, ce barrage ne sera démantelé qu'en 1982.

Cependant les tensions perdurent. Un référendum est organisé le sur le maintien du territoire sous souveraineté française. Après un scrutin entaché de fraudes qu'il est difficile de quantifier, officiellement 60,6 % des votants approuvent un changement de la dénomination de la colonie, qui devient le territoire français des Afars et des Issas (TFAI). Ses structures de gouvernement sont modifiées mais restent sous la tutelle française. Les tensions politiques et sociales restent fortes. Le jour du vote, une manifestation est brutalement réprimée : douze personnes sont tuées. En , alors que les dernières colonies portugaises d'Afrique accèdent à l'indépendance, Pierre Messmer annonce un processus devant conduire à l'indépendance du territoire, qui est désormais l'ultime colonie européenne du continent. Les listes électorales sont ouvertes aux habitants pour leur permettre de s'exprimer. En , Ali Aref Bourhan, lié aux réseaux gaullistes, démissionne de la présidence du Conseil de gouvernement, il est remplacé par Abdallah Mohamed Kamil.

En 1976, des membres du Front de libération de la Côte des Somalis, qui cherchait à obtenir l'indépendance de Djibouti de la France, prennent en otage les enfants d'un car scolaire en route vers Loyada. Le GIGN intervient et tous les membres du commando indépendantiste et deux des enfants enlevés sont tués dans l'opération. Cet événement, qui montre que la présence française à Djibouti pourrait ne se prolonger que dans la violence, est une étape importante dans le processus d'indépendance. Avec lui s'est encore réduite la probabilité qu'un troisième référendum soit favorable à la France. Le coût prohibitif du maintien de la colonie, dernier avant-poste de la France sur le continent, est un autre facteur qui conduit les observateurs à douter que les Français tentent de s'accrocher encore au territoire.

Un pays indépendant

Le centre-ville de Djibouti en 2007.

Le , la population, consultée pour la troisième fois (après 1958 et 1967) choisit l'indépendance avec officiellement 98,8 % des suffrages exprimés. Elle est proclamée le 27 juin, avec la naissance de la République de Djibouti. Son premier président est Hassan Gouled Aptidon, et quatre premiers ministres se succèdent en un an et demi. Le dernier, Barkat Gourad Hamadou reste finalement en poste pendant 23 ans. En 1981, est imposé un système de parti unique.

À partir de 1991, une guerre oppose le gouvernement au Front pour la restauration de l'unité et la démocratie (FRUD), dirigé par Ahmed Dini, figure emblématique de l'opposition djiboutienne. Après un premier revers, l'armée reprend le contrôle du territoire en 1994. C'est alors qu'un traité est signé entre une partie du FRUD et le gouvernement djiboutien. Une partie plus radicale (le FRUD armé) n'intègre le processus de paix qu'en 2001.

En 1992, après le début de l'insurrection, une Constitution est adoptée par référendum. Elle prévoit un multipartisme partiel avec quatre partis.

En 1999, Ismaïl Omar Guelleh devient président de la République. Il est réélu en 2005, puis, après une modification de la Constitution, en 2011, 2016 et 2021.

Le éclate la guerre djibouto-érythréenne qui a opposé l'Érythrée à Djibouti autour du cap (ras) Douméra. Djibouti accuse Asmara d'avoir financé le mouvement armé anti-gouvernemental du Front pour la restauration de l’unité et la démocratie entre 1991 à 1994. L'Érythrée revendique la zone du cap Douméra, point littoral de la frontière entre les deux pays. En , par la résolution 1862 du Conseil de sécurité des Nations unies, le Conseil de sécurité des Nations unies impose des sanctions contre l'Érythrée.

Au début de 2011, des manifestations inspirées par le Printemps arabe sont réprimées.

En 2013, les élections législatives aboutissent à une grave crise électorale et une répression du régime contre l'Union pour le salut national (USN), coalition des sept partis djiboutiens d'opposition. Elle aboutit à la signature entre cette dernière et le gouvernement d'un accord-cadre politique le . Les dix députés de l'opposition qui commencent à siéger peu de temps après sont les premiers depuis l’indépendance.

En 2017, après les États-Unis, la France, l'Italie et le Japon, la Chine obtient de pouvoir y implanter une base militaire,. L'Espagne et l’Allemagne y ont aussi disposé de petits contingents.

  1. Roger Joint Daguenet, Aux origines de l’implantation française en mer Rouge, L’Harmattan, Paris, 1992, 347 p.
  2. André Laudouze, Djibouti : nation-carrefour, Karthala, , 231 ISBN , lire en ligne), p. 34.
  3. Voir le traité sur le site du ministère des Affaires étrangères : https://pastel.diplomatie.gouv.fr/choiseul/ressource/pdf/D18620026.pdf.
  4. Henri Brunschwig, « Une colonie inutile : Obock », Cahiers d’Études Africaines, lire en ligne).
  5. PDF disponible sur le site des archives du Ministère français des affaires étrangères.
  6. Traité du 21//9/1884 avec le « sultan de Tadjoura ».
  7. Francine Bertin, « Les chefs Issas signataires des traités avec le gouvernement français », Pount, no 12, 4e trimestre 1973, p. 19-30.
  8. Simon Imbert-Vier, Tracer des frontières à Djibouti, Karthala, Paris, 2011.
  9. lire en ligne).
  10. Jolly (Laurent), Tirailleurs de la Côte des Somalis. Des mercenaires au service de la France ?, Paris, Les Indes savantes, 2019, 324 p.
  11. a et b Colette Dubois, Djibouti, 1888-1967 - Héritage ou frustration, L'Harmattan, Paris, 1997.
  12. Nuria Lopez-Escartin, Données de base sur la population de Djibouti, Centre français sur la population et le développement, janvier 1992.
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  14. Simon Imbert-Vier, « The “Barrage de Djibouti”, from migration barrier to identity building », Ityopis, lire en ligne)
  15. Somali Republic, Ministry of Foreign Affairs, French Somaliland, the infamous referendum, sequel to 'A classic colonial case', Mogadiscio, 1967, 20 p. Des incidents après le scrutin font plusieurs morts.
  16. Légion-Étrangère, Légion-Étrangère, , 2 lire en ligne [])
  17. 105 962 inscrits, 81 847 votants, 80 864 « Oui » (Encyclopedia universalis, sv « Djibouti »).
  18. https://undocs.org/fr/S/RES/1862(2009)
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  21. Patrick Forestier, «  », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le )

Géographie

Une photo satellite de Djibouti.

Djibouti est situé dans la Corne de l'Afrique sur le golfe d'Aden et le Bab-el-Mandeb, à l'entrée sud de la mer Rouge. Djibouti a une superficie totale de 23 200 Érythrée, 337 Éthiopie, et 58 Somalie. Le pays comprend 314 km de côtes.

Le point culminant de Djibouti est le mont Mousa Alli (2 028 lac Assal, situé à 153 m au-dessous du niveau de la mer et point le plus bas du continent africain.

Djibouti possède huit chaînes de montagnes avec des pics de plus de 1 000 Mousa Alli est considérée comme la plus haute chaîne de montagnes du pays, avec le plus haut sommet à la frontière avec l'Éthiopie et l'Érythrée. Il a une altitude de 2 028 Grand Bara couvre des parties du sud de Djibouti dans les régions d'Arta, d'Ali Sabieh et de Dikhil. La plus grande partie se trouve à une altitude relativement basse, en dessous de 520 m.

Démographie

Selon les résultats préliminaires du recensement de 2009, la République de Djibouti compte environ 818 159 habitants. La ville de Djibouti même concentre 475 350 habitants (soit environ 58 % de la population du pays).

Climat

Djibouti bénéficie d'un climat désertique chaud (classification de Köppen BWh). Un climat aride chaud est inhabituel pour des latitudes aussi basses que celle de Djibouti. Les précipitations sont très rares, très faibles, irrégulières et très espacées dans le temps, avec une moyenne annuelle entre 50 et 180 Tadjourah. Bien que Djibouti soit un pays désertique et aride, le degré hygrométrique de l'air y est très élevé à cause de la proximité avec la mer et les fortes chaleurs associées à une forte humidité ambiante donnent un ressenti souvent lourd et désagréable. Cependant en s'enfonçant dans les terres, vers l'intérieur du pays, l'air devient plus sec et aussi plus chaud. Durant la saison chaude, un vent très chaud, très sec et parfois poussiéreux, le khamsin, souffle une cinquantaine de jours et est responsable de l'augmentation brutale des températures maximales (souvent supérieures à 45 . Le ciel est généralement clair avec une durée moyenne annuelle d'ensoleillement variant entre 3 200 et 3 600 heures avec une assez faible variation mensuelle. Le climat y est chaud, sec et ensoleillé toute l'année. Le climat désertique de Djibouti est très particulier du fait de sa proximité de l'équateur, ainsi la saisonnalité est réduite et les amplitudes thermiques journalières et annuelles sont anormalement basses pour un tel climat. Cependant, les endroits à altitudes élevées comme Randa par exemple bénéficient d'un climat moins chaud et surtout moins aride que les basses altitudes : celles-ci bénéficient d'un climat semi-aride chaud (classification de Köppen BSh) avec des précipitations supérieures à 250 mm par an et des températures maximales de 23 °C durant les mois les plus « frais » à 37 °C durant les mois les plus chauds.

Eaux douces

L'estimation des eaux « renouvelables (de surface et de ruissellement) » reçues est de 345 crues, s'évapore rapidement (en partie à partir des lacs temporaires), est absorbée par le sol, ou drainée vers la mer, via un système hydrographique divisé en deux bassins, l'un orienté vers la mer Rouge et le golfe d'Aden (45 %) et l'autre vers les plaines de l'ouest du pays (55 %). Ces eaux de surface sont peu exploitées par les communautés rurales (citernes, petits barrages sur les impluviums), mais doivent l'être dans le futur en raison de la régression et dégradation des nappes. Une « direction des grands travaux » créée en 2007 au sein du ministère chargé de l'agriculture et des ressources hydrauliques doit y contribuer. Son premier chantier est la restauration du barrage en terre de Kourtimaley dans la région d'Arta. Le second est le barrage de l'oued Hamboukto qui doit dériver ses crues vers une dépression voisine. Un troisième projet est une retenue de 10 000 région d'Ali Sabieh.

  1. Données sur le site de la FAO, consulté le .
  2. La Nation, no 148, jeudi 16 octobre 2008.

Culture

Religion

La population est principalement musulmane et de nombreuses mosquées sont installées dans tout le pays. La capitale comporte également des églises principalement des orthodoxes monophysites et des catholiques qui ont chacun une cathédrale dans le centre-ville de la capitale. Il existe également un temple protestant au centre de Djibouti.

Langues

Le français et l'arabe sont les langues officielles du pays, utilisées en particulier pour l'éducation et l'administration. L'afar et le somali sont dites « langues nationales ». Dans la ville de Djibouti, ce sont les principales langues de la vie quotidienne.

Depuis l'installation d'une base militaire des États-Unis en 2002, l'anglais est plus présent.

Fêtes et jours fériés

Date Nom français Remarques
Fête nationale Commémoration de l'indépendance
1er janvier Jour de l'an
1 mouharram Nouvel An musulman
date variable Aïd al-Adha
date variable Aïd el-Fitr

Journaux

La Nation, un quotidien gouvernemental, est le journal le plus lu à Djibouti. Il est l'héritier du Réveil de Djibouti, créé en 1943.

Al Qarn (en arabe : جريدة القرن) est un journal djiboutien de langue arabe. Son nom signifie littéralement « corne » en français, en référence à la Corne de l'Afrique. Il est fondé en 1997.

  1. Colette Dubois et Pierre Soumille, Des Chrétiens à Djibouti en terre d’Islam XIXe et XXe siècles, Paris, Khartala, , 373 p..

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Djibouti dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
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