Huy

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Huy : descriptif

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Huy

Huy (prononcé [ɥi] ou [wi] ; en wallon Hu prononcé localement [hœ] ; Néerlandais Hoei) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Liège. Huy est située sur la Meuse au confluent avec le Hoyoux, à mi-chemin entre Namur et Liège. Les habitants de Huy s'appellent les Hutois.

Histoire

La collégiale Notre-Dame.

Royaume des Francs 636–843
Francie médiane 843–855
Lotharingie 855–959
Basse-Lotharingie 959–985
Principauté de Liège 985–1789
République de Liège 1789–1791
Principauté de Liège 1791–1795
République française 1795–1804
Empire français 1804–1815
royaume uni des Pays-Bas 1815–1830
Belgique 1830–present

À l'époque romaine, quelques petites structures des .

Au milieu du . L'église Notre-Dame est citée pour la première fois en 634. L’importance de la localité au VIIe siècle est attestée par la frappe de monnaies.

À la période carolingienne, Huy est qualifié de portus et désigné comme vicus. La ville devient le cœur d’un comté entre 943 et 985 avant de passer sous le contrôle de l’évêque de Liège.

En 1066, le Prince-Évêque d'alors, Théoduin de Bavière, décide de reconstruire la collégiale Notre-Dame. Pour financer son projet, il demande aux Hutois la moitié de leurs biens meubles. En échange, il leur accorde la première charte de liberté d'Europe occidentale. Huy fut une des « Bonnes Villes » de la principauté de Liège de 985 à 1789.

La première croisade survient 30 ans plus tard (1096-1099) avec l'arrivée à Huy de Pierre l'Ermite, fondateur selon la légende de l'abbaye du Neufmoustier vers 1100.

Au Moyen Âge, aidée par un climat économique favorable, dû à sa situation de ville-étape de batellerie, Huy multiplie les corps de métiers. Nombreux étaient les étainiers, tanneurs, foulons, chaudronniers, menuisiers... Le corps de métier le plus puissant fut celui des orfèvres. La métallurgie hutoise remonte dans le passé (travail de l'étain depuis le Europe dès le XIe siècle.

Au Ivette de Huy (ou Juette) (1158-1228) : contrainte d'épouser à 13 ans l'homme que lui avait choisi son père alors qu'elle voulait se consacrer à Dieu, elle en eut trois enfants dont un mourut au berceau. Veuve à 18 ans, défiant l'autorité paternelle, elle préféra se retirer dans un minuscule réduit accolé à l'église de Huy et se consacrer au soin des lépreux avant de se cloîtrer dans la léproserie.

Vers 1300, le pont de bois qui donne accès à la ville de Huy en venant du nord et donc de Statte est remplacé par un pont de pierre. Statte constitue alors une sorte de défense avancée pour Huy : une fortification entre le rocher et la Mehaigne bloque l’accès par Saint-Hilaire, et les chemins venant de Hesbaye passent par le Thier d’Erbonne (près de St-Étienne-au-Mont) pour aboutir à la porte des Aveugles. Le 27 mai 1328, une bataille se déroule dans un raidillon encaissé du Thier d’Erbonne : les milices de Liège, Saint-Trond et Tongres y affrontent Adolphe de La Marck aidé des Hutois. À la suite de sa victoire, le prince-évêque décide l’incorporation de la franchise de la ville de Statte à celle de la ville de Huy, ce qui se fait le 20 aout suivant. On parlera dès lors de Statte comme d'un faubourg de Huy.

Au Meuse, il fera la fierté des hutois et deviendra l'emblème de la ville. Huy est alors une ville bourgeoise de plaisir où se plaît à séjourner la Cour de Bourgogne. Malheureusement, du fait de sa position stratégique, Huy voit sa destinée se ternir et subit de nombreuses attaques. La forteresse est attaquée douze fois en trente ans, dont le siège de 1595. La cité connaît massacres, pillages et incendies.

En 1675, le régiment de Carignan-Salière se rendit à Huy et il évacua cette dernière ville en , après en avoir rasé les fortifications.

En l'an 1717, la destruction du « Tchestia » (château en wallon) est décidée. La destinée hutoise va alors en être modifiée. Le château-citadelle sera démonté pierre par pierre, soustraites par les citadins. Huy connait alors enfin l'essor et les activités se multiplient : papeterie, orfèvrerie, métallurgie, etc.

Au . La Ville de Huy fut alors surnommée « La Ville aux Millionnaires ».

En 1818, la construction du nouveau fort débute. Il ne servira jamais de position d'attaque, mais nombreux sont les civils à y avoir souffert durant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée allemande prit possession du Fort et y établit un camp de discipline pour ses propres troupes, réfractaires ou déserteurs.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, dès , le fort devint un camp de détention pour civils belges et étrangers et ensuite un bagne où séjournèrent plus de 7 000 opposants au régime de l'occupant. Le , les détenus qui n'avaient pas été envoyés vers les camps de concentration en Allemagne furent libérés. La Résistance occupa le fort et, le , le Ministère de la Justice y installa un centre d'internement pour inciviques et collaborateurs.

Le fort hollandais (1818).

Depuis 2007, un nouvel espace détaille le parcours de vie des différentes catégories de détenus au Fort de Huy et présente des témoignages. En 2010, deux nouvelles salles seront inaugurées, l'une consacrée à Huy sous l'occupation et l'autre à la libération de la Ville dont on a fêté, en 2009, le 65e anniversaire.

De 1983 à 2009, Anne-Marie Lizin est bourgmestre de Huy. Sa gouvernance suscite de vives oppositions au cours des années 2000. Mise en minorité au sein de son parti, soupçonnée de malversations et en proie à des problèmes de santé, elle quitte ses fonctions en . Micheline Toussaint lui succède en mars de la même année. Elle choisit de laisser la place à Alexis Housiaux le . Début 2016, Christophe Collignon succède à Alexis Housiaux.

  1. Catherine Péters et Bernardy de Sigoyer, Une ville Mosane entre le https://books.openedition.org/artehis/24189?lang=fr
  2. Alain Dierkens, La ville de Huy avant l’an mil : premier essai de synthèse des recherches historiques et archéologiques dans La genèse et les premiers siècles des villes médiévales dans les Pays-Bas méridionaux : un problème archéologique et historique, Actes du 14e colloque international de Spa, Bruxelles, 1990, p. 403-404
  3. Joris, La ville de Huy au Moyen Âge : des origines à la fin du XIVe siècle, Paris, 1959, p. 88-92
  4. a et b «  », sur huy.be, (consulté le ).
  5. Marie Delcourt, Oreste et Aleméon. Étude sur la projection légendaire du matricide en Grèce, Les Belles Lettres, 1959, 113 p., p. 173 et 419.
  6. «  », sur bibliomania.be (consulté le ).
  7. Anne-Marie Lizin est décédée, La Libre Belgique, .

Culture

Le Centre culturel de l'Arrondissement de Huy

Le Centre culturel de l'Arrondissement de Huy est un opérateur culturel important sur le territoire communal et sur l’arrondissement de Huy/Waremme. Il n'est ni un théâtre ni un centre dramatique. L’équipe du Centre culturel travaille sur Huy et sur quatorze communes affiliées. Ce qui veut dire une équipe avec des missions inscrites dans un décret (lois régionales).

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Huy dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/de/de-sh/28179.html

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