canton du Zurich, Suisse - Zürich

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Statistiques

Pour l'instant le site comporte pour le canton du Zurich 386i sous-entités, dont 182i de niveau ville (47 %) et 204i entités moins importantes, ce qui représente 9 % des villes de la Suisse.

Localisation

Carte du monde

Zurich : descriptif

Informations de Wikipedia
Zurich

Zurich (/zy.ʁik/ ou /dzy.ʁik/) (allemand : Zürich /ˈtsyːʁɪç/, suisse allemand : Züri /ˈtsyɾi/, en Suisse /ˈtsyːrɪx/ , italien : Zurigo /dzuˈriːɡo/, romanche : Turitg /tuˈritɕ/) est une ville de Suisse, capitale du canton de Zurich. Même si l'allemand y est la langue officielle, les habitants de Zurich parlent le zurichois (Züritüütsch), un dialecte de l'alémanique qui emprunte d'ailleurs certains termes à d'autres langues en plus de l'allemand dont le français, l'italien ou encore l'anglais

C'est une cité très cosmopolite, comptant plus de 30 % d'étrangers. Dans son article intitulé « World's most expensive place to live is..

» du 15 février 2012, The Economist classe Zurich comme étant la ville la plus chère au monde

Depuis, la ville occupe régulièrement la deuxième place dans le classement du journal britannique, juste derrière Hong Kong

Le cabinet Mercer la classe parmi les dix premières de 231 villes dans le monde en 2019 pour sa qualité de vie, ensemble avec Genève et Bâle. Alors que Berne est la ville fédérale de la Confédération suisse et un centre politique, Zurich est le centre économique et financier international majeur du pays

Elle est la ville concentrant le plus d'établissements bancaires et financiers du pays, et fait d'ailleurs partie des « villes mondiales » de catégorie Alpha selon la GaWC, au même titre que Bruxelles, Milan, Los Angeles, Chicago, Moscou, Mexico ou encore São Paulo

Zurich est ainsi le sixième centre bancaire et financier mondial, derrière Londres, New York, Hong Kong, Singapour et Tokyo. Zurich est la ville la plus peuplée de Suisse avec une population de 415 215 habitants en décembre 2018

L'agglomération compte quant à elle environ 1,1 à 1,4 million d'habitants suivant les définitions. La taille de l'aire métropolitaine varie entre 3 et 4 millions d'habitants selon les définitions (Greater Zürich Area, European Metropolitan Région of Zürich, etc.). Située au bord du lac de Zurich (Zürichsee), le quatrième lac de Suisse en superficie, Zurich est un lieu de villégiature apprécié par la bourgeoisie suisse, allemande et autrichienne, notamment en raison de la beauté de sa vue et de son centre historique

La rivière la traversant, la Limmat, a été classée rivière urbaine la plus propre d'Europe selon le Département de l'Agriculture des États-Unis en 2015

Les Zurichois ont l'habitude de s'y baigner, en plein cœur de la ville, en été.

Géographie

Illustration de Zurich en direction du sud avec les Alpes en arrière-plan.
Vue satellite (NASA) du centre-ville.

Zurich se situe au nord-est de la Suisse, dans la partie est du plateau suisse, à l'extrémité nord du lac de Zurich et à environ 30 Alpes. La ville se trouve dans une ancienne vallée glaciaire, à 408 Limmat naît du lac de Zurich avant d'être rejointe par la Sihl (voir carte de localisation). La Werdinsel et le Bauschänzli sont des Îles de la Limmat d'intérêt touristique. Il existe un troisième cours d'eau artificiel en forme de zigzag, le Schanzengraben, qui fut aménagé pour protéger l'extension ouest de la ville aux et  siècles.

Topographie et biodiversité

La ville est « encerclée » à l'ouest-sud-ouest par l'Uetliberg, et au nord-est par le Zürichberg, ces petites montagnes ou grandes collines continuent ensuite au sud parallèlement au lac de Zurich et au nord-ouest à côté de la vallée de la Limmat. L'Uetliberg culmine au plus à 869 m, et le Zürichberg à 676 m.

Outre son lac, la ville tire profit des aménités qu'offrent deux grandes forêts conservées sur les versants à l'ouest et à l'est. Ces forêts appartiennent à la ville depuis l'an 853 et ont servi à l'approvisionnement en bois de la ville durant plus de mille ans. Elles sont constituées en de très larges bandes boisées qui leur confèrent un rôle important de corridors biologiques. Andréas Speich, ancien directeur de la forêt de Zurich, en a progressivement et pour partie fait cesser l'exploitation pour leur redonner une forte naturalité, plus conforme à leur écopotentialité. La forêt est cependant encore très fragmentée par les routes et n'est plus en contact avec le pourtour du lac qui est urbanisé. Ces deux grandes forêts sont devenues un lieu de détente et de sortie très prisé des Zurichois.

L'agglomération s'étend le long de trois axes principaux :

  • au sud, le long des deux rives du lac ;
  • au nord-ouest le long de la vallée de la Limmat en direction de Baden-Brugg ;
  • et au nord-est en direction de l'aéroport de Zurich contournant par la suite le Zürichberg.

À l'ouest, l'Uetliberg reste une barrière naturelle peu franchissable, mais encerclée.

La municipalité de Zurich occupe une surface de 87,88 , dont 4,1 lac de Zurich. Les habitations se concentrent dans la vallée de la Limmat, suivant une orientation nord-ouest vers sud-est, sur une largeur d'environ 3 ou 4 km.

La Limmat est canalisée et par endroits détournée. Pour cette raison, elle ne s'écoule pas exactement au milieu de la vallée, mais se trouve le long du flanc nord de la vallée. Avec une altitude de 392 Oberengstringen, la Limmat est le point le plus bas de la commune.

Sur le flanc ouest, la vallée de la Limmat est bordée par les montagnes boisées de l'Albis, dont l'Uetliberg et le Buechhoger sont les représentants les plus connus. La chaîne de montagnes de l'Albis forme la frontière naturelle ouest de la commune.

L'Uetliberg, avec une altitude de 869 Uetlibergbahn, un train que l'on peut prendre à la gare centrale. À son sommet, une plateforme artificielle permet de bénéficier d'un panorama unique sur la ville, et si la vue est dégagée, jusqu'aux Alpes. À son pied, et en direction du sud, on peut voir la vallée de la Sihl.

Au nord, en bordure de la vallée de la Limmat, une chaîne de collines marque la ligne de partage des eaux entre la Limmat et la Glatt. Du nord-ouest au sud-est, l'altitude des monts tend à augmenter, plus les Alpes se font proches. L'on passe ainsi de Hönggerberg avec 541 Adlisberg à 701 m.

Entre le Käferberg et le Zürichberg se trouve un point important de passage entre la vallée de la Limmat et celle de la Glatt.

Image topographique de la région zurichoise.

Climat

Arc-en-ciel sur le lac de Zurich.

Zurich bénéficie d'un climat tempéré, plus précisément d'un climat continental humide (Dfb selon la classification de Köppen-Geiger).

Les vents soufflent en général soit depuis l'ouest, apportant souvent avec eux des précipitations, soit depuis l'est ou nord-est ; il s'agit alors de la bise. Cette dernière est à l'origine de zones de haute pression, mais est également la cause, durant toute l'année, de phases de refroidissement. L'effet de fœhn, qui, dans les montagnes, joue un rôle important, n'influence pas particulièrement le climat de la ville.

Les températures enregistrées par la station zurichoise de l'Institut suisse de météorologie ont une moyenne annuelle de 9,8 canicule. En comparaison avec d'autres mesures effectuées à la même latitude, ces valeurs sont plutôt faibles, ce qui peut s'expliquer par l'altitude. Au nord de la ville, dans la vallée de la Limmat, les jours sont en moyenne plus ensoleillés et plus chauds. La station de Zurich mesure en moyenne 1 694 heures d'ensoleillement par an. Les 1 108 convection, les précipitations connaissent un pic durant l'été alors que l'hiver est plus sec.

Statistiques 1991-2020 de la station Zurich-Fluntern (altitude : 556 47° 22′ 41″ N, 8° 33′ 57″ E)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,4 −1,2 1,9 5,1 9 12,6 14,4 13,3 10,7 7,1 2,5 0,3 6,2
Température moyenne (°C) 0,9 1,8 5,8 9,6 13,6 17,1 19 18,6 14,4 10 4,9 1,7 9,8
Température maximale moyenne (°C) 3,5 5,2 10,2 14,8 18,8 22,4 24,3 23,9 19,1 13,8 7,6 4 14
Nombre de jours avec gel 18,9 16,4 8,9 2,2 0 0 0 0 0 1 7 17,5 71,9
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 8 4,6 0,7 0 0 0 0 0 0 0,9 0,9 5,6 19,9
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0 0,4 3,3 10,1 14,7 12,9 3,4 0,2 0 0 44,8
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,1 1,9 3,4 3,1 0 0 0 0 8,5
Ensoleillement (h) 60 89 144 177 192 207 229 216 164 109 61 47 1 694
Précipitations (mm) 63 60 71 80 128 128 126 119 87 85 76 83 1 108
dont neige (cm) 14 18 10 2 0 0 0 0 0 2 7 19 72
Nombre de jours avec précipitations 10,1 9 10,5 10,8 12,4 12,1 12,2 11,8 9,9 10,1 10 11,5 130,4
Humidité relative (%) 83 77 71 67 71 71 71 74 79 84 85 85 76
Nombre de jours avec neige 4,1 4,8 2,3 0,5 0 0 0 0 0 0,1 1,4 4,4 17,6
Source : MétéoSuisse
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
3,5
−1,4
63
 
 
 
5,2
−1,2
60
 
 
 
10,2
1,9
71
 
 
 
14,8
5,1
80
 
 
 
18,8
9
128
 
 
 
22,4
12,6
128
 
 
 
24,3
14,4
126
 
 
 
23,9
13,3
119
 
 
 
19,1
10,7
87
 
 
 
13,8
7,1
85
 
 
 
7,6
2,5
76
 
 
 
4
0,3
83
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Ville Ensoleillement
 (h/an)
Pluie
 (mm/an)
Neige
 (j/an)
Température moyenne

 (°C)

Zurich 1 694 1 108 20 9.8
Lausanne 1 872 1 153 10 11
Lugano 2 069 1 559 4 12
La Chaux-de-Fonds 1 710 1 441 45 6
Evolène 1 795 736 50 4
Source : «  », MétéoSuisse


Subdivisions administratives

Les arrondissements (kreis).
Les quartiers.

La ville de Zurich est l'unique commune du district de Zurich. Elle est administrativement subdivisée en douze arrondissements (kreis) et 34 quartiers.

La commune historique, dont le territoire avant 1893 correspondait alors au Kreis 1 actuel, avait une surface de 1,69 km2. Au XIXe siècle, le développement urbain subit un fort accroissement. La ville opère alors deux agrandissements successifs en 1893 et 1934 avec la fusion de 19 communes limitrophes pour former la commune de Zurich actuelle qui a une surface cinquante fois plus grande.

Lors de la première fusion, en 1893, onze communes intègrent Zurich et le territoire est alors divisé en cinq arrondissements notés en chiffres romains (Kreis I à V).

À partir de 1913, avec la révision des arrondissements, le nombre d'arrondissements passe à huit avec le partage en trois de l'arrondissement chiffres arabes est adoptée (Kreis 1 à 8).

En 1934 lors du deuxième agrandissement au nord et dans la vallée de la Limmat, huit autres communes intègrent Zurich. Le découpage de certains arrondissements est revu et leur nombre passe à douze (Kreis 1 à 12).

Église réformée française de Zurich, achevée en 1902, dans le Kreis 1.

Le Kreis 1 ou Altstadt (ancien kreis I) correspond au territoire de la commune de Zurich jusqu'en 1893. C'est l'actuelle vieille-ville.
Les parties historiques sont die Kleine oder Mindere Stadt sur la rive gauche et die Grosse oder Mehrere Stadt sur la rive droite de la Limmat. Cette partie de la rive droite est actuellement[C'est-à-dire ?] nommée Dörfli ou Niederdorf.
Les quartiers administratifs actuels Rathaus et Hochschulen sont situés sur la rive droite et ceux de Lindenhof et de City sur la rive gauche. C'est un des deux quartiers les plus vivants la journée, où se concentrent des centaines de boutiques et où de nombreux festivals ont lieu.

Le Kreis 2 est situé sur la rive ouest du lac de Zurich, et est parcouru par la rivière Sihl. Il est composé des anciennes communes de Enge et de Wollishofen qui ont intégré le kreis II de la ville en 1893. Le quartier de Leimbach appartenait à la commune de Enge. C'est un quartier plutôt aisé où plusieurs palaces ont leur place.

Château rouge dans le Kreis 2.

Le Kreis 3 ou Wiedikon est situé sur la rive ouest du lac de Zurich, entre la Sihl et l'Uetliberg. C'est l'ancienne commune de Wiedikon qui a intégré le kreis III en 1893.

Le Kreis 4 ou Aussersihl, né du partage en 1913 du kreis III, est la plaine entre la Sihl, les voies de chemin de fer et Wiedikon. Il est composé d'une partie de l'ancienne commune de Aussersihl (l'autre partie formant le kreis 5) qui a intégré le kreis III en 1893.

La Prime Tower dans le Kreis 5.

Le Kreis 5 ou Industriequartier, né du partage en 1913 du kreis Prime Tower.

Le Kreis 6, sur le flanc du Zürichberg, est composé des anciennes communes de Oberstrass et Unterstrass qui ont intégré le kreis IV en 1893.

Le Kreis 7, sur le flanc des Zürichberg et Adlisberg, est composé des anciennes communes de Fluntern, Hottingen et Hirslanden qui ont intégré le kreis Witikon qui a intégré le kreis 7 en 1934.

Le Kreis 8 ou Riesbach, né du partage en 1913 du kreis V, est situé sur la rive est du lac de Zurich. C'est l'ancienne commune de Riesbach qui a intégré le kreis V en 1893.

Le Kreis 9 entre la rive gauche de la Limmat et l'Uetliberg, est composé des anciennes communes de Altstetten et de Albisrieden qui ont intégré la ville en 1934.

Le Kreis 10 entre la rive droite de la Limmat et le flanc sud des Hönggerberg et Käferberg est composé de l'ancienne commune de Wipkingen qui a intégré le kreis IV en 1893 ainsi que celle de Höngg qui a formé le kreis 10 en 1934.

Le Kreis 11 sur la plaine au nord des Hönggerberg et Käferberg entre la vallée de Glatt et le Katzensee, est composé des anciennes communes d'Affoltern, d'Oerlikon et de Seebach qui ont intégré la ville en 1934.

Le Kreis 12 ou Schwamendingen, dans la vallée de Glatt au nord du Zürichberg, est composé de l'ancienne commune de Schwamendingen qui a intégré la ville en 1934.

  1. Littéralement le « fossé de retranchement ».
  2. Exposé d'Andreas P. Speich (Ingénieur forestier EPF/SIA, ancien directeur de la forêt de Zurich, Euroconsultant pour la restauration d'écosystèmes naturels) intitulé Comment reboiser en favorisant la biodiversité forestière ; L'exemple de l'Aménagement naturel et restauration de la forêt de la ville de Zurich (Suisse), Colloque Biodiversité, Région Nord-Pas-de-Calais/Direction Environnement, 1996
  3. (de) A. Speich, 55 Thesen zu Wald und Gesellschaft (55 thèses sur « forêt et société »),
  4. «  » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  5. «  », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
  6. située à 556 m d'altitude, à flanc de montagne, soit 150 m au-dessus du centre-ville
  7. Limites des quartiers de villes suisses Géodonnées de la statistique fédérale sur admin.ch. Consulté le 6 mars 2008.

Histoire

Zurich fut longtemps considérée comme une fondation de l'Empire romain, mais des fouilles archéologiques ont démontré que les Celtes y avaient des peuplements dès la première moitié du 2017 y fut découvert la tombe d'une femme noble décédée vers 200 av. J.-C., dont le cercueil fut sculpté dans un tronc d'arbre. Une garnison romaine s'est ensuite établie sur un promontoire, nommé "Taricum", pôle de défense pour l'empire, mais surtout poste de douane qui contrôlait les échanges transitant par la rivière Limmat et le lac de Zurich entre les vallées alpines et le sud de l'Allemagne.

Taricum fut détruite au  siècle par les Alamans, puis reconstruite.

Zurich devint ville libre impériale en 1218, entra dans la Confédération suisse en 1351 et y prit une grande importance, grâce à l’acquisition de nombreuses seigneuries voisines et à la prospérité de son artisanat textile. Ulrich Zwingli introduisit la réforme à Zurich à partir de 1519. La ville et le canton furent gouvernés jusqu’à la révolution libérale de 1830 par une riche bourgeoisie protestante ; ils se démocratisèrent progressivement dans le courant du  siècle. À partir du milieu du  siècle, Alfred Escher, homme politique suisse surnommé le tsar de Zurich, impulse une modernisation de la ville (chemin de fer) et cofonde de nombreuses institutions ou compagnies de premier plan comme le Crédit suisse ou l'École polytechnique fédérale de Zurich. La ville s'industrialise alors, suivant un mouvement général en Europe. Ville accueillant de nombreux artistes, philosophes, réfugiés politiques, elle est le lieu, par exemple, où au  siècle Lénine et Trotsky élaborent leur doctrine du communisme (à l'Odéon), et où Hugo Ball fonde le dadaïsme (en 1916 au cabaret Voltaire).

Des origines à la période romaine (Néolithique - | ]

Vue de Zurich pendant la colonisation romaine.

Les recherches archéologiques montrent que, comme pour toute la Suisse, la région zurichoise fut habitée dès le Néolithique. Les Helvètes celtes occupant la région s'installèrent en grande partie aux alentours du lac de Zurich. Après la conquête de l'Helvétie orientale par l'empire romain en l'an 15 . Bien que n'étant qu'un Vicus, Zurich fut, surtout en raison de sa situation sur les routes de transit, un poste de douane important. La ville romaine se trouvait sur l'île entre la Limmat et la Sihl, près du lac. Aujourd'hui encore des restes de thermes peuvent être vus à la Thermengasse.

L'invasion de la Suisse actuelle par les Alamans commença à partir de 260. Avec la réforme impériale de l'an 289 de l'empereur Dioclétien, Zurich fit partie de la province Maximum Sequanorum. Au de protéger les frontières vers le Rhin, des fortifications de la ville furent entreprises.

À partir du retrait romain de 401, les fortifications de la ville furent détruites. Ce qui arriva à la population gallo-romaine est encore inconnu de nos jours.

Château de l'Uetliberg sur une gravure de 1768.

Période germanique ( | ]

Après l'invasion des Alamans, quelques fortifications subsistèrent dans l'actuel quartier de Lindenhof. Le plus ancien manuscrit sur Zurich date des années 610 environ, il fut écrit par le moine missionnaire Colomban de Luxeuil, en mission pour évangéliser les Alamans de la région. L'anonyme de Ravenne (ou géographe de Ravenne) y fit des cartes géographiques entre 700 et 800. En 730 Zurich fut intégrée à l'empire franc, et plus précisément à la francie orientale, dirigée plus tard par Louis II de Germanie. Il n'y a que peu de signes de cette époque, et la plupart sont des légendes. Certaines de ces légendes peuvent faire penser que le duc Uotila s'installa sur l'Uetliberg, ou que Charlemagne fit un palatinat à Zurich ; mais d'autres ne s'intègrent pas correctement dans l'histoire : par exemple, Charlemagne se serait installé à Zurich.

L'axe de procession entre la Grossmünster, en haut, la Wasserkirche, au milieu, et la Fraumünster en bas, en 1576.

En 853, Louis le Germanique fit installer un couvent de femmes à Zurich, lui octroyant de nombreux droits, et y plaçant sa fille Hildegarde. Sur le site de l'actuelle Fraumünster, le couvent, le château de Lindenhof, servirent à montrer aux Alamans que Louis II comptait garder ce territoire contre les invasions.

Les plus vieilles traces archéologiques de Zurich, sont une église à Höngg datant du 874. Le couvent fut consacré aux saints patrons de la ville, Saint Felix et Regula. Un axe de procession fut créé entre la Grossmünster, la Wasserkirche et la Fraumünster. Cet axe joua un grand rôle dans la vie religieuse et politique de la ville jusqu'à la réforme. Avec la création d'un prieuré, une grande partie du commerce passant par le Limmattal et le Glattal en dépendait. Le prieur possédait des terrains tout autour du lac de Zurich, plus de nombreux hangars et entrepôts dans la région. Les chanoines exerçaient la juridiction des autres monastères et églises de la région.

Au Moyen Âge, la ville était décrite comme comportant plusieurs centres, dont les principaux étaient la Fraumünster avec l'église Saint-Pierre et la Grossmünster de l'autre côté de la Limmat. À partir des civitas. L'importance du palatinat étant en constante augmentation, son influence augmenta de même. Ainsi en 940, des reliques et des livres hongrois furent entreposés à Zurich depuis le couvent de Disentis. Aux Ottoniens et des Francs Saliens. Au milieu du Otto von Freisig décrit la ville de Zurich comme la plus noble de Souabe.

À ses portes, la ville portait cette inscription : « Zurich, noble par la richesse de beaucoup de choses ».

Vers la fin du Saint Empire Germanique et un bailli sujet du roi y gouvernait. Ce poste fut principalement détenu par les familles de Zähringen et de Lenzburgen. À partir de 1258, l'influence du roi Frédéric II du Saint-Empire augmenta et celle du bailli baissa. Pendant ce siècle, la ville s'organisa politiquement et fut dotée d'un conseil municipal et de différents organes de juridiction. En raison de la lutte entre l'empereur Frédéric II et la papauté, les églises perdirent petit à petit de l'importance et de l'influence dans le commerce de la ville, tout en gardant une place centrale. Cependant la confortable position politique de la ville se raffermit en 1262, lorsque Richard de Cornouailles prit la tête de l'empire ; de nombreux privilèges durent être abandonnés. Des contestations éclatèrent dans la ville contre les barons de Regensberg et, avec le soutien de la population, le comte du Saint-Empire affirma son influence et les Regensberg furent écartés. À côté de ces différents événements, le monastère de l'Uetliburg fut détruit ainsi que différents châteaux de la région. Au milieu du XIIIe siècle, une guerre contre Winterthour éclata et les Zurichois subirent de lourdes pertes, mais hérissèrent le Lindenhof de piques et résistèrent. À la fin de la guerre, l'influence de l'armée sur le conseil municipal baissa en faveur des commerçants. Après la mort de Rodolphe I et avec, en 1291, le pacte entre les trois cantons fondateurs de la Suisse, la ville de Zurich se distança des Habsbourg.

Vers 1300, la ville de Zurich devait compter environ 8 000-9 000 habitants.

Zurich dans l'ancienne Confédération suisse (1351-1798)

Zurich rejoint la Confédération suisse le 1er mai 1351 en tant que cinquième membre. Le nouveau canton est expulsé de la Confédération en 1440 en raison d'une guerre avec les autres États membres sur le territoire de Toggenburg, puis reprend sa place en 1450.

Au cours de la deuxième moitié du Thurgovie (1460), Winterthour (1467), Stein am Rhein (1459 / 84) et Eglisau (1496). De 1468 à 1519, Zurich fut le siège de la diète fédérale.

Réforme (1519-1531)

Zwingli lança la Réforme en Suisse alors qu'il était le principal prédicateur de la ville à la Grossmünster. Il commençait sa prédication systématiquement par Matthieu à la différence de presque tous les autres prêtres qui prêchaient à travers le cycle liturgique des textes émis par l'Église de Rome. Il vécut et prêcha à Zurich de 1484 jusqu'à sa mort en 1531, date de la défaite de Zurich dans la deuxième guerre de Kappel.

Il traduisit la Bible dans la langue allemande, de manière indépendante de Martin Luther, pour que sa lecture soit accessible au peuple, cette traduction continue d'être étudiée encore de nos jours.

Époque moderne : la république de Zurich (1531 - 1798)

Au cours des guerre de Trente Ans. Les fonds nécessaires à cet ambitieux projet ont été imposés sur la question des territoires sans consultation, résultant en des révoltes qui ont été écrasées par la force. En 1648, la ville a changé son statut officiel de Reichsstadt à République, comme Venise et Gênes.

Zürich en 1540.

Époque contemporaine (depuis 1798)

Photo aérienne (1961).
Obligation de la ville de Zurich en date du 21 décembre 1875.

En 1798, l'ancienne confédération suisse est envahie par les troupes révolutionnaires françaises. Zurich est atteinte en 1799 et ses environs sont restés célèbres dans l'histoire militaire en raison des deux batailles de 1799 des guerres de la Révolution française. Lors de la première bataille de Zurich (du 2 au 5 juin), les Français sous le commandement du général Masséna, sur la défensive, sont attaqués par les Autrichiens sous le commandement de l'archiduc Charles, Masséna bat alors en retraite derrière la Limmat avant que l'engagement n'ait atteint une étape décisive. La deuxième bataille de Zurich, beaucoup plus importante, a eu lieu le 25 et le 26 septembre : Masséna, après avoir forcé le passage de la Limmat, attaque et défait les Russes et leurs alliés autrichiens placés sous le commandement de Korsakov.

En 1873, la ville ouvre en même temps que Lausanne la troisième bourse des valeurs de Suisse, 23 ans après la première à Genève et 20 ans après la deuxième à Bâle.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, une flotte aérienne britannique bombarde le quartier industriel de Wipkingen.

En 1968, l’émeute du Globus marque le début des mouvements contestataires de la jeunesse.

  1. Magazine Géo, "Des archéologes découvrent une femme celte enterrée depuis 2200 ans dans un tronc d'arbre". Par Emeline Férard, publié le 02/08/2019 sur www.geo.fr.
  2. Voir le chapitre « Zurich » dans l'ouvrage : Laurent Le Bon (sous sa direction), DADA, Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 987 à 1014 (ISBN )
  3. Gallia étant le nom donner aux provinces de l'empire
  4. Histoire de la Bourse - Site de la bourse suisse

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Le canton du Zurich dans la littérature

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386 localités dans le canton du Zurich

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